In nouveau miracle.
Nouvelles locales.
Nécrologie.
Nouvelles diverses.
son vote, moyennant la promesse d'une somme de
400 francs qui lui avait été faite. La négociation
avait été conduite par un prêtre qu'elle désigna.
Peu de temps après l'élection, son mari vint
mourir et les cléricaux refusèrent de payer les
400 francs toutes les réclamations de la femme
X..., qui était tombée dans une affreuse misère,
restèrent sans résultat. Elle explique qu'elle s'était
laissé entraîner un mouvement de colère, au
moment où le curé était venu lui demander de
l'argent, elle que le parti catholique avait trompée
et ruinée.
Le tribunal, jugeant que le service divin n'avait
pas été en réalité interrompu par le fait de la femme
X..., et tenant compte des circonstances particu
lières de cette singulière affaire acquitta la préve
nue purement et simplement.
Les catholiques se préparent lutter sur tous les
points la fois, c'est ce qui ressort des faits qui se
produisent depuis la réunion des évèques Malines.
Depuis nombre d'années, le siège de sénateur
pour les arrondissements de Neufchâteau Virton
n'a été brigué par aucun membre du parti conser
vateur. Les comités catholiques de ces deux arron
dissements ont offert l'un des grands propriétaires
fonciers dû canton de Florenville une candidature
pour l'élection sénatoriale du mois de juin prochain,
et que cette candidature a été acceptée.
Le candidat est M. le comte de Loën, qui habite
Villers devant Orval.
D'après le Courrier de Bruxelles, les catholi
ques lutteront aussi Mons.
On s'entretient beaucoup, depuis quelque temps,
d'un nouveau miracle qui s'est produit dans un des
sanctuaires élevés en Flandre en l'honneur de N.
D. de Lourdes.
Ce sanctuaire, que nous ne nommerons pas,
n'étant pas chargé de lui faire de la réclame, n'est
pas éloigné d'une de nos grandes villes.
Un soldat de la garnison, doué d'une pitié exem
plaire envers la Madone, allait chaque jour, lorsque
les exigences du service n'y mettaient pas obstacle,
s'agenouiller devant la groDe. y réciter dévotement
son chapelet et rendre jalouses de sa pitié les per
sonnes qu'il y rencontrait.
La gardienne de la grotte, touchée elle-même de
la dévotion du brave militaire, le laissait parfois
seul, ne voulant pas troubler ses saintes extases.
Mais un beau jour, la chaîne en or que la Ma
done portait au cou avait disparu. Grand émoi de
la part de la gardienne, qui informa le curé de
l'endroit, qui, son tour, conta le fait au Bourg
mestre
Ces trois personnes tinrent conseil, et se com
muniquèrent leurs soupçons. La Madone aurait
bien pu, si elle l'avait voulu, dire si sa chaîne lui
avait été ravie; mais elle restait muette. Force fut
de s'informer ailleurs.
Après bien des suppositions et des recherches,
on soupçonna le pieux militaire. Mais comme son
nom n'était pas connu des gens de la grotte, il fallut
d'abord s'en enquérir. Pour cela, la gardienne et le
curé se rendirent dans une des casernes de la ville,
et le fait fut conté au capitaine de la semaine,
heureusement présent en ce moment. Il fit compa
raître un grand nombre d'hommes et après les
avoir dévisagés les une après les autres, la gar
dienne de la grotte reconnut le militaire soupçonné.
Est-ce vous, lui demanda l'officier, qui avez
dérobé le colier de la Vierge?
Pardon, ma capitaine, répondit le troupier;
ce n'est pas moi.
Savez-vous au moins, vous qui êtes toujours
la grotte, ce qu'est devenu ce collier
Oui, ma capitaine, je sais ça.
Eh bien, où est-il?
Le voilà, ma capitaine, dil-il, en ouvrant sa
tunique; c'est N. D. qui me l'a donné.
Comment cela? Comment cela
Ecoule une fois, ma capitaine c'est ça qu'est
un miracle.
La Vierge, qui était bien contente de moi, par-
ceque je priai beaucoup, est descendue une fois
sur l'autel. Soldat Pitou, qu'elle me dit comme ça,
je veux récompenser ta piété envers moi. Prends
ce collier que je te donne; porte-le toujours sur
toi, et jamais il ne t'arrivera malheur.
On voit d'ici la tête de, l'officier et des deux per
sonnages qui l'accompagnaient.
Ou tint conseil, on se communiqua ses impres
sions.
Au fait! s'écria le curé. N. D. de Lourdes a déjà
fait tant de miracles, qu'elle peut bien avoir fait
aussi celui-là. On a cru sur parole Bernadette
Soubeirous, une enfant, laquelle la Vierge est
apparue, pourquoi ne croirait-on pas, sur son té
moignage, un défenseur de la Patrie, un Ami de
l'ordre et du Bien public?
(L'avenir des Flandres.)
I
OËMER DES ÉCOLES.
On peut voir exposée la vitrine de M. Ange Van
Eeckhout, imprimeur-libraire, rue de Dixmude, une
Statuette, réduction en terre cuite de la Petite Mère
de notre compatriote M, Polydore Comein, sculpteur
Bruxelles, et donnée par lui au Denier des Ecoles
Laïques. Cette œuvre, très-remarquable, a figuré avec
honneur aux Expositions des Beaux-Arts de Paris,
Amsterdam, Bruxelles et Gand, et a fait l'objet d'ap
préciations très-flatteuses de la part des critiques
les plus autorisés.
Cet objet d'art, estimé fr. 250, est mis en loterie,
laquelle sera rigoureusement limitée cette valeur. Le
prix du billet est fixé fr. 0-25 cent.
Le tirage aura lieu au café le Sultan aux jour
et heure fixer ultérieurement.
Programme du concert donné par la musique du 2m'
Rég'de Guides, sous la direction deMr Edouard Simar,
le Jeudi 31 Janvier 1878, 7 1/2 heures du soir, au
local la Concorde.
1. Marche sur l'op.: Jeanne, Jeannette et Jean-
neton
2. Fantaisie sur l'op.: La filleule du Roi, Vogel.
3. L'Etoile d'Angleterre, polka pour piston
exécutée par Mr Duwaerts, Hymans.
4. Air varié pour divers instruments exécuté
par MM. Lèvêque, Decoureur, Marton, Bas-
tin et Duwaerts, Labory.
5. Die tanzlustigen, valse, Strauss.
Par son ordre du jour n° 556, le Major, Chef de la
Garde Civique d'Ypres, règle le service pour l'année
1878 de la manière suivante:
A. 1° Le 17 Avril, 9 heures du matin, Inspection
des Armes et de l'Equipement pour les l,e et 2e Compa
gnies.
2° Le 24 Avril, 9 heures du matin, Inspection des
Armes et de l'Equipement pour les 3e et 4e Compagnies.
3° Le 28 Avril, 9 heures du matin, Inspection des
Armes et de l'Equipement pour la Demi-Batterie.
Ces diverses inpections auront lieu dans la Grande
Salle des Halles, entrée par le Marché Bas.
Tous les officiers des compagnies seront présents
cette inspection qui sera passée par le Chef de corps
ils seront en petite tenue avec schako, les compagnies
seront en grand tenue.
B. Exercices pour les Gardes de 21 35 ans.
Le 5 Mai, 8 heures du matin.
Le 12 Mai, id.
Le 19 Mai, id.
Le 26 Mai, id.
Le 30 Juin, 7 heures du matin.
Le 14 Juillet, id.
Le 21 Juillet, id.
C. Exercice pour tous les Gardes.
Le 16 Juin, 8 heures du matin.
D. Du 1' Octobre au 15 Novembre, 2" Inspection des
Armes et de l'Equipement aux jours et heures fixer
par le Chef de la Garde.
Société de Gardes civiques d'Ypres. - 15' tir
de la période d'biver. 27 Janvier 1878.
Haut total.
1.
Smeyslers, F..,
23 20
25 23
25
120
2.
Podevvn, A.,
25 25
25
25
20
120
3.
Ligy, F.,
25 15
25
25
20
110
4.
Dumon, A.,
15 25
25
20
20
105
5.
Vandermaliere
L., 23 20
20
20
20
105
6.
Pool, 11.,
20 20
20
20
20
100
7.
Gaimant, A.,
20 20
20
15
20
95
Bas total.
1.
Lebbe, A.,
1 5
5
e
5
2«
2.
Swekels, L.,
15 10
10
1
5
41
3.
Myle, L.,
15 15
15
1
10
46
Uo littérateur flamand de mérite, M. Frans de Corl, beau-
fils deDautzenberg, dont le nom a marqué également dans les
lettres flamandes, vient de mourir Bruxelles l'âge de 44
ans.
La justice instruit contre un congréganiste de Lokeren,
domestique de profession, âgé de 46 ans, accusé de viol et de
plusieurs attentats la pudeur sur la personne d'une jeune
fille, n'ayant pas atteintt quatorze ans. Le prévenu nie tous
les faits mis sa charge.
Dn contre-maître de l'atelier des locomotives de Gand
vient de trouver le moyen de substituer l'emploi du pétrole
celui de l'huile de colza, pour l'éclairage des disques placés
l'avant et l'arrière des trains de chemins de fer.
Cette découverte permettra i'administration des chemins
de fer de l'Etat de faire une économie de 150,000 fr. par an.
Dn industriel de Limbourg a eu récemment une idée
qui, pour être lugubre, n'en est pas moins originale.
Cet industriel expédie chaque semaiue Londres une
grande quantité d'oeufs frais. 11 se servait pour ses expédi
tions de grandes caisses en bois qu'il était obligé de faire
vendre Londres vil prix, les frais de retour coûtant plus
que la valeur de» caisses. Pour éviter ces perles, il a imaginé
de donner aux susdites caisses la forme de cercueils et quand
elles ont servi l'expédition de ses œufs, il les vend aux hos
pices de Londres, qui les achètent pour les indigents fort
bon prix. Notre industriel fait ainsi double bénéfice, et les
œufs, quoique transportes dans de vrais cercueils, arrivent
néanmoins Londres sans avoir rien perdu de leur fraîcheur.
Des voleurs ont, avec escalade et effraction, volé dans la
nuit du 24, une forte provision de viande deporc et des lapins
au préjudice de M. Deruyck, fermier Kappelle-Ter-B<de,
près Ceurtrai.
VARIÉTÉS.
Lu crise commerciale
Cela me passe chez un marchand de fromage:
Moi, monsieur, je n'ai pas me plaindre. Je suis dans
les fromages Ils marchent toujours
On nous assure que, lorsqu'elle va procéder sa toilette,
une jeune dame très impressionnable ne manque jamais de
jeter, en manière de voile, un foulard sur le bocal où frétil
lent ses poissons rouges.
Ils ne disent rien, fait-elle observer, mais ils n'en pen
sent peut-être pas moins.
On faisait, devant un agent d'affaires, f'énumération des
plus gros capitalistes de notre époque, et un des assistants,
après avoir cité les plus connus
Quant au comte de X..., dit-il, il ne connaît pas sa
fortune lui-même
Voilà 1111 homme dont j'aimerais être l'intendant
s'écria l'agent d'affaires, en dressant l'oreille.
Dn Marseillais se rend la Bourse et s'informe de la situa
tion du marché.
Il y a baisse.
Et pourquoi
A cause de la pluie.
Ah, oui quand il y a boue y a baisse
Le Marseillais a été exécuté.
o
Après le grand dîner du jeudi chez la comtesse de X..., les
hommes étaient au fumoir, les daines dans le petit salon
mitoyen.
Les deux pièces ne sont séparées que par une mince cloison
qui laisse tout entendre.
Côté des maris, l'un d'eux, M. Zède, se vantait de ses bonnes
fortunes.
Alors, tout marié que vous êtes, lui dit-on, vous avez
trompé bien des maris
Plus qu il n'y en a ici, assurément, répond notre don
Juan.
Eh bien moi, je n'en ai trompé qu'un, mais il vaut tous
les vôtres, s'écrie de son côté une voix perçante, celle de
Mm* Zède.