Nouvelles locales. Nouvelles diverses. i M V et musique, n'ajoute rien au caractère reli gieux des processions. Peut-être même qu'elle leur enlève une partie de ce caractère, en nuisant aux sentiments de piété des fidèles par les distractions qu'elle occasionne aux yeux et aux oreilles. Voici, en effet, les patrons de nos feuilles cléricales, c'est-à-dire ceux qui, le flambeau en main, marchent le plus près du bon Dieu, avouant tout le plaisir qu'ils ont eu entendre la fanfare du Cercle catholique. Si ceux-là, au lieu de prier, écoutent enchan tés la musique, que doivent faire les autres Et si les cuivres discordants des Blauwe kous- sen induisent les gens en de pareilles absorp tions, dans quels ravissements mondains de vait les plonger notre brillante musique des Pompiers Oui, les cléricaux purs ont raison d'être contents de toutes façons on a bien fait de supprimer le concours des Pompiers, ou la Pompe officielle pour emprunter la spirituelle expression du Journal. Nous, aussi, nous aimons les positions nettes. La classe de 1875, qui était en congé illi mité, vient d'être rappelée sous les drapeaux. Cette mesure est exécutée cette année avec une extrême sévérité, car le Département de la Guerre n'a pas même voulu dispenser de rejoindre les drapeaux, un milicien dont le père est gravement malade et qui est l'indis pensable soutien de sa famille. Il ne nous semble pas pourtant que la Patrie soit tellement en dangerque l'on ne puisse concilier les besoins du service avec les senti ments d'humanité. Les journaux cléricaux publient une nouvelle lettre pastorale collective des évëques de Belgique au clergé et aux fidèles de leurs diocèses. Après de longues attaques contre le principe de de l'école neutre, la lettre épiscopale trace aux ca tholiques la ligne deconduite qu'ils auront suivre Suit un long et pressant appel la générosité des catholiques. La lettre pastorale se termine ainsi Le Sénat a voté, mercredi, par 33 contre 31 et une abstention le projet de loi qui révise la loi de 1842, organique de l'enseignement primaire. Le Sénat se compose de 36 libéraux et de 30 cléricaux. M. de Labbeville s'est abstenu, et M. le prince de Ligne a voté contre; les autres voles ont été conformes la division des partis. M. de Tor- naco était absent. Tous les libéraux, sauf un seul retenu par la maladie, étaient leur poste, nous les en félicitons chaudement. MM. Boyaval et Hubert Dolez, qui ont su dompter de graves douleurs physiques, pour remplir leur mandat, ont droit particulièrement la reconnaissance du parti libérai. Le vote du prince de Ligne a été, parmi la majorité du Sénat, l'objet de nombreux et très-vifs commentaires. Dès 3 heures, une fouleuombreusestationnait sur la place des Nations attendant le résultat du vote, dont l'annonce a été accueillie par de chaleu reuses acclamations. Des cris nombreux Vivent les libéraux! ont salué les membres du gouverne ment et de la majorité leur sertie du palais. M. Boyaval et M. le ministre de l'instruction publique ont été surtout acclamés. DENIER DES ÉCOLES. .ffc I Appuyés sur l'autorité du Saint-Siège et dociles sou en seignement,en union arec les éeéques de toute la catholi cité, et notamment arec les rénérables pères du 11° concile national de Baltimore (1866, t. IX, cbap. I), du lr et du IV* concile provincial de Westminster (1852 et 1873). du lr du 11° et du III* concile provincial de Quebec (1851, 1854 et 1863),du concile provincial d'Halifax (1857). du concile provincial de Sydney (1869), du concile pro vincial d'Utrecht (1865), du concile provincial de Cologne (1860), de l'assemblée de l'épiscopat irlandais tenue May- nootb le 18 août et h Dublin au mois d'octobre 1871, en acquit de notre charge pastorale, nous dénonçons le régime scolaire que le pouvoir civil se propose d'appliquer h notre pays, ic comme dangereux et nuisible de sa nature nous dé- claroos qu'il favorise la propagation de l'incrédulité et de l'indifférentisme, et qu'il est un attentat h la foi, la piété et aux droits religieux du peuple belge. Et pour ces rai sons, u nous le réprouvons et le condamnons. En conséquence encore, nous conformant renseigne ment du St-Siége consigné dans la lettre de Pie IX h l'arche vêque de Fribourg et nous servant des paroles mêmes de ce Pontife, u nous avertissons tous les fidèles et nous leur h déclarons que l'on ne peut en conscience fréquenter de pareilles écoles, instituées qu'elles sont contre l'Eglise ca- tbolique. Rrmarqurz-le bien, N. T. C. F, ces paroles du Pape dé rivent d'un principe et constituent une règle, règle applicable h tous les pays, u dans tous les lieux,dil-il, dansions les pays où l'on formerait, et surtout où i'oa exécuterait ce pernicieux dessein de soustraire les écoles h l'autorité de l'Eglise, et où, par suite, la jeunesse serait misérablement exposée au danger de perdre la foi. C'est le principe et la règle que rappelle aussi la Congrégation du St-Office, dans son instruction aux évéques des Etats-Unis, approuvée par Pie IX le 24 novembre 4875. Si l'application de celte règle, dans toute sa rigueur, est parfois impossible dans les pays où les habitants catholiques sont une faible minorité mêlée des dissidents de diverses sectes, manquent des ressources nécessaires pour établir une école confessionnelle et n'ont point, dans leur voisinage, une école catholique accessible h leurs enfants, ils n'en est pas de même en Belgique. Les tempéraments apportés ailleurs h la règle ne seront donc presque jamais ni nulle part applicables en Belgique. Conséquemment, aucun père, aucune mère de famille ne peuvent en cooscience placer leurs enfants daos une école publique soumise au régime de la loi projetée, s'il y a dans la localité une école catholique, si dans le voisinage, il s'en trouve une accessible h leurs enfants, ou s'il leur est possible de pourvoir de quelque autre manière l'instruction de ceux- ci. Celte défense est applicable aux tuteurs et autres person nes qui sont confiés les enfants d'aulrui. Nous ne croyons pas nécessaire dYxpliqucr en détail la conduite que doivent tenir les catholiques, chefs de famille, tuteurs ou autres, dans toute situation diflerente, de celle qui est définie dans la règle précédente ces situations ne seront que momentanées, attendu que dans uu avenir très-prochain il sera établi dans chaque paroisse une école catholique par faitement organisée. Dans les casexceptionels, chaque chef de famille s'adressera au curé de sa paroisse, qui, après avoir entendu ses raisons, en fera rapport h l'évêché, en la forme qui lui aura été indiquée; et l'évêque décidera. S'il n'est pas permis en conscience aux chefs de famille de confier leurs enfants aux écoles soumises au régime de la loi projetée, il ne peut l'être aucun catholique de concourir par des actes spontanés au maintien de ces écoles, l'exécu tion de cette loi. Les catholiques ne peuvent donc accepter de fonctions scolaires, par exemple de faire partie des comités des écoles. Le Pape Pie IX, dans sa lettre h l'archevêque de Fribourg, décide, et les évéques des Etats-Unis, de Hollande et d'Irlande rappellent que, u c'est très certainement pour l'Eglise, pour les laïques et pour les clercs une obligation très sérieuse d'employer tout les moyens pour procurer la jeunesse catholique l'instruction et l'éducation chrétiennes. Ces devoirs, que nous rappelle le chef de l'Eglise, se résu ment en ces deux mots: agissons et prions! Secondons l'action par la prière et la prière par l'action. Confions-nous sur l'assistance divine comme si tout dépendait uniquement de Dieu, et agissons, employons tous les moyens humains, comme si tout dépendait de nous seuls. Si tous, prêtres et laïques, ne peuvent participer h cette œuvre par des largesses, il en est bien peu qui ne puissent s'y associer par une aumône de quelques centimes par semaine, par mois, par année, et tous y peuvent concourir, soit en rappelant aux pères et aux mères de famille le très-grave devoir qui leur est imposé d'élever chrétienntment leur famille, soit en enseignant les prières du chrétien et le cathé- chisme aux petits enfants, soit en ambrassanl eux-mêmes les fonctions de maîtres ou de maîtresses d'école. A l'œuvre donc, N. T. C. F., l'œuvre: Dieu le veut! Donné Matines, le 12 Juin 1879. Victor-Auguate, cardinal Deehamp, ar chevêque de Matines. -j- Théodore, évêque de Liège, -j- Jean-Joseph, évêque de Bruges, Henri, évêque de Gand, -j- Théodore-Joseph, évêque de Namur, h -}- Edmond, évêque de Tournai. M. Arthur Dehem, ancien élève du Collège Com munal de cette ville, vient de subir d'une manière bril lante, l'examen de passage de la troisième la quatrième année d'études l'Ecole du Génie Civil de Gand (sec tion des ingénieurs). Il a obtenu 771 points sur 1000, ce qui lui assigne la quatrième place. Listes précédentes, Versement trimestriel d'un anonyme, Omdat de heeren oppervogelschutters van Bergen (J.en H.) hun nebben laten verbran- den. En dat zij met de hulp van een braaf man van de genoemde stad, in voile gezondheid te huis gebracht zijn geweest, A table d'hote, 20,093-66 5-00 1-00 1-00 4-16 30,104-83 Dépenses jusqu'à ce jour, 17,260-6 En caisse, 3,044-13 La célèbre troupe bavaroise, sous la direction de M. Ch. Schneider, vient d'arriver en notre ville. C'est une bonne fortune pour Ypres; ses habitants jouiront d'un spectacle entièrement nouveau et exclusivement artistique. Des tableaux composés par des personnes vivantes sont saisissants d'effet et mettent les specta teurs en extase.Voiries affiches et programmes. Société de la Concorde, (extra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Di manche 22 Juin 1879, 6 h. du soir, par la musique du 1' régiment de Ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Maritana, ouverture, 2. Danse Macabre, 3. La Babillarde, polka pour flûte, 4. Transcription de l'opéra, Cinq-Mars, 5. Entracte et chœur de Lohengzin, 6. La Vague, valse (demandée), Wallace. Saint-Saè'ns. Journois. J. Simar. Wagner. Metra. —Les concours de jument de trait auront lieu celte année: 1" A Furnes, le samedi 5 juillet, jour des concours de bé tail gras et de celui des poulains dits de 18 mois, 10 heures et 1/2 du matin, pour l'arrondissement judiciaire de Furnes. 2° A Gbistelles, le jeudi 24 juillet, jour de la foire au che vaux, 11 heures du malin, pour les cantons judiciaires de Gbistelles et d'Ostende. 5° A Bruges, le long du chemin de fer, devant la brasserie de M. Arents (rue du Fer Cheval), le vendredi 25 juillet, jour de la foire aux chevaux, 3 heures de l'après midi, pour les cantons judiciaires de Bruges, Thiell, Ruysselede et Thou- rout. 4° A Waereghem, sur la place, le mardi 27 septembre, jour des courses de chevaux, H heures précises du matin, pour l'arrondissement judiciaire deCourtrai. Les récompenses qui seront décernées, pour chacun de ces concours, consisteront en line première prime de 150 fr. avec une médaille en bronze, et une deuxième prime de 100 francs et une médaille en bronze. Elle seront remises immé diatement après le concours. Lundi prochain les grands magasins du Bon Marché, rue Neuve, 87, 89, 91 et rue de la Blanchisserie 2 et 4 Bruxelles, offriront des Soieries couleurs (coupes et coupons tels que) qui étaient vendus 4 et 6 fr. 1-90 le mètre. Des lainages dont le valeur varie de 0,95 1,75 0,45 le mètre Des beiges pure laine largeur lm10 1,30 le mètre .'Des gants de peau 2 boutons 0,95. Des différences encore plus sensibles seront faites sur les modèles de confections et costumes pour dames, hommes et enfants. A tous les comptoirs en général, les acheteurs trouveront des soldes de fin de saison d'un bon marché incontestable. Nous ne saurions trop engager nos lecteurs, et surtout nos charmantes lectrices profiter sans retard de toutes ces belles occasions. La date delà réunion du congièsdes instituteurs, qui tient celte année ses assises Liège, vient d'être définitive ment fixée. Le congrès s'ouvrira le Dimanche 7 Septembre prochain et durera trois jours. L'administration communale tecevra le Dimanche les membres du congrès l'hôtel de ville, les séances se tiendront dans les matinées, et les après- dînées seront consacrées différentes excursions dans les environs si pittoresques ainsi qu'à la visite de plusieurs grands établissements industriels. Il parait que Blondin a eu parfois, dans ses périlleux exercices, l'occasion de faire de singulières études de mœurs, ce que racontait, l'autre jour, un de nos concitoyens. Se trouvant Londres pendant que Blondin y opérait, il avait fait la connaissance de l'impressario du célèbre équili-

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2