Nous apprenons que l'Association Libérale sera convoquée prochainement en asseçablée générale l'effet de s occuper de différentes mesures propres étendre et fortifier son or ganisation. la hui pas teurs. M. le Président tient les remercier du zèle et du dévouement, avec lesquels ils ont défendu le drapeau libéral, dans la dernière lutte électorale. Le Comité a résolu, du reste,,, de tenir plusieurs réunions générales, dans le> courant de l'hiver. On nous assure que le bureau>de la Fédéra tion libérale se réunira samedi prochain on sait que l'assemblée générale du comité de la fédération est fixée par le règlement organi que au dernier lundi de Novembre.. Le ballotage qui a eu lieu Mardi Warnê- ton ne nous a pas été favorable. MM. Desim- NoticesÉtudesNotes et Documents sur Ypres, pel et Ricquier ont échoué, grâce la pression incroyable qui a été exercée sur le corps élec-. toral. Six électeurs ont été obligés de rester chez eux; sept ont du barer leur bulletin, de manière le rendre nul, enfin treize ont donné des bulletins portant la fois une croix dans la case qui est placée au-dessus des noms des candidats et dans celle qui se trouve en regard des mêmes noms; c'est là, notre avis, un cas de «nullité, l'éleêteur qui appose une croix dans la case <jui est au-dessus des noms vote pour tous les candidats de la liste et épuise son droit en apposant-après cela encoreune croix dans la case qui est en regard d'un ou de plu sieurs noms, ils commettent une rédondance qui ne peut servir qu'à marquer les bulletins; ces bulletins, notre avis, doivent être annulés comme marqués et s'il en était ainsr; MM. Desimpel et Ricquier seraient élus on nous assure qu'une réclamation vient d'être adressée dans ce sens la députation et nous espérons quq nos amis me s'arrêteront pas là. Ko 4t03v Dimanche, 38«-ANNÉE. 10 Novembre 1878. 6 FRANCS PAR AN. 10. JOIIRK VL D 'T PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES AC0UIR1T ECNBO. ABONNEMENT PAR AN:-Pour l'arrondissement administratif jet Idem Pour le restant, (ju pays. judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 59. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10; Réclames: la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (1' Septembre). HEURES DE DÉPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 6-47. Poperinghe. 6-20. 9-07. 10-05. 12-07. 2-45. 5-57. 6-47. t~ 8T43. 9-50. Cou rirai. 5-34. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-25. Roulers. 7-50. 12-25. 6-30. Langhemarck-Oslende. 7-20. 12-06. 6-07. Langhemarck, le samedi, 5-50. Apres, le 9 Novembre 187.8. Nous avons reproduit, il y quelques jours, en feuille ton d'après la Flandre Libéraleun compte-rendu du Tome 4" des Ypriana nous croyons pouvoir publier aujourd'hui un autre compte-rendu du même ouvrage par le Journal des Beaux-Arts et de la Littérciture, dont les tendances sont plutôt catholiques que libérales. Le Journal s'occupe largement des belles gravures qui illustrent le livre et en constate le mérite; ces œu vres artistiques devaient nécessairement fixer surtout l'attention de cette re'vue spéciale. L'article du Journal des Beaux-Arts, dirigé par M.Siret, membre de l'Académie Royale de Belgique et l'un de nos critiques d'art les plus autorisés et lès plus compétents, permettra aux membres de la Société His torique d'Ypres, qui tous ont reçu un exemplaire des YPRIANA, d'apprécier la valeur artistique desremaf- quables eaux-fortes de M. Boutry. Ces belles gravures ont été exposées aux derniers sa lons de Paris et de Bruxelles et y ont valu au magis trat-artiste d'Arras les éloges les mieux mérités et les i> plus unanimes. W i m sw jz*,» par Alphonse Van den Peereboom. L'auteur de ce livre a été mêlé aux agitations de la vie po litique, il a été ministre et longtemps la nation se souviendra •les services, qu'en cette qualité, il a rendu 5 la chose publi que longtemps le» littérateurs et les artistes se souviendront Menin a célébré comme Lokeren, le triomphe du parti libéral. L'administration communale que le verdict du corps électoral a précipité du pouvoir le 29 Octo bre, n'occupera dans les souvenirs de la population raeninoise qu'une place dédaignée. La domination cléricale était chez nos voisins, qui de tout temps furent.les plus fidèles soutiens du libéralisme dans notre arrondissement, un véritable anachronisme, que la ville de Menin a voulu effacer de son hisloi- de lui, de son charmant et serviable caractère, de ses conseils, de son dévouement, de ce courant fraternel et hospitalier qui se faisait sentir dans les rapports qu'on entretenait avec lui. Aujourd'hui qu'il est retiré de ce monde où ou se bat et où oa se hait qui mieux, mieux, aujourd'hui qu'il se contente d'être utile par sa science,aujourd'hui qu'il peut aimer sa patrie sans, être obligé de sortir de sa poche d'autre drapeau que la ban nière de sa chère ville natale, le voilà qu'il se montre dans sa be|lç et véritable essence de citoyen libre, poète et historien. Ah! Dieu soit loué de ce qu'il y ail eocore dans quelques coins de notre pays des caractères heureux, indépepdants et sérieux qui ont pour les choses saintes, comme l'amour de la patrie par exemple, un culte profond et qui luttent contre ce cosmopolitisme matérialiste qui envahit nos cités et nos cœurs. Maisi,laissons là des réflexions qui pourraient nous conduire hors des frontières de notre domaine et revenons au livre que nous avons sous la main. Dans une préface qui est tout l'homme, M. Vandenpeere- boom nous initie franchement et rondement l'histoire de son livre qui a bien manqué de ne jamais paraître, mais enfin, a voilà le premier volume éclos et les autres sont annoncés >et même leur division est déjà indiquée jusqu'au IVe. Ce sera véritablement l'histoire d'Ypres, de ses monuments et de. o ses enfants célèbres ou utiles. Il serait difficile d'élever un souvenir plus durable la gloire d'une cité. Le prçreier volume est tout entier; consacré, ces fameuses Halles,plus fameuses eucore quand on s'initie leur histoire re, dès qu'elle s'est sentie libre de manifester sa volonté. La corruption cléricale, qui Bruges et Cour- trai a pu cette fois encore fausser le verdict du corps électoral, s'est trouvée impuissante, disonsde l'honneur de la population meninoise, pour arrê ter l'élan qui la portait secouer le joug clérical. Les libéraux ont reconquis le pouvoir et nous en avons l'espoir, soutenu par |a sympalhie et la vo lonté populaires, ils la garderont longtemps-. L'accueil que la ville de Menin a fait dimanche dernier, aux libétaux qui de tous les points de l'Arrondissement de Courtrai et de celui de Roulers sont venus lui apporter les félicitations du, parti libéral, a été significatif. Nous pouvons le dire, la population toute entière s'est associée la chaleu reuse réception que le comité électoral de Menin a fait ses amis politiques de Courtraiv de Roulers et de Thiell. Plus de vingt-cinq sociétés de la ville,dit la Con stitution,avaient répondu l'appel des organisateurs de la manifestation, et lorsque vers trois heures et demie le train, amenant les dépulations étrangères, est entré en gare, la circulation était devpnue abso lument impossible aux abords de la station. Le cortège, après avoir parcouru les principales rues de la ville, s'est dirigé, au milieu des accla mations enthousiastes de la foule, vers le Casino, où M. Lannoy-Dupont, président du Comité élec toral a souhaité la bienvenue aux hôtes du parti libéral meninois. Différents orateurs ont pris la parole parmi lesquels M. De Brouckere. président de l'Association libérale de Roulers.au nom de celte comme il est possible de le faire maintenant. C'est vraiment montrer trop de modestie que dedire: jeprëpare des ma tériaux pour les histor iens érudits qui oseront se charger d'écrire une monographie complète de no tre admirable monument. A notre sens cette monogra phie existe et nous allons le démontrer les Halles se compo sent d'une sorte de trinilé monumentale la Halle aux draps, le Beffroi et l'Hôtel-de—Ville. A chacun de ces monuments l'auteur consacre une notice étendue où rien,absolumt nt rien, n'est laissé dans l'ombre. Il scrute les comptes, il analyse les traditions souvent inexactes qui ont servi de base des tra vaux antérieurs, il rétablit les faits, il en donneide nouveaux, il descend avec une patriotique ardeur1 dans des détails de v ménage, oiseux peut-être pour aucuns, mais parfaitement leur place quant leur opportunité et leur valeur; il jette I bravement son opinion propos de ceci et de cela et parvient enfin, force de se répandre dans son œuvre, au demeurant assez monotone dans sa donnée locale, lui imprimer un ca chet tout particulier. Il se promène partout avec son lecteur, il cause, il discute, il montre, il enseigne, il décrit, il appré cie, il conclut et tout cela sans effort, en cice'-one connaissant fond jusqu'aux moindres détails, les coins et recoins du mo nument, comme s'il y était né et comme s'il y avait vécu. C'est vraiment un charme que d'aller bras dessus dessous avec un compagnon de si grand sens et de si vrai savoir au travers de six siècles et de ces salles gothiques, ces corridors voûtés, ces escaliers en colimaçon, de regarder ces dragons, ces aigles,

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 1