k'z Xmh/d" YXetV; HISTOIRE MODERNE, INDIA ET HIMALAYA, ADJUDICATION Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Spécialité de plans de Jardin. Mtre Arsène VAN EECKE. Le MARDI 16 AVRIL 1878, 3 2e Lot.Une belle propriété, nom mée le Fief, comprenant Chalet, .Maison et 1 hectare, 35 ares, 30 cen- tiares de Fonds bâti, Jardin, Labour et Prairie, située Wervicq, le long du pavé de Cruyseecke. Dernièrement occupée par W Fau heures, l'hôtel Macote, Place de Station, Wervicq, Me VAN EECKE!,,3eLot' Une b°nne. PATURE «tdîn™ ôi™„AfAdune contenance, d après cadastre, adjugera définitivement, la requete sectjon j)^ no j hectare, 3(3 des légataires universels de Mr ares, 40 centiares, située Wervicq, Fauquenoy, les immeubles dont la ie long du pavé de Cruyseecke. désignation suit I Occupée par Capon, sans droit de de Me Arsène VAN EECKE, Le Lundi, 15 Avril, 1878, 3 heu res, au Duc de Brabant, près de la Station, Comines. -bail. lr Lot. Une FERME et 13 hec tares, 82 ares, 18 centiares de Fonds bâti, Cour, Vergers, Prairies et Ter- Pour paraître incessamment res en labour, situés Comines-ten- l'oximité du pavé de Wervicq àj rédigée d'après les meilleurs auteurs, cruyseecke. par A. MATHIEU, Occupés par MM. Birlouet, freres, 1000 francs l'an et [impôt, avec! professeur au Collège Communal dYpres fi hroit de bail jusqu'au lr Octobre 1880. de 1° Une très bonne PETITE FERME et 1 hectare, 24 ares, 04 centiares de fonds bâti, jardin, ver ger et labour Comines-ten-Brielen, proximité du gravier de Zantvoorde, (section B, n0s 373, 374, 375, 386 et section A, n° 574. Occupés par M. Masquelin Den turck225 fr. l'an et l'impôt, avec droit de bail jusqu'au 1 Octobre 1878. Occupés par Nuyten Vicloor150 fr. l'an et l'impôt, avec droit de bail [jusqu'au 1 October 1883. 1 Les bâtiments érigés sur ce bien appartiennent l'occupeur et pourront Ôtre repris l'expiration du bail com me matériaux enlever. Exécution et ornementation sur demande arbres fruitiers et d'orne ment, épines, etc., chez PROOT.F., Popennghe, en face de la Gare. que leur vaudra la conslruction vraiment remar quable d'une façade dans laquelle ils ont réuni, dans une composition arcbileclonique d'ensemble, les types les plus purs de l'architecture flamande au seizième siècle. Très-pratique dans son entreprise, la commis sion s'est fait donner les matériaux, c'est-à-dire la pierre et le marbre provenant des carrières de Bel gique: et, au lieu d'exposer ces matières premières l'état brut, elle les a fait travailler, et c'est l'aide de ces matériaux qu'elle élève une façade destinée, croyons-nous, devenir l'une des merveilles de l'Exposition. Cette construction a un développement de soixante mètres; elle est tout en pierre, de trois couleurs différentes: grise, blanche et rougeâtre, formant un ensemble vraiment séduisant, et dont l'aspect est encore relevé par des agréments en briques et par une colonnade divisée en deux grou pes comprenant chacun huit colonnes et autant de pilastres en marbres de couleurs différentes. Au premier étage règne une galerie aux balustres en marbre rouge. On a placé sur le portique central un bloc de marbre noir pesant 15.000 kilogrammes et sur la face duquel est gravé le mol: BELGIQUE. Deux campanilles surmontés d'une girouette occuperont les deux extrémités de cette conslruc tion, et, au milieu, s'élèvera une sorte de beffroi portant sur sa façade les armes et le chiffre du roi Léopold. Le faite du beffroi sera une hauteur de 32 mètres. A l'intérieur, indépendamment des galeries consacrées l'exposition de quelques œuvres d'art, se trouvera le Salon royal: un second salon d'hon neur est destiné au prince de Caraman-Chimay, président la commission belge. La construction de cette façade coûtera i50,000 francs, et sa valeur, en comprenant le prix des matériaux, s'élèvera 500,000 fr. au moins. L'exposition industrielle de la Belgique s'an nonce également comme devant être aussi nom breuse qu'intéressante. Société de la Concorde. Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 11 Avril 1878, 7 l/2 h., par la Musique du Corps des Sapeurs- Pompiers, sous la direction de M. J. Wittebroodt. 1° Carmen, marche, Bizot. 2° Nabucodonosor, ouverture, Verdi. 3° Gavotte Célèbre, Reyloff. 4° Roméo et Juliette, mosaïque, arr. par J. Wittebroodt, Gounod. 5° Le petit Duc, polka. Un terrible accident est arrivé avant-hier vers 11 heures du matin sur l'Escaut, la hauteur de Hanswaert, au bas de la rivière, bord du steamer anglais Orion, capitaine Ryan, se rendant en ce port: Un tube conducteur de la chaudière a fait explosion et un des chauffeurs a été tué le premier mécanicien et un second chauffeur ont été griève ment blessés. Mardi dernier, le receveur des domaines de Grasse (Alpes Maritimes), a fait vendre l'encan un certain nombre de pièces conviction, déposées au greffe du tribunal correc tionnel. Parmi ces objets se trouvaieut les pièces conviction qui ont joué un rôle important dans la procédure suivie la suite de l'évasion du maréchal Bazaine de l'île Ste-Marguerite. La jumelle qui servit au maréchal épier la barque en voyée pour le recevoir au pied du rempart, la nuit, a été adjugée 45 francs. Le crochet en fer, amarré aux rochers et retenant la corde l'aidede laquelle le maréchal Bazaine s'aventura dans l'espa ce, a été payé 10 francs. C'est la corde qui a atteint le chiffre le plus élevé elle a été adjugée au prix de 225 francs. Il y a un mois environ, un garçon de caisse, portant une recette de près de 40,000 francs, avait été attaqué le soir, passage St-Irénée, Paris, par trois individus, qui le terras sèrent, le bâillonnèrent pour l'empêcher de crier, et coupè rent avec un tranchel de cordonnier la courroie de la sacoche qu'ils emportèrent, il eût même les doigts blessés pendant la lutte. Telle fut la déclaration de cet homme. M. Guillot, juge d'instruction, avait chargé M. Macé, commissaire aux déléga tions, de faire une enquête. On ne put trouver aucune trace des malfaiteurs. Les agents de M. Jacob, lancés leur piste, ne furent pas plus heureux. On retrouva seulement le tran che! en conséquence, on pensa que le récit pouvait être imaginé pour cacher un détournement. Le garçon de caisse fut arrêté. On trouva chez lui différents outils de cordonnier, mais pas de tranchet. Interrogé, le garçon de caisse nia énergiquement. Dans un interrogatoire suivant, il déclara qu'il croyait avoir été atta qué, sur l'instigation d'une femme qui avait été sa maîtresse et qui avait voulu se venger de son abandon. Cette femme soutint qu'elle ignorait absolument de quoi il s'agissait. Ou t'arrêta néanmoins provisoirement. Une perqui sition faite chez elle n'avait amené aucun résultat, quand M. Macé eut l'idée d'examiner une pelote de laine énorme trouvée dans une armoire glace. Sous la laine, on trouva plusieurs billets de cent francs. La jeune femme, interrogée de nouveau, répondit que ces billets lui avaient été donnés, il y a sept ou huit ans, par une personne de sa famille et qu'elle les avait conservés depuis ce temps là roulés sous la pelote. Malheureusemeul pour elle, les billets eu question étaient la plupart datés de 1877. L'explication était fausse et la détenue n'en a pu donner d'autre. L'affaire entre dans une nouvelle phase. La jeune femme est-elle la complice des trois malfaiteurs, ou, si l'attaque est inventée, a-l-elle reçu cet argent du garçon de caisse Mais alors pourquoi l'aurait-il dénoncée L'enquête continue. Voici une affaire qui en rappelle une plus ancienne, et dont on a parlé bien souvent On vient d'arrêter Aranjoz (Andalousie) un charcutier et un coiffeur qui s'étaient rendus coupables de crimes affreux dans les circonstances tragiques qu'on va lire. José Romarès avait établi, il y a environ un an, un établis sement de charcuterie dont les excellents produits avaient at tiré une nombreuse clientèle. On vantait de tout côté la bonté de ses pâtés et la finesse de ses saucissons. Près de José Romarès, Pedro Murena avait monté une bou tique de coiffeur, et la publicité aidant, ses salons dr coiffure furent vite fréquentés. Depuis trois ou quatre mois, plusieurs personnes avaient disparu d'Aranjoz et des environs, sans que leur famille et la police pussent savoir ce qu'elles étaient de venues, et cependant le barbier se montrait tous les habi tués le visage souriant et tranquille pendant que Romarès ser vait avec beaucoup d'amabilité ses clients et clientes, qui augmentaient tous les jours. Le 20 février dernier, Francisco Andral pénétrait dans la boutique du figaro espagnol pour se faire raser, et son frère Slefano l'attendait dans un café voisin. Ne le voyant pas reve nir, ce dernier pénètre chez le coiffeur, qui lui annonce d'un ton peu rassuré, et en rougissant légèrement, que son client, rasé, vient de partir.Depuis ce moment, Francisco ne reparut plus. Mise en (éveil, la police chargea deux de ses plus fidèles agents d'apprqfondir ce mystère. On finit par, découvrir, dans un salon de Pedro Murena, une trappa qui précipitait les victimes du bandit espagnol dans une fosse où son complice le charcutier s'économisait les achats d'animaux que son commerce nécessitait. José Romarès et Pedro Murena sont aujourd'hui sous les verrous, ajoute le Messager du Midiet ils vont bientôt expier devant les tribunaux espagnols les crimes atroces qu'ils ont accomplis. On a constaté aux Indes, qu'en 1876, 52 personnes ont été tuées par les éléphants, 156 parles léopards, 917 par les tigres, 123 par les ours, 887 par les loups, 49 par les hyè nes, 143 par divers animaux féroces, et enfin 15,946 par des serpents: Quinze mille neuf cent quarante-six Cela fait un total de 21,000 victimes humaines. Or, dans le même temps, les bêles féroces ont eulevé 54,880 tête de bétail. Et bien qu'on ait détruit, dans le cou rant de l'année 1876, 22,357 bêtes fauves et270,185serpents et qu'on ait continué cette destruction en 1877 et abattu 212,371 serpents et 23,450 bêtes fauves, le tribut payé par l'homme aux animaux sauvages a été encore, en 1877, de 19,273 personnes et de 40,000 têtes de bétail. Amous-Aga designé comme l'assassin de malheureux cor respondant du Times est un major turc, chef de la police dans la province de Thessalie. Le lendemain de l'échauffourée de Kou-Kounava, il adressa aux habitants de Boulgareni un message les engageant lui envoyer dix des principaux d'en tre eux pour lui rendre hommage et promettant cette condi tion que ses soldats n'entreraient pas dans leur village. Comme la population n'avait rien se reprocher, et qu'elle n'avait pris aucune part l'insurrection, elle fit ce qu'on lui demandait. Cjesl moitié chemin de Boulgareni Kou-Kourava, que ces malheureux rencontrèrent Amous-Aga. Il les amena avec lui a quplque distance du côté de Volo et près d'Agia, où ils furent impitoyablement messacrés, leurs corps presque déchiquetés, jet puis, les ayant liés ensemble comme des fa gots, on les plaça sur un bûcher improvisé, auquel on mil le feu sans réussir la faire flamber. M. Ogle eut le courage de reprocher en face ee monstre son infamie, et c'est celte généreuse témérité qu'il faut pro bablement alfribuer sa mort. ÉTUDE de NOTAIREA WERVICQ. AJV i.M.XJ.JLUXyX XV X X T XVXXx XV V) SX V - ju une eu 11 te 11 ci nue, u Notaire, WERVICQ. Prix fl-ôO. 2° Un hectare, 20 ares, 25 cen tiares de Fonds bâti et labour, Comines-ten-Brielen, le long du Blok- straet, section A, n0s 608 et 610. SOUVENIRS DE VOYAGE, par le comte Gohlgt d'Ilvicllx, ouvrage enrichi d'une carte spéciale et de dix des sins par Henri de Monta ut. Un joli volume in-18, prix 4 francs. Se vend chez Ange Van Eeckhout, rue de Dixmude, 39, Ypres,

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3