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1880.
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Une bonne nouvelle.
Répartition du contigeol de la levée de 1879.
Nouvelles diverses.
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Allons. MM. de la Gazetteavouez que vou«
n'écrivez que pour les bûches, ou devenez sérieux
Vedette.)
.Mercredi, M. le ministre de la guerre a fait con
naître la Chambre que l'intention du gouverne
ment était de réformer la loi de milice de 1873,
dans ses dispositions relatives au remplacement,
et d'en revenir au système plus paternel et plus
démocratique de la loi libérale de 1870. Notam
ment le dépôt préalable de 200 francs ne serait
plus exigé des miliciens qui désirent se faire rem
placer.
Les libéraux avaient combattu la loi de milice
de 1873; ils avaient montré qu'elle faisait du rem
placement l'apanage exclusif des familles riches,
de celles qui pouvaient jouer deux cents francs sur
un coup de hasard, et l'événement n'a que trop
justifié celte prédiction.
Au pouvoir, conséquents avec le langage qu'ils
avaient tenu dans l'opposition, les libéraux s'em
pressent de modifier la loi qu'ils avaient critiquée
et de donner raison aux plaintes du pays.
Ils se distinguent en cela de leurs adversaires
qui. après avoir promis des réductions de charges
militaires, s'étaient hâtés de les aggraver, particu
lièrement par la loi de milice de 1873.
Les familles apprendront avec bonheur qu'elles
seront bientôt délivrés du fardeau de celle loi.
Le paralèlle ne peut manquer d'être édifiant.
Nous nous faisons un vrai plaisir de livrer celle
nouvelle aux obligeants commentaires de nosconfrc-
res de la presse catholique.
Le Bien public annonce que M. Boyavat, séna
teur de Bruges, est toute extrémité.
Le Bien public se trompe. M. Boyaval a été
indisposé mais il se trouve beaucoup mieux.
Le bruit courait depuis quelque temps déjà que
l'évèque de Tournai était malade, mais les rensei
gnements que nous recevions du Hainaut, les dé
tails que nous apportaient les journaux du pays,
toutes les informations recueillies par nous venaient
de source libérale, et bien que des indices sérieux
fissent croire la réalité des actes du prélat, quel
que invraisemblables qu'ils parussent, on pouvait
conserver un doute, causedu silence des journaux
catholiques. Aujourd'hui aucun doute ne subsiste
plus. Voici ce que nous lisons dans le Journal
de Bruxelles
On nous assure que Mgr Dumont va abandon
ner l'administration du diocèse de Tournai, pour
prendre un repos nécessité par l'état de sa santé,
affaiblie par des travaux excessifs. Sa Grandeur
serait remplacée, dit-on, par un administrateur
apostolique, nommé par le Saint-Siège.
On comprend la réserve que nous impose cette
situation nous n'ajouterons rien ces détails.
(F. Indépendance)
Un projet de programme des fêtes donner par
la Capitale a été soumis et tout fait espérer qu'il
sera adopté.
Pour 1880 dit la Chronique des travaux pu
blic, il serait désirer qu'il fut fait trêve nos
dissensions politiques et que le pays entier, sans
distinction de parti, puisse montrer avec orgueil
aux étrangers accourus de toutes parts, le rrsul at
de cinquante années de travail, de paix et de liber-
lé.
Le programme des fêles organiser Bruxelles
et pour lesquelles une somme de 7 50,000. fr. se
rait demandée au Conseil communal, comprendrait
1° Une grande fête politique avec Te Deiim sur
l'auciciiiie Plaine des Manœvres.
2° L'Exposition Nationale.
3° Une Cavalcade.
4° Un cortège aux Lumières.
a" Une revue de la Garde Civique et de l'Armée
6° Une ou deux grandes fêtes de gymnastique.
7° L'illumination totale de la Ville, des Boule
vards circulaires et-du centre.
8° La Construction de 10 Arcs de tromphe de
30,000 fr. chacun pour lesquels un concours serait
ouvert entre nos meilleurs architectes.
9° Un grand Bal donne dans la cour de l'Hôtel
de Ville et pour lequel un plancher sera établi la
hauteur du premier^tage.
10° Une grande fête militaire organisée par les
corps spéciaux de la garde civique du pays.
11° Un grand Caroussel Tournoi l'instar des
fêtes du moyen âge, organisé par et avec le concours
de tous les officiers montés de l'armée.
12° L'inauguration des monuments en construc
tion La statue de Léopold Ier, les Palais de Justice
et des Beaux-Arts, la Maison du Roi, etc.
A l'occasion de ces fêtes, il y aura également
une série de concours de toutes sortes, des tirs, en
un mot, de quoi contenter tout le monde.
Le contigent de la levée de 1879 est réparti en
tre les provinces ainsi qu'il suit
Anvrrs 1.111 Brabant, 2,014; Flandre occi
dentale, 1,545; Flandre orientale, 1.878; Hainaut
2.277; Liège, 1.428; Limbourg, 457 Luxem
bourg, 521 Namur, 769 Total 12,000 hommes.
Le contigent assigné chaque province sera ré
parti par la députation permanente entre les can
tons de milice, conformément l'art. 5 de la loi.
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Lk Mixistre db la Justice, M. le Royer. vient
d'avoir une idée laquelle on ne saurait trop ap
plaudir, c'est celle de réunir les éléments statisti
ques d'un tableau comparatif de la criminalité de»
instituteurs laïques et des membres de l'enseigne
ment congégraniste.
C'est Mercredi matin, 19 Mars, qu'Eugène TK.inl de
Roodenbcke a été transféré de la prison des Petits-Carmes,
Bruxelles, fa prison cellulaire de Louvain.
Il faisait partie d'un convoi de dix-sept autres condamnés
désignés également pour subir leur peine Lourain. La voi
ture cellulaire les a conduits la gare du Nord pour être ex
pédiés par le train parlant 6 b. 55.
T'kint était soumis, depuis trois jours, an régime des
condamnés. Ses cheveux avaient été coupés ras et sa barbe
enlevée. Celte double opération l'avait beaucoup affecté, et
partir de ce moment il a semblé en proie une grande pro
stration.
Au moment de quitter la prison des Petits-Carmes, il a
remercié chaleureusement le directeur, ainsi que les gardiens
pour les soins dojt il avait été l'objet.
11 était encore vêtu de sa pelisse et du petit chapeau de
feutre noir qu'il portait au moment où il a été ramené de
Londres Bruxelles. Mais au moment où il a franchi les
portes de la prison de Louvain, il a quitté ces babils d'homme
libre et, après avoir conformément au règlement passé
au bain, il a endossé le costume des condamnés pantalon et
veste en dimite, chaussons de lisière et cagoule sur les bords
de laquelle est brodé le numéro correspondant celui de la
cellule qui lui est destinée, cellule située dans une des ailes
du r<z-de-ebaussée, non loin de celle occupée par l'ancien
caissier de l'Union de Crédit.
Depuis quelque temps, nous avons cru devoir appeler
l'attention des malades sur les remarquables propriétés des
Capsules de Goudron de Guyot dans les cas de rhume,
bronchite, catarrhe, pbtbisie, ou autres affections des bron
ches et des poumons. Cor chose nous a frappé, c'est que la
plupart des personnes venant notre pharmacie, pour nous
demander ce produit, n'ont pas retenu le nom du médicament
et le désignent sous le nom de pilules, globules et même pas
tilles. Lorsqu'on s'adresse directement notre maison, il nous
est facile de rectifier la mémoire de l'acheteur, mais il peut
n'en pas être ainsi lorsqu'on se présente dans une autre
pharmacie, et cela peut prêter b de fâcheuses confusions.
Nous prions donc les acheteurs de vouloir bien remarquer
et se rappeler le nom du médicament; Capsules de Gou
dron GuyotDe plus, pour éviter toute erreur, on voudra
bien se souveuir que notre signature GUYOT est imprimée
en trois couleurs sur l'étiquette de chaque tlacon.
Timbrage l'extraordinaire de papiers pour
effets de commerce. AVIS. Jusqu'à présent, les
personnes qui voulaient créer des effets de commet ce sur du
papier fourni par elles-mêmes étaient obligées, pour acquitter
le droit de timbre, de se mettre en rappoit avec le bureau
établi au chef-lieu de province.
D'après des mesures concertées entre les ministres des
finances et des travaux publics, le timbrage des papiers pour
rffets de commerce peut être requis par l'intermédiaire
1° Des receveurs de l'enregistrement des chefs-lieux de
canton et d'arrondissement;
2" Des receveurs drs contributions directes résidant dans
des localités dépourvues de bureaux d'enregistrement
5° Des agents de postes établis dans les communes'où il
n'existe ni bureau d'enregistrement, ni bureau des contribu
tions directes.
Le public pourra s'informer chez ces fonctionnaires des
conditions dans lesquelles leur concours lui est assuré gratui
tement.
Avis au Commerce. On nous communique l'extrait
ci-après d'une circulaire ministérielle du 4 Mars 1879:
Le timbrage des papiers fournis par les particuliers pour
effets de commerce peut-être requis par l'intermédiaire des
receveurs établis dans les chefs-lieux de canton et d'airondis-
sement.
Le requérant divise les papiers en autant de groupes
qu'il y a de quotités de droit différentes appliquer.
Il entoure chaque groupe d'une bande portant l'inscrip
tion de son nom et, la suite, l'indication du nombre de
pièces, d. la quotité et du produit du droit.
Qu'il n'y ait qu'un groupe ou qu'il y en ait plusieurs, il
dresse et signe une déclaration en double des inscriptions
faites sur les bandes en observant la formule suivante
Déclaration de dépôt par M. (nom, prénoms, profession
et demeure), de papier de commerce timbrer l'extraordi
naire, dont le détail suit:
20 feuilles 10 centimes fr.
50 feuilles 50 centimes fr. 15
- Total fr, M
lait a le
(Signature du déposant).
Le montant total des droits est acquitté immédiatement.
Dans les quatre jours du dépôt, au plus lard, les papiers
doivent être de retour au bureau d'expédition pour être remis
la disposition de l'intéressé.
Ils lui seront remis contre la reproduction de la recon
naissance de dépôt.
Un grand oornbre d'officiers de toutes armes et de
jeunes geus de Liège, amis du capilaioe Popelin, qui va
partir prochainement pour l'Afrique, se sont réunis bier
l'hôtel du Grand Cerf, Liège, pour faire leurs adieux cet
officier distingué.
Le général de Savoye, qui le capitaine Popelin est attaché
eu qualité d'aide de camp, se faisant l'interprète de tous les
convives, a exprimé eu excellents termes les sentiments
d'estime et d'affection dont il leur laisse le souvenir.
Un triste accident es» arrivé en vue de Douvres, Jeudi
dernier. Un bâti au pilote, monté par un capitaine, neuf pilu
les et six matelots, a été coulé bas par un vapeur anglais.
Aucun des seize hommes n'a pu être sauvé.
D'après le Précurseuril est question Alost, dans
une sphère des plus catholiques, d'un cas semblable celui
qui a rendu célèbre le pieux M. de Germiny. Une enquête
judiciaire ayant été ouveite, le mandat d'arrêt n'est arrivé
destination que lorsque la personne accusée avait disparu.
Trop lard comme les carabiniers
Une dépêche de Kingslown, Jamaïque, annonce qu'une
collision a eu lieu entre deux steamers, le Bolivar et le
Michel de Port-au-Prince, Haïti, ce dernier a coulé soi
xante personnes ont péri,
Le comte de Klaodre a accompli lundi sa 42* année, Le
prince, frère du roi, est né Laekrn, le 24 Mars 1837.
Depuis le 10 de ce mois, quatre fois le feu a éclaté
dans l'écurie et la remise du sieur Ch. Verfaillie, brasseur
Proven, sans occasionner toutefois d'importants dégâts.
Ces incendies devaient être attribués la malveillance, et la
justice ayant ouvert une instruction, a arrêté la servante du
sieur Verfaillie, qui est en aveu.