Aménités. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Une fête brillante a eu lieu Menin diman che dernier, en la salle du Casino; elle était organisée l'occasion de la remise des dra- 5eaux offerts par les Dames, l'Union libérale u canton de Menin et l'Avant Garde Me- ninoise. Un grand concert, [donné avec le concours de Mlle Montini du Théâtre de Tournai, de M. Leenders, directeur de l'Académie de musique de la même ville, de MM. Colin, chanteur comique, et Van Gael, pianiste et de la Société Royale philharmonique de Menin, a eu lieu. Le programme était fort attrayant, et la soirée a réussi de la façon la plus complète. On lit dans le Courrier de Bruxelles Nous allons bien! L'on croit entendre le bruit lointain de la Carmagnole, du Ça ira et de la guillotine... Nos gueux applaudiraient de bon cœur quelque nouvelle invasion des frères et amis républicains de France, sui vie d'annexion, de vols, de pillages, de massa cres au nom de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité ou la mort. Voilà où nous en sommes un an avant la célébration des noces d'or de l'indépendance Nationale! On lit dans l'Echo du Luxembourg .- Le clergé, usant que le projet de révision de la loi de 1842 soit nièinecounu, engage la campagne avec une telle violence que les partisans de trans actions et de demi mesures doiveut être pour lu plupart guéris de leurs illusions. Dans tous les villages de la province la lettre des évêques qui déjà était des plus vives, est com mentée par les prêtres avec une telle énergie qu'on se dirait la veille d une guerre religieuse. Ils parlent de prosciiplion, d'échafaud. comme si nous étions en 1795. A les entendre, Maral et Robespierre sont revenus et le sang va couler. Le martyre leur est réservé, mais il supporteront la mort avec courage pour défendre la foi menacée. Ce langage imagé peut avoir quelque succès dans les villages isolés où jamais un étranger ne pusse. Là, le curé est uiaitre aucun journal libéral n'y pénétre, et le prèlre peut faire croire les extra vagances les plus invraisemblables ces bouues gens si naïfs. DENIER DES ÉCOLES. Mariages. Décès. voyagé quinze vingt fois d'unecommune une autre, sans avoir reçu de solution. Cet état de choses ne pouvait évidemment pas se perpétuer et mon successeur était en définitive en droit d'exiger un chef de bureau qui fut même d'en rem plir les attributions. La loi lui en donnait le droit et il eut bien fallu finir par y satisfaire. Votre correspondant n'essaie pas du reste de justi fier le sieur Desagher; il ne cherche qu'à exciter la pitié et appitoyer vos lecteurs sur son triste sort mais le commissariat n'est pas en définitive un établis sement de charité et les intérêts de tout un arrondisse ment ne sauraient être sacrifiés aux besoins d'une fa mille. Au surplus votre correspondant a tort de s'attaquer M. le Gouverneur, car ce Haut fonctionnaire ne s'est pas laissé déterminer par ces seules considérations, plus que suffisantes, d'après moi, mais, il a exigé des faits graves et précis avant de statuer; ainsi j'ai dû lui démontrer d'une part que des irrégularités très regret tables et très graves existaient dans les documents les plus essentiels de la milice, notamment dans le registre de visite des médecins et d'autre part que le s' Desa gher s'était permis de gratter et d'altérer des docu ments portant ma signature. Et c'est sur la produc tion seulement de ces documents authentiques et sur mes vives instances que M. Desagher a été enfin relevé de ses fonctions, non seulement après avoir été entenducomme l'exige l'arrêté royal de 1877, mais après avoir eu, pendant huit jours, en sa possession le rapport textuel, que j'avais adressé sa charge et que je tiens aussi, Monsieur l'Editeur, votre disposition si vous avez envie de le publier dans un prochain numéro. Certes, vos lecteurs pourraient ainsi juger avec con naissance de cause. Votre correspondant n'oublie jamais de se donner un peu d'encens: ainsi il fait grand mérite M. le Chevalier Ruzette d'avoir non-seulement conservé mais amélioré la position de mes anciens employés. Eh parbleu qu'eut il donc fait Lui qui était absolu ment étranger tout ce qui était administration, dû être fort heureux de trouver deux bons employés, et s'il les a gardés,c'est qu'il en avait grand besoin; mais pour ce qui est de la manière dont ils ont été traités, je suis autorisé dire qu'ils ont passé tout le temps qu'ils fu rent chez M. Ruzette dans un caveau humide et qu'ils n'ont jamais eu d'autres augmentations ou d'amé liorations, que celles qui étaient consenties et payées directement par le Gouvernement. Comme je veux que vos lecteurs soient complète ment édifiés sur cette non motivée et brutale des titution je vous enverrai, si vous y tenez, mon rap port officiel auquel cette lettre sert de prologue et que vous aurez ainsi l'occasion de soumettre vos lecteurs. En attendant, je vous prie, M. l'éditeur, de donner place la présente, dans *otre prochain numéro et je vous présente mes salutations. HEMtl CARTOX. ~->0<î)0cïïsrsa— ans, propriétaire, vruf de Alix de Florisonr, rue de Lille. Ravaii, Joseph, 94 ans, sans profession, veuf de Barbe Lema- hieu, rue de Dixrande. Borry, Philippe, 77 ans, sans pro fession, époux de Sophie D inuys, Vieux Marché au Bois. Lucasseu, Marie, 72 ans, sans profession, veuve de Jacques Six, rue du Lombard. Listes précédentes, 19,089-77 Kcuniou d'artilleurs de la garde civique, 5-00 Scberreweg wil z ggen schûôts zei den gratidigen dooren, 0-50 De Pulle zal zijne demissie uirt geven, en hij ook met, 0-50 Oindat de meisjes »an 'l geitzen onderwijs recht naardenhemei zullengaan, sukkelaars 0-15 Collecte faite au concert de ia u Lyre Ouvrière le 23 Décembre 1878, 10-60 Versement trimestriel d'un anonyme, 5-00 19,111-54 Dépenses jusqu'à ce jour. 15,849-80 En caisse, 3,2(tl-7% >t»a r-. Société des Chœurs. Mercredi, 29 courant, 8 heures, Soirée-Tabagie, avec le concours de M. Dekemper, chanteur comique, de Bruxelles. VILLE D'ïPRES. Conseil Communal. Séance publique, Dimanche, 26 Janvier 1879, 11 1/2 heures du matin. ORDRE DU JOUR: 1. Prestations de serment, de MM. les Conseillers, élus le 29 Octobre 1878. 2. Fixation jour et heure des séances du Conseil. 3. Formation des Commission. Société de tardes civiques d'Ypres. - 14* tir de la période d'hiver. - 19 Janvier 1879. Tir au fusil comblain. 1. Dumon, A., 25 15 20 15 20 95 2. Pool, IL, 20 20 15 10 25 90 5. Stu.ystrrs, E., 15 20 20 10 15 80 4. Swekels, L., 10 15 15 15 20 75 5. Ligy, Àlf., 15 10 20 10 10 65 C. Ligy, F., 20 10 15 15 5 65 7. Devarver, A., 10 5 10 15 20 60 8. Ltclercq, G'"* 10 10 5 20 16 60 Etat-Civil b'Vpkes, <lu 10 uu 17 Jun. 1879. NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 3 Total 7. Clinckemaille, Juvenal, commis au commissariat d'arron dissement, tt Burggraevr, Marie, sans profession. Hullaert, Henri, jardinier, rl Verbmgghe, Alix, couturièie. Segers, Jean, cordonnier, et Florryn, Colette, journalière. Stein, Jean, sans profession, el Provo, Marie, taiileuse. Pelyt, Fidèle, 57 ans, journalière, épouse de Pierre Braem, rue de Meoiu. Mazemati de Cuuthove, Baron, Jules, 68 Nous lisons dans le supplément de VAgronome, du 21 Décembre 1878. Les exposants belges, l'Exposition Universelle de Paris, de matières fertilisantes étaient seulement au nom bre de six, parmi lesquels il y avait quatre exposants do phosphates et un exposant-cultivateur; nos grandes fa briques d'engrais artificiels n'étaient réprésentées que par une seule d'entre elles MM. Courtois et Van Roy, de Bruxelles. Ces industriels, qui ont commencé en 1867, sur un pied très-modeste, par vendre du sulfate d'ammonia que, des nitrates et des superphosphates étrangers, ont rapidement étendu leur sphère d'action. Ayant acquis des concessions pour l'extraction des phosphates Staf- fel, Oberzeutsheim, Allendorfetà Kratzenelnbogen (Duché de Nassau), ils produisent annuellement, avec l'aide d'une quarantaine d'ouvriers, environ deux mil lions de kilogr. de phosphates, tirant de 68 70 0/0 dont une partie est vendue l'état brut et l'autre, transfor mée en superphosphate dans l'usine qu'ils ont construi te àHaeren. Celle-ci couvre une superficie clôturée d'un hectare et dispose d'une force de 30 chevaux-vapeur actionnant un concasseur, deux broyeurs et deux ma laxeurs. Avec du sulfate d'ammoniaque, des nitrates, des sels de potasse et des superphosphates, MM. Courtois et Van Roy composent des engrais chimiques système Georges Ville, mais sans pousser trop loin la spéciali sation et sans avoir la prétention d'employer une for mule d'engrais pour chaque plante ou de préparer des engrais particuliers pour tous les végétuax possibles. S'inspirant des conseils de la science, ils se bornent faire quatre mélanges contenant des proportions varia bles d'azote, d'acide phosphorique et de potasse, en lais sant au cultivateur, qui connaît les besoins ce sa cul ture, le soin de choisir la préparation qui parait le mieux lui convenir dans chaque cas. Le titre de ces en grais mélangés, dont la vente atteint actuellement de 3 4/2 4 millions de kilogr. par an, est d'ailleurs garanti sur facture et exprimé en termes clairset précis, comme le demandent les Stations agricoles belges. Depuis qu'ils vendent aux colonies hollandaise, MM. Courtois et Van Roy fabriquent spécialement pour les pays d'outre-mer des superphosphates haut titre (30 32 o/o d'acide phosphorique anhydre assimilable), dont ils avaient exposé des spécimens. Les faillites. Pendant les neuf premiers mois de l'an dernier il y a eu, aux Etals-Unis, 8,678 faillites, dont le passif total représente près d'un milliard! Voilà la consé quence du système protrclionisle qu'on parle de rétablir ea Europe. Depuis quelque temps, nous avons cru devoir appeler l'attention des malades sur les remarquables propriétés des capsules de goudron de Guyot dans le* a, a de rhume, bron chite, catarrhe, phthisie, ou autres affections des bronches et des poumons. Une chose nous a frappé, c'est que la plupart des personnes venant noire pharmacie, pour nous deman der ce produit, n'ont pas retenu le nom du médicament et le désignent sous le nom de pilules, globules el même pastilles. Lorsqu'on s'adresse directement notre maison, il nous est facile de rectifier la mémoire de l'acheteur, mais il peut n'en pas être ainsi lorsqu'on se présente dans une autre pharmacie, et cela peut prêter de fâcheuses confusions. Nous prions donc les acheteurs de vouloir bien remarquer et se rappeler le nom du médicament: Capsules de Gou dron Guyot. De plus, pour éviter tonte erreur, on voudra bien se souvenir que notre signature GUYOT est imprimée en trois couleurs sur l'étiquette de chaque tlacoa. Nous lisons dans la Chronique'. M. Bérardi, noire honorable confrère de Indépendance belge, vient de recevoir du gouvernement français la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Nous le félicitons sincère ment de celle distinction, bien due sa longue carrière dana la presse.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2