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Autour du Musée.
Le chœur des servantes
Nouvelles locales.
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VI
Le Journal dYpres persiste commenter
notre abstention de la façon la moins obli
geante; au fait il fallait bien le coup de pied
de l'âne et si nous n'avons pas lutté, c'est aonc
que nous avons eu peur et que nous étions
certains d'essuyer une défaite. Le Journal a
la mémoire très courte il y a huit mois
peine que nous avons lutté pour la commune
et nous avons infligé aux amis du Journal la
plus épouvantable défaite qq'ils aient jamais
essuyee Ypres. Nous n'avfons donc aucune
raison d'avoir peur et comme nous l'avons dé
claré de très bonne foi, notre abstention n'a eu
pour but que de ménager nos moyens d'action
pour des occasions plus avantageuses.
Et, au fait, pourquoi ne pas l'avouer, (pau
vreté n'est pas vrce) nous n'avons nous,
notre disposition, ni le denier de Sl-Pierre, ni
les étrennes papales, ni l'œuvre des petits
chinois, ni des confréries et archi-confréries
de vingt différentes espèces or, lorsque nos
amis s imposent des sacrifices, ils préfèrent les
réserver pour des circonstances plus profita
bles et où l'enjeu leur paraît digne du but
qu'ils ont en vue d'atteindre.
Depuis quelque temps, le Journal prend
Slaisir s'occuper de la prétendue élimination
e M. Vandenpeereboom de la commission du
Musée.
A ce propos, il trouve assez étrange que
nous ayons reproduit un article de la Flan
dre libérale au sujet des Ypriana de no
tre éminent concitoyen.
Ce qui est plus qu'étrange, c'est de voir l'or
gane de ceux qui ont réellement éliminé M.
Vandenpeereboom du Parlement, avoir de pa
reils soucis et tenir de semblables discours.
Un jour, sans doute, le buste de notre an
cien député qui laisse aux petits caractères
l'ambition des petites choses et n'a jamais,
que nous sachons, chargé les cléricaux de se
plaindre en son nom, un jour son buste, di
sions-nous, figurera au Musée côté de celui
de son défunt parent, Mr L. Vandenpeereboom.
Est-ce que les dévots patrons du Journal
ne voudraient pas, dans cette prévision, y
envoyer aussi les binettes en plâtre des trois
Cicérons qui remplissent si peu, la Cham-
bre, le vide laissé par cette expulsion qui est
leur plus belle œuvre
La postérité pourrait ainsi, de temps au
tre, faire des comparaisons qui ne seraient
certainement pas sans fruit pour nos descen
dants.
Nous ne verrions même aucun inconvénient
ce que, aux trois plâtres en question, on
joignît le masque l'œil louche de l'incon
solable auteur des articulets auxquels, pour
cette unique fois, nous nous sommes donné la
peine de répondre. Cela aussi porterait son en
seignement.
Après la fable du Lion devenu vieux
évoquée avec autant d'à-propos que de délica
tesse, on lira toujours avec plaisir celle de
l'Ours et de l'Amateur des Jardins.
On nous adresse, avec prière d'insertion,
l'avis suivant. Nous déférons d'autant plus
volontiers cette demande, que nous espé
rons bien que nos fabricants de toute espèce
saisiront cette occasion pour faire connaître
leurs produits. Nos fêtes de 1880 attireront
non pas des milliers, mais des millions de vi
siteurs, et jamais occasion plus favorable ne
s'est présentée pour faire connaître nos fabri-
cats; si l'on reaoute les frais, que l'on organi
se des expositions collectives d'ailleurs cette
fois les dépenses seront presque nulles, puis
que le Gouvernement prend sa charge non
seulement les frais de transport, mais ceux
d'installation et de placement.
Bureaux rue du Trône, 25.
(L'Economie).
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Mttj
Exposition Nationale «le 18MO.
La date de rentrée des bulletins d'inscription d'abord
fixée au 30 Mai est prorogée jusqu'au 15Juin prochain.
11 est désirable que ce délai ne soit pas dépassé, le
grand nombre des adhésions parvenues la commis
sion rendant, dès présent, nécessaire un supplément
de halles couvertes.
Les exposants n'ont payer aucun loyer pour la
place qui leur sera accordée dans l'enceinte de l'Expo
sition.
Les frais de transport par chemin de fer seront sup
portés par la commission. Il en sera de même des frais
de réception, d'installation, de placement, de surveil
lance et de réexpédition des produits exposés.
Le montage des machines, les emballages, les assu
rances, la décoration des vitrines, l'étalage des produits
et en général toutes les dispositions qui seront prises
par les exposants sans le concours de la commission,
restent la charge des intéressés.
Les personnes qui n'ont pas reçu de bulletin d'ins
cription et qui désirent exposer, sont priées de s'adres
ser au secrétariat, 25, rue du Trône, par lettre non
affranchie.
Vous qui voulez des servantes
Soumises, obéissantes,
Accourez tous,
Accourez tçus!
Ainsi chante l'endiablée Serpolette dans les
Cloches de Corneville.
Ainsi chantaient également depuis nombre d'an
nées Messieurs les curés du Luxembourg; les rece
veurs descontributions de cette province pittoresque
en étaient devenus rêveurs les servantes pous
saient comme champignons sur les déclarations du
clergé le plus humble pasteur du plus humble
village, en même temps qu'il s'attribuait un mobi
lier d'une richesse babylonienne, affichait un luxe
de domestiques vraiment extraordinaire, et lesdits
receveurs, malgré la gravité que leurs fonctious
comportent, ne pouvaient s'empêcher de fredonner
en recevant ces déclarations étranges
Ien a des brunes et des blon-on-on-on-on-on on -on-des,
I en a des fines et des ron-on-on-on-on-on-on-on-des,
I en a pour tous les goûts. (Bis).
Oui. mais les libéraux luxembourgeois, inspirés
par l'Esprit du Mal, voulurent savoir la vérité
vraie sur la richesse subite et le grandiose train de
maison des disciples du Seigneur il leur semblait
parfois entendre la voix railleuse de Serpolette lan
çant son joyeux refrain aux alentours des presby
tères
R'gardez par-ci, r'gardez par-la....
Ils ont ri gardé par-ci, ils ont regardé par-là, ils
ont regardé partout, et finalement ils ont pu acqué
rir la conviction et fournir la preuve que la plu
part des servantes en question n'étaient même pas
des servantes d'opérette, par la raison toute sim
ple que, fût-ce pour un ecclésiastique, une ouvriè
re de passage, une nièce, une sœur, une tante,
parfois même une mère, ne sont pas des domesti
ques et ne peuvent être déclarées comme telle en
vue de parfaire le cens électoral.
Voilà longtemps déjà que dure la petite fêle
l'Echo du Luxembourg nous en apporte réguliè
rement les détails grâce aux derniers arrêts ren
dus, on est au quatre-vingt-dix-neuvième ecclé
siastique rayé des listes ce 99e est le curé de
Pussemange qui avait bravement déclaré deux ser
vantes or l'une était une ouvrière l'autre était
tout simplement la sœur du révérend.
La fureur est épique dans le camp pieux en
revanche la joie est délirante dans les rangs des
gueux ardennais. où l'on chante actuellement, avec
un infernal entrain, le refrain du chœur des servan
tes légèrement modifié
Curés par-ci, doyens par-la,
Comme on fait rayer tout ça:
Les journaux libéraux d'Anvers enregistraient
l'autre jour le haut fait de ce preux qui. prudem
ment huché sur son balcon, tournait le dos un
cortège funèbre et exhibaitblason devant cinq
six mille personnes, aliu de manifester le pieux
dédain qu'il ressentait pour la racaille gueuse réu
nie autour de la dépouille mortelle d'un des siens.
Nous ne savons ce qui l'emporte, chez le
grand parti de l'ordre et de l'école de respect,
de la noblesse du geste ou de la suprême élégance
de la parole. Certes, c'est quelque chose que de
montrer le bas de son'dos une famille en deuil
réunie autour d'un cercueil mais c'est quelque
chose aussi que de parler de ses adversaires politi
ques comme vient de le faire une feuille toute eu
Dieu, la Gazette de Renaix
Plutôt la mort que l'esclavage, que l'infériorité
vis-à-vis des gueux. Nous voulons l'égalité en tout
et pour tous, et nous l'aurons coûte que coûte.
Nous sommes la force, et nous n'olTrirous pas au
monde le ridicule spectacle d'un parti puissant se
laissant piétiner par une poignée Ae franc-cochons
A la bonne heure
Il faut espérer que ces lignes seront reproduites
par tous le journaux bien pensants. Dans les co
lonnes où s'est étalée la défense des Morrien, des
Ducbêne et des Mélite, ce mot francs-cochons est
destiné faire merveille et resplendir comme
Grattez le Riisse, vous trouverez leTarlare,»
disait Napoléoul. Aujourd'hui, l'on peut dire
Grattez le clérical, voustrouveréz le portefaix.»
r-
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 19,969-01
Omdàt dien Si-Janschen B.... geen kwaad
zoude zeggen van de katholieken tegen de
liberalen van zijn dorp, 0-15
En hij zijne jubilé moeten houden op 0. L.
V. dag van M. de pastor, 0-10
Omdat Honoré 14 keeren zijnen kop tegen
den muur sloeg, 0-20
En hij nog den toer niet kende, 0-10
19,009-56
Dépenses jusqu'à ce jour, 17,238-79
Fi» caisse, 9,3 00-7 7
Dans notre n° du 18 Mai dernier, nous avons annoncé
que M. Gustave Coppieters, notre concitoyen, avait fait
don, aux archives générales du royaume, de plusieurs
séries de documents; nous apprenons qu'il a fait la
même gracieuseté aux archives de notre ville, en re
mettant l'administration communale tous les docu
ments, intéressant la ville d'Ypres, qui se trouvaient
parmi les papiers de son père, feu Monsieur le docteur
Coppieters.
Ces documents se composent de:
1° Les archives provenant de l'ancienne corporation
des Barbiers-Chirurgiens (30 liasses).
2° Quelques papiers relatifs aux établissements de
charité: le Nazareth, le St-Esprit, l'école des orphelins,
la maison des aliénés.
3* Les procès-verbaux des séances de l'assemblée des
Etats de la W est-Flandre tenues la salle échevinale
d'Ypres du 19 Novembre 1792 au 17 Avril 1793.
4" Divers papiers relatifs cette même assemblée des
Etats, tels que mémoires, observations, requêtes, etc.
5° Divers documents relatifs la peste bovine qui a
sévi dans la West-Flandre en 1744 et 1745, tels que
mémoires, ordonnances, enquêtes, etc.
6° Une centaine d'ordonnances imprimées concernant
la Flandre et émanées de l'Impératrice Marie-Thérèse
et de son fils l'Empereur Joseph II.
7° Un grand nombre de cahiers manuscrits contenant
des remarques, observations, commentaires, mémoires,
consultations, etc., sur le droit coutumier de la Flandre
et particulièrement sur les coutumes d'Ypres.
8" Plusieurs liasses de pièces relatives la Châtellenie
d'Ypres, au 18" siècle.
9° Un registre contenant copie des rapports semes
triels sur l'état sanitaire, de la garnison d'Ypres, de
1831 1835, c'est-à-dire l'époque du choléra et de