CAISSE DES PROPRIÉTAIRES.
L'école du respect.
Théâtre de Bruges.
Nouvelles locales.
AVIS
Nouvelles diverses.
faire abandonner le projet de la revue monstre
qui, pour nous, lie serait qu'une monstrueu
se... bévue. (La Constitution).
I I J 4gr»TTrw
Un arrêté royal du 9 Octobre annule, sur le re
cours du gouverneur au Roi, une décision de la
députation permanente de la Flandre occidentale
du 13 Septembre dernier.
La leçon est méritée. Voici les faits, qui se sont
passés lors de la visite du Roi Bruges, le 19 Août
dernier.
Dans les réceptions royales, c'est le Roi lui-
même qui, en vertu du décret de messidor; en
règle l'ordre et les dispositions. Donc, le Roi l'avait
réglé ainsi
MM. les président et les membres du Conseil
provincial, le gouverneur de la province, la dé-
n putation permanente, le greffier provincial et
le commissaire d'arrondissement!...
Néanmoins (nous citons le rapport au Roi)
le gouverneur ayant fait inviter les membres de
la députation permanente l'accompagner dans la
salle de réception, ils s'y refusèrent formelle-
ment. En sa qualité de président du Conseil pro-
vincial, M. DeCock s'était cru autoriséà se rendre
auprès de Votre Majesté, l'interprète, non-seule-
ment du Conseil, mais de la députation perma-
nenle, alors quele gouverneur seul, qui préside
la députation permanente, a ce droit.
Voilà, dans l'application, les théories de l'école
du respect selon la presse ultramonlaine infraction
aux lois, aux ordres du Roi, toutes les convenan
ces. Grossièreté sans nom.
La protestation du gouverneur ne s'est pas fait
allendrp. Dans la séance de 13 Septembre, il fait
devant la députation permanente la motion, for
mulée des termes les plus convenables, d'adresser
au président du conseil des observations sur l'inci
dent.
Or, la députation permanente, poussant sa poin
te, déclare dédaigneusement, et toujours au mépris
de tome convenance,qu'il n'y a pas lieu dedélibérer
ultérieurement.
De là le recours au Roi.
Le Roi accuille le recours et annule la décision
delà députation permanente sur la proposition du
ministre de l'intérieur; mention sera faite de celte
annulation au registre des délibérations de ladite
députation, en .marge de l'acte censuré.
Le camouflet tombe de haut, et la députation
permanente pourra l'envoyer dire Rome par ce
président du Conspil provincial, qui se fait une si
étrange idée des lois, des convenances et du res
pect dù la personne royale.
Ce sera là son recours, sans préjudice du recours
ces feuilles ultramontains qui ne voient dans un
gouverneur de provi.sce, quand il n'est pas ultra-
montain, qu'un «bipède plus au moinschamarré.
On lit dans XIndépendance-.
Les généraux inspecteurs de la cavalerie se
sont réunis Mercredi dernier dix heures, au mi
nistère de la guerre, sous la présidence de Mgr. le
comte de Flandre,commandantsupérieur de l'arme.
Cette réunion avait pour but, croyons nous,
d'examiner les rapports de plusieurs sous-commis-
sioos. qui avaient été chargées de discuter les ré
formes apporter dans l'organisation de notre cava
lerie.
Les réformes portent sur deux points l'arme
ment et le nombre des régiments nécessaires. La
commission, qui a étudié la question de l'arme
ment, a étéd'avis. si nos renseignements sont exacts,
que la lance présentait plus d'inconvénients que
d'avantages, sou maniement étant difficile ensei
gner aux concrils il y aurait lieu, dit elle, de rem
placer nos quatre régiments de lanciers par quatre
régiments de dragons. On sait que les lanciers ont
été supprimés en France après la guerre de 1870.
Quant au nombre des régiments, une commis
sion est d'avis que la création d'un 3e régiment de
chasseurs cheval est nécessaire. On aurait ainsi
la proportion d'un régiment de cavalerie pour une
division d'infanterie, plus la cavalerie de réserve.
Dans la réunion de Mercredi dernier, ces ré
formes ont été approuvées, nous dit-on.
On lit dans l'A mi de l'Ordre l'incroyable phrase
que voici
Si ce charabias veut dire quelque chose, c'est
coup sur ceci
Nous, catholiques, qui sommes obligés de prêter
serment la Constitution, nous ne le faisons que
parce qu'il le faut bien, et cette nécessité est si
dure que nous qu'elle nous rendla vie près qu'im
possible et que nous préférerions somme toute la
gloire du martyre.
Tels sont les sentiments des cléricaux l'endroit
de notre pacte fordamenlal. Ils le supportent,
parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement, mais
le jour où ils seront les forts, ils secoueront le joug
de ce serment qui leur rend la viepresqu'impos
sible, et ils remplaceront la Constitution par le
Syllabus. (Opinion libérale).
De mémoire d'abonné, les débuts ne se sont
accomplis Bruges dans des conditions aussi favo
rables, tant pour le public que pour le directeur.
Jusqu'ici tous les ouvrages ont marché avec un
ensemble irréprochable et aucun artiste n'a été jugé
indigne de notre scène; plusieurs, au contraire,
ont assez de mérite pour remplir dignement leur
emploi sur des théâtres plus importants que le
nôtre. Et jusqu'à ce jour, nous n'avons pas même
pu apprécier M. Staveaux. qui, comme trial, était,
l'année dernière, l'enfant gâté du public anversois
C'est assez dire quelles bonnes soirées les ama
teurs du théâtre ont en perspective
Après le Barbier nous avons eu mardi Les
Mousquetaires de la Reine. Eh bien, l'exécution
était si soignée, que ces éternels Mousquetaires
avaient un véritable attrait de nouveauté.
Il faut dire d'abord que le ténor M. Mercier, que
l'on avait accueilli avec une certaine réserve dans
Faust, s'est complètement relevé dans le Barbier
et que dans les Mousquetaires, il a obtenu un
véritable succès. Ce n'est pas un braillard, comme
il y en a tant aujourd'hui, mais un ténor léger,
dans toute l'acception du mot qui chante très-
agréablement et avec beaucoup de méthode; il ne
lardera guère de conquérir toutes les sympathies.
Quand Mlle Bureau, chaque nouveau rôle, le
public peut se convaincre que nos directeurs ont dû
s'imposer un grand sacrifice pour s'attacher une
artiste de ce mérite.
Mlle Olivier est une dugazon dont on admire non
seulement les formes opulentes et les riches toilet
tes, mais aussi l'excellente méthode; elle a le goût,
la justesse et l'articulation ne laisse rien désirer.
Quel beau type pour le rôle de la Grande
Duchesse
Inutile de faire l'éloge de M. et de Mrae Van
Damme, le scrutin l'a fait pour nous.
En effet, après le 2me acte des Mousquetaires,
les abonnés se sont réunis au foyer et ont admis
par acclamation
1M. Mercier, Ier ténor
2. M. Van Damme, Ie,e basse
3. Mlle Bureau, Iere chanteuse;
4. Mme Van Damme, mère-dugazon et duègne
d'opéra.
Pour beaucoup d'autres emplois, les débuts qui
restent faire ne sont que de simples formalités.
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res ont un double gage, les hypothèques qui
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ciété.
L. VANHEULE.
Cette question de fidélité la Constitution belge semble
rendre la vie presque impossible certaines âmes héroïques
qui rêvent la gloire des catacombes.
Le Collège des Bourgmestre et Echevins a l'honneur
d'informer le public que Monsieur le GOUVERNEUR
de la Province viendra faire sa première visite officielle
la ville d'Ypres, le Lundi 21 Octobre courant
Il est convaincu que les habitants delà ville saisiront
cette occasion pour donner un nouveau témoignage de
leur respect envers l'Autorité, et qu'ils sauront faire,
ce haut Fonctionnaire, appelé par la confiance du Roi
la tête de l'administration de notre Province, un accueil
digne de lui, digne aussi du vieu£ renom de la cité.
Fait l'Hôtel-de- Villele 9 Octobre 1878.
Les Bourgmestre et Echevins,
PAR LE COLLÈGE
Le Secrétaire,
FERD. VAN DAELE.
Les personnes qui désireraient souscrire au Banquet
offert M. le Gouverneur sont prévenues, qu'une liste de
souscription est déposée au secrétariat de l'Hôtel-de-
Ville, partir du Lundi 14 jusques et y compris le
Mercredi 16 Octobre courant.
LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION,
L. VANHEULE.
Nous apprenons que le parc de M. Carton sera ouvert
au public demain Dimanche de 3 6 heures.
Nous apprenons que le Conseil Communal de Ghelu-
velt vient d'envoyer une adresse M. le Gouverneur de
la Flandre Occidentale.
Qualre fonctionnaires dans notre arrondissement ont obtenu
récemment des récompenses de la Société Royale Protectrice
des Animaux. Ce sont:
Médaille chargent.
1. Deleu, François, instituteur communal, Messines.
2. Morel, Apollinaire, instituteur communal, Houlhem.
3. Casin, Alexandre, maréchal des logis, instituteur,
Ypres.
Mention honorable.
Corteel, Henri, instituteur communal, Hollebeke.
no
Il y a cinq ou six mois environ, une audacieuse escro
querie a été commise au détriment d'une commerçante d'An
vers. Voici dans quelles circonstances: Un jour cette dame
voit entrer dans son magasin une jeune demoiselle d'exté
rieur convenable, élégamment vêtue, accompagnée d'un jeune
homme ayant aussi d'excellentes manières et se présentant