CAISSE DES PROPRIETAIRES. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Bibliographie. Agent Ypres, M. A. VONCK CLÉMENT, Banquier, rue de l'Etoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga- ions aux conditions suivantes Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 7> V 10 4 3/4 °jo primes, 41/2 quivalant 5 avec la prime de rembourse- ent. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei- nements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Seul agent, de la Société Ypres. Les obligations de la Caisse des propriétai- es ont un double gage, les hypothèques qui arantissent les prêts et le capital de la So- iété. Je suis résolu y aider, de lout mon pouvoir, la grande famille professorale. J'ai la ferme espoir que celle-ci, de son côté, voudra mettre un dévoue ment entier cl sans réservé me seconder dans la tâche que j'ai assumée. Le ministre de l'Instruction publique, «(Signé): Van Htjhbeeck. La morale est l'ordre intellectuel ce que l'hy giène est au physique. On peut être juif, mahome- tan, lulérien, calviniste, catholique, englican, pro fesser n'importe quel culte, il faut avant tout être moral. La morale est une. Elle doit être la même pour tous. Elle doit parler le même langage toutes les intelligences, infiltrer les mêmes principes dans tous les cœurs. De même, on peut être allopathe ou bomœo- pathe, pratiquer le système de Broussais ou la méthode dosimale et s'incliner devant les lois géné rales de l'hygiène. La morale est l'hygiène de l'esprit. Elle l'em pêche de devenir malade. Elle le sauve de l'igno rance, du fanatismede l'intolérance. Elle lui euseigne la fraternité, la justice, ce qui est bien, ce qui est bon. La morale est indispensable pour faire d'honnê tes gens, de bon citoyens, comme l'hygiène est nécessaire pour faire des gens bien portants, des citoyens robustes. De leur union nait la plus belle des créations: un esprit sain dans un corps sain. C'est vers ce but, que doivent converger tous les efforts de ceux qui dirigent l'enseignement public, auquel l'avènement du parti libéral aux affaires va donner un nouvel essor. Ce n'est pas un seul culte ni plusieurs cultes que l'on doit enseigner dans les écoles publiques c'est là l'affaire des familles et des ministres des diverses religions mais la morale que tous les élèves doivent connaître et pratiquer quel que soit le culte auquel ils appartiennent. Ah! nous savons bien que les rouges crieront bien haut si l'on touche la loi de 1842; mais ils ne crieront pas plus qu'ils ne l'ont fait déjà contre les écoles officielles, où cependant ils pouvaient entrer litre d'autorité. Exposition. M. Th. Ceriez, notre éminent peintre e genre exposera, du 1 au I3 courant, l'Hôtel-de- ille, Salle Bleue, un tableau, intitulé «Marché aux leurs (Epoque Louis XV) et destiné l'exposition riennale de Bruxelles, qui s'ouvre cette année le 20 oût. EXCURSION A GAIVD «le l'Ecole Communale gratuite pour filles (FONDATION LAMOTTE). Lundi dernier, lr Juillet, 106 élèves, sous la direction de l'Institutrice en chef et de trois sous-institutrices, se sont rendues Gand. Les frais de cette excursion furent couverts par la bienfaisance de M. le Baron Mazemen de Couthove dont la générosité est proverbiale, par le Denier des Ecoles Laiques (hommage aux hommes de cœur qui se dé vouent avec tant d'abnégation au bien-être matériel et moral du peuple et l'émancipation de la classe ouvrière) et par la ville qui ne néglige aucune occasion de procurer ses enfants, tout ce qui peut contribuer leur bonheur présent et futur. A 5 heures du matin, les élèves se dirigèrent vers la station et 5-35 la locomotive emportait au loin les heureuses voyageuses, qui pour la plupart ne s'étaient jamais trouvées en chemin de fer et qui exprimaient en termes enfantins leur joie et leur admiration. Le temps était beau Une douce chaleur remplaçait la température suffocante des jours précédents et pro mettait aux jeunes excursionnistes de jouir pleinement des beautés qui allaient s'offrir àleur vue. A leur arrivée Gand, elles furent reçues par M. Le- dewin, chef du bureau de l'Instruction et Mesdames Van Houwaert et Loquet, directrices aux écoles gratuites qui leur souhaitèrent la bienvenue et se mirent gracieuse ment la disposition des excursionnistes. Le jardin zoologique, la cathédrale, le palais de l'Uni versité avec ses nouvelles peintures murales et sa belle salle de la rotonde, le casino, le jardin d'hiver de M. le Bourgmestre, avec ses gigantesques palmiers, ses ba naniers, ses magnifiques fougères, son bassin, son escalier tournant et ses belles galeries furent tour tour l'objet de mille questions, de mille exclamations de surprise et d'admiration de la part de ces jeunes cœurs qui ne demandent qu'à s'instruire. A midi, une collation leur était galamment offerte par la ville de Gand. Après s'être reposées elles se remirent en marche pour visiter l'Orphelinat des garçons, superbe et vaste construction moderne, où quelques orphelins exécu tèrent, en l'honneur des visiteurs, des exercices de gym nastique. A 5 heures, un bon dîner les attantait au Restaurant et 6 1/2 heures la troupe voyageuse se dirigeait vers la station, non sans avoir été saluer la belle statue de Jacques Van Artevelde. L'heure du départ approchait. Après des remerciments adressés M. Ledewin, M""" Van Houwaerd et Loquet auxquels les excursion nistes doivent en partie la réussite d'une journée dont elles conserveront toujours le souvenir, le train se mit en marche pour les ramener dans les bras de leurs mères, qui les attendaient la station, heureuses de la joie de leurs enfants. Société «le la Concorde. Programme des morceaux qui seront exécutés le Dimanche 7 Juillet 1878, 6 h., du soir, par la Musique du Corps des Sapeurs-Pompiers sous la direction de M. Wittebroodt. Programme 1. Osman-Pacha,Marche. (Steenebrugen). 2. Haydée. Ouverture. (Auber). 3. Flora. Polka-Mazurka. (Wittebroodt). 4. Les Vêpres Siciliennes. --Fantaisie. (Verdi). 5. Les Cloches de Corneville. (Planquette). 6. Gavotte Célèbre. (Reyloff). 7. Le Petit Duc. Polka (Lecocq). On nous écrit de Poperinghe Samedi dernier est mort en notre ville, l'âge de G2 ans M. François Dekeyser qui fui, pendant de longues années, Directeur de notre Ecole Communale. Depuis plus de 25 ans M. Dekeyser était Secrétaire de la Société Philharmonique (ancienne Musique des Sapeurs-Pom piers. D'après les statuts de la Société, tous les membres effectifs sont conduits, musique en téle, aux champs du repos. Mer credi ces derniers honneurs furent rendus notre regretté Secrétaire. Selon sa louable habitude le clergé refusa d'assister la le vée du corps, la Musique devant accompagner le convoi fu nèbre. La famille du défunt s'élaul inclinée devant les exigences cléricales, la dépouille mortelle fut conduite jusqu'au seuil de l'Eglise, aux accords de marches funèbres et suivie d'une foule innombrable et recueillie. L'a, les prêtres attendaient les restes inanimés de cet homme de bien Pendant que le Doyen récitait les prières d'usage, il vit sur le drap mortuaire la tunique et les épauletles du défunt; aussitôt la rougeur de l'indignation s'empare du vénérable prêtre; semblable aux dindons quand ils aperçoivent un objet de couleur rouge, la vue de cette tunique le met hors de lui et, oubliant qu'il est le maître dans son Eglise seulement, il ordonne aux agents de police de détacher du poêle cet uniforme abhorré! Mais là se trouvait le Chef de la police qui s'opposa aux ordres illégaux et inconvenants donnés par le Doyen ce fut le sacristain qui eut l'honneur insigne de s'acquitter de celte noble tâche aus sitôt des murmures se firent entendre et les prêtres se hâtè rent de gagner leur Autel. Le service terminé, la Musique et les membres honoraires, qui se trouvaient la porte du temple, conduisirent sa der- uière demeure l'homme aimé et estimé d« tous. Il n y avait au cimetière aucun membre du clergé, les cérémonies qui se fout d'habitude sur la tombe s'étaient faites a la porte de l'Egils". Quand on descendit le cercueil dans la fosse, il eut un momeui de calme solennel! La foule immense tomba pros ternée Cille prière muette était des plus imposantes, plus émouvante que ne le sont les chants de commande qui se font entendre en pareille circonstance. Continuez vos attaques, Prêtres Belges, poursuivez jusques dans la tombe ciux qui, pendant la vie, ont su résister vos orgueilleuses et absurdes prétentions, vous arracherez ainsi le masque de modération dont vous vous affublez pour ne laisser paraître que des ultramontains et des fanatiques. Nouvelle ville d'Ostende, (voir aux annonces). Le seul pigeon rentré jusqu'à Vendredi dernier au co lombier, appartient M. Caspar Heulz, d'Aix-la-Chapelle, où il est arrivé le 2 Juillet, une heure cinquante minutes du soir. Mais le concours étant national, le propriétaire dp ce pigeon ne peut prétendre au premier prix. Il auracelui fondé entre amateurs allemands pour ce concours; sur les 1,116 pigeons, lâchés Rome le 23 Juin, cinq heures du matin, il y en avait 1,101 belges, 64 allemands et 1 français. Un immense incendie a éclaté Mercredi matin, vers une heure et demie, Lille, dans un magasin de lins, d'étoupes et de fils,dépendant de la filature de MM. Le Blan freres et C° (ancienne filature Wallaerl) et situés rue Froissart. Le con cierge de cet établissement, averti par des voisins, donna aussitôt l'alarme et organisa les premiers secours. Mais déjà il était trop lard pour combattre efficacement le sioistre: le feu avait pris en quelques instants des proportions effrayantes et, deux heures, le bâtiment, qui a 60 mètres de longueur sur 15 mètres de langeur, était tout entier embrasé. Les pertes, couvertes par plusieurs assurances, sont évaluées approximativement 1,500,000 fr. Il y a environ 12,000 paquets de Gis atteints par l'incendie, outre les lins et les éloupes bruts. La filature ayant été peu endommagée, les 1,200 ouvriers qu'elle occupe ont repris ce malin leur travail. Pilules d'Holloway. Nécessité d'un sang pur. Comme ce fluide, lorsqu'il est pur, soutient et renouvelle les principes de la vie dans chaque partie du corps humain, et devient au contraire, s'il se vicie ou s'appauvrit, un élément de destruction, il est bien évident qui toute médecine qui n'opère pas sur la circulation ne peut jamais extirper une maladie. Toute la préparation exerçant une influence salutaire sur le sang doit entrer dans sa circulation et être portée par lui chaque fibre du corps. Le cœur, les poumons, le foie, les rognons la peau retirent des avantages précieux de la puieté du sang. Les Pilules d'Hollowsy' opèrent directement et avec puissance sur sa masse entière veineuse ou artérielle. Elles fortifient l'estomac, équilibrent les fonctions du foie et des reins, expulsent les germes de maladies et prolongent l'existence. L'Illustration Européenne (10,50 frs. francoparan) Sommaire du N°. 35. Gravures Après l'Enterrement, d'après M. Jacques Leisten. -r Un Sauvetage, d'après M. L. Passini. Le P. Ange Secchi. Exposition Universelle de Paris. Un Siège pontifical. Texte Nos Gravures.Causerie. Etre et Paraître. Les Chaleurs sibériennes. Pauvre, mais honnête. Histoire d'un Piano célèbre. Trois Terroristes devant une Carto mancienne. L'Organe de l'Ouïe chez les Insectes. Le Domestique du Soldat. Nouvelle. Trois Vautours pour une Colombe, Roman. Rébus N° 9. On s'abonne au bureau du Journal. marché d'Ypres. ETAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 6 Juillet. 1878. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES Prix moyen PAR CENT KILOGR. POIDS M" DE l'hecto litre. 28,400 fr. 30 00 80 Seigle. 5,800 19 75 73 Avoine 1,100 25 00 80 Féveroles. Pommes de terre 2,000 9 00 Beurre 285

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3