L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
Révoltant ou Bouffon!
Exposition de 1880.
Yive elesse!
Matériaux Bâtir.
Nouvelles locales.
FÊTE MILITAIRE.
Ixl Vérité annonce que l'évêque de Tournai a
pris le train pour Lille, en correspondance avec
celui de Paris.
Il était accompagné de M. le chanoine Halley et
de deux domestiques porteurs de nombreuses
valises.
Im Vérité se demande si l'évêque entreprend
un voyage au long cours. Le terme des voyages du
prélat n'est que trop facile prévoir, ce sont les
Petites Maisons.
Le journal lournaisien nous apprend aussi que
M. Dumont a eu dernièrement un accès de fièvre
chaude qui a duré plusieurs heures.
On vient encore d'imprimer Mons une pla
quette de 8 pages, intitulée: Nos enfants
lécole. Sans doute cette feuille volante, pliée en
huit, aura été jetée profusion dans les villages du
liainaut.
L'auteur affirme qu'àprès que la loi de 1842
aura été révisée, on punira l'enfant qui donnera
l'école un signe extérieur de religion. On pu-
nira le maître qui les tolérera chez ses élèves.
Les élèves pourront blasphémer Dieu leur
aise, les maîtres n'auront plus le droit de les re-
prendre et de les punir, il n'aura que le droit
de blasphémer avec eux...
Le mailre ne pourra plus dire ses élèves qu'il
est défendu de faire du mal aux autres; qu'il est
défendu de se livrer toutes sortes d'impuretés;
qu'il est défendu de prendre le bien d'autrui.
Puisque les enfants seront élevés sans Dieu, qui
est-ce qui les empêchera de suivre leurs mauvais
penchents?
Cela est tellement révoltant que cela en devient
bouffon.
Nous apprenons que par une décision de M. le
ministre des iraaux publics le cahier des charges
pour les constructions ériger au Champ des
Manœuvres a été complété par une disposition qui
réserve l'adjudicataire la faculté d'établir, sous
certaines conditions, une gare privée la halte de
la chaussée de Louvnin et une voie de raccorde
ment allant au Champ des Manœuvres, afin de per
mettre le transport des matériaux pied d'oeuvre.
On lit dans l'Opinion d'Anvers
M. Bara vient de déclarer formellement au
Sénat, la suite d'une interpellation de notre hono
rable sénateur. M Biarl, que le sort des officiers
pensionnés sera réglé avant la fin de la session.
Nous étions bien certain qu'il devait eu être ainsi
et c'est cette certitude qui nous a empêché d'ac
cueillir les protestations, très-vives, émanant d'of
ficiers pensionnés, qui nous sont parvenues depuis
quelques jours. Nos officieux correspondants voient
que nous avons ru raison d'avoir confiance en nos
amis du ministère.
Tout le monde, dit YEconomie, a encore présen
te la mémoire l'allocution que le Saint-Père
adressait récemment aux journalistes catholiques
pour les engager être élégants, graves et modé
rés dans le langage.
Chaque jour nous apporte des preuves nouvelles
de l'empressement pieux avec lequel les feuilles
saintes suivent les recommandations du Pontife.
Quoi de plus élégant, de plus grave et de plus
modéré par exemple que ces lignes de Y Ami de
l'Ordre
Et cette conclusion d'un article consacré par la
Gazette de Renaix une conférence libérale
Ah! Saint-Père, qu'il est doux d'être compris et
obéi de la sorte!
Nous sommes loin de la réalisation du vœu émis
par un journal, qu'il fut fait trêve, dans tout le
pays, aux discussions politiques, pour fêter le ré
sultat d'un demi-siècle de travail, de paix et de
liberté.
Ecoutez l'un de leurs bardes
Nous ne savons pas bien ce que c'est qu'une
fêle politique mais consulter les antécédents
de nos gueux, ce doit être une goinfrerie 3000
erètes de coq qui rassassie les ministres et laisse
l'estomac des souscripteurs vides, goinfrerie pen
dant laquelle on se promet d'écraser définitive
ment les catholiques, et de jeter le cadavre du
catholicisme dans la fosse.
Mais que diable vient faire le Te Deum dans
cette réjouissance tout fait gueuse?Mystère.
Et autre mystère, qui chantera cette hymne d'ac
tions de grâces? A coup sûr aucun de nos évéques,
aucun de nos prêtres ne s'aventurera dans cette
fêle politique; il faudra donc que M. Van
Humbeeck officie, moins que l'on ne confère cette
lâche l'apostat Rolin, qui au besoin pourrait la
céder M. Frère, dans la mémoire duquel les
souvenirs de l'ancien enfant de chœur ne peuvent
être effacés.
Quel que soit l'officiant, on n'aura pour les fêtes
de 1880 ni un sou, ni un chiffon, notez que
ce chiffon c'est le drapeau national! ni un
lampion, moins que la peste gueuse n'infecte
plus le pouvoir.
Eh bien, nous préférons cette abstension des
démonstrations hypocrites. On sait que la Consti
tution, base de notre Etat politique, n'a pas d'en
nemis plus acharnés que les cléricaux.
En dépit de la campagne entreprise par les clé
ricaux contre les fêtes de 1880, M. De Haerne a
eu le courage de déclarer vendredi, la Chambre,
qu'il a \olè par patriotisme le crédit de 1,800,000
francs pour le palais de la Plaine des Manœuvres.
Celle juste leçon, donnée par le vénérable cha
noine aux intransigeants de la droite, lui vaudra
l'approbation de tous les vrais Belges.
t.
ETABLISSEMENT DE CONFIANCE
Le mieux assorti, le mieux approvisionné et
le meilleur marché de la province,
mm
Si Y Echo du Parlement est le journal des imbé
ciles, Y Indépendance est le journal des abrutis.
Voilà la tâche ingrate, sotte et ridicule dont s'est
chargé ce cuistre qui se pavane sans vergogne du titre
de professeur l'Athénée royal de Gand.
Nous est d'avis que ce serait par trop le récompen
ser que de lui mettre la botte l'endroit où l'épine dor
sale change de nom.
(Ht*T POPULAIRE ET PATRIOTIQUE.
Air: La Bière du pays.
Refrain.
Vire Gesse
Le Chansonnier, (bis).
Que la Belgique admire arec irresse!
Vire Gesse
Le Chansonnier, (bis).
Dont les refrains égayent Courrier
On a parfois, dans la savante France,
Trop méconnu le génie étranger
Hais la Belgique a la ferme espérance
D'avoir, en Clesse, un parfait Béranger
2.
Ses nobles chants respirent la vaillance,
Ses gais couplets enflamment tous les cœurs!
Du Nil au Rhin, de Paris Mayrnce
Maint Belge entonne arec gloire ses choeurs!
3.
Jamais sa Lyre, aux sons que l'on renomme,
N'a résonné pour aduler quelqu'un
Il a la taille et l'étoffe d'un homme
Digne, bon droit, d'être notre tribun!
4.
Tout en forgeant ses Gères arquebuses,
Dans son jeune âge il nous chantait déjà!
Il est un frère aux neuf illustres Muses,
Et l'Hélicon l'immortalisera
5.
J'eDtrnds toujours ce chant fameux boire,
Qui Gt vibrer tant de cœurs de vingt ans!
Chacun de nous le conserve en mémoire,
Et le redit son heure, son temps
Avec orgueil, chantons notre poète:
Il nous donna des moments de bonheur
En quatre-vingt lors de la giande fête,
Tout le pays voudra lui rendre honneui
Adolphe Dressaux.
Poète ouvrier.
Braquegnies, Mars 1879.
RÉDUCTIONS DE PRIX POUR, 1870.
(Dépôts, Agences Commissions)
reconnu pour être
situéhorslaportede la Station, QUARTIER DUCOMMERCE,
prèsdela gare, le long du chemin de fer d'YpresàCourlrai.
(Chez M. A. VONCK-CLÉM ENT Banquier.
utith il x (Rue de r£loile> 4) Ypres
Carreaux en Ciment pur
pour pavements d'Eglises, Hôpitaux, Écoles, Couvents,
Maisons, Fabriques, Cours, Trottoirs, etc.
Prix depuis fr. 2,75 mètre carré.
Spécialité de Pannes emboîtements
qualité imperméable, surpassant toutes les pannes vernissérs.
Médaille iTOrà Y Exposition de Paris 1878.
Prix i fr. le 100.
Ciments, Chaux Pierres de Tournai
Conditions et prix des Carrières.
Pannes Carreaux de Boom belle qualité.
Prix très réduits.
Ardoises Anglaises, Lattes pour Toitures, Pannes de Dcu-
iemont, Briques et Tablettes pour Fours de boulangers en
terre refraclaire. Pavés d'Andennes pour Cours, Caves et
Trottoirs. Tuyaux de Drainage, etc.
Prix-au-dessous de toute concurrence.
Poutrelles en fer, Lanternaux, Tuiles,
Zinc, Fer rond pour clôtures de prairies.
Fer galvanisé pour cercles de tonneaux
et toute espèce de Fers et Métaux.
Nous nous empressons de faire connaître nos lec
teurs les mesures qui viennent d'être prises, relative
ment au Concert que MM. les Officiers de la Garnison
ont décidé d'organiser au bénéfice des inondés de Szege-
din. Il sera donné, la Salle de Spectacle, le JEUDI 17
AVRIL, 8 heures du soir, une Fête Musicale et Mili
taire il y aura quelques morceaux d'harmonie par les
musiques du lr Régiment de Ligne et du 2' Régiment
de Guides, plusieurs solistes se feront entendre et le
corps des Sous-Officiers fera un assaut d'armes.
Nous engageons vivement le public assister cette
Fête, qui, par sa nouveauté, offrira beaucoup d'attrait.
VILLE D'YPRES. COKSEII, COMHFXAL.
Séance publique, du 5 Avril 1879, 5 h. du soir
Communication de pièces.
2° Demande de concession.
3° Demande subside (Vlaamsche Ster).
4° Demandes Hospices civils; prêts de fonds.
5° Demande fabrique de St. Pierre; Aliénation de
bien-fonds.
6° Demande achat de terrain et projet d'alignement.
7° Vérification de la caisse communale.
Société de la Concorde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Jeudi 3 Avril 1879,
71/2 h. du soir, par la musique du 1" Rég1 de Ligne,
sous la direction de M. Ch. Simar.
1Souvenir d'Ostende, pas-redoublé,
Painparé et Vicini.
2. Ouverture de l'op Sémiramis, arr. Ch. Simar.
3. Le Trouvère, fantaisie, Verdi.
4. Conjuration et Bénédiction des Poi
gnards, Meyerbeer.
5. Le Sansonnet, polka pour Flûte, Journois.