Nouvelles locales. Nouvelles diverses. On lit dans XUnion de Dinant Voici maintenant la traduction littérale d'une chanson flamande composée sur l'air du Vlaamsche Leeuic, elle vient de paraître Re- naix la Cloche la publie avec empressement et le Courrier de Bruxelles déclare qu'elle est d'une admirable énergie L'autre jour un représentant-bourgmestre, en plein conseil communal, osait dire ou lais ser entendre qu'il ne respecterait pas la loi réorganisant 1 enseignement primaire si elle était votée; aujourd'hui on appelle le peuple la guerre civile dans des poésies enflam mées Nous voulons croire, nous devons espé rer qu'il n'y a dans tout ceci que des intempé rances de langage, tout au plus un essai d'in timidation en attendant, ceux qui jettent ces ferments de désobéissance et de haine en courent une bien terrible responsabilité. Des 54 bourgmestres que compte l'arrondissement de Furnes-Dixtnude, un seul était présent. Quel ques villages avaient délégué leur sacristain, d'au tres étaient représentés par le chef des Xavériens. Le journal catholique, de Veumaar, voulant faire mousser les choses, publiait dès mercredi der nier les noms de nobles étrangers qui devaient ho norer la ville de Furnes de leur présence. Malheureusement, presque tous ces messieurs se sont contentés d'envoyer, le dimanche malin, un télégramme d'excuse. A dix heures, nous voyons descendre du train MM. le chevalier Ruzctte, Léon Visarl, de Lim- burg-Stirum et le baron Surmont, puis quelques badauds de Dixmude et des environs. MM. De Coninck, de Lantsheere, Beernaert, Van Outryve et tous les autres nobles étrangers brillaient par leur absence. Ces tristes nouvelles ont jeté le découragement parmi les membres de la commission organisatrice. Voyez-vous d'ici celte malheureuse commission, qui a remué ciel et terre pendant quinzejeurs, pour avoir beaucoup d'adhérents, rester presque seul a- vec M. le commissaire déchargé! Que c'est triste et décourageant pour ces bons catholiques! Car lors du banquet offert il y a quel que temps M. De Prey, le successeur de M. Bieswal, par ses concitoyens, 135 personnes nota bles de la ville seules étaient présentes. Somme toute, fête manquée pour les catholiques et dont les libéraux garderont un agréable souve nir. M. le commissaire déchargé Bieswal-Bril, ne se relèvera jamais de cette piteuse manifestation, qui ne fera que grandir la popularité, déjàsi solidement assise, de son successeur, M. De Prey. Beaucoup de catholiques déclarent ouvertement, dès aujourd'hui, que si les Chambres votent le projet de sécularisation de l'enseignement primaire et si S. M. le Roi sanctionne les violences libérales ils s'abstiendront lors des fêtes nationales de 1880, et ils ne prendront aucune part ces fêles. Refrain. Ils ne l'auront point, lame si belle de l'enfant; point, aussi longtemps qu'en Flandre il restera un seul Flamand. I. Ils ne l'auront point, l'âme si belle de l'enfant, en dépit des artifices diaboliques d'un gouverne ment de gueux point, aussi longtemps que le beau soleil du bon Dieu brillera sur nos Flandres; point, aussi longtemps qu'il y aura un rouge liard dans notre saccochc. II. L'enfer est déhainé; l'école est un champ de bataille on veut arracher l'Eglise du bon Dieu l'âme des petits! Nous, catholiques flamands, nous ne tolérerons jamais pareil brigandage; nous som mes encore du sang de ces héros qui donnèrent leur vie pour la foi. III. Laissez-les venir, les bandes gueuses-, nous sommes prêts pour la bataille! Nous ne voulons pas que la Flandre devienne un guêpier de brigands; nous voulons que fidèles l'Eglise et Dieu, nos enfants ne deviennent point du gibier de potence, ne soient pas les clous de notre cer cueil. IV. Nous consentons périr, s'il le faut, mais de perdre la foi, jamais! Jusqu'au dernier soupir, un pied dans la tombe, nous crierons encore: Ja mais uos enfants n'iront a l'école où le crucifix ne brille pus la place d'honneur Nos enfants ne sont point destinés être jetés dans un cul de bas se fosse ou jamais on n'entend retentir la parole de Dieu. Société des Chœurs. Il fait bien chaud, Made moiselle Oui, Monsieur Ce Bal est charmant Oui, Monsieur, répondaient les nombreux valseurs et valseuses qui dût M. Colin en rougir ont dansé jusqu'àune heure très avancée de la nuit. Sérieusement parlant, la soirée de Dimanche a dépas sé l'attente générale. Un public nombreux et choisi a fait fête M. Beyer, l'irréprochable virtuose dont nous n'avons plus faire l'éloge. Succès bien mérité M. Colin, un vrai ténor léger, interprète heureux, gracieux et spirituel de la chansonnette. Applaudissements M. Coffyn, un chanteur de la bonne école. Bravos l'or chestre et aux chœurs. Enfin, félicitations aux intelli gents organisateurs de nos fêtes d'hiver. Le Bal, tout improvisé, a couronné fort gaiment une soirée dont nous espérons bien avoir une seconde édition au plus tôt. si e it>W *~mm Cavalcade. Nous voyons affiché sur les murs de notre ville, le programme de la Cavalcade du 2 Mars prochain. Ce programme est plein d'attrait et nous pro met beaucoup d'amusement. Nous n'en doutons pas, une quantité de curieux, amateurs de belles et bonnes choses, ne saura résister d'aussi attrayantes promes ses. La générosité ne fera pas défaut, nous l'espérons. La commission organisatrice, se verra ainsi récom pensée de ses généreux efforts, ayant atteint le double but, qui l'a animée dès le principe faire du bien au cemmerce souffrant de notre ville en y attirant du mon de et venir en aide la misère de nos malheureux con- toyens. VILLE D'YPRES. Conseil Communal. Séance publique, du 22 Février 1879, h. 5 du soir. ORDRE DU JOUR: 1° Communication de pièces. 2° Renouvellement de baux. 3° Révision compte 1877 et budget 1879 du Bu reau de Bienfaisance. 4° Compte 1878 du droit de place. Marché au Poisson. 5° Approbation adjudication du mobilier scolaire Ecole Lamotte. 6° Approbation vente d'arbres. Société de Gardes civi<iues d't'pres. - 18* tir de la période d'hiver. - 19 Février 1879. Haut total. 1. Ligy, F. 25 20 25 25 25 120 2. Maillaert, G. 20 20 25 25 25 115 5. Podevyn, A. 25 25 20 25 20 115 4. Dumon, A. 25 20 20 20 25 110 5. Pool, H. 20 20 20 20 25 105 6. Devarver, A. 25 25 13 20 15 100 7. Svrekels, L. 20 20 25 15 13 95 Le 19e, et dernier tir de 1a période d'hiver aura lieu le Di manche 9 mars 'a 7 heures du soir. ig j-s'""1 Peste bovine.Par dérogation l'article 1er de l'arrêté ministériel du 9 décembre, sont permis, provisoire ment, l'importation et le transit des peaux salées des rumi nants provenant des provinces rhénanes. Les dites marchandises ne seront admises l'importation ou au transit que sous la condition qu'elles seront accom pagnées de documents émanés des autorités compétentes constatant que lesdites marchandises proviennent d'une loca lité des provinces rhénanes et qu'aucun cas de peste bovine ne s'y est montré depuis plus de trois mois. Le présent arrêté sera exécutoire dater du 21 de ce mois. Le gouvernement belge a décidé de mettre la disposi tion des exposants belges l'Exposition internationale de Sid- ney, un navire qui se tendra directement d'Anvers en Australie. Beaucoup de personnes que leurs occupations retien nent toute la journée hors de chez elles ne peuvent se soigner lorsqu'elles sont atteintes de rhumes, bronchites, catarrhes, ou autres affei lions des bronches ou des poumons. Rien de plus facile maintenant avec les capsules de gou dron de Guyot, qui remplacent ies tisanes, sirops, looehs et pâtes pectorales. Il suffit de prendre deux ou trois de ces capsules au moment de chaque repas. Le flacon, du prix de. 2 fr. 50, contenant 60 capsules, ce traitement si «flicace ne revient donc qu'à dix ou quinze centimes par jour, et dis pense de toute autre médication. Pour éviter les nombreuses imitations, exiger sur chaqe flacon la signature Guyot, im primée eu trois couleurs. Dépôt dans la plupart des pharmacies. Hier, midi, le Journal de Gand publiait les lignes suivantes A la société littéraire de Bruges, une querelle entre plu sieurs hauts personnages a dégénéré en rixe, et des coups de revolver ont été échangés. Nous publierons détails aussitôt renseignements complémentaires reçus. Nous trouvons dans la Patrie de hier soir les renseigne ments suivants. Il est peine besoin de dire que nous lui en laissons absolument la responsabilité, n'ayant aucune con fiance dans sa véracité, et pour plus de sûreté nous eflaçons les noms propres qu'elle écrit en toutes lettres: Une tentative d'assassinat a eu lieu hier midi la Société littéraire, tntre deux jeunes gens appartenant aux meilleu- leures familles de la ville de Bruges. A la suite d'une altercation assez vive, M. L. C. 't W. au rait tiré un coup de pistolet sur M. E. de T. de B. Heureuse ment, celui-ci n'a pas été atteint. M. C. a été arrêté. Une importante promotion dans l'armée est annoncée pour le 26 Mars prochain. La direction des opérations militaires au ministère de la guerre s'occupe du travail concernant les nouveaux emplace ments assigner en 1879 aux corps de l'armée. Les changements de garnison n'auroot cependant lieu qu'après la période des manœuvres au camp de Beverloo. Le lieutenant-général Vielle, commandant la lre circonscription militaire Anvers, dirigera ces manœuvres. On écrit d'Anvers La police de la 6e section a dressé procès-verbal charge de trois élèves du collège des Jésuites du chef de mauvais traitements exercés sur la personne de la nommée De Roey, journalière, âgée de 52 ans. Cette femme avait été jetée violemment par terre et reçut dans sa chute sur le pavé plusieurs contusions la tête. Cet acte de brutalité n'avait aucune raison d'être puisque la femme De Roey passait paisiblement son chemin pour rentrer chez elle rue Terlisl après avoir fini son travail. Un journal clérical annonce que: <c Beaucoup de catholiques déclarent ouvertement, dès au jourd'hui, que si les Chambres votent le projet de sécularisa- lion de l'enseignement primaire et si S. M. le Roi sanctionne les violences libérales, ils s'abstiendront lors des fêles natio nales de 1880, et ils ne prendront aucune part ces fêtes. Tant pis pour eux, s'ils sont si peu patriotes qu'ils sacri fient l'union nationale leurs querelles de parti. On se passe ra de leur concours. Encore le pétrole. Ces jours derniers, une jour nalière de Caudrv, (village du nord de France), Florence Prunat, a été littéralement brûlée vive, en commettant l'im prudence de verser du pétrole dans une lampe allumée. Le li quide prit feu et la malheureuse fut embrassée. Elle est morte le lendemain, après d'horribles soiiiïrances. Florence Prunat, laisse deux enfanissans soutiens. Nouvelle attaque noclurue annoncée par la Liberté de Paris Dans la nuit dernière, deux personnes, les sieurs Mignot, père et fils, demeurant Montreuil, ont été attaqués par une bande d'individus, au nombredesquels se trouvaient plusieurs femmes, qui leur ont tiré des coups de feu sans les atteindre. M. Mignot a riposté en tirant un coup de revolver qui blessé un des agresseurs. La bande s'est dispersée aussitôt. On a trouvé sur les lieux un coup de poing pointes. Le tribunal civil de la Seine a statué sur le procès intenté par les héritiers de Napoléon III l'Etat. On sait que l'ex-impératrice et son fils réclamaient, comme faisant partie du domaine privé impérial, le musée chinois de

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2