Pourquoi le gouvernement cacbe le nombre des couvents. Les Tribunaux. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. CYsi surtout le sieur Neut. le directeur de la Patrie, qui a joué le rôle de Bélisaire et a engagé ses ami> prendre des mesures afin que les jour naux libéraux n'aient ni annonces ni abonnés. Ce qui nous étonne c'est que les journaux cléri caux, lu Pairie notamment, ne dédaignent pas d'accepter les annonces de ces mécréants de libé raux. Il faillirait être logique. La justice distributive exige que si les notaires cléricaux ne peuvent s'adresser lu presse libérale pour la publication de leurs annonces, les journaux cléricaux devraient refuser, par principe, leurs colonnes la prose des notaires libéraux. Mais l'argent n'a pas d'odeur, dit Piero. A preuve les sommes folles qu'il a empo chées provenant des escroqueries langrandistes Quand des malfaiteurs veulent entrer dans une maison pour la dévaliser, ils commencent par se défaire du gardien. Ainsi cherchent faire les cléricaux, pour se maintenir au pouvoir et y faire de nos libertés l'usage que chacun sait, lisse disent: étranglons la presse libérale, qui éclaire le payssur nos intentions liberlicides, qui s'est constituée la ^gardienne de nos institutions. C'est le seul moyen de rester maîtres de la place. Ecoutez plutôt La Patriequi, en sa qualité d'orfèvre pour ornements d'églises, parle en faveur de M. Josse: Ce qui a révolté bon droit les catholiques réunis Termonde, c'est de voir que des notaires et autres personnes, chargés des intérêts des catholiques, se permettent d'augmenter les ressources de la presse gueuse en lui donnant des annonces ce sont ces vivres là qu'if sayil de lui couper, et nous espérons accom plir cette tâche. La malveillance de cette presse prouve qu'elle appréhende les résultats de notre action, et ses craintes sont fondées, car la Fédération des centres dans tout le pays, et ceux-là ne laisseront pas protester leurs promesses. La clientèle des organes de nos adversaires diminue et diminuera encore, quoi qu'ils fassent les faits que nous avons appris Termonde l'attestent. N'esl-ce pas le cas de dire: Les gens que vous tuez se portent assez bien. L'annonce cherche l'abonné el l'abonné l'annonce. Or, comme ces deux éléments de la presse quoti dienne ne se rencontrent pas dans les journaux cléricaux, ils auront beau tirer sur les journaux libéraux, ils ne parviendront pas persuader aux propriétaires, aux notaires, aux agents d'affaires, aux négociants, aux marchandes de modes, que la clientèle des prêtres et des couvents, seuls lecteurs obligés des feuilles épiscopales, suffit aux besoins de la publicité. J. de Bruges. Le recensement décennal, qui s'est fait en 4846, 1856 et 1866, constate une augmentation inces sante du nombre des couvents. On attendait avec intérêt le résultat du recense ment, opéré en 1876 on sait que depuis 1866, et surtout depuis 1870, date de l'avéuement du mi nistère clérical, les couvents se sont multipliés dans des proportions énormes, qu'on était curieux de connaître exactement. Le Gouvernement vient de publier son annuaire statistique, mais cet annuaire ne contient aucun renseignement nouveau, relativement aux cou vents. Le Gouvernement promet de renseigner le pays en 1880. Il est probable que si les électeurs lui laissaient vie jusqu'en 1880. il trouverait un moyen nouveau d'ajourner l'exécution de sa promesse. La vérité est que le Gouvernement, la veille de la lutte électorale de cet année, craint l'impres sion d'effroi que produirait sur le pays la constata tion du travail-immense auquel se livrent les gens de main-morte, travail tel que, si les couvents res tent libres d'accaparer les propriétés, on peut pré voir le moment de l'absorption complète de la Belgique. Les rachats de chemins de fer dont le gouverne ment propose l'approbation, par le projet de loi qu'il a déposé mardi la Chambre des représen tants, portent sur les concessions octroyées aux compagnies des chemins de fer de Lichlcrvelde Furnes, de Bruges Blankenbergbe, de Lokeren la frontière des Pays-Bas, d'Eecloo Anvers, d'Ostende Armentières ou reprises par ces com pagnies. Elles portent aussi sur les concessions des chemins de fer de Furnes la frontière de France et d'Audenarde Nieuport (chemins de fer de l'Ouest de la Belgique). Aucune convention n'a été conclue avec les compagnies dos chemins de fer de la Flandre occi- dcutalc cl de Gaud Terneuzen. L'affaire T'Kint a été fixée au 26 Juillet. La loi nou velle accordant aux accusés, pour préparer leur dé fense, deux mois partir du jour où l'arrêt de renvoi et l'acte d'accusation leur ont été signifiés, cette signi fication devra donc avoir lieu, en ce qui concerne les accusés dans l'affaire de la Banque de Belgique, avant le 26 Mai. C'est l'avocat-général M. Van Berchem, qui est chargé de la rédaction de l'acte d'accusation. On annonce que l'un des accusés se pourvoira en cas sation contre l'arrêt de renvoi, mais ce pourvoi ne saurait prolonger le délai de deux mois dont nous par lons plus haut. Donc, moins d'événements imprévus ou de circonstances non prévues par la loi nouvelle, les accusés T'Kint et consorts comparaîtront le 26 Juillet prochain devant la cour d'assises du Brabant, c'est-à- dire deux ans et quatre mois après l'arrestation de T'Kint. (Etoile). DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, 15,711-17 Saumon, 19-50 Sultan, 19-50 Vrange, 12-03 Bergerie, 9-25 Boerenhol, 5-80 Taverne Anglaise, 5-24 Petit Ypres, 5-05 Café Suisse, 4-34 Eperon d'Or, 3-74 Tête d'Argent, 1-55 Armes de France, 1-53 Een kasteelheer en twee wekedaagsche heeren (volgens 't Vuilblad) in calèche. 0-50 Gevonden in de kerk van St-Maartens. 0-05 Idem, in 't Bureel der Toekomst. 0-10 Recette faite dans une soirée au Café Bouffe, 0-50 15,799-99 Dépenses jusqu'à ce jour, 11,553-47 En caisse, ffr. 4,216-S8 Ëtat-Civii. d'Vprem, du 26 Avril au 5 Mai 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 2 Total 6. Mariages. Debruyne, Léopold, charpentier, el Marsmeyer, Virginie, dentellière. Wenes, Eugène, cordonner, et Drbreu, Marie, sans profession. Reynhout, Florimond, maréchal ferrant, et De Grndt, Aline, dentellière. Cardoen, Théodore, Col porteur, etMarseloo, Marie, dentellière.Cardoen, Frédéric, journalier, et Heemeryck, Hermine, domestique. Blommp, Henri, boulanger, et Joos, Marie, sans p'ofession. Vander- heyde, René, brasseur, et Parret, Sidonie, sans profession. Décès. Hullart, Joseph, 71 ans, sans profession, célibataire, rue de Dixmude. Deturck, Jeanne, 84 ans, sans profession, célibataire, rue de l'Hôpital St-Jean. Clement, Jeanne, 69 ans, sans profession, célibataire, rue de la Boule. Dewae- gemaecker, Jeanne, 54 ans, boutiquière, épouse de Edouard Vangeluwe, rue des Tuiles. Lauwers, Reine, 90 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Denorme, Pélagie, 36 ans, sans profession, épouse de Charles Carton, St-Jacques lez Ypres. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 2, Sexe Féminin, 0, Total 2. L'inauguration du nouveau Kursaal et l'ouverture de la saison d'Ostende sont fixées au Jeudi 20 Juin, jour de la Fêle-Dieu. Une députation de l'administration communale se rendra cette semaine Bruxelles dans le but de prier LL. MIM. le Roi et la Reine d'honorer de leur présence les fêles d'inau guration. La presse belge et étrangère y sera également con viée. Les grandes régates internationales eatre Douvres et Ostende, auxquelles prendront parties meilleurs voiliers des principaux yacht-clubs d'Angleterre, s'annoncent sous les meilleurs auspices. On s'attend un grand nombre d'amateurs de navi gation de plaisance. Une course de cenlerboals, pour les voi liers belges et étrangers, figurera au programme de ces régates. La célèbre harmonie de guides donnera deux concerts au Kursaal. On parle aussi d'illuminations, de fêtes populaires, etc. Un grand banquet réunira les invités delà ville d'Ostende, le Dimanche 23 Juin, dans la salle des fêtes du Kursaal. Les travaux de ce grandiose établissement, qui n'aura certes pas son pareilen Europe, s'achèvent avec une activité soutenue. L'administration d'Ostende prépare aussi ses hôtes d'autres fêtes agréables. Ainsi le parc Léopold a été fort embelli et doté d'installations nouvelles, telles que kiosques, abris, buvette. L'extrémité de la digue vers le Pavillon du Rhin et le palais d'été du Roi, a été considérablement élargie. De beaux escaliers en pierre de taille conduisent la plage. L'ancien cercle du Phare est démoli et remplacé par une vaste et élégante construction que l'on bâtit dans l'alignement des maisons qui longent la digue et qui forment aujourd'hui une suite d'édifices originaux el fort pittoresques. Un terrible catatrophe est arrivée le 1 Mai, 7 l/2beures, au charbonnage du Bois du Casier, Marcinelle. Le directeur-gérant, M. Marin, faisait une descente, accom pagné du chef-porion, lorsqu'arrivés cent mètres environ du fond, la corde du wagon et se rompit. Le chute fut terrible. M. Marin et son compagnon furent tués sur le coup. Des ouvriers qui travaillaient au fond, et qui n'ont pas eu le temps de se garer, ont été, de leur côté, horriblement blessés. La consternation est générale Marcinelle, où l'honorable M. Marin jouissait de toutes les sympathies. Le chef-po rion était un brave ouvrier fort estimé de ses chefs. L'accidenta eu lieu dans une fosse en avaleresse, non encore exploitée. Un cyclone a causé des désastres dans plusieurs îles du grand océan Pacifique le 15 Mars dernier. Les correspondances de Papeiti (chef-lieu de l'archipel de la Société) rapportent que les îles de Kankura, Raiatea, Aura. Karoia, Anaa, ont été littéralement balayées par la mer, quia détruitlesplanlalionsdecocotiers,palmiers, bananiers, arbres 'a pain, cannes sucre. Des navires ont été lancés la côte et un grand nombre d'Indiens ont péri. Nous lisons dans la Vérité de Tournai que 20 élèves vien nent de quitter l'école des Frères pour renforcer les rangs de l'institut communal de cette ville. M. De Vos, directeur de cet établissement d'instruction, se proposerait, dit-on, d'écrire 'a sa Grandeur Monseigneur etc... pour le prier de faire un nou veau mandi ment.... Le tribunal civil de Dublin juge en ce moment un procès qui fournira des révélations curieuses sur le high-life. Il s'agit du testament de M. Bagot. Parti tout enfant pour l'Australie, le défunt en est revenu dix fois millionnaire avant d'avoir atteint la trentaine. Il a acheté uu domaine immense dans le Nord, où l'on peut jouir de tous les plaisirs de la vie la campagne. M. Bagot a fait, pendant une de ses premières chasses courre, une chute, la suite de laquelle il s'est trouvé paralysé des jambes pour la vie. Cette accident n'a pas empêché lady Vernerde venir lui offrir la main de sa fille, qui, de son côté, ue montrait aucune répugnance l'union avec un cadavre vivant, proposée pai sa mère. Ebloui par la beauté de M"° Verner, M. Bagot a eu la fai blesse de consentir, el il a reconnu sa femme une dot de 250,000 francs. Le lendemain du mariage, il a reçu de sa belle mère du papier timbré demandant 20,000 francs «pour le logement et la pension de M™" Bagot ppndant deux ans. Le mari a payé, mais il a trouvé le procédé drôle. Ce qui lui a semblé encore plus drôle, c'est la naissance, au bout de dix semaines, d'un fils et héritier. Après cet inci dent, Mmc Bagot n'a plus gardé aucune réserve. Elle aurait flirté côté de la chaise roulante qui tenait son mari. A sa mort, M. Bagot n'a laissé sa veuve que sa dot et une rente viagère de 25,000 francs. Il renie la patirnité de l'enfant et donne toute sa fortune son frère. Un nouveau cadavre coupé en morceaux vient d'être découvert Asnièrrs, près de Paris. Un marchand tripier, M. Marceline, en nettoyant son bateau, devant l'établissement des bains Baillet, en face de la

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2