Le comptoir générai de l'Agriculture. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. 200 1882 Le Moniteur de l Agriculture Belge annonce la constitution prochaine d'un Compoir géné ral en vue du développement de l'agriculture et de toutes les industries qui s'y rattachent. Cette nouvelle institution, qui nous paraît destinée s'acquérir les sympathies du monde agricole, aura pour objet: 1° De suivre pas pas les progrès de la science et de la pratique et de vulgariser l'em ploi des méthodes agricoles les plus économi ques, en les propageant par toutes les voies possibles 3° De traiter toutes opérations commerciales se rapportant aux intérêts de l'agriculture, soit la Commission, soit forfait pour son propre compte 4° De procurer aux cultivateurs, aux meil leures conditions possibles, tous les articles nécessaires leur exploitation, notamment en leur facilitant l'emploi titre d'essai, de cer tains produits dénaturé favoriser l'améliora tion et l'extension de l'agriculture; 5° De créer en faveur des fermiers des dé bouchés nouveaux pour l'écoulement de leurs produits des cours élevés, par l'entremise des nombreux représentants du Comptoir l'étranger. Le bulletin publié par le Comptoir, et que tous les clients recevront gratuitement, con tiendra, outre les cours des marchés, la nomen clature des offres et des demandes d'achat et le prix-courant des marchandises. Tous les produits tirés de provenances les plus directes, et principalement les engrais et les matières destinées l'alimentation du bétail, seront vendus sur garantie d'analyse des stations agricoles de Belgique. militaire qui viennent d'êtres votés par nos deux Chambres. La classe de milice de 1879 qui sera incorporée en Juillet prochain devra fournir 12.000 hommes effet:!c'est-à-dire que les 12.200 hommes qui tireront les numéros les plus bas, au prochain tirage, seront tous, sauf les séminaristes, etc., exemptés en vertu de l'art. 28 de la loi sur la milice, au nombre de 200 environ, appelés sous les drapeaux et incorporés pour 8 ans. La classe de milice de 1880 devra fournir 12.000 hommes effectifs, plus des déchets de la classe de 1879. peudunt sa première année de présence sous les armes. Ces déchets seront peu près de 440 hommes. Les 12.620 hommes qui prendront, en 1880, les numéros les plus bas seront donc incorporés, sauf encore une fois les séminaristes, etc., exemp tés du service militaire. .Mais les 440 hommes qui remplaceront des mili ciens de 1879 ne pourront être incorporés que pour 7 ans. De plus, afin que la présence de 440 hommes sous les armes n'entraîne pas une augmentation d'effectif au delà de l'effectif normale de paix, il faudra renvoyer dans leurs foyers 440 anciens sol dats. L'augmentation du contingent, le nombre de tra vailleurs enlevés d'industrie et l'agriculture, le nombre de citoyens arrachés leurs foyers, sera donc bien, en 1880, de 200 et non de 640. Il sera précisément égal au nombre de séminaristes, etc., exemptés du service. Les déchets pour chaque classe de milice étant annuellement de 200 hommes, le nombre d'hom mes incorporer ira en augmentant de 200 par au. Il est toutefois remarquer, et cela ressort de la diminution notable des désections que le chiffre 200 des déchets diminuera de beaucoup, lorsque les revues annuelles auront produit tous leurs effets; c'est-à-dire dès que les classes de milice auront tout pu constater aux corps les con séquences des infractions l'arrêté royal du 7 Août 1877. Remarquons, en outre, que les déchets des deux plus anciennes classes de milice ne seront pas rem placés, puisque les miliciens qui combleraient les vides qu'ils laisseront,ne pourraient être incorporés les uns que pour une seule année, les autres pour deux ans. Le contingent normal qui sera la conséquence de la loi nouvelle sera donc fourni la première fois en 1885 et comprendra Hommes 12000 pour la classe de1885 440 pr les déchets, en 1884-85, de la cl. de 1884 200 1883 200 1881 200 1880 200 1879 13440 hommes en tout. Mais de ces 13,400 hommes, 200 ne seront in corporés que pour 3 ans; 200 pour 4 ans; 200 pour 6 ans et 440 pour 7 ans. De plus, leur arrivée aux corps, il faudra ren voyer dans leur foyer 1440 anciens soldats. Ainsi en temps de paix, il n'y aura rien de plus qu'aujourd'hui sous les armes, sauf pourtant ceux qui remplaceront les séminaristes et autres exemp tés. Les régiments d'infanterie retrouveront leurs anciens effectifs de paix par le remplacement des exemptés et une répartition nouvelle des contin gents entre les diverses armes, répartition possible aujourd'hui, puisque les armes spéciales possèdent actuellement leurs effectifs de guerre et que la nouvelle loi les garantit contre les pertes annuelles. (J. de Gand.) Voir le tablrau des déchets aux Annalles parlementaires, Sénat, page 42. 2° De tenir les cultivateurs au courant des prix de tous les produits agricoles au moyen de la publication d'un bulletin indiquant les cours des marchés belges et étrangers Nous apprenons que la Société des Witte Klakken, toujours sur la brèche, lorsqu'il s'agit d'affirmer son libéralisme pratique, va constituer comme elle le fait depuis deux ans, un comité pour la formation d'une Cavalcade au profit du Denier des Ecoles. Dès maintenant, la commission des Witte Klakken fait un chaleureux appel la jeunesse libérale yproise, afin qu'elle lui prête son concours pour cette œuvre éminemment civilisatrice. Arracher l'enfant l'ignorance c'est en faire un sol dat du progrès. Qui ne voudrait dans nos rangs, concourir cette œuvre pleine de promesses heureuses pour l'avenir?.... Communiqué. La célèbre troupe des Arabes de Zanzibar donnera prochainement quelques représenta tions dans notre ville. Cette troupe a joué pendant plus de trois mois et avec un énorme succès Paris. Nous lisons dans Y Echo Musical4 Janvier 1879 YPRES. Nous avons eu le plaisir d'entendre en l'église cathédrale l'excellente harmonie du corps des Sapeurs-Pompiers. Elle possède de rares éléments et a révélé de grandes qualités ensemble, accord irrépro chable et parfaite sonorité sans éclat bruyant. Avec ce la d'excellents solistes et disons-le la louange de M. Wittebroodt, son chef, elle est dirigée par une main ha bile et sure. On a exécuté; pour la première fois, une fantaisie composée par M. Gustave Moerman, intitulée Les Prières de nuit au Monastère. Cette composition est fort jolie et originale, l'instrumentation est extrême ment curieuse étudier, l'harmonie en est pure, les mé lodies pleines de charmes le final est écrit avec une verve et un entrain remarquables. On peut prédire un bel avenir ce jeune artiste, dont le talent naissant fait grand honneur son professeur, M. Moerman père, artiste d'un mérite reconnu depuis longtemps, et que nous avons vu en 4847 Bruxelles, passer l'examen de compositeur et chef de musique avec distinction, devant un jury composé de MM. Fétis, Ben- der et d'autres notabilités musicales. Nous lisons dans le supplément de VAgronome, du 21 Décembre 1878 Les exposants belges, l'Exposition Universelle de Paris,de matières fertilisantes étaient seulement au nom bre de six, parmi lesquels il y avait quatre exposants de phosphates et un exposant-cultivateur; nos grandes fa briques d'engrais artificiels n'étaient représentées que par une seule d'entre elles MM. Courtois et Van Roy, de Bruxelles. Ces industriels, qui ont commencé en 4867, sur un pied très-modeste, par vendre du sulfate d'ammonia que, des nitrates et des superphosphates étrangers, ont rapidement étendu leur sphère d'actioh. Ayant acquis des concessions pour l'extraction des phosphates Staf- fel, Oberzeutsheim, Allendorf et Kratzenelnbogen (Duché de Nassau), ils produisent annuellement, avec l'aide d'une quarantaine d'ouvriers, environ deux mil lions de kilogr. de phosphates, tirant de 68 70 0/0, dont une partie est vendue l'état brut et l'autre, transfor mée en superphosphate dans l'usine qu'ils ont construi te Haeren. Celle-ci couvre une superficie clôturée d'un hectare et dispose d'une force de 30 chevaux-vapeur actionnant un concasseur, deux broyeurs et deux ma laxeurs. Avec du sulfate d'ammoniaque, des nitrates, des sels de potasse et des superphosphates, MM. Courtois et Van Roy composent des engrais chimiques système Georges Ville, mais sans pousser trop loin la spéciali sation et sans avoir la prétention d'employer une for mule d'engrais pour chaque plante ou de préparer des engrais particuliers pour tous les végétaux possibles. S'inspirant des conseils de la science, ils se bornent faire quatre mélanges contenant des proportions varia bles d'azote, d'acide phosphorique et de potasse, en lais, sant au cultivateur, qui connaît les besoins de sa cul ture, le soin de choisir la préparation qui paraît le mieux lui convenir dans chaque cas. Le titre de ces en grais mélangés, dont la vente atteint actuellement de 3 4/2 4 millions de kilogr. par an, est d'ailleurs garanti sur facture et exprimé en termes clairs et précis,comme le demandeut les Stations agricoles belges. Depuis qu'ils vendent aux colonies hollandaises, MM. Courtois et Van Roy fabriquent spécialement pour les pays d'outre-mer des superphosphates haut titre (30 32 0/0 d'acide phosphorique anhydre assimilable), dont ils avaient exposé des spécimens. il est peu de maladies qui aient suscité la création d'autant de médicaueuts que l'asthme. La plupart de ces re mèdes plus ou moins inactifs, sont tombés dans un oubli jus tement mérité. L'action remarquable du goudron sur les bronches et les muqueuses en général a provoqué de nom breuses expériences, desquelles il résulte aujourd'hui qu'uu des meilleurs traitements de l'asthme consiste dans l'emploi des capsules de goudron de Guyot. Dans la plupart des cas, deux ou trois capsules, prises au moment de chaque repas, amènent un soulagement rapide; il convient de dire que, lorsque l'affection est déjà ancienne, on devra continuer le traitement pendant quelque temps. Du reste, en raison du rapid bien-être qu'ils en éprouvent, les malades sont rare ment tentés de supprimer l'emploi des capsules de goudrou avant la guérison complète. Ce mode de traitement revient un prix des plus modiques, environ dix quinze centimes par jour. Pour être bien certain d'avoir les véritables capsules de gondron de Guyot, on devra exiger, sur chaque flacon, la si gnature Guyot imprimée en trois couleurs. Dépôt dans la plupart des pharmacies. Onguent et pilules Holloway. Principes Incon testables. Tous le ulcères demandent pour leur guérison un approvisionnement libre de sang et de la puissance dans les nerfs locaux et les vaisseaux ce qui facilite la formation de nouvelles chairs. Les médecines Holloway atteignent évidem ment ce double but, ainsi que partout l'attestent nombre de personnes des deux sexes. Quand un mal se déclare sur tout autre partie du corps, que la jambe, il est constitutionnel et et exige l'influence unie de l'Onguent et des Pilules. Si l'ulcé ration est sur la jambe, le mal peut n'être que local et en ce cas des frictions soutenues avec l'Ouguenl suffisent pour ame ner la guérison.

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2