CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Le Banquet du ,10 Juin. tavelles locales. Nouvelles diverses. Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de (Etoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 10 4 3/4 °/0 primes, 4 1/2 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. Voici le chiffre officiel, arrêté .Mercredi soir, des personnes qui pourront prendre part au banquet. Il y aura 5.278 souscripteurs et 500 invités,soit 5.578 personnes. Tous les souscripteurs seront admis dans la cos tume où ils se présenteront habit, redingote ou blouse. A la bonne heure Le Comité de la Fédération libérale, a choisi comme président, l'unanimité, M. Pécher. Nul mieux que lui ne pouvait être appelé suc céder .M. Bara. Tout h* pays libéral se félicitera de voir la tète de la Fédération l'indomptable lutteur, qui a pris pour devise: En avant! etqui a su. force d'éner gie. de talent et de ténacité, conquérir la victoire du parti libéral Anvers. La Patrie a découvert que le nouveau ministre des finances, M. Graux. esl« une sorte de Langran- diste. Etsavcz-vous pourquoi? Parce que M. Graux a défendu Mme Langrand et son fils devant le tribunal correctionnel. A ce compte. Me Lachaud. qui a défendu Trop- mann, doit être «une sorte d assassin.» C'est de la polémique catholique yproise. I. Office de publicité, dans un remarquable ar ticle publié Dimanche dernier, faisait cette consta tation très-juste Il n'y a pas, en définitive, en Europe, de campagnes plus heureuses que les nôtres. Il n'y en a pas qui soient reliées d'une façon plus continue cl plus facile au mouvement des cités. Il suffît de prendre une carie de l'Occident et de voirie réseau de chemins de fer qui enlace le pays comme une toile d'airaignée, pour voir ce qu'il y a de sentiers ouverts pour la diffusion de la richesse et de la prospérité publique. Quel est aussi le paysan qui puisse se plaindre de la charge de l'impôt? Nous connaissons, nous autres citadins, le poids des charges publiques. Nous les sentons d'une façon bien plus directe. Le campagnard n'est pas non plus vinculé par les centaines de règlements parfois arbitraires que les autorités communales s'arrogent le droit de faire dans les cités. On est en réalité bien plus libre dans les campagnes que dans les villes. Les corvées y sont moindres, ainsi que les besoins, cl l'on peut même dire aujourd'hui avec le poète latin: 0 for- tunatos miniumbona sua si norint agricolas! Trop heureux les cultivateurs s'ils connaissent leur honneur Il n'y a que deux trouble-fête pos sibles dans le village, le seigneur et le curé. Or, que sont les seigneurs en Belgique Bien peu de chose. Il importe que le prêtre voie son prestige renfermé dans le temple, et que celui de l'instituteur grandisse au dehors. Ce qu'il faut pour cela, ce sont des bourgmestres intelligents. C'est par la commune que s'affirme l'autorité- le paysan n'en connais pas d'autre et le premier bienfait de l'administration libérale devra être de veiller, par l'influence des gouverneurs et des commissaires de district, ce que les collèges échevinaux soient composés de bons citoyens. Cette façon de procéder sera conforme aux traditions d'un pays où domine surtout l'esprit mu nicipal. Le bourgmestre cl l'instituteur, voilà la force libérale qui doit vaincre le seigneur elle curé. Pour peu qu'on le veuille, elles les vaincra, et de toute façon, elle les vaincra suffisamment pour assurer la majorité la pui-sauce laïque dans les comices. Une superbe fêle vient d'avoir lieu dans le village de Keinmel, le Mardi 25 Juin dernier. Il s'agissait de fêter deux honorables citoyens," Récemment décorés de la croix civique pour services rendus leurs concitoyens et la patrie. Tout le monde sait que nous voulons par ler des honorables Messieurs Thevebn, Bourgmestre, et Leuridan, Echevin. Dès le matin, le village était en liesse. Tout le monde attendait avec impatience le moment de pouvoir donner ses marques d'estime et de sympathie aux nouveaux décorés. Les habitants de Kemmel pour honorer davan tage leurs dignes mandataires, avaient jugé propos de convier cette fête, la fanfare de Messines. C'est avec cette musique en tête, vers cinq heures de l'après-midi, la faveur d'un beau soleil et d'un ciel la mode, qu'un nombreux cortège composé d'abord de tout le Conseil Communal de Kemmel, puis de toutes les sociétés de la même commune, ensuite d'une députation Messinoise, enlin de tout ce que Kemmel et ses environs comptait de plus honorable, se dirigea vers la demeure du Bourg mestre pour y chercher les héros de la fête. Monsieur Depuydt, fils, chargé de faire Je compliment d'usage, a trouvé des paroles nobles et mspirées, et je crois bien dire, qu'il a, dignement été dans cette occasion, l'é cho de tous ses concitoyens. De la demeure du Bourgmestre, le cortège dans le même ordre, s'est dirigé vers ia Maison Communale où était préparé un magnifique banquet de 60 couverts. La salle avait été admirablement préparée pour la cir constance. Dans le fond l'on voyait le buste de notre auguste souverain, le défenseur de nos libertés. De petits drapeaux habilement arrangés en trophée entou raient le buste du Roi et donnaient la salle un cachet d'élégance. Au dessert, M. l'Echevin Dambre s'est levé d'abord pour porter le toast notre bien aimé Roi, ensuite aux héros de la fête. Puis venait le toast de l'Instituteur au nom des enfants de l'école communale. Enlin des toasts de confraternité furent encore portés par M. le Docteur Reypens aux messinois et par M. le Baron Van Grave au nom des messinois. Nous regrettons de ne pouvoir reproduire ici les belles et patriotiques paroles prononcées dans les différents toast disons seulement qu'elles ont soulevé de longs applaudissements. Ce que l'on a particubèrement remarqué dans la fête, c'est l'étroite union qui existe entre la population de Kemmel et celle de Messines, union qui date depuis longtemps,et qui certes en ce jour, aura reçu en quelque sorte le sceau de la consolidation. Le banquet, au milieu d'un entrain général, s'est prolongé jusqu'à une heure assez avancée de la nuit, et toute la population aussi s'est livrée la plus grande joie. Enfin pour couronnement de la fête, un feu d'artiiiee a été tiré au milieu d'un grand concours de monde. Cette fête restera longtemps gravée dans le cœur de tous les habitants de Kemmel et de leurs estimés man dataires. SSi Seul agent, de la Société Ypres. DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, 16,058-68 Collecte faite St-Sébastien, Tir au Roi du 16 Juin 1878. 11-65 Au dîner de noces du 17 Juin. 55-00 Collecte faite Gand chez M. A Duhayon, par un gueux d'Ypres, 23 Juin 1878. 50-00 16,175-33 Dépenses jusqu'à ce jour, 11,860-31 Encaisse, fi». 4,315-03 .i Etat-Civil »'1'i»i»es, du 21 au 28 Juin 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 9 id. féminin, 7 Total 16. Mariages. Bollingicr, Bruno, sabotier et Pannccouke, Julie, dentel lière. Décès. Verbeke, Françoise, 58 ans, cabaretière, célibataire, rue de Menin. Boutens, Bernard, 71 ans, cordonnier époux de Jeanne Duprez, rue de Menin. Coene, Virginie, Cl ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Domicent, Colombe, 80 ans, sans profession, veuve de François Deconinck, Grand'Place. Enfants au dessous dr 7 ans: Sexe masculin, 2, Sexe féminin, 1, Total 5. Un journal clérical de Roulers, le Mandelgalmrédigé par le sieur Vion-Van Eeckaute, vient d'être condamné, par le tribunal correctionnel de Courlrai, quatorze amendes de cinq francs, pour quatorze jours de retard apporté la pupli- cation d'une lettre lui adressée par M. De Grrndele, de Roulers. Un fait digue de remarque, c'est que la police de Gand n'a pas eu un seul procès-verbal diesser pendant toute la journée de Dimanche. Pas une arrestation pour crime ni délit n'a été opérée, pas un désordre, si petit qu'il soit, n'a été constaté. On signale de Saint-Florentin (Yonne) un cas de résur rection. M. Moreau négociant, souffrait^depuis longtemps. Le 21 Mai dernier, il rendit de dernier soupir du moins son décès fut également constaté par le médecin de l'état civil. Le lende main, un des parents du défunt, que l'avait vrillé toute la nuit,aidait le préposé aux pompes funèbres déposer le corps dans le cercueil, quand soudain il crurent entendre un soupir s'exhaler de la poitrine de celui qu'on allait porter en terre. Ils se regardèrent stupéfaits. A ce moment, ils virent ia poi trine de M. Morrau se soulever de nouveau. Ils replacèrent aussitôt le corps sur le lit, et le médecin, appelé immédiate ment, constata que le Moreau n'était pas mort. Aujourd'hui, il est tout fait bien portant. Et dire qu'une minute plus lard Brrrrr! Voici quelques détails nouveaux sur les délibération du jury international des beaux-arts l'Exposition de Paris et sur le différent qui a éclaté dans son sein. Le jury était composé de 40 membres. Six d'entre eux tous Français se sont retirés du vole pour des causes tou chant essentiellement la Fiance ce sont MM. Ronnat, Jules Breton, Delaunay, Laurens, et deux autres dont le nom nous échappe. Parmi les treize autres artistes français qui sont res tés leur poste, figurent JIM. Meissoonier, Robei l-Fleury, Gérôme, Cabanel, Bougereau, liesse, etc. Huit médailles d'honneur ont été décernées, quatre la France et quatre aux pays étrangers. Parmi ces dernières, l'Angleterre en a obtenu deux, l'Autriche une et la Belgique une. Ni l'Italie, ni l'Espagne, oi la Russie, ni la Suède n'ont été jugées dignes de celle distinction. L'honne.ur de notre petit pays n'en est que plus grand, d'autant plus que pour l'An gleterre, c'est lin Danois naturalisé Anglais, M. Ilerkomer, et un Hollandais idem, M. Aima Tadéma, et que pour l'An triche, c'est un Autrichien habitant Paris, M. Munkoczy, qui les trois autres médailles d'honneur ont été attribuées. Pour la Belgique, c'est M. Emile Wauters qui l'a remporté. Onguent d'Holloway. Les plaies ulcéreuses et lis éruptions scrofuleuses du caractère le plus grave, pour le traitement desquelles toutes les médecines «reconnues par la faculté,» avaient été essayées en vain, ont été complètement

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2