Mr DEERElY,
VILLE D'YPRES.
ENQUÊTE.
ADJUDICATION
D'ENGRAIS CHIMIQUES
tavelle&?^ales.
Nouvelles diverses.
Par délibération en date du 2 Fé
vrier 1878, le Conseil Communal a
adopté un plan pour l'alignement de
la rue du Temple.
Les observations auxquelles ce pro
jet donnerait lieu, seront reçues pen
dant 10 jours dans les Bureaux de
l'Hôtel de Villeoù le dit plan setrouve
déposé.
Le Procès-verbal de cette Enquête,
sera clôturé le 10 Avril prochain,
midi.
fer», vanoaele.
DOCTEUR OCULISTE. A COURTRAI,
donnera des consultations Ypres,
les Samedi de chaque semaine,
l'Hôtel de la Tête d'Or, rue de Lille.
de Me Arsène VAN EECKE,
Le Lundi, 15 Avril, 1878, 3 heu
res, au Duc de Brabant, près de la
Station, Comines.
de
1° Une très bonne PETITE
FERME et 1 hectare, 24 ares, 04
centiares de fonds bâti, jardin, ver
ger et labour Comines-ten-Brielen,
proximité du gravier de Zantvoorde,
section B, n0s 373, 374, 375, 386 et
section A, n° 574.
Occupés par M. Masquelin Den
turck, 225 fr. Tan et l'impôt, avec
droit de bail jusqu'au 1 Octobre 1878.
Occupés par Nuyten Victoor,'d 150
fr. Tan et Timpôt, avec droit de bail
jusqu'au 1 October 1883.
I Les bâtiments érigés sur ce bien
'appartiennent àl'occupeur et pourront
être repris l'expiration du bail com
me matériaux enlever.
Mtre ARSÈNE ATY EECKE,
Le MARDI 16 AVRIL 1878, 3
heures, l'hôtel Macote, Place de la
Station, Wervicq, MeVAN EECKE
adjugera définitivement, la requête
des légataires universels de M
Fauquenoy, les immeubles dont la
désignation suit:
lr Lot. Une FERME et 13 hec
3e Lot. Une bonne PATURE
d'une contenance, d'après cadastre,
section D, n° 16a, de 1 hectare, 36
ares, 40 centiares, située Wervicq,
le long du pavé de Cruyseecke.
Occupée par Capon, sans droit de
bail.
QUELCONQUES.
Engrais complets
tares, 82 ares, 18 centiares de Fonds pour toutes les plantes, composés
bâti, Cour, Vergers, Prairies et Ter- d'après les meilleurs procédés et for-
res en labour, situés Comines-tenJmules, garantis sur analyses faire
Brielen, section du Cruyseecke, le'aux stations agricoles de l'Etat,
long du chemin de Dadizeele et Y EIUIELLEN et fils,
proximité du pave de Wervicq a 7
Cruyseecke.
Occupés par MM. Birlouet, frères,
1000 francs Tan et Timpôt, avec
droit de bail jusqu'au D'Octobre 1880.
2e Lot.-— Une belle propriété, nom
mée le Fief, comprenant Chalet,
Maison et 1 hectare, 35 ares, 30 cen
tiares de Fonds bâti, Jardin, Labour
et Prairie, située Wervicq, le long
du pavé de Cruyseecke.
Dernièrement occupée par Mr Fau
quenoy.
MARCHANDS de HOUBLONS
N. B. Tout acheteur de 1000 kilos
et plus a le droit de faire faire l'ana
lyse aux frais des vendeurs.
En terminant dit l'Avenir, faisons ressortir que
si le Bien public et le Courrier de Bruxelles
donnent l'approbation la plus entière celle bro
chure, le Journal de Bruxelles traite les idées
qu'elle contient de bouffonnes, elle contient,
dit l'organe du ministère, du bon et du neuf le
bon n'est pas neuf et le neuf n'est pas bon.
Quant la Patrienous avons jusqu'ici vaine
ment cherché son appréciation dans ses colonnes.
Tartuffe ne se compromettra pas par cette abslen-
tion. J
■--- intîTirEE^oy- j in
Nous apprenons que S. M. .toi vient de faire par
venir l'Administration Comnulale, une somme de fr.
500, destiné être convertie en prix d'honneur d'un
Grand Tir la Cible, qui sera offert, lors des fêtes de
notre Kermesse, aux Gardes Civiques du Royaume et
aux Sapeurs-Pompiers du Pays et de l'Etranger.
En outre, il s'organise pour la même époque un
Grand Festival d'Harmonies et de Fanfares.
De beaux et nombreux prix seront, paraît-il, affectés
ces deux fêtes, qui ne manqueront pas d'attirer en
notre ville de nombreux étrangers.
Société de la Concorde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Jeudi 4 Avril
1878, 7 l/2 h., parla Musique du lr rég1 de ligne,
sous la direction de M. Ch. Simar.
1. Le dieu et la oayadère, ouverture, Auber.
2. Duo du pirate pour bugle et trombone,
exécuté par MM. Sacré et Sonneville, Goncone.
3. Marien, polka, Pringsheim.
4. Souvenir de l'op Jérusalem, Verdi.
5. Valse de concert, Debériot.
Lundi dernier, 5 heures du soir, le corps des Pompiers
de Courlrai fait, sur la Grand'Place, les manoeuvres d'essai
de la nouvelle pompe-à-vapeur. Le jet continu d'un volume
d'eau énorme a atteint Slercure placé au faîte de la tour des
Halles. 11. Nolf, bourgmestre, assistait aux manoeuvres.
Le Roi est allé l'Exposition florale de Gand,Dimanche,
avec la Reine, le comte et la comtesse de Flandre. Il a été
reçu par le bourgmestre dont le discours a provoqué de
chaleureuses acclamations. Il a visité toute l'Exposition, mon
trant une grande affabilité aux exposants dont il a félicité un
grand nombre. Il est parti quatre heures et demie. La foule
était énorme.
Culture de la pomme de terre. C'est le moment
de surveiller les pommes de terre en cave qui doivent servir de
semences au printemps prochain. Si l'on veut redonner ce
tubercule une partie de sa vigueur primitive, il faut sans plus
tarder, observer, son endroit, toutes les règles qui président
au développement et au perfectionnement des êtres organisés.
1° La pomme de terre destinée la plantation ne devra être
récoltée qu'à complète maturité.
2° Il faut choisir les plus beaux tubercules, parmi les
moyeus de chaque variété, et les conserver avec tout le soin
possible, jusqu'à la mise en terre, évitant la fermentation, les
tenant une température peu près constante surtout ne
jamais confier la terre des tubercules épuisés par la pro
duction des germes la cave ou au silo.
En résumé, c'est là le point capital qui ressort de toutes les
expériences sérieuses faites sur celle matière Ne jamais
confier la terre que des tubercules parfaitement
mûrs et les planter toujours avant l'évolution des
germes.
Tels sont les moyens, bien simples et très-pratiques qui
nous semblent capables de rendre la pomme de terre une
grande partie de sa vigueur première, vigueur nécessaire pour
résister aux causes de maladie.
Taches de vins. Un moyen efficace pour enlever
les taches de vin sur le linge et les étoffes claires, est de les
plonger dans du lait pendant qu'il bout sur le feu. On les
verra disparaître bientôt.
Un négociant du quartier Saint-Denis, Paris, a épousé,
il y a deux ans, une charmante personne avec laquelle il
vivait en parfaite harmonie une seule chose manquait au
bonheur du jeune ménage ils n'avaient point d'enfant.
Le mari était très attentif pour sa femme celle-ci cepen
dant avait remarqué de temps en temps chez lui des moments
de tristesse. En outre, il allait régulièrement une fois par
mois Meaux, voir un client, disait-il. Ce jour, la jeune
femme passait la soirée dans sa famille, et le mari venait la
prendre au retour du voyage.
Le client de Meaux intriguait la jeune femme mais elle
n'osait faire des questions.
Elle avait entrevu juste le fameux client de Meaux n'exis
tait pas et les voyages mensuels du mari avaient un autre
motif. Quelques années avant son mariage, le jeune négociaut
avait eu une liaison avec une demoiselle de magasin de celte
liaison était né un enfant, un garçon, que le père avait
reconnu l'insu de sa famille. N'ayant pas encore 25 ans, il
ne pouvait se marier avec la mère du petit garçon, ainsi qu'il
en avait l'intention. Il attendait donc. L'enfant avait été placé
chez une nourrice aux environs de Meaux, où le père et la
mère allaient le voir souvent, quand une maladie emporta
subitement celte dernière.
Le jeune négociant fut vivement affecté de cette perte, et
sa tendresse pour le pauvre petit redoubla. Néanmoins, au
bout de quelques années, pressé par ses parents, il avait con
senti se marier. C'est alors qu'il avait inventé le client de
Meaux les deux familles ignoraient l'existence de l'enfant
que le père ne pouvait plus aller embrasser qu'une fois par
mois, chez la nourrice qui continuait l'élever.
Vers la fin du mois dernier, le père, ayant annoncé son
voyage Meaux, comme d'habitude, s'était rendu au village
de la nourrice pour embrasser son fils.
Il ne trouva ni nourrice, ni enfant.
Il apprit seulement qu'une dame de Paris était venue les
prendre que la dame était jeune et jolie, qu'elle avait beau
coup pleuré en embrassant le petit, et qu'elle lui avait dit
plusieurs fois Je. serai ta mère
Le père, inquiet, retourna Paris et se rendit chez la seule
personne qui pût avoir l'idée de s'occuper de l'enfant, c'est-à-
dire une ancienne intime de la mère défunte.
Mais celle-ci ne savait absolument pas de quoi on voulait
lui parler.
Le père rentra désolé et résolu retourner le lendemain
Meaux continuer ses recherches.
Quelque effort qu'il fît pour cacher son émotion et ses
préoccupations, sa femme ne s'en aperçut pas moins.
Qu'est-ce que vous avez, mon ami lui dit-elle.
En ffet, répondit le mari, je suis ou ne peut plus con
trarié, je n'ai pas trouvé mon client de Meaux, et je suis
forcé d'y retourner demain.
C'est fâcheux, dit ia jeune femme en souriant votre
client de Meaux me coûte déjà par mois une bonne soirée
passée avec vous celle fois, cela en ferait deux j'ai voulu
éviter ce désagrément l'avenir, et j'ai trouvé plus simple de
faire venir le client ici.
Nourrice, ajouta-t-elle, en ouvrant la chambre cou
cher, nourrice, arrivez donc avec notre enfant
La nourrice entra, en effet, avec le petit tendant les bras
vers son père.
Celui-ci interdit, le regard humide, le cœur débordaat
d'émotion, de joie, regarda un instant sa femme, puis il la
prit dans ses bras et la couvrit de baisers et de larmes.
La jeune femme toute palpitante, lui raconta ensuite ce qui
s'était passé Une lettre anonyme, écrite dans une méchante
intention sans doute, lui avait révélé le secret. Elle s'était
rendue au village, irritée d'abord, et ne sachant trop ce qu'elle
voulait faire mais la vue du pauvre orphelin, elle s'était
sentie tellement émue qu'elle l'avait pris dans ses bras, l'avait
couvert de baisers et avait juré de l'adopter.
L'enfant a retrouvé une mère.
Une preuve de plus des terribles persécutions dirigées
contre l'Église en Belgique
On vient de faire le relevé des couvents Gand.
Il n'y en a guère que 40, contenant environ 1(500 riligieux
et religieuses
La République Argentine sera définitivement admise
dans l'Union générale des postes partirdu 1" avril prochain.
Les taxes percevoir en Belgique sur les correspondances
échangées avec ce pays, sans distinction de voie, sont celles
que fixe l'arrêté royal du 23 mars 1877, savoir
Lettres affranchies de la Belgique: 50 centimes par 15
grammes
Lettres non affranchies pour la Belgique 75 centimes par
15 grammes
Cartes-correspondance de la Belgique 25 centimes
Papiers d'affaires, échantillons de marchandises, journaux
et autres imprimés de la Belgique: 15 centimes par 50
grammes
Droit de recommandation 20 centimes
Taxe d'avis de réception d'envoi recommandé 10 centimes.
Il y a, paraît-il, Francisco, quarante habitants qui ont
chacun de cinq quinze millions. On ne compte pas ceux qui
n'ont que le million tout rond. Ce sont des gens dans l'aisance
tout simplement.
Tous ces millions-là ont été gagnés soit dans les placers,
soit dans divers commerces se rapportant aux mines.
Il y a trente ans, ces millionnaires étaient de pauvres dia
bles sans le sou, et San-Francisco, qui compte plus de
500,000 habitants, n'était qu'une misérable bourgade de
caboteurs et de pêcheurs.
Fait Yprès, le 30 Mars 1878.
Les Bourgmestre et Echevins
I.. VANHEULB.
PAR ORDONNANCE
Le Secrétaire,
ife'it'WJMie
Notaire, WERVICQ.
2° Un hectare, 20 ares, 25 cen
tiares de Fonds bâti et labour,
Comines-ten-Brielen, le long du Blok-
straet, section A, n0s 608 et 610.
ÉTUDE
DE
NOTAIRE. A WERV1CQ.
FABRIQUE ET MAGASINS
"Ypres et Elverdingrîie.
Les 9 cartes, três-ooniplèles, co
loriées, des provitiees belges, (dépo
sées) l'usage de l'enseignement.
Ces cartes sont réunies en Atlas (cartonné et
avec litre) chaque carte mesure 55 centimètres de
hauteur sur 25 c. de largeur. Prix ÎV.
Dépôt ehez A. VAN EECKIIOI T,
rue de Dixmude, 59, Ypres.