CAISSE DES PROPRIETAIRES. I Nouvelles locales. POPERINGHE. Nouvelles diverses. Bibliographie. Ih^S I Il il Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de lEtoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 10 "4 3/4 °/0 primes, 41/2 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Les obligations de la Caisse des propriétai- îèques de la res ont un double gage, les hypot garantissent les prêts et le capita ci été. DENIER DES ÉCOLES. X 03 X 3 s a S J §3 fa fa 5 - 00 fa "S S d 50 CO .2 CO S m s c s s fa z g i.s S p. fa 0 s, fa H 9 fa - fa fa es fa fa O h o fa fa 1^ 1 14. Il se divise en concours par corps et en concours personnel. La journée du dimanche 22 Septembre, sera principalement consaciée au concours par corps, lequel commencera 1 heure. Le concours personnel s'ouvrira dans chaque catégorie après la clôture du concours par corps et se continuera le Lundi 25 Septembre et les jours suivants, de 9 heures du matin midi et de i heure 5 heures et demie du soir. Seul agent, de la Société Ypres. ui 0- Montant des listes précédentes, 16,776-23 Omdat de kweekeling der Pompiers met wat meer eerbied zou spreken van zijne wel- doeners, 0-20 Versement trimestriel d'un anonyme, 5-00 Suite du cortège aux lumières, au Café du Soleil, 5-34 Dormi-pure, 7-30 18,704-07 12,293-31 4,501-76 Dépenses jusqu'à ce jour, En caisse, fr. Jeudi 22 Août, tous les Belges s'unissaient dans un élan commun pour fêler leurs bien-aimés Souverains et témoigner, l'occasion du 25e anniversaire de leur union, l'expression de la joie qu'ils ressentaient. Riches comme pauvres rivali saient, chacun selon ses moyens, pour prouver qui mieux leur dévouement la Famille Royale. Mais au milieu de toutes ces fêtes et réjouissances, au milieu de la joie qui rayonnait sur tous les visages, une ville resta sombre et indifférente. On eut dit que pour elle il n'y avait pas de 22 Août!! Et cette ville, honte!!) était une cité de près de 11,000 habitants... c'était la très orthodoxe Poperinghe. Oh ombre du grand Van Compernolle, trésaillez dans votre tombe, car c'est la cité illustrée par votre grand nom qui s'est si tristement distinguée dans cette circonstance Edile de Poperinghe où étiez-vous donc le 22 Août et que faisiez-vous pendant que la Belgique entière fêtait son Roi et bénissait sa Reine? Pourquoi, dès la veille de ce jour mémorable, n'avez-vous pas fait flotter le drapeau tricolore J'Hôtel-de-Ville et par d« joyeux sonneries, n'avez vous pas prévenu les habitants de la solennité du lendemain Puisque vous le faites pour les distributions de prix du collège ëpiscopal, même pour un élève de cet établissement qui aurait accroché quelque part une distinction, puisque vous pavoisez po.ir le passage d'une procession quelconque, n'auriez-Vutu pas pu le faire pour votre Roi, pour votre Reine? Pourquoi vous êles-vous abstenu paraître au Te Deum, et si vous ne teniez pas remercier Dieu d'avoir béni l'union de vos Souverains, pourquoi du moins n'avez-vous pas invité celte cérémonie religieuse, comme vous le faites d'ailleurs en toutes autres circonstances, les autorités de la ville. Enfin, après n'avoir fait aucune manifestation ni le 22, ni le 23, ni le 24, était-ce pour nous rendre encore plus ridicule que le quatrième jour, et ce par un garde-champêtre armé d'une énorme clochette, vous avez engagé vos administrés orner leurs façades aux couleurs tricolores, quand les fêtes étaient terminées? Continuons encore. Où était donc la déléguée de la ville de Poperinghe dans la députation des dames belges qui sont allées féliciter la Reine? et de quel droit avez vous exclu arbitrairement certai nes personnes de ia faveur d'apporter leur modeste obole dans la souscriptiou nationale? Pourquoi Pourquoi??... et surtout de quel droit Le gouvernement, dans sa sollicitude pour tout ce qui concerne les intérêts de la classe ouvrière, a proposé un projet de loi allouant une somme de 40,000 francs pour être convertie en bourses de voyage en faveur d'ouvriers d'élites qui manifesteraient le désir de se rendre l'exposition de Paris. A la Chambre, catholiques comme libéraux, se sent em pressés de donner leur approbation celle sage et populaire idée et un vote unanime adopta le projet ministériel qui, dans tout le pays, fut accueilli avec la plus vive satisfaction. Aussitôt les administrations communales s'empressèrent de porter cette bonne uouvelle la connaissance de leurs admi nistrés et quantité d'ouvriers d'élite réclamèrent leur part daus la faveur octroyée. Poperinghe, et encore une fois Poperinghe, fit de nouveau exception et nos habiles administrateurs, au lieu de donner autant de publicité que possibte cette loi, pour que les intéressés, dont tes moyens ne permettent pas de lire le Moniteur, en eussent connaissance, ont fait comme les carpes, et se sont bornés informer le gouvernement qu'aucune demande ne leur étant parvenue, il n'y avait pas lieu de faire des présentations. Maintenant que la rumeur publique a ébruité les choses, masse d'ouvriers assiègent l'Hôlel-de-Ville pour deinauder une part dans les largesses du gonvernemeot et tous se voient éconduit par un impitoyable trop tard. En présence d'une pareille conduite administrative, les pierres ne tremblent-elles pas d'indignation LEcho du Nord de Lille rapporte qu'un grand ac cident est arrivé dans la nuit de lundi au pont de|Denain.Qua tre personnes de la commune de Maing sont tombées dans l'Escaut et trois ont péri. Voici dans quelles circonstances l'accident s'est produit: Dimanche, la musique de Maing avait obtenu deux premiers prix au concours d'issy, près Paris. Les habitants de la com mune lui firent sa rentrée une forte belle réception, suivie d'un dîner qui se prolongea jusqu'à onze heures du soir. Après le dîner, quatre jeuuts gens, MM. François Laile- ment, âgé de 29 ans, François Dumez, âgé de 20 an., Céles- tin Colette, âgé de 21 ans, André Pichon, âgé de 17 ans, vou lurent reconduire son domicile le chef de musique qui habite Denain. Ils firent atteler un cheval une voiture couverte, partirent bon train et arrivèrent sans incident. Le retour devait être terrible. Près du pont de Denain, trompés par l'obscurité, ils prirent une fausse directiou, dirigèrent le cheval gauche du pont, et avant qu'ils n'eusenl pu s'apercevoir de leur erreur, le vé hicule tomba d'une hauteur de 20 pieds dans l'Escaut. Le jeune Plicbon, fils du maire de Maing, put seul se sau ver la nage en cassant une vitre de la voilure et eu s'écbap- pant par la portière. Il donna aussitôt l'alarme aux voisins qui s'empressèrent de porter secours aux victime,* mais ce fut eu vain. Leurs cadavres ne purent être retirésque vers trois heu res du matin. Ils ont été déposés, en attendant leur transfert Maing, dans une des salles de la mairie. Ce triste événement a produit une vive émotion dans le canton de Denain. Onguent el Pilules d'Holloway. Soulagement certain. Les personnes faibles et débilitées souffrent cruel lement des nerfs quand l'orage et l'éieciricité chargent l'at mosphère. La névralgie, les accès de goutte et les douleurs intermittentes qui sont très pénibles pour un être faible peuvent être promptement guéris par le froliement de cet On guent-sur les parties malades, préalablement lotionnées avec de l'eau tiède. Les Pilules prises de temps antre, par dose» suivant les instructions,maintiennent l'équilibre dans les fonc tion digestives, excitent une sécrétion régulière de la bile, régénèrent le sang appauvri, avec des éléments riches prove nant d'aliments parfaitement assimilés, sans lesquels] l'homme le plus fort se débilite et le faible maintient avec peine l'exis tence. L'Onguent et les Pilules d'Holloway sont des remèdes infaillibles. Exposition Universelle de Paris. Le travail du jury des récompenses est terminé. Au commencement de la semaine prochaine les présidents des jurys des groupes se réuniront pour approuver définitivement les listes qui pour ront, alors, être publiées. La Belgique sera bien partagée dans cette répartition, car on nous assure que soixante p. des exposants seront récom pensés. Voici approximativement le résumé des listes déjà connues. Grands prix, 8 diplômes d'honneur, 12 médailles d'or, 126; médailles d'argent, 240; médailles de bronze, 280 mentions honorables, 220; soit 886 récompenses attribuées aux exposants. Diplômes équivalant la médaille d'or, 6 id. la médaille d'argent, 2; id. la médaille de bronze, I médailles d'or, 6; médailles d'argent, 21; médailles de bronze, 63 mentions honorables, 39; soit 135 récompenses attribuées aux collabo rateurs. Ce qui porte 1,021 le nombre total des récompenses connues ce jour. L'Illustration Eiirupéenne (10,50frs. franco par an. Sommaire du N°. 43. Gravures: Néron sur les Ruines de Rome, d'après Cari Piloly. La Mosquée de Brousse d'après M. S. Chle- bouwski. Exposition Universelle de Paris. Le Ballon Cap tif. Les Termites. Texte:Nos Gravures. Chronique littéraire. Nou veaux Samedis par A. de Pontmartin. Causerie. Voulez- vous être aimée? Les Lettres et les Sciences dans l'Ensei- gm ment.Rapports entre les Costumes elles Mœurs. Un ancien Palais carlovingien dans le Hainaut. Estioes-au- Mont. Un Combat contre une Ombre. Roman. On s'abonne au bureau du Journal. marché d'Apres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 31 Août 1878. NATURE QUANTITÉS Prix moyen POIDS M" VENDUES PAH DE GRAINS ET DENRÉES. CENT l'hecto KILOGRAMMES K11.0GR. litre. 1 1 ,500 fr. 29 50 80 Seigle 4,300 19 25 73 1,100 19 25 44 600 24 25 80 Féveroles II 00 00 80 Pommes de terre 9,000 7 50 Beurre >t 315 c/o CO CJ GO a 03 z —H m G S 03 H 9 03 <5 P o o os CC OH Sh J5 T ts a s O s oc "S LU S o o ec M O •w cfl o B ao t» X M CQ X X u K oï s 2= ■OÏ«3 c t. - G. O— S o m O 03 O) C/2 M fa .g o X cfi K O ca X -H CO OQ X <D "o o o o 01 G. __o 03 *3 <D O Sh. !n -g ^H<HH CO CO 03 (M Oi <D «3 S O M Ph <3 Ch "O s Ph M U1 S <D -_l H-H -fJ <0 V) se o S ci Ch x Q <D 00 o r-4 O O O 00 <D lO lO C3 O in z x O ce ca s X X u S 0 2 OiOO I I é<C0O 9 o5 -+-> en h fa Q} M C s o <L> -ji; <D <x> Z2 faJ S- .1—1 cô o -C <D X Ci ci 03 Pi O O <D re "~H CO GQ ao™ g co 0 C "S io« C 9 -î> o 2 fa o p CO o O p «s OfQfc o» c3 '03 «5 I—H "3 O 03 - P c/5 CH H <D X H S 0 H '-i3 g U3 .2 9 gQg 9 c3 9 X- 9 50 X X A PH co" <D CO 9 Ch (D 50 50 câ Ch Ch 9 O Ph •cé -9 O O 9 O 9 X <D 2 50 o •3 <D O Sx o O x s 5 •op p O uiO 1—1 -53 >3} O.P O - ïO X 03 O <D 93 —1 <6 50 9 o"° p-t m m "7* O O x/i a Ph en c3 en i <x> '03 fa. <z> en en fa "C "en en -fa P o> 9 &p 'S 50 9 <D Ch ^3 a> <D 9 '3 G z u s •w z fa1 o >51 o fa S S£ m* l» O X z i E H-H O -Ci g s •s a Q ^>3 s H ro t» Z X w co g a» K g 9 U ■D 05 5 s s t. t- 6 a m X s os Co o a. .-S g B X l •B B S B S B B a e 'S 'D Q S CTJ f=t fal o P4 fcû a w C 3 .2 0. C fa- C- V3 Cm O C O c ai -4. o o S o t e JE 3 o a 3 .2 o <àa r «S* «-«P gQ. ■J3 X c X X H i Jz C/3 «4à v. 3 1 r- 4i S o. 5/5 5A -3 fa fa. (j w 5/5 S x w t- S CA S tu 3q S 0 0 8 E-« X 52 c •4? a X 3 **S *4# s S a. tm X x 3 w fal 4. u C*5 .s-g 5» W O 3 JO tfi 80 -i T d c -0 a-2

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3