HÊTRES, BAISSE DES PRIX. ON DEMANDE Canadas Cheneaux. ADJUDICATION S IPOËLBS, CALORIFÈRES Henri Van Elslande, Chronique Judiciaire. Cour d'Assises de Douai. Actes officiels. Vente publique FABRIQUE DE EAU D'ANVERS] IHUILE DELISl et Foyers ordinaires et de luxe B4NQI1E ET RECOUVREMENTS. ACCORDEE Ude PIANOS Y près. un Compositeur Typographe, AUX ATELIERS DU JOURNAL. de Hlaître L A A O Y, Notaire COMINES. A. Lundi 24 Février 1879, midi, 1° Dans un bois près la ferme Fri- mout Zantvoorde. 2° Dans deux bois situées Zille- beke près du précédent, B. Le même jour, 4 heures de re levée, la Maison Communale de Zantvoorde, 1° d'une MAISON avec 26 ares 50 centiares de Fonds et Terre Zant voorde, près le Voorstraete. 2° d'une PRAIRIE de 58 ares 10 centiares, section B, n° 29, Zant voorde. C. Mardi 25 Février 1879, 2 heu res de relevée, la ferme occupée ar M. Henri Brel, Comines, près e Ma Campagne Sê BEAUX OitYIES. PANNES, FAÎTIÈRES, Tuyaux de Drainage, Tuyaux collet pour Cheminées, Ponts, Egoûts et Aqueducs, Pots de Cheminées en tous genres, Briques creuses, moulées et pour voûtes, etc., etc. DE J. DEKEUWER-VERKINDERE, Pour la saison d'hiver, ACHETEZ VOS CRETON-FEYS, rue au Beurre, 54, Ypres. I Grand assortiment et prix défiant toute concurrence. La maison se ■charge du placement. Spécialité d'ustensiles de cuisine. ACHAT ET VENTE DE FONDS PUBLICS, ÉCHANGE DE COUPONS. A. DEC II IF. VUE YPRES. Professeur de Musique Fontainebleau, la collection d'armes du château de Pierre- 'onds, et une foule, de meubles et d'objets d'art. De plus, les demandeurs voulaient aussi faire déclarer l'Etat responsable des pertes subies pendant l'invasion et sous la commune. M. Grandperret a plaidé pour la veuve et l'enfant de Napo léon III. H. Victor Lefranc a défendu les intérêts de l'Etat. Conformément aux conclusions de M. le substitut Louchet. le tribunal a débouté les demandeurs de leur instance. On lit dans la Gazette de Magdebourg du 15 Févr. Le testament du prince Henri des Pays-Bas ne s'est pas encore retrouvé. Nous croyons savoir de source bien informée que les dispositions testamentaires prises par le prince en faveur de sa deuxième femme, la princesse Marie de Prusse, sont absolument les mêmes que celles qu'il avait faites pour sa «remière femme, morte il y a six ans. La princesse Marie avait eu connaissance de ces dispositions longtemps avant la mort de son mari. On croyait que le testament, rédigé par le rince lui-même, se trouvait avec d'autres documents fort mportants dans le secrétaire de sa chambre de travail, au hâteau de Walferdange, près de Luxembourg. Il est certain que cet écrit y a été déposé, après que la princesse en eût pris connaissance. Les clauses du testament sont connues du roi de Hollande et de la grande duchesse de Weimar, les frère et sœur du prince défunt, ainsi que de la mère de la princesse Marie, la princesse Frédéric-Charles de Prusse. La fortune privée du prince Henri se monte, en somme ronde, 21 millions. Il n'en peut être disposée en faveur de la princesse que si le testament reparait. On compte le retrouver, parce que le prince Henri ne l'a pas détruit, mais chaque jour écoulé en vaines recherches augmente la sensation produite par cet incident extraordinaire, qui four nit un thème intarissable aux conversations dans les cercles de la cour. Le train rapide entre Londres et Edimbourg, appelé milièrement l'Ecossais volant, a déraillé Vendredi, au moment où sa vitesse dépassait 96 kilomètres l'heure. Par un hasard providentiel, les voitures n'ont pas quitté la voie pleine, car l'endroit où le déraillement eut lieu, il y avait un aqueduc ayant cent pieds d'élévation. Une dame a eu les deux jambes cassées et plusieurs autres voyageurs ont été sérieusement blessés, mais il n'y a pas eu de morts. Les touristes qui font de la Suisse le théâtre de leurs xcursions, apprendront avec peine une décision que vient de prendre le gouvernement du canton d'Uri. La chapelle élevée au bord du lac d'Uri, l'endroit où, suivant la tradition, Guillaume Tell sauta de la barque de Gessler sur le rivage, cette chapelle, ornée de fresques, que les voyageurs aiment visiter, va être démolie. On prendra des photographies des fresques puis on tâchera de sauver celles-ci, lors de la démo lition, mais la chapelle disparaîtra. On lit dans le Courrier de Nivelles Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que le tribunal correc tionnel de cette ville a prononcé ce matin, en cause de M. Fos- séprez contre l'éditeur de la Gazette de Nivellesfeuille cléricale. On sait que M. Fosséprez avait assigné directement. M. Desprel devant le tribunal correctionnel, pour retard dans la publication d'une réponse qu'il avait adressée ce journal. Le tribunal condamne le sieur Desprel, sept fois fr. 42-40 d'amende, soit 296 fr. 80., dit qu'à défaut de paiement, l'a mende sera remplacée par un emprisonnement subsidiaire de 2 mois, condamne en outre le sieur Despret au dépens et sta tuant sur les conclusions de la partie civile, condamne Des pret aux frais faits par celle-ci. Présidence de M. Honoré, conseiller. Audience du Samedi 15 Février 1879. Enseignement congréganiste. Un humble éducateur du peuple. C'est encore un frère de la doctrine chrétienne qui comparaît aujourd'hui devant le jury, sous l'inculpa tion de nombreux attentats la pudeur commis sur un nombre considérable de ses élèves. Sur l'interpellation de M. le président, il déclare être le nommé Oulès (Charles Alexandre), âgé de trente-trois ans, né Castres le 25 Mars 1845, en religion frère Raymond de la doctrine chrétienne, instituteur, demeu rant Comines. Il est en tenue civile. Sa physionomie est intelligente et distinguée les yeux sont vifs, le front élevé; seules les lèvres, minces et serrées, donnent son visage quelque chose de hautain et de dédaigneux. En somme, on devine le congréganiste sous la tenue civile, mais on croirait plutôt avoir devant soi, sous un déguisement, un des princes de l'Eglise, et non l'un de ceux appelés par le comte de Chambord les humbles éducateurs du peuple. Il soutient sans broncher les regards avides du pu blic, et c'est le front haut qu'il s'assied sur le banc des accusés. A le voir on le prendrait volontiers pour un martyr et non pour un grand criminel. Il répond d'une voix onctueuse aux questions d'usage qui lui sont adressées par M. le président. Sur les bancs des témoins se trouvent les petites vic times de la lubricité de ce congréganiste la plupart portent encore sur leur visage des traces évidentes des ignobles attentats auxquels ils ont été l'objet; leur santé ébranlée par ces actes immondes se remettra bien difficilement de pareilles atteintes. Pères de famille, après de tels exemples, allez encore confier vos enfants des instituteurs congréganistes! M* Dubron, substitut du procureur général, occupe le siège du ministère public. M" Férot, désigné d'office, par le président des assi ses, se voit forcé, par son devoir professionnel, de prendre la parole dans cette répugnante affaire. Nous croyons savoir que les parents des petites victi mes vont actionner en dommages et intérêts l'Institut des frères de la doctrine chrétienne mais quelque con sidérable que soit la somme que leur alloueront les tri bunaux, elle ne pourra jamais être proportionnée la gravité du préjudice qui leur a été causé par un des membres de cette corporation Les débats de cette affaire sont tellement révoltants que, sur les réquisitions de M. l'avocat-général, la Cour ordonne le huis-clos. Les soldats de poste font immédia tement évacuer la salle d'audience. Quatre témoins ne répondent pas l'appel de leur nom: un seul s'est fait excuser; les trois autres, Bour- let, Baudron et Morel sont condamnés, les deux pre miers 10 fr. et le 3" qui, paraît-il, a écrit une lettre peu convenable M. le président des assises, 50 fr. d'amende. Les portes sont de nouveau ouvertes au public pour le résumé de M. le Président. Il résulte de ce résumé que le nombre des crimes commis par le frère Raymond est considérable et se chiffre par centaines. 24 enfants ont été ses victimes, pour ne parler que des faits établis par l'instruction et c'est en pleine classe, devant tous les autres élèves, que ce misérable donnait libre cours sa lubricité. Avant d'arriver Comines, le frère Raymond était instituteur congréganiste Toul. Pas plus dans cette ville qu'à Comines, ses élèves n'ont échappé ses igno bles attentats. Après une demi-heure de délibération, le jury rend un verdict affirmatif, muet sur les circonstance atté nuantes. En conséquence la Cour condamne Oulès, en religion frère Raymond, huit ans de travaux forcés. A l'audience, on s'entretient beaucoup de l'arresta tion Bruxelles d'un congréganiste répondant au nom de Wacrenier, qui va être extradé et qui passera aux prochaines assises de Douai pour des crimes identiques ceux commis par le frère Raymond. Conseils de Milice. Sont nommés membres effec tifs du conseil de milice et membres suppléants, pour la levée de 1879, les conseillers provinciaux ainsi que les administrateurs communaux désignés ci-après Président effectif: M. Devos, conseiller provincial, Poperinghe. Suppléants du président MM. Demeester, conseiller provincial, Messines Bayart id., Passchendaele. Membre effectif M. Vanheule, bourgmestre, Ypres. Suppléants du membre effectif: MM. Iweins, bourg., Zonnebeke; Vandamme, id., Gheluwe. T U K E rte 75 M :i relié m île VENTE PUBLIQUE DE A M ES SI Nî ISS. commerce de Charbons,Chaux de TournaiCiment, Pierre de Taille, etc., etc. LB PLUS m r RAFRAICHI 96 AWT^ DBS PARFUMS f pour la toilette et le mouchoir W DE AOO.DE Marraix Se rend t.50 double,î.00 Royale, 2 50 chez les vendeurs d'I \luilcdc Lys -Bouquetd'AnvcrX voulez-vous RI JAMAIS VIEILLIR^ N'employez plu, que I' I On Dr Aog.de Mirbais,d'Anvers! 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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 3