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Henri Van Elslande,
Chronique Judiciaire.
Cour d'Assises de Douai.
Actes officiels.
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AUX ATELIERS DU JOURNAL.
de Hlaître L A A O Y,
Notaire COMINES.
A. Lundi 24 Février 1879, midi,
1° Dans un bois près la ferme Fri-
mout Zantvoorde.
2° Dans deux bois situées Zille-
beke près du précédent,
B. Le même jour, 4 heures de re
levée, la Maison Communale de
Zantvoorde,
1° d'une MAISON avec 26 ares 50
centiares de Fonds et Terre Zant
voorde, près le Voorstraete.
2° d'une PRAIRIE de 58 ares 10
centiares, section B, n° 29, Zant
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C. Mardi 25 Février 1879, 2 heu
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Fontainebleau, la collection d'armes du château de Pierre-
'onds, et une foule, de meubles et d'objets d'art. De plus, les
demandeurs voulaient aussi faire déclarer l'Etat responsable
des pertes subies pendant l'invasion et sous la commune.
M. Grandperret a plaidé pour la veuve et l'enfant de Napo
léon III.
H. Victor Lefranc a défendu les intérêts de l'Etat.
Conformément aux conclusions de M. le substitut Louchet.
le tribunal a débouté les demandeurs de leur instance.
On lit dans la Gazette de Magdebourg du 15 Févr.
Le testament du prince Henri des Pays-Bas ne s'est pas
encore retrouvé. Nous croyons savoir de source bien informée
que les dispositions testamentaires prises par le prince en
faveur de sa deuxième femme, la princesse Marie de Prusse,
sont absolument les mêmes que celles qu'il avait faites pour sa
«remière femme, morte il y a six ans. La princesse Marie
avait eu connaissance de ces dispositions longtemps avant la
mort de son mari. On croyait que le testament, rédigé par le
rince lui-même, se trouvait avec d'autres documents fort
mportants dans le secrétaire de sa chambre de travail, au
hâteau de Walferdange, près de Luxembourg.
Il est certain que cet écrit y a été déposé, après que la
princesse en eût pris connaissance. Les clauses du testament
sont connues du roi de Hollande et de la grande duchesse de
Weimar, les frère et sœur du prince défunt, ainsi que de la
mère de la princesse Marie, la princesse Frédéric-Charles de
Prusse. La fortune privée du prince Henri se monte, en
somme ronde, 21 millions. Il n'en peut être disposée en
faveur de la princesse que si le testament reparait. On compte
le retrouver, parce que le prince Henri ne l'a pas détruit,
mais chaque jour écoulé en vaines recherches augmente la
sensation produite par cet incident extraordinaire, qui four
nit un thème intarissable aux conversations dans les cercles
de la cour.
Le train rapide entre Londres et Edimbourg, appelé
milièrement l'Ecossais volant, a déraillé Vendredi, au
moment où sa vitesse dépassait 96 kilomètres l'heure. Par
un hasard providentiel, les voitures n'ont pas quitté la voie
pleine, car l'endroit où le déraillement eut lieu, il y avait
un aqueduc ayant cent pieds d'élévation. Une dame a eu les
deux jambes cassées et plusieurs autres voyageurs ont été
sérieusement blessés, mais il n'y a pas eu de morts.
Les touristes qui font de la Suisse le théâtre de leurs
xcursions, apprendront avec peine une décision que vient de
prendre le gouvernement du canton d'Uri. La chapelle élevée
au bord du lac d'Uri, l'endroit où, suivant la tradition,
Guillaume Tell sauta de la barque de Gessler sur le rivage,
cette chapelle, ornée de fresques, que les voyageurs aiment
visiter, va être démolie. On prendra des photographies des
fresques puis on tâchera de sauver celles-ci, lors de la démo
lition, mais la chapelle disparaîtra.
On lit dans le Courrier de Nivelles Au moment de
mettre sous presse, nous apprenons que le tribunal correc
tionnel de cette ville a prononcé ce matin, en cause de M. Fos-
séprez contre l'éditeur de la Gazette de Nivellesfeuille
cléricale.
On sait que M. Fosséprez avait assigné directement. M.
Desprel devant le tribunal correctionnel, pour retard dans la
publication d'une réponse qu'il avait adressée ce journal.
Le tribunal condamne le sieur Desprel, sept fois fr. 42-40
d'amende, soit 296 fr. 80., dit qu'à défaut de paiement, l'a
mende sera remplacée par un emprisonnement subsidiaire de
2 mois, condamne en outre le sieur Despret au dépens et sta
tuant sur les conclusions de la partie civile, condamne Des
pret aux frais faits par celle-ci.
Présidence de M. Honoré, conseiller.
Audience du Samedi 15 Février 1879.
Enseignement congréganiste.
Un humble éducateur du peuple.
C'est encore un frère de la doctrine chrétienne qui
comparaît aujourd'hui devant le jury, sous l'inculpa
tion de nombreux attentats la pudeur commis sur un
nombre considérable de ses élèves.
Sur l'interpellation de M. le président, il déclare être
le nommé Oulès (Charles Alexandre), âgé de trente-trois
ans, né Castres le 25 Mars 1845, en religion frère
Raymond de la doctrine chrétienne, instituteur, demeu
rant Comines.
Il est en tenue civile. Sa physionomie est intelligente
et distinguée les yeux sont vifs, le front élevé; seules
les lèvres, minces et serrées, donnent son visage
quelque chose de hautain et de dédaigneux. En somme,
on devine le congréganiste sous la tenue civile, mais on
croirait plutôt avoir devant soi, sous un déguisement,
un des princes de l'Eglise, et non l'un de ceux appelés
par le comte de Chambord les humbles éducateurs
du peuple.
Il soutient sans broncher les regards avides du pu
blic, et c'est le front haut qu'il s'assied sur le banc des
accusés. A le voir on le prendrait volontiers pour un
martyr et non pour un grand criminel. Il répond d'une
voix onctueuse aux questions d'usage qui lui sont
adressées par M. le président.
Sur les bancs des témoins se trouvent les petites vic
times de la lubricité de ce congréganiste la plupart
portent encore sur leur visage des traces évidentes des
ignobles attentats auxquels ils ont été l'objet; leur
santé ébranlée par ces actes immondes se remettra bien
difficilement de pareilles atteintes.
Pères de famille, après de tels exemples, allez encore
confier vos enfants des instituteurs congréganistes!
M* Dubron, substitut du procureur général, occupe
le siège du ministère public.
M" Férot, désigné d'office, par le président des assi
ses, se voit forcé, par son devoir professionnel, de
prendre la parole dans cette répugnante affaire.
Nous croyons savoir que les parents des petites victi
mes vont actionner en dommages et intérêts l'Institut
des frères de la doctrine chrétienne mais quelque con
sidérable que soit la somme que leur alloueront les tri
bunaux, elle ne pourra jamais être proportionnée la
gravité du préjudice qui leur a été causé par un des
membres de cette corporation
Les débats de cette affaire sont tellement révoltants
que, sur les réquisitions de M. l'avocat-général, la Cour
ordonne le huis-clos. Les soldats de poste font immédia
tement évacuer la salle d'audience.
Quatre témoins ne répondent pas l'appel de leur
nom: un seul s'est fait excuser; les trois autres, Bour-
let, Baudron et Morel sont condamnés, les deux pre
miers 10 fr. et le 3" qui, paraît-il, a écrit une lettre
peu convenable M. le président des assises, 50 fr.
d'amende.
Les portes sont de nouveau ouvertes au public pour
le résumé de M. le Président.
Il résulte de ce résumé que le nombre des crimes
commis par le frère Raymond est considérable et se
chiffre par centaines. 24 enfants ont été ses victimes,
pour ne parler que des faits établis par l'instruction et
c'est en pleine classe, devant tous les autres élèves, que
ce misérable donnait libre cours sa lubricité.
Avant d'arriver Comines, le frère Raymond était
instituteur congréganiste Toul. Pas plus dans cette
ville qu'à Comines, ses élèves n'ont échappé ses igno
bles attentats.
Après une demi-heure de délibération, le jury rend
un verdict affirmatif, muet sur les circonstance atté
nuantes.
En conséquence la Cour condamne Oulès, en religion
frère Raymond, huit ans de travaux forcés.
A l'audience, on s'entretient beaucoup de l'arresta
tion Bruxelles d'un congréganiste répondant au nom
de Wacrenier, qui va être extradé et qui passera aux
prochaines assises de Douai pour des crimes identiques
ceux commis par le frère Raymond.
Conseils de Milice. Sont nommés membres effec
tifs du conseil de milice et membres suppléants, pour
la levée de 1879, les conseillers provinciaux ainsi que
les administrateurs communaux désignés ci-après
Président effectif: M. Devos, conseiller provincial,
Poperinghe.
Suppléants du président MM. Demeester, conseiller
provincial, Messines Bayart id., Passchendaele.
Membre effectif M. Vanheule, bourgmestre, Ypres.
Suppléants du membre effectif: MM. Iweins, bourg.,
Zonnebeke; Vandamme, id., Gheluwe.
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