NUIT A PÉKIN
L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
Posles.
L'instruction publique en Europe.
Nouvelles locales.
j;
Ville d'Ypres. - Grand'Place.
GRAND CIRQUE MILANAIS,
Matériaux Bâtir.
Nouvelles diverses.
Nous trouvons dans 1 Echo du Luxembourg
une lettre où l'on s'occupe des pétitions ser
vant de protestation contre la révision de la
loi de 1842 et qui donne sur leur compte des
détails remplis d'intérêt. La voici
Tous ces faits ne manquent pas d'éloquence
et démontrent amplement la valeur qu'il faut
attacher aux pétitions ultramontaines.
Direction PRIAMI et PIERANTONI.
90 Artistes. 55 Chevaux. 25 Clowns.
Jeudi 13 Mars et jours suivants,
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1
'fit
M.
petit village, ses adversaires les plus sûrs: l'eau,
la pompe et le pompier.
Ce n'est pas tout que d'ouvrir des expositions
d'hygiène et de sauvetage et de glorilier leBunolas,
il faut aussi ne pas négliger les moyens pratiques.
La sagesse des nations dit qu'il faut fermer le
puits avant que le veau n'y soit tombé. Et c'est
pour cela que nous sonnons le tocsin et que nous
crions par dessus les toits la prévoyance endor
mie: Au feu! au feu!
Je prends la liberté de porter votre connais
sance que M. le curé de Sibret, ainsi que certains
membres de l'administration communale poussent
un peu loin la prévoyance maintenant ils sont
occupés dans un but politique faire signer la
fois quatre pétitions par les habitants de la com
mune. Une l'adresse de Mgr l'évèque de Namur
pour le remercier de ce qu'il a fait et pourra faire
dans 1 intérêt de la religion. Une la Chambre des
représentants pour la prier de repousser le projet
de loi sur l'enseignement primaire. Une au Sénat
pour l'engager rejeter ce projet de loi, comme
s'il était déjà volé par la Chambre, et une qua
trième en termes un peu inconvenants pour pous
ser le Roi ne pas donner sa sanction, lorsque
cette loi sera votée par la Chambre et le Sénat.
Ainsi tout est prévu pour former une opposition
dans les règles, mais qui en réalité n'est pas très
sérieuse; en effet les neuf dixièmes des habitants
signent pour ne pas déplaire M. le bourgmestre,
ainsi qu'à M. le curé et en même temps pour ne
pas encourir leur courroux. Ce qui contribue aussi
obtenir les signatures, c'est que ces pétitions
sont présentées domicile par un conseiller com
munal, assez influent, le sieur P., le cousin de M.
L., conseiller provincial. Ce Monsieur fait tout
bonnement signer ces pétitions par les habitants,
sans leur donner lecture et finalement le tour est
adroitement joué.
Après la circulaire adressée par M. le Ministre
de l'intérieur relativement au projet de révision
de la loi de 1842, en réponse aux attaques violen
tes dirigées par le clergé et la presse cléricale contre
cc projet de la loi.
Le bureau de la Fédération des associations
libérales vient d'entrer en lice et d'adresser aux
électeurs une circulaire. Ce nouveau document
s'attache démontrer que, dans les meetings
cléricaux aussi bien que dans les mandements
épiscopaux, dans toute la croisade entreprise contre
la loi nouvelle, cléricaux de robe longue ou de robe
courte manquent tous au respect dû la vérité,
qu'ils font dire au projet du gouvernement ce qu'il
ne dit pas. C'est contre cette superchérie que la
Fédération veut mettre le pays en garde.
Pendant le mois de Février dernier, 6,962 lettres
sont tombées en rébul par suite de vices d'adresse.
De cc nombre, 4.648 ont pu être réexpédiées
aux destinataires ou restituées aux auteurs.
2,314 sont restées en souffrance l'administration.
La nation qui marche en tète de l'Europe pour
l'instruction est la Suisse. On y compte 15 élèves
par 100 habitants et il y a 7,012 écoles fréquen
tées par 420 000 enfants. La dépense annuelle
pour ce chapitre est, dans ce pays, de 8,708,174
francs, soit 24 francs par élève et 1,242 francs par
école.
En Allemagne, la proportion des élèves est de
14 par 100 habitans; il y a 60,000 écoles fréqueu-
tées par 6 millions d'écoliers.
La France a 71,547 écoles primaires et 4.502.000
élèves. De plus, il y a 33,000 cours du soir fré
quentés par 850,000 personnes. La proportion des
élèves dans les écoles primaires est de 13 sur 100
habitants.
La Belgique et la Suède ont l'une et l'autre 12
élèves sur 100 habitants.
En Hollande et en Norwège, 11 sur 100.
L'Espagne possède 9 écoliers sur 100 habitants,
22,038 écoles et 638,288 élèves. La somme con
sacrée l'instruction est de 26 millions de francs.
L'italie a 7 élèves par 100 habitants; la Grèce,
6; l'Autriche-Hongrie. 8.
L'Angleterre qui le croirait n'a que 6 élè
ves par 100 habitants. L'organisation de l'instruc
tion publique n'y remonte qu'à 1870. La dépense
n'est que de 65 millions et encore y comprend-on
les dons des particuliers et les fondations.
Le Portugal n'a que 5 élèves par 100 habitants
le nombre des écoles V est de 4.525 et celui des
élèves de 200,000.
La Russie, qui dépense si largement l'argent
pour faire la guerre la Turquie, n'a qu'un élève
sur 100 habitants. Cet Empire, qui est immense,
n'a que 34,000 écoles, réunissant un million d'élè
ves. Il est vrai qu'il y a eu un million de déportés
en Sibérie.
Enfin, l'Europe entière possède, pour une popu
lation de 293 millions d'âmes, 370,000 écoles.
24,400.000 élèves et dépense pour cela 486 mil
lions de francs.
Les listes civiles et les apanages attribués aux
souverains de l'Europe atteignent presque cette
somme, qui n'est rien, comparée aux sommes dé
pensées pour les casernes, les soldats cl les budgets
militaires.
Et dire que nous sommes au XIXe siècle et que
l'on nous chante sur tous les tons que c'est un siè
cle de lumière et de progrès.
Société des Chœurs. Le Concert de Dimanche
avait attiré un public nombreux. MM. Gaimant et Ligy,
se sont fait entendre dans deux duos symphoniques,
dont le succès a été complet. M. Vanden Bossche a
chanté avec talent l'air du Siège de Corinthe et deux
Mélodies fort goûtées. Les Chansonnettes de M. Mail
lard, dites avec goût et habileté, ont été très applaudies.
Nos félicitations M. Dubois: du zèle, de la bonne
volonté, une fort jolie voix, c'est beaucoup; aussi les
progrès de ce jeune ténor sont-ils sérieux et rapides.
Enfin, l'orchestre et les chœurs ont rempli leur tâche
la satisfaction générale. Le bal qui terminait cette
fête charmante a été des plus animés et des mieux
réussis.
Le Courrier de Bruxelles faisait, hier, un bien sin
gulier éloge de M. Struye, député d'Ypres.
La pieuse feuille disait que sa voix est un tocsin.
Mais, alors, sa tête est une cloche avec-la langue pour
battant?...
Il ne manquerait plus que de dire qu'elle est fêlée.
(Gazette.)
LE PALAIS DE CRISTAL.
Le grand succès de notre foire, c'est bien le Palais de
Christal, situé sur le coin (côté des cafés de la Paix et
du Progrès). C'est là que le visiteur trouve la chance
de passer son temps d'une manière amusante et in
structive. On y rencontre une aimable demoiselle, une
véritable artiste, qui, des ses doigts de fée, confectionne
en votre présence tout objet démandé, ayant un vérita
ble cachet votre prix d'entrée vous donne droit un de
ces objets que vous pouvez emporter en souvenir de
votre visite, qui, nous en sommes convaincus, vous
restera longtemps en mémoire, tellement elle offre
d'intérêt.
8 heures du soir.
Première représentation d'une
en l'honneur des Oançailles de l'Empereur
KIEN-LUNG
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lemont, Briques et Tablettes pour Fours de boulangers en
terre refraclaire. Pavés d'Aiiaennes pour Cours, Caves el
Trottoirs. Tuyaux de Drainage, etc.
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Zinc, Fer rond pour clôtures de prairies,
Fer galvanisé pour cercles de tonneaux
et toute espèce de Fers et Métaux.
Les Filles du Bon Pasteur du couvent de Berchem S"
Agathe ont été déclarées en faillite. Le Ciel est resté sourd
leurs prières; les efforts de leurs amis pour les sauver ont
échoué.
Chose curieuse, c'est un catholique fervent, un habitant de
la ville archiépiscopale, qui s'est montré intraitable et qui a
exigé la mise en faillite du couvent.
Ce personnage, rrntier Malines, avait fait au couvent un
prêt hypothécaire en troisième rang d'une somme de
80,000 francs, 'a 9 p. c., nous disons neuf pour cent. Il
est vrai qu'il n'a jamais touché un centime de cet' intérêt si
modéré.
Ajoutons encore que lorsque le prêt fut consenti, le curé
de Berchem Sainte-Agathe s'est porté caution. Malheureuse
ment, ce vénérable piètre avait vu son avoir englouti dans les
affaires Langrand et, sa mort, il ne laissa que des dettes
que le produit de la vente de ses meubles ne parvint pas
éteindre.
Des démarches furent faites auprès du rentier Malims
pour qu'il retirât sa requête aux fins de la déclaration de
faillite du couvent, mais comme le général Tchitcbalchelf de
Fatinitza il fut de bronze, une barre de fer, un roc, tu e
muraille de grauit
Cette résistance mil le tiibunal de commerce dans l'obliga
tion de prononcer la faillite du couvent du Bon Pasteur»,
Bercbi m Sainte-Agathe.
Un remède bon marché, a- Prendre deux
ou trots capsules de goudron de Guyot au moment de
