Si W H IS s' État-Civil d'Ypbes, du 3 au 10 Mai 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, a id. féminin, 7 Total 12. Mariages. 02 V .2 m -H 2 S o S CD S g 2 2e Compagnie Capitaine M. Myle, Louis. Lieutenant: M. Coppin, Henri. Sous-Lieutenants: MM. Vermeulen, Réné. Cuvelie, Bernard. Sergents MM. Lombaert, Charles. Reynaert. Henri. Vnylsleke, Guslave. Deprêter, Alphonse. Fourrier: Du mon, Guslave. Caporaux: MM. Oran, Henri. Myle, Arthur. Brunfaut, Emile. Santy, Alphonse. Wilde, Polydore. Maillard, Gustave. Verhack, Désiré. Stekelorum, Joseph. 3" Compagnie Capitaine: M. Decoene, Hilaire. Lieutenant M. Toussaert, Edouard. Sous-Lieutenants: MM. Stragier, Edouard. «Liégeois, Julien. Sergents: MM. Nuytten, Charles. Emmery, Henri. Hallynck, Henri. Joos, Alphonse. Fourrier: M. Joos, Gustave. Caporaux: MM. Lambin, Eugène. Lebbe, Arthur. Brevne, Florimond. Selschotter, Louis. Dewaele, Adolphe. Vande Casleele, Valère.Therry, Emile.' Anlony, Honoré. 4" Compagnie Capitaine: M. Merghelynck, Maurice. Lieutenant: M. Verhaeghe, Louis. Sous-Lieutenants: MM. Ligy, Albert, Goddelière, Victor. Sergents: MM. Liégeois, Alphonse. Devarver,Arthur. Cailleau, Honoré. Joos, Alphonse. Fourrier: M. Cardinael, César. Caporaux: MM. Hollevoet, Emile.Podevin, Gustave. Colaert, Réné. Debergh, Pierre. Vergracht, Jules. Deuil-Batterie d'Artillerie Lieutenant-Commandant: M. Criera, Désiré. Sous-Lieutenant M. Dewcerdt, Charles. Maréchaux de Logis: MM. Otte, Servais. Wenes, Louis. Brigadiers MM. Lernould, Joseph. Onraet, Julien. Baeckelandl, Aloïs. Vandermarliere, Charles. Bouteca, Henri, boucher, et Develter, Emma, sans profes sion. Obyn, Charles, charpentier et Lamote,Jeanne, jour nalière. Wouts, Charles, cordonnier etCorsellis, Pauline, modiste. Dehem, Henri, domestique et Muylle, Hermanie, domestique. Décès. Demey, Joseph, 59 ans, journalier, époux de Joséphine Duflou, rue de Menin. Deplancke, Pierre, 75 ans, journa lier, époux d'Eugénie Prévost, rue de Menin. Huygebaert, Charles, 68 ans, jardinier, époux de Marie Vanlede, St Pierre- lez-Ypres.Oreel, Barbe, 71 ans, journalière, épousedeJean Doolaeghe, rue de Menin. Duprez, Louis, 63 ans, tailleur, veuf de Marie Van Acker, rue de Menin. Debruck, Marie 3bans, négociante, épouse de Emile Co(Tyn,rue de Thourout. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 1, Sexe Féminin, 3, Total 4. ass^ Nouvelles diverses. Postes. Pendant le mois d'avril deruier 6,860 lettres sont tombées en rebut par suite de vices d'adresse. De ce nombre 4,735 ont pu être réexpédiées aux destinataires ou restituées aux auteurs. 2,125 sont restées en souffrance l'administration. La Gazette de Samara publie une curieuse statisti que des dégâts causés par les loups dans les limites de la provioce. Les animaux dévorés en 1876 sont au nombre de 5,880 chevaux et bêtes cornes, 56,000 pièces de menu bétail, 22,000 oiseaux de bassecour et plus de 1,000 chiens. En 1877 les dégâts ont encore été plus considérables. En évaluant des prix modestes la valeur des animaux dévorés, on arrive constater pour ces deux années une perte d'environ 620,000 roubles. Le téléphone a déjà pénétré en Chine, et l'on annonce qu'il existe dans ce pays des communications téléphoniques de 500 milles d'étendue. Cette invention est, pour les Chinois, beaucoup plus importante que celle du télégraphe, dont ils ne peuvent faire usage, cause de la conformation de leur langue, qui n'a pas d'alphabet aussi, l'on ne doute pas qu'ils ne parviennent perfectionner le téléphone, dont l'emploi leur sera très-utile. Attentat contre VEmpereur d'Allemagne. Dans une seconde édition, la Gazette de Cologne donne les détails suivants sur l'attentat dirigé contre la vie de l'Em pereur Guillaume. Les voici Celle après-midi entre 3 et 4 heures, l'Empereur avec sa fille la grande-duchesse de Bade revenait d'une promenade en voiture au Tbiergarten pour rentrer au palais. En ce moment, un jeune homme s'élança de derrière une voiture de boulan ger et tira deux coups de révoiver sur la voilure de l'Empe reur qui ne fut pas atteint. Lorsque la foule se jeta sur l'assassin, celui-ci lâcha un troisième coup. L'Empereur fit arrêter la voiture et se montra au public celui-ci voyant l'Empereur sain et sauf éclata en cris de joie. On eut de la peine arracher l'assassin la fureur populaire ce fut le chasseur de l'Empereur qui sauta de son siège et conduisit l'assassin au premier poste. L'auteur de l'altentat est un jeune homme d'environ 25 ans, ouvrier ferblantier de Leipzig, nommé Lehmann. m La nouvelle de l'attentat fut bien vite connue dans toute la ville et y causa une émotion indicible. On se porta en masses serrées devant le palais pour acclamer l'Empereur et exprimer la joie de le voir heureusement sauvé. Les ambassa deurs, les ministres, les généraux arrivèrent pn foule au palais. On dit qu'au moment où le chasseur impérial arrêta l'assassin, un autre jeune homme qui voulait délivrer ce der nier, a été également arrêté. L'Empereur remonta dans sa voiture et rentra au palais. Il n'a été ni blessé ni ému. La grande-duchesse de Bade était Irès-effrayée et très-agitée. Le médecin de l'Empereur, le docteur Laner, arriva vers quatre heures au palais, où se pré sentèrent aussi les princes du sang, les ministres et autres dignitaires et hauts fonctionnaires de l'Etat. Une foule innom brable couvre la place devant le palais et les rues avoisinantes. L'Empereur s'est montré diverses reprises au balcon, appelé par les acclamations. La villa se pavoise. L'assassin a été interrogé, en présence du ministre de l'intérieur, au troisième poste de police, dans la Miltelstrasse, près de l'hôtel ministériel. On a trouvé son domicile des écrits socialistes, ainsi que des photographies des membres de la famille royale. On écrit de Saint-Réverien la République de la Nièvre: «Mardi dernier, dans l'après-midi, la foudre est tombée sur une maison d'habitation et s'est introduite par la cheminée dans une chambre du rez-de-chaussée. Elle culbuta plusieurs objets de vaisselle et détail bizarre troua une pile d'assiettes en passant de la première la troisième, de celle-ci la cinquième, et ainsi alternant jusqu'à la dernière. Ensuite le fluide disparut par une fenêtre en brisant quelques vitres. Des éclats atteignirent au visage une jeune fille qui travaillait sur le seuil de la porte elle ressentit une violente commotion qui détermina une paralysie de ses membres infé rieurs, et l'on craint qu'elle ne perde l'usage de ses jambes. Au hameau de Champallement, la même heure, la fou dre est tombée sur des arbres dont elle a entièrement enlevé l'écorce. Comment on se compose une dot. Un négociant du boulevard de Sébastopol, Paris, avait au nombre de ses employés un jeune homme de vingt-quatre ans, originaire de Lyon, qui occupait l'étage supérieur de la maison une petite chambre, et dont il n'avait qu'à se louer sous le rapport du zèle, de la conduite et de l'aptitude commerciale. Il y a quel ques jours, il se disposait partir le matin, avant l'ouverture du magasin, pour un rendez-vous d'affaires, quand il réfléchit que le jeune commis pourrait lui donner un renseignement dont il avait besoin. Il monta, en conséquence, la chambre de celui-ci et, trou vant la clef sur la porte, il entra. Le jeune homme s'était absenté. Sur la table était une lettre qu'il avait presque achevé d'écrire et qui était destinée un de ses amis, nommé R..., resté Lyon, et commis dans un établissement de cette ville. Les yeux du négociant étant tombés sur cette lettre, les premières lignes l'engagèrent la parcourir en entier. Il y lut notamment ce qui suit! Je te dirai que je continue toujours détourner les mar chandises et prendre toutes les précautions qui m ont si bien réussi jusqu'ici. Ainsi que tu me l'as écris, tu fais comme moi: je l'engage continurr, mais en te tenant toujours sur tes gardes. Dans le grand mouvement d'affaires de la maison, cela passe inaperçu. J'aurai bientôt complété la somme exigée, et toi aussi sans doute. Alors nous renouerons rien prendre et nous vivrons heureux. On s'imagine aisément la stupéfaction du jeune homme quand, rentrant, il vit chez lui son patron tenant en mains la lettre accusatrice Il se jeta ses pieds et fit, en sanglotant, des aveux complets. Son ami et lui étaient épris de deux sœurs demeu rant Lyon et avaient demandé leur main leur parents, pour la leur accorder, exigeaient de chacun d'eux un apport d au moins 8,000 fr. N'ayant rien et appartenant des familles pauvres, ils ne pouvaient fournir la somme: mais ils avaient promis de la réunir sous peu de temps et, comme ils étaient aimés des jeu nes filles, ou s'était engagé attendre. C'est pour se procurer le capital voulu qu'ils avaient eu recours au vol. Le négociant a écrit son confrère de Lyon, et il en est résulté l'airestalion simultanée des deux coupables. Une lettre de Cror.stadt, en date du 3 mai, donne les détails suivants sur l'explosion de la fabrique de torpilles d'Otchakoff L'établissement était considérable et employait plusieurs centaines d'ouvriers. L'explosion qui a eu lieu avant-hier, trois heures du matin, a été épouvantable. Les ateliers où l'on fabrique 1rs torpilles, le laboratoire naval, les magasins con tenant un grand nombre de torpilles complètement achevées et une énorme quantité de pyroxiline ont été mis en pièces et lancés de tous côtés par trois explosions distinctes, dont la deuxième a eu lieu deux minutes après la première, et la troisième cinq minutes après la deuxième. On a ressenti plusieurs milles la ronde les secousses produites par ces différentes explosions une terrible panique s'est emparée des habitants d'Otchakoff. On constata que la fabrique, le laboratoire et la plus grande partie des stocks de torpilles avaieut entièrement disparu, et que les flammes sortant des écuries de la garnison projetaient un vif reflet sur cinq rangées de baraques dont les fenêtres avaient été brisées par les explosions et dont le toit avait été en partie enlevé. Lorsque les pompes arrivèrent sur le théâtre du sinistre, les flammes se rapprochaient rapidement d'un magasin dans lequel se trouvait 21 barils de poudre et cinq tonnes de pyroxiline. Grâce aux courageux efforts de la garnison, ces dangereu ses provisions furent enlevées avant que le feu eût atteint le magasin. Les personnes qui ont été témoins de cette scène parlent avec une vive admiration de la conduite héroïque des soldats, qui poussaient tranquillement les barils devant eux et empor taient sous le bras les caisses de dynamite, pendant que les étincelles pleuvaient autour d'eux. A six heures du matin, l'incendie était éteint. Toutes les maisons situées dans un rayon de deux milles autour du lieu de l'explosion étaient plus ou moins endommagées. Dans la journée, des paysans vinrent Otchakoff, apportant des sacs et des caisses torpilles qui étaient tombés une distance de cinq milles, et les navires recueillirent des débris de la fabrique dix milles de la côte. On pense que l'explosion a été produite par la combustion spontanée. D'après les rapports officiels, le dommage causé par ce sinistre au gouvernement et aux établissements parti culiers est évalué un chiffre énorme. Le nombre des per sonnes qui ont péri s'élève, dit-on, douze. Un drame sanglant s'est passé le 12 mai Perpignan, en France. M. Joseph P.... âgé de 32 ans, négociant Béziers, avait fait de mauvaises affaires sa maîtresse l'ayant quitté, il la poursuivit, la rejoignit Perpignan, l'hôtel de France. Il se fil conduire dans sa chambre et lui tira un coup de revolver l'avant vue tomber, P... se tira lui-même un coup de la même arme. Il a été transporté l'hôpital. Son état laisse peu d'espoir. La blessure de la victime est légère. oo OQ PS o o o Zm a OQ P-« J5 H u d PS M) d g Sa g O r—t O "r* s O v<D i a "g-a GÔ a §h> p g pL w 2 -P 00 c is O- S C5 P.® p W3 O m O 2- -O s -3) X r—t in 03 P e 2 ce S Ph'2 »ra ce *9 rh 3 <D I d '-S Sh ÇQ <D d d cr1 v TU d p p cr1 Pl eS a s m p<* S* «ce o 03 S po becé 2 00 5W3 P©3 PP"© <U £-t c_, «S ce .+J -ce 33 -rS G -2 p 2 43-3. p a G Sg-s s g ge- coo É-t Ë-3 g C3 02 2 o d X s-. 3 <u s-. d VT"1 d PhO O Pl o bfi ce p a (X o Ci 6cô u r-H o «E o io iô w U <v r—I -H <D 3 rh Pi M t* p o GU ce G O G? Pi rG O s 6 «e S CC e 'S o» o "e H U •w -o U l SP Sa - I 03 "S? p "S '•5.2 <3 D "73 klO o -o X ce p- Ph S' W <D S 1 nu 2 <s s a CD -g GQ rj co m •S.« H g <D IS 5J tcA e-'S O-CS c3 H - O p 3.2 «e o-p a| G ci <d ce S «H -p.2 «3 «3 M) G a.a "S Cu d a H M) m "d u a 3 s rH S o -3.2 -+-» Ifl i Qi Q) M rh 1 "S P P m a S d s S <D £-• d) àD ce <w p G a> p 2 G -ce p ce o PH P s >- t V G O l-§ t/} (D m -r? 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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3