Thé purgatif Reumaux, ADJUDICATION D'ENGRAIS CHIMIQUES Nouvelles diverses. Système Georges Ville F. Courtois et Van Roy BANQUE ET RECOUVREMENTS. ÉCHANGE DE COUPONS. A. DEC IIIÈVRE Me ARSÈNE VA A EECKE, Le Jeudi 26 Juin 1879, On lit dans l'Italie-. Le Vatican vient de transmettre aux évêques de la Belgique des instructions en ce qui concerne la loi sur l'enseignement. Eu égard la disposition des esprits, le Saint- Siège tient ne pas pousser les choses l'extrême, et, désireux moyennant des concessions récipro ques, d'arriver ce qui est juste et raisonnable, il ne veut pas que toutes les inovations soient repous sées de parti pris. Sur ce terrain, le Vatican ne désespère pas d'arriver un accord de nature sauvegarder les bonnes relations, ce quoi on s'est engagé en maintenant le poste de représentant de la Belgique près le Saint-Siège. Ces bons résultats sont dus en grande partie au Saint-Père, qui, ayant été nonce Bruxelles, conuaît les hommes et les choses de la Belgique et a su, par sa modération, tirer parti de son expé rience. Les évêques ont donc reçu pour instructions d'user de la plus grande prudence et de se montrer fermes dans la défense des droits de l'Eglise, sans déployer un zèle excessif susceptible de compro mettre la cause qu'ils soutiennent. FABRIQUE (sous le contrôle des stations agricoles de l'Etat.) titres et composition garantis (MEDAILLE D'ARGENT l'Exposi- lion Universelle de Paris, la plus haute récompense donnée aux engrais chimiques Agent Principal pour l'arrondissement d'Ypres, M- VERGRACHT-COURTOIS. ACHAT ET VENTE DE FONDS PUBLICS, 29 RUE DES CHIENS 20, YPRES. de rafraîchissant, vulnéraire, dépuratif et fortifiant, recommandé contre les douleurs de l'estomac, préparé avec les plus grands soins par M. Isaïe REuMAUX, Médecin de la Faculté de Paris, ex-Chirurgien Militaire et Médecin de Colonisation en Algérie, honoré de Médailles et récompenses Nationales. Dépôt chez M. Isaïe REUMAUX, Médecin Staple (près d'Hazebrouck, et dans toutes les bonnes pharmacies. NOTAIRE, A WERV1CQ. 3 heures, l'Hôtel du Lion Blanc, WERVICQ, des Biens ci-après désignés WERVICQ. A. Rue Courte Flamande. 1° Une grande MAISON Eta ge, usage de boutique et de boulan gerie avec 3 ares 09 centiares de ônds et Jardin, section C, NoS 813 et 814 du cadastre. Occupée par M. Jules Dumez, avec droit de bail jusqu'au 15 Mars 1886, 300 francs l'an et l'impôt. B. A proximité de la ville, l'angle du chemin dit Hooge- Mote-Weg et du chemin conduisant au pavé de Comines. 2° 31 ares 70centiaren DE JAR DIN, entouré de haies vives, section D, N° 580. i Occupés, sans droit de bail, par Mme Grymonprez, Stamper et Van- suyt, 107 francs l'an. C. Le long du pavé de Comines, près du cabarêt La Barrière. 3° 31 ares 40 centiares DE LA BOUR ET PRÉ, section D, N° 342e. Les biens sous les deux derniers lots sont occupés par Désiré Brysse, 35 francs l'an, sans droit de bail. Le long du chemin dit Maelstraetje. 5°.Le quart commun et indivis de 70 ares 90 centiares DE LABOUR, en deux parties, section B, N08 173 et 188. Occupé par Vandamme, Frères, sans droit de bail, 27 fr. 50 centi mes l'an. 6° 1 are 70 centiares DE LA BOUR, section B, N° 495a. Occupés, sans bail, par Charles- Louis Depaepe. Il pour les malades qui auraient envie d'aller Lour- des* W1RXÉTOK (Belgique).Au patroaage de Warnélon, le dimanche, cinq heures, moment de la récréation, les heureux enfants admis dans ce riant et saint asile, jouissent de tous les spectacles les plus divertissants. Deux jeux de boules sont installés dans la cour et donnent lieu d'aima bles diversions. Deux graves personnages président ces jeux, un grand vicaire, appelons le Nounet-Socius et un petit vicaire que nous désignons sous le nom de Mintje - Douve. Une forte averse, que les prières de ces messieurs n'avaient pu détourner, avait inondé le jeu des petits. Ils demandèrent l'autorisation de jouer dans le jeu couvert, qui était libre. Mintje, quoique petit vicaire, a un grand cœur, il accorde la permission. Et les petits élèves ne perdant pas la boule, s'escrimèrent de leur mieux avec celles du jeu. Quand le grand vicaire, le Sociusvint h passer, il fronça ses larges sourcils, étendit son bras vengeur pour arrêter les boules, et demanda d'une voix tonnante qui avait donné la permission de ce déplacement? Sur la réponse naïve des enfants, décrouvrant leur bienfai teur, il s'élança vers le petit vicaire, et lui asséna les mots les plus gros et les plus retentissants de son répertoire. Mais Mintje, qui, pour être petit vicaire, n'en a pas moins une langue qui s'agite vivement, dans une grande bouche, répon dit sur un ton aussi raide. Il faudrait Boileau, pour racon ter cette rude et sainte escarmouche, et encore eût-il été quelque peu empêché, par un langage dont madame Aogot se serai) pourléché les .'èvres. Mais au moment où 1rs deux anta gonistes allaient se prendre ce que l'uidounance leur per met de cheveux, au moment où les jeunes élèves allaient avoir une véritable récréation, survint un troisième vicaire, qui arrivait de Deulemont (France), tout point pour séparer les combattauts. La fête ne fut pas complète. Mais les habitants de Warnélon font de profondes reflexions, et se demandent si le patronage est bien le centre moral, où leurs enfants doivent puiser les meilleurs principes de langage. Petit Nord). BAS-WARNÈTON (Belgique). Le 13 Juin, 4 h. 1/2 du soir, la foudre est tombée sur la ferme appartenant Mme Desreumaux, de Lille, et occupée parles frères et sœurs Dhondt, Charles et Henri en quelques minutes: l'incendie s'est propagé aux bâtiments qui, heureusement, étaient isolés de toutes autre habitation. Les bâtiments, ainsi que les récoltes et ustensiles aratoi res ont été la proie des flammes, et on n'a pu sauver que quelques effets mobiliers et d'habillements. Une sommede600 fr. en numéraire, ainsi que divers papiers n'ont pu être retrouvés. Les pompes de Warnélon (ville) et Comines sont arrivées sur les lieux, mais il n'y avait plus rien préserver au der nier moment les pompiers de Deulement (France), avec leur pompe, arrivent également. Dans le sauvetage des effets, on a remarqué les nommés Jules Delmolk, Leclercq et Parez, qui ont fait tout ce qui dépendait d'eux. Malgré tous les efforts des travailleurs réunis, les peites sont évaluées de I5àl8,000 francs elles sont couvertes par deux assurances la Société des propriétaires réunis. Warnélon possède deux pompes, mais, depuis l'arrivée des Cléricaux au pouvoir, Warnêton, eu 1872, ne possédait plus de corps de pompiers, sous prétexte qu'il y avait alors des libéraux comme membres honoraires dans la compagnie. Le bourgmestre d'alors, clérical de la plus belle eau, leur envoya leur démission ce que voyant, les pompiers ont renvoyé leurs effets au bourgmestre, et le corps n'a jamais été recon stitué. Il est très-difficile aujourd'hui de rétablir ce dit corps. Le bourgmestre, libéral actuel, M. Desimpel, n'ayant pas la ma jorité au comité. Pourtant il ne désespère pas de pouvoir réorganiser le corps des pompiers. (Petit Nord). COMINES (France). Il y a samedi huit jours, un commencement de grève eut lieu dans les ateliers de M. De Voos, qui avait prévenu des peloteuses qu'il allait diminuer leur salaire de cinq centimes le cent de pelotes. Mais sur des observations qui furent faites, l'affaire parut s'arranger et tout le monde continua le travail cette semaine. Or avant-hier, samedi, M. De Voos, au moment de la paie, dit ses ouvrières que celles qui ne voudraient pas consentir au rabais proposé, il y a huit jours, n'avaient qu'à prendre leurs livrets. Ces malheureuses ouvrières, au nombre de cent trente, ne pouvant accepter cette diminution qui réduit par trop leur gain déjà bien minime, prirent toutes leurs livrets et se rrtirèreut. La population est tristement impressionné. En effet, un de nos lecteurs nous écrit: Pour une si minime somme, M. De Voos vient de jetrr sur le pavé, une quantité de malheureuses qui ne peuvent tra vailler autre chose. A quel métier veut-on donc les pousser Nous espérons que M. De Voos, en faee de cette misère qu'il crée reviendra de meilleurs senlimint. (Petit Nord). AVIS. Les industriels et les artistes belges qui se pro posent d'envoyer des produits l'exposition universelle de Melbourne, sont avertis que le délai d'inscription, fixé primiti vement au 50 juin 1879, a été prolongé jusqu'au 31 octobre. Le général Berten, dont on avait été pendant huit mois sans nouvelles, est entré, Vendredi, dans sa famille. Déjà un jugement avait déclaré l'absence de cet honorable officier général et désigné un membrr de sa famille pour administrer ses biens. Uoe instance en référé est déjà introduite pour obtenir la révision de ce jugement et rendre M. Berten son existeuce civile. On rapporte que pendant un violent orage qui a éclaté mercredi sur Tongres et les environs, il est tombé des grêlons d'une grosseur extraordinaire qui ont causé des dégâts très graves dans les terres de culture. Contre ordre. Des ordres avaient été donnés il y a quelques jours par M. le ministre de la guerre, aux différents chefs du corps de l'armée belge, pour le rappel, sous le dra peaux, des miliciens de la classe de 1875. Ces miliciens de vaient se trouver sous les armes le 19 du mois en cours. Hier, contre-ordre a été donné par télégramme, ce sujet, par le ministre de la guerre les chefs de corps de l'armée ont été invité attendre avant d'envoyer les ordres de rejoindre aux miliciens de la classe 1875. Ne serait-ce point encore cause du manque de lits [Organe de Mons). Les soldats de la garnison de Namur n'ont pas escorté Dimanche, comme cela s'est fait jusqu'ici, la procession de la Fêle-Dieu. Le bourgmestre, M. Piret, a refusé M. Gravez, de récla mer une escorte d'honneur pour cette procession. Le 9 courant, vers 1 heure du matio, le nommé Maes, François, âgé de 51 ans, demeurant Sl-Genois, a été trouve pendu un arbre derrière sa demeure. Il résulte de l'instruc tion, ouverte par le parquet de Courtrai, que cet homme a été assassiné avant d'être pendu. Les médecins légistes quiaccom- pagnaient les magistrats, ont fait l'autopsie cadavérique et ont constaté que la victime avait plusieurs cotes casées. Les présomptions de ce crime se sont répandues dans le public le lendemain du prétendu suicide, parce que sa femme avait des relations coupables avec un autre individu. Les sept mille lots de la Loterie de l'Exposition de Paris qui n'ont pas été réclamés vont être mis en vente, d'ici quelques jours. On aurait tort de croire que ces objets dédaignés consistent en paniers decarton ou en bouteilles vides. Leur valeur totale, au dire des experts, n'est pas moindre de 470,000 francs! MATIÈRES ORGANIQUES pour la composition des engrais Bruxelles. Chaque acheteur de 500 kilos d'Engrais ou des matières premières, peut en faire faire l'analyse gratuite par les soins des stations-agricoles belges. DEMANDEZ La Farine américaine de George V. Heeker et C° en paquets de 1 5 livres an glaises pour employer SANS LEVURE NI SEL et bien supérieure toutes les autres farines fer mentantes, introduites dans le commerce par suite de la grande renommée de laFARiNEHECKER, la seule véritable farine fermentante. GRANDE ECONOMIE DE BEURRE ET D'OEUFS. Se méfier de toute contrefaçon et avant d'a cheter bien se convaincre de l'authenticité des pa quets dont les modèles ont été déposés au greffe du tribunal de commerce et au conseil des prud' hommes. Se vend en gros chez M. R. R. Viervant An vers, longue rue du Nord, n" 14/2, et en détail dans tous les principaux magasins d'épiceries et de comestibles. Arbres reprendre pour 125 fr. COMINES. 4° Un BOIS de 25 ares, section C, N° 990b. Arbres reprendre pour 450 fr. MOORSEELE (hameau Overheule). LENDELEDE.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 3