•M9 m Hli jiii Il La Detle. La morale nouvelle. La morale^cîlricaîe eD action. Nouvelles locales. FETE MUSICALE une réaction énergique; nous y arrivons heureusement et la révision d'une loi qui s'inspirait de pareilles maximes consacrera le triomphe définitif de la cause du progrès et de la tolérance i*' Il n'est pas sans intérêt de constater l'accroisse ment de notre dette publique et. par suite, des sommes que l'Etat doit porter chaque aunée son budget pour c.i payer les intérêts. En 1860, le service des intérêts de la dette ne coûtait que 30.555.574 fr.15 ans après, en 1875. il coûtait 42.600.741 fr., soit 12 millions de plus. C'est de 1875 1874 que cette augmen tation énorinea commencé figurer au budget. En 1873. le chiffre n'était encore que de 31.155,410 francs, et, en 1874, il est porté 43,728,006 fr. Cette somme de42.600,741 fr. u'est pas la seule qui constitue le service de la dette; elle n'est desti née qu'au paimeul des intérêts, l'amortissement et aux frais divers des emprunts. Une somme de 475.286 francs a été également portée en 1875 pour le service des arrérages de rentes sans expres sion de capital 991,576 francs sont portés pour le minimum d'intérêt garanti par l'Etat diverses Compagnies; 6,709,696 francs pour les rentes, redevances cl charges de toute nature; 10,385,434 francs pour les rémunérations et 1,542,059 fr. pour les fonds de dépôt. De sorte que le total de la somme votée en 1875 pour le service de la dette publique est d- 62,704,772 fr., soit le quart du budget total de l'Etat. Rendons grâces au parti clérical d'avoir si bien administré nos finances! Il se confirme que la discussion générale sera close la fin de la semaine prochaine. Du côté de la droite, il n'y a plus guère que MM. Jaeobs, Beer- naert, Cornesse et Malou qui prendront la parole; moins d'incidents imprévus, M. Van Humbéeck est le seul membre du gouvernement qui intervien dra dans la discussion. Le projet sur l'enseigne ment primaire sera bientôt d'ailleurs au second plan; le projet de loi, destiné prévenir les fraudes électorales, sera déposé la semaine prochaine et c'est de ce côté que se porteront bien certainement toutes les préoccupations de l'opposition. Mais si les cléricaux ont trouvé le pays très indifférent leurs doléances propos de la loi sur l'enseigne ment primaire, ils le trouveront plus indifférent encore lorsqu'ils chercheront l'émouvoir pour maintenir en exploitation les fabriques de faux électeurs qu'ils ont élevées sur les points du pays ils se sentent particulièrement menacés. Des dispositions seront prises, assure-t-on, pour simplifier la procédure relative aux expertises en matière électorale. Les expertises pourront se faire par un seul expert et les frais seront taxés comme en matière criminelle. On écrit deThourout au Westvlaming de la société. Le règlement a été discuté et approuvé l'una nimité des membres fondateurs; séance tenante un comité a aussi été nomme et chargé de la direction des travaux de la nouvelle Association. La constitution de ce cercle libéral est d'un heu reux présage pour l'avenir de la ville de Thourout et principalement pour les élections législatives qui doivent avoir lieu dans l'arrondissement de Bruges en Juin f 880. De tout temps Thourout a fortement pose dans la balance électorale en ce qui concerne les élec tions pour la Chambredes représentants et le Sénat, et il ne dépendra pas des électeurs libéraux de celte ville que les candidats de leur bord ne triomphent. Il est temps que l'arrondissement de Bruges s'af franchisse du joug clérical et rende la vie privée les trois instruments de l'èvèclic qui n'ont jamais dérendu les vrais intérêts de Bruges et des cantons limitrophes. III. l'oeuvre de i.a ciiair. Pendant le bombardement de Paris, un mari, sa femme et le confesseur de cette dernière s'étaient réunis dans un même logis, afin de s'aider mutuel lement supporter les misères d'un long siège. Le mari était goutteux et on lui avait fait un bon lit, bien douillet, tout au fond de l'appartement la chambre la plus coquette avait été attribuée Ma dame: et quant au troisième personnage, il avait déclaré positivement qu'une modeste couchette dressée dans un cabinet peu éloigné de la pièce pécédentc était tout ce qui fallait un homme comme lui, tout occupe de la pensée du ciel. Une belle nuit, l'artillerie de l'ennemi faisait rage uu obus s'abat sur le toit de la maison et, transperçant tous les étages supérieurs, vient éclater avec un fracas épouvantable sur h- lit même du saint homme. L'abbé est mort s'écrie le goutteux en se traînant tout en larmes vers le lieu du sinistre. Rassurez-vous, mon frère, s ecrie celui-ci en reparaissant soudain, sain et sauf: Je faisais mes dévolions un peu plus loin, lorsque l'explosion s'est produite. Morale Arrangez-vous pour être dans le lit de votre voisine quand il pleut des bombes dans le vôtre. (La Causerie). Vendredi a comparu devant le tribunal de sim ple police d'Anvers le sieur Geens, vicaire l'église St-Amand, sous la prévention d'injures dans des circonstances réellement édifiantes. Une jeune fille, Mlle E. D..., se présente l'é glise avec l'enfant naturel d'une de ses voisines pour le présenter au baptême, Ml,e D. était accom pagnée du parrain et de la garde-couches. Le vicaire Geens en apprenant la filiation de l'enfant, se fâche tout rouge, se met injurier la marraine en la traitant de schandaal et disant, en par lant du petit 'tls nog een van den linken vleu- gel. La marraine s porté plainte et le tribunal, après avoir entendu Me Louis Van Calsler et M. Max Bausarl pour la plaignante et le prévenu, et sur un réquisitoire fort énergique de M.Busschots, a con damné le ministre d'un Dieu plein de mansuétude et de miséricorde 20 francs d'amende, 25 fr. de dommages-intérêts et tous les frais du procès. (Opinion). C'est le 18 de ce mois que M. Heyvaert, gouver neur de la Flaudre Occidentale, fera Dixmude sa visite officielle. A cette occasion l'administration communale de de celte petite ville vient de publier un programme de réjouissances publiques qui contentera les plus difficiles. Au reste, tout le monde est plein de zèle et ani mé d'excellentes dispositions pour recevoir au mieux le premier magistrat de la province. Il y aura un magnifique cortège où prendront part, entre autres, toutes les sociétés de la localité et huit musiques de l'arrondissement, et oû figure ront des chars ornés avec goût, et parés de fleurs et de verdure. Il y aura un banquet d'honneur de plus de cent couverts, uu concert-festival, et un cortège aux lumières qui produira un effet fantas- tique. Quand Dixmude s'y met de cœur, elle fait bien et grandement les choses. Tout cela formera plus qu'une fête. Ce sera une chaude manifestation envers M. le gouverneur Heyvaert, qui, par ses qualités personnelles, au tant que par son attitude constitutionnelle, si ferme cl si loyale, a gagné, en peu de temps, les sympa thies de la province. Les voyageurs de commerce vont adresser M. le ministre des travaux publics une pétition tendant obtenir une notable diminution du larifd'abonne- ment pour le parcours en chemin de fer sur tout le réseau de l'Etat. Cette pétition fait remarquer que le prix d'abon, nemenl, qui est de 540 francs, dépasse de beau coup la somme que dépensent annuellement les voyageurs; dans ces conditions, ceux-ci s'abtien. lient de s'abonner et la bonne volonté de l'adminis- tration reste inellicace. Pour justifier la justesse leurs allégations, ces messieurs joignent leur pétition un tableau éta blissant la moyenne de dépense par jour de voyage pour parcours en chemin de fer que fait uri voya geur de commerce cette dépense serait de fr. 1-58 qui, multiplié par 225', nombremaximum de jours de voyage, forme une dépense moyenne maxima de fr. 555-50. Il résulte de cet étal de choses que les abonne ments sont peu près nuls dans une des classes de la société laquelle ils seraient des plus utiles. Les pétitionnaires sont convaincus que la mise en rapport des prix d'abonnement avec les distan ces réellement parcourues et la dépense que celles- ci entraînent, necoinpromeltrait en rien les recettes de l'Etat et leur éviterait une grande perte de temps. donnée le Dimanche, 18 Mai 1879, 8h. du soir, avec le généreux concours de Mlle Biemans, professeur de chant Anvers, et de M. Vermeylen, chanteur comique de Bruxelles. k o o- r A M AI e i" PARTIE. Une Association libérale a été formée en celte ville Jeudi dernier. La première réunion se compo sait de 25 électeurs appartenant toutes les classes Dédiée M. Woeste, que ses amiraleurs appellent aussi familièrement: Le divin Sobole. VILLE D'YPRES. - SALEE de SPECTACLE. au profit des familles des victimes de la catastrophe de Frameries, 1. Ouverture du Lac des Fées, pour harmonie (direc teur, M. Wittebroodt), Auber. 2. Scène et Chœur de Lara, (directeur, M. Mathieu), Mailïart, 3. Ouverture de Zampa, pour symphonie', (directeur, M. Ch. Breyne), Herold. 4. Grand air de la Reine de Saba, chanté par M"' Biemans, Gounod. 5. Andantino et Scherzo, exécutés par MM. Petit, Ligy, A. et E. Gaimant, Dancla. 6. Chansonnette dite par M. Vermeylen, X. 2- PARTIE. 1. Grande Marche d'Aïda, pour harmonie, Verdi. 2. Romance des Percherons, chantée par M"c Biemans, Grisar. 3. Ouverture de l'opéra Leichte Cavallerie, pour symphonie, Von Suppé. 4. Couplets de Mignon,chantés par M. Ver- gracht, A. Thomas. 5. Habanera de Carmen, chantée par M"* Biemans, Bizet. 6. Chansonnette dite par M. Vermeylen, X. Le Piano sera tenu par .tf"e Cuignet et M' Buratto. (Le piano sort des magasins de MM. Heylbroeck, frères). M. FORVELY, qui s'est fait applaudir Lundi soir Au Sultan, donnera une Soirée A m Café du Saumon, Jeudi 15 de ce mois, 9 heures. Par arrêté royal du 12 Mai, la croix commémora- tive, instituée en faveur des volontaires de 1830, été décernée Deprez, François, cultivateur, àYpres. Dewachtere, Frédéric, tisserand, a Ypres. Plancque, Augustin, facteur des postes pensionné, Ypres. Par arrêté royal du 12 Mai, la décoration agricole est accordée la nommée Spyckerelle, Amélie, qui sert depuis 1826 en qualité de servante chez le fermier Deleu, qui demeure àYpres, extra-muros. Mous appre nons qu'une grande fête sera organisée cette occasion au hameau de la Potyze; les voisins et voisines tiennent, paraît-il, donner cette brave femme un témoignage de leur estime et de leur sympathie.

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2