AU NÈGRE.
POÊLES,CALORIFÈRES
PRIX DES CHARBONS
MONTRES ET PENDULES
L'HISTOIRE ANCIENNE
Chronique Judiciaire.
BANQUE ET RECOUVREMENTS.
Arthur DEVARVER,
NOTIONS SOMMAIRES
achetez, vos
et Foyers ordinaires et de luxe
PIANOS AVIS PIAN0S
PIANOS BERICHT "M013
L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
CHARBONS POUR SÉCHER
LE HOUBLON.
classe 31 fr. les 1000 kilos i"tedse™nt
2e id. 26 fr. id. )d^Xné:
CHARBONS FRÊNES
pour poêles, etc.
Caillettes, Ie classe, 26 fr. les 1000
Gaillettins, 23 fr. kilos.
CHARBONS DE MONS,
qualité extra.
Gailletterie fr. 34-00
Tout-Venant 23-50 jles 1000 kilos
Charbons fins 20-00
Par hectolitre Tout-Venantfr. 1-95
ou sac. Fins, 1-65
par wagon de 5000 kilos et plus.
Gailletterie, fr. 33
Beau Tout-Venant,22( les 1000 k.
Fins, 18
livrés la Station.
BRIQUETTES,
pour Brasseries, Distilleries, Moulins
vapeur, etc.
(50 p. 100 d'économie sur la quan
tité de combustibles consumés).
25 fr. par 1000 kilos.
N. B. Les frais de transport do
micile ne sont pas compris dans les
prix ci-dessus.
Pour renseignements s'adresser
M. A. VONCK-CLÉMENT, rue de
f Etoile, 4, Ypres.
PLACE DE BROUCKERE, N° 18
VAN BLOMMEN, Horloger.
ACHAT ET VENTE DE FONDS PUBLICS,
ÉCHANGE DE COUPONS.
A. DECH1ÈVRE
YPRES.
N. B. A la même Maison on peut
se procurer sans frais les obligations
de la Société Anonyme Caisse des
Propriétaires Bruxelles, ainsi que
l'échange gratuit des Coupons de la
même Société.
agent.de change,
Fonds Publics,
Escompte, Recouvrements
Conditions Aventageuses.
Le Ministre de la guerre porte la
connaissance du public qu'il sera pro
cédé, le 19 Octobre 1 878, midi, dans
les bureaux de Monsieur le Comman
dant de place, Ypres, l'adjudica
tion publique pour l'entreprise de la
fourniture de la Viande nécessaire,
pendant l'année 1879, aux corps de
troupe qui occuperont la dite place
d'Ypres.
Le cahier des charges de l'entre
prise est déposé chez M. le Comman
dant de Place, rue des Bouchers, où
les personnes qui désireraient pren
dre part l'adjudication, pourront en
prendre connaissance tous les jours
non fériés.
RENARD.
Pour la saison d'hiver,
CRETON-FEYS. rue au Beurre, 54,
Ypres.
Grand assortiment et prix défiant
toute concurrence. La maison se
charge du placement.
Spécialité d'ustensiles de cuisine.
ii Je suis bien l'homme qui s'est trouvé en campagnie de la
femme Van Schoor. Je suis sorti avec elle et suis arrivé vers
minuit proximité de la Taverne du Museé où je fis la
rencontre d'un artilleur qui je proposais de me remplacer
près de ma compagne (sic). Il accepta et il s'éloigna avec
Calbérine Van Schoor.
Sur ces déclarations qui parurent véridiques, la police se
mit en devoir de faire une descente dans toutes les casernes
d'artillerie et c'est vers 6 heures du soir que le commissaire
de police de la 8e section M. De Vos, accompagné de MSI.
Nassau, Roelanls et Houtmeyrrs adjoints, sont parvenus ar
rêter la caserne dite du front 11 et 12, près de la porte de
Wilryck, le nommé Etienne Ghislain Tonneau, artilleur au 6e
régiment d'artillerie 5° batterie, âgé de 24 ans, natif de
Philippeville.
Au moment de son arrestation il se trouvait dans la salle
de police, occupé faire disparaître des traces de sang dont
était maculée sa capote. Il remplaçait aussi par d'autres pièces
la doublure de la manche également maculée de sang.
'i Tonneau est entré dans des aveux complets. Il a voulu
s'excuser en disant que l'orsqu'il est pris de boisson ce qui
lui arrive souvent il est très violent et emporté. Il était bri
gadier et avait été dégradé cause de son intempérence. Son
service expirait au mois prochain.
D'après ses déclarations il est arrivé jusqu'à l'endroit du
crime, là, il a obtenu une première fois ce qu'il voulait de la
misérable femme, mais comme il insistait pour recommencer,
Calhérine Van Schoor lui a opposé de la résistance. De là, une
lutte dans laquelle Tonneau a mis sa victime dans l'état épou
vantable que nous avons décrit hier. Les blessures l'oreille
et la joue proviennent, toujours d'après la version de l'assa-
sin, de coups de pirds.
La victime respirait encore; tandais que le monstre s'en
fuyait il l'entendait gémir.
Tonneau est entré 2 heures du matin la caserne.
Lorsqu'on l'a arrêté il tremblait de tous ses membres.
Le juge d'instruction Dierckxsens après avoir reçu la dé
claration du commissaire De Vos, a immédiatement envoyé
celle-ci au procureur général Bruxelles.
L'assassin comparaîtra devant le conseil de guerre.
Le tribunal du Puy vient de condamner 100 francs
d'amende l'abbé Gros, vicaire Landos, pour avoir pu
bliquement outragé le maire de cette commune pen
dant qu'il présidait, le 7 juillet, aux opération électora
les.
M. de Rio, vicaire Silfiac, arrondissement de Pon-
tivy, vient d'être condamné 5 francs d'amende, maxi
mum de la peine, en simple police, par le tribunal de
Gouarec (Côtes-du Nord), pour s'être énivre au point
de causer un scandale public dans sa commune et dans
les environs.
Nous lisons dans une feuille liégoise:
- Mardi matin un train spécial venant d'Allemagne a
traversé notre gare en destination de Lourdes. Il se
n composait de sept voitures pleines de femmes et de
prêtres.
Rien que sept wagons de femme et de prêtres
Fermons bien vite les rideaux....
Calomnie en chaire.
CONDAMNATION D'UN CURÉ.
Nous lisons dans le Courrier de Nivelles
Ce matin samedi, a été appelée devant notre tribu
nal, l'action en diffamation intentée par M. Auguste
Jacquet M. le curé doyen de Virginal.
On se souvient des faits: M*. Jacquet prétend avoir éti
calomnié dans un sermon, prononcé le 28 Juillet par ce
fougueux prédicant, et, demande réparation de la ca
lomnie dont il a été victime.
A l'audience, M. le curé est assis au banc des accu
sés: type ascète, figure allongée de Basile, regard
fuyant et mobile.
De nombreux témoins viennent confirmer les faits
de l'accusation. Presque tous déclarent que M. le curé
suffisamment désigné le plaignant en chaire et qu'il a
parlé de lui dans les termes les plus malveillants. La
pluspart sont d'accord aussi pour déclarer que M.
Charlier est un prêtre violent, d'un caractère agressif,
habitué faire les allusions les plus transparentes et
coutumier des personnalités les plus révoltantes.
Ce monsieur est un ennemi acharné des libéraux et
un témoin vient même déclarer qu'il a dit récemment,
tlu haut de la chaire, que mieux valait tuer un libéral
ue de voter pour lui; il a donc trouvé de bonne guerre
'imputer les faits les plus odieux un vaillant libéral
du voisinage: Si on peut tuerie corps,il doit être permis
aussi de ternir la réputation. Aussi, M. lecuré parait-
il s'en être donné cœur joie il a mangé du libéral et
du Fanfare pleines dents, et mettant en pratique sa
thèse favorite: qu'on ne saurait faire trop de mal un
ennemi politique, il a tâché de perdre complètement M.
Jacquet dans l'opinion publique.
Les dépositions de l'audience ont pu lui montrer,
que si le sermon de M. le curé a fait beaucoup de tapa-
Îje, la réputation de M. Jaquet sort bien pure des viru-
entes attaques dont il a été l'objet.
M. Georges Gheude, avocat de la partie civile, a établi
en termes éloquents et clairs, l'exactitude des faits qui
font l'objet de la poursuite
lia montré ce prêtre intransigeant, sortant de sa
mission sacrée pour aller ramasser dans la boue une
calomnie odieuse oubliée depuis longtemps et pour
venir la rééditer en pleine chaire, c'est-à-dire dans un
endroit qui donne sa parole une autorité exception
nelle.
Il montre ce prêtre poursuivant avec persistance un
homme honorable, parce qu'il est libéral, crime irré
missible aux yeux du tonsuré.
L'avocat demande une répression sévère et des dom
mages-intérêts proportionnés au préjudice causé la
partie civile.
M. le substitut Dens, flétrit ensuite en termes énergi
ques, la conduite du prévenu.
La liberté de la chaire est une liberté précieuse, mais
la licence, l'abus de cette liberté, enfin, doit être sévè
rement réprimé par la justice. 11 ne pense pas du reste
que la religion ait quelque chose gagner de pareils
excès Il suit ensuite le demandeur dans ses dévelop
pements et n'a pas de peine établir d'une manière pré
cisé, les éléments de la prévention.
M. DeBurlet, avocat du prévenu, tente un essai de
justification et ne parvient qu'à prouver qu'il n'a rien
dire.
Après cette affaire arrive immédiatement la pour
suite intentée contre Jacquet pour la correction un peu
verte qu'il a administrée M. le curé.
Le tribunal statue il condamne M. Anthime Char
lier, curé doyen de Virginal, 50 fr. d'amende, 200 fr.
de dommages-intérêts, aux dépens et 2 publications
du jugement par voie d'affiches, dans plusieurs com
munes, sans que la somme dépensée cet effet, puisse
dépasser 100 fr.
L'arrêt dit que le caractère de méchantété des
attaques adressées M. Jacquet est suffissant pour
constituer le délit de diffamation.
Pour la seconde affaire, M. Jacquet est condamné
26 fr. d'amende et aux dépens.
La firme François Berden et C'%
Campo frères, prérient sa clientèle
des Flandres queMM. Dertleyn, père
et fils, de Roulers, ne sont pas leurs
accordeurs et n'ont ancune mission d'entre
tenir les pianos de leur fabrication.
Un accordeur-facteur spécial, exclusire-
menl attaché leur firme, visite les Flandres
4 fois l'an et se trouve au service des inté
ressés, qui sont priés d'adresser directe
ment la firme leurs demandes ou réclama
tions, s'il y a lieu.
Les Directeurs-gerants
CAMPO, Frères.
Bruxelles, le 15 Septembre 1878.
AGENCES A
Iseghem.içhez MM. Clément Thys.
Bruges, Van Marcke.
Courtrài, Ferd.Van Eeckhout, r. deBuda
De firma François Berden en C'%
Campo, gebroeders, le Brussel, ver-
witligt hare kalanten van Vlaanderen dal de
beeren Derdeyn, vader en zonen,
van Rousselare, hoegenaamd niet belast
zijn met het onderhouden of akkoordzetten
der pianos uit hun fabriek voorlkomende.
Een der beste toonzellers, uitsluiteiijk
aan hun buis gekleefd,gaat vier maal 's jaars
in de beide Vlaanderen, en is ten diensle
der belanghebbenden, welke verzocht zijn
hunne aanvragm of reklamen rechtst-erks
bij de firma te doen.
De Hoofdbestuurders,
CAMPO, gebroedere.
Brussel, den IbSepteinber 1878.
AGENTSCIIAPPEN
Isegliem. bij M. Clemenl-Theys, Geulslraat;
Brugge bij M. Van Marcke, Sleenstraal;
Korlrijk bij M. F. Van Eeckhout, Budaslraat.
PRIS DANS LES MAGASINS DE
situés la station du chemin de fer.
Changement de domicile.
Le Magasin de
est actuellement
boulevard central
Grand choix de Mou-
Ires Or, Argent et Prn-
dulrs eu tous genres,
repassées, réglées et ga
ranties.
Atelier pour les ré
parations de Montres,
Pendules et Bijoux.
Soigaées et garanties.
2» RUE DES CIIIEAS 29,
(87 Rue de Lille 87)
Ol vkrtuhk, FIXÉE I 2 SF.ptkmbkk
1878.
Pour paraître le 15 Octobre
SUR
DES PEUPLES ORIENTAUX,
rédigées conformément aux programmes
officiels.
CHEZ
Roiiiîmo aux poélier».