L'UNION COMMERCIALE D'YPRES. La \illa-Ecole du Denier. Amis de la calomnie. Austérités. lin Concert. Osl une chose connue par le correspondant bruxellois de la Pairie, quand il est bien eu train, arrive faire son petit mensonge la ligne. Mais aussi passait-il pour avoir posé les colonnes d'Her cule du genre. Kh bien, non Cet homme d'autant d'invention que de piélé vient d'être dépassé du premier coup par l'auteur de Nos enfants. Jugez-en plutôt vous-même par les échantillons suivants de sa manière: Dieu sera mis la porte de l'école. Un mensonge. Ni l"instituteurni les enfants n'en pourront prononcer le nom. Deux, trois. Le crucifix et l'image de la vierge seront jetés dehors comme des objets dangereux. Quatre, cinq, six. Les élèves pourront blasphémer Dieu leur aise. Sept. Les maîtres n'auront plus le droit de les re prendre. Huit. L'instituteur ne dira plus a ses élèves que Dieu leur ordonne davner, de respecter leurs parents. Neuf, dix mensonges. ...De leur obéir et de les assister. Onze, douze. Il sera toujours loisible l'instituteur d'appren dre ses élèves se moquer du curé et de son cathécisme. Treize, quatorze. ...De leur débiter, l'occasion, des hérésies et des impiétés. Quinze, seize mensonges. Et cela conliuue ainsi jusqu'au bout, la I23me ligne finissant avec le lBy™18 mensonge. Ce qui donne, en moyenne, un mensonge et demi par ligne. Qu'on nie encore le progrès, si l'on ose (Gazette). Plusieurs journalistes de province ont l'intention d'adresser une pétition a la Chambre, l'effet de demander qu'elle abroge la disposition qui défend l'insertion des annonces concernant les loteries étrangères, défense qui leur a ravi une ressource importante. Il leur semble qu'en présence de la publicité donnée aux emprunts primes, même sans intérêt, aux opérations de la bourse, et sur tout de la liberté dont jouit partout le baccarat, et de celle laissé chacun d'employer son argent comme il le désire, il n'y a plus aucune raison de maintenir cette interdiction et de les priver de cette source de revenu. Les administrateurs du Denier des Ecoles pro jettent d'établir sur le littoral de la mer du Nord probablement Middelkerke une espèce d'bôtel- pensionnal où, chaque année, pendant la bonne saison, les enfants ebétifs et les élèves méritants des écoles communales de Bruxelles et des fau bourgs seraient gratuitement admis séjourner pendant un temps plus ou moins long. M. l'archi tecte Samuin a été envoyé dans les différentes sta tions balnéaires de notre littoral pour étudier, sur les lieux, la réalisation de cet excellent projet. Le choix de Middelkerke, approuvé déjà par divers organes de la presse bruxelloise, nous paraît tout fait heureux. Il ne s'agit pas, en effet, de faire participer les enfants des écoles aux fêtes des villes dYau mais seulement de les soumettre, en toute sécurité, dans les meilleures conditions d'hy giène, l'action fortifiante de l'air de la mer. Or, il est incontestable qu ce point de vue le seul qu'il faille envisager, ce nous semble le choix de Middelkerke est tout indiqué pour l'installation de la Villa-Ecole. Nulle part ailleurs, ni Oslende, ni Blankenberghe, ni Heysl, on ne peut trou ver une plus belle plage située dans de plus belles conditions d'hygiène pour l'enfant et de sécurité pour les parents. Voici ce que nous trouvons dans la Paix Le progrès libéral semble plus rapide en Belgique que partout ailleurs.En France le divorce est demandé comme un moyen de moralisation. Chez nous on va Qui dit cela? Où dit-on cela? Qui pense ainsi en Belgique La Paix n'a garde de le dire. Elle aime mieux laisser entendre jésuitiquement que ces opinions insensées sont celles du parti libéral. M. Frère-Orban disait l'autre jour la Cham bre, que les cléricaux étaient les amis de la calomnie. II avait bien raison. La Meuse annonce qu'à la rentrée de la Cham bre, le 22 Avril prochain, le gouvernement dépo sera un projet de loi tendant compléter les mesures prises dans la session extraordinaire de 1878, en vue de prévenir et de réprimer les fraudes électorales. C'est une urgente nécessité. Jadis, l'anniversaire de la mort du Christ était célébré par le jeune et l'abstinence mais au jourd'hui l'impiété règne en maîtresse et l'amour des satisfactions matérielles l'emporte sur toute chose. Nous rencontrâmes, sur l'heure de midi un groupe d'ouvriers maçons. Ils avaient rudement travaillé et prétendant réparer leurs forces, man geaient d'un robuste appétit un plat de lard mêlé de pommes de terre. L'instant d'après nous vîmes un commissionnaire fortaffairé. mangerune tartine fourrée de viande..., puis ce fut, dans un restaurant, un médecin qui avait passé la nuit au chevet d'une femme en couches et qui dévorait une côtelette, sous le vain prétexte que sa profession était fort rude et exigeait une nourriture substantielle. Les malheureux ne comprenaient pas l'ineffable mérite qui s'attache aux privations endurées par respect pour la foi. Ces tristes témoignages du matérialisme d'un siècle jouisseur nous avions pénétré d'amertu me. et c'est en vain que nous cherchions une con solation. Heureusement notre bon ange, toujours miséri cordieux, se chargea de nous la procurer. Nous vîmes d'austères ecclésiastiques, des hommes politiques, de la Droite, de jeunes avocats pieux, désignés pour de beaux mariages, attablés l'un de ces modestes deslins qui réjouissent le cœur des vrais croyants. Nous avons pu nous en procurer le menu. Le voici A la bonne heure! voilà le respect des pieuses traditions. Soyez heureux, solitaires de la Thétaï- de, chrétiens des catacombes, martyrs duColysée! Il est encore des âmes saintes qui savent s'imposer de dures privations dans ce jour de deuil. (Causerie). La Gazette publie le programme d'un con cert qui a eu lieu le Jeuai-Saint. La première partie du concert se composait de la symphonie Les Ecoles sans Dieu. La seconde partie était composée comme suit Duo concertant pour Serpent, sur des motifs des Martyrspar MM. Woeste et Wasseige Donizetti. L'air de la Calomnilchanté par m. A. VisurtRosSIM. Fantaisie pour bombardon sur des motifs du Bravopar M. de BorchgraveMercadante. Le Miserère du Trouvèregrandes variations exécutées sur la guim barde, par M. Kervyn de Lct- tenhoveVerdi. Grand air de XEtoile... du Nord. pourclarinetle, par M. Beernarrl. Meyerbeer. Pot-pourri sur des motifs de l'opéra Chacun son tourpour ophi- cléïde, parM. Van Wamheke Soi.ié. Duo de la Chaste Suzanne, pour viole d'amour et petite flûte, par MM. Berten et d'Aspremont-Lyn- denHyp. Monpoij. L'air du Someilde la Muette chanté par M. Biobuyck Aiber. Sextuor des Voitures versées, chanié par M MMalou, Beernaert, Delcour. de Lantheere, d'Aspre- mont et Thibaut Boikldieu. Matériaux Bâtir. RÉDUCTl ONS DE PRIX POUR 1879. ETABLISSEMENT DE CONFIANCE Le mieux assorti, le mieux approvisionné et le meilleur marché de la province, BUREAUX (Rue d(; k Ypres_ plus loin et l'on dit que le divorce n'est qu'un palliatif insuffisant. La vraie solution, celle laquelle il fau- - dra en venir un jour, c'est l'établissement de l'union libre, conformément la liberté de l'individu, et l'abolition du mariage sous sa triple forme de contrat civil, commercial et religieux. C'était le II Avril 1879, jour du Vendredi- Saint, nous allions par la ville, le cœur serré, en déplorant l'invasion de cet esprit maléraliste qui ôte notre géuération le respect des traditions les plus saintes. Huîtres royales d'Ostende POTAGES A la Dubarry Fonlange Bisques d'écrevisses HORS-D'OEUVRE Rissoles de crevettes Fondues au parmesan Côtelettes de langouste la Victoria PREMIER SERVICE Turbot sauce diplomate Anguilles la sémillante Côtelettes de brochet la Chambord Filets de sole la Joinville Punch l'impériale Légumes Asperges d'Argenteuil au beurre Jets de houblon aux œufs pochés DEUXIÈME SERVICE Darne de saumon au beurre de Montpellier Eperlans frits Pâté de thon frais aux truHVs Homard de Bretagne Salade de laitue Lucullus aux pistaches Roeber de glace framboise Fruits assortis DESSERT. VINS: Château Iquem, Château LaffitteHaut-Brion, Romanée, Chamberlin et Rœderer. (Dépôt», Agence» Commissions) reconnu pour être situéhorslaportede la Station, QUARTIER DUCOMMERCE, près de la gare, le long du chemiu de ferd'YpresàCourtrai. b. v (Chez M. A. VONCK-CLÉMENT Banquier. 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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2