BLATON-AUBERT ON DEMANDE 7™":* Henri Van Elslande, Dépôts de Ciments L'AMI DES FAMILLES Actes officiels. Nécrologie. Nouvelles diverses. BANQUE ET RECOUVREMENTS. ACCORDEUR de PIAN 08 4, Rue du Pavillon, Schaerbeek-Bruxelles, fers PRIX PARIS 1878. EXPOSITION UNIVERSELLE. Prix des Ciments Portland Ie Qualité 16 fr. le baril de 170 175 kilos. 2e 14 de 165 175 3e 12 de 165 175 Ciments du pays de 4 5 fr. les 100 kilos. Réduction par wagon complet. Carreaux en ciment Portland comprimé depuis 2 fr. 75 le m. carré. capable de diriger convenablement l'Hospice des Vieillards, dit le Naza reth, auquel sera annexé un quartier pour hommes infirmes et incurables. S'adresser la commission admi nistrative desHospicesCivils d'Y près. ACHAT ET VENTE DE FONDS PUBLICS, ÉCHANGE DE COUPONS. A. DECHIÈVRE YPRES. Professeur de Musique Là attendait le vaisseau de guerre Orontes. Le cercueil a été immédiatement transporté bord, au milieu des salves d'artillerie de tous les vais seaux en rade. Il a été reçu sur le pont du navire par sir Barlle Frere, sa famille elles principales autorités civiles, militaires et maritimes. Aussitôt après la cérémonie religieuse, célébrée par l'évêque du Cap, le cercueil a été déposé dans une chapelle ardente, élevée sur le pont même du vaisseau. Le pavillon français flotte sur YOrontes. Le transport Orontes avec la dépouille du prince impérial, est arrivé Madère le 4 juillet. L'Orontes arrivera Portsmoutb, jeudi matin, 10 juillet. Un arrêté royal autorise le bureau de bienfaisance accepter les libéralités faites par le sieur Delmotte aux Hospices Civils d'Ypres. Ce legs était fait sous certai nes conditions contraires la loi et réputées non écrites. LË (;È\ÉRAL RENARD. Mle général Renard, ministre de la guerre, a suc combé Jeudi, vers 5 heures du soir, âgé de 75 ans, l'affection rhumatismale qui le tenait éloigné des affai res depuis quelque temps. M. le lieutenant-général Renard, retraité depuis 1870, était aide-d€-camp du Roi, inspecteur général des gardes civiques du royaume et ministre de la guerre il était né Tournai le 14 Avril 1804, avait pris part la campagne de 1830, était général depuis 1854. En 1868, étant une première fois la tête du dépar tement de la guerre, il prit une part prépondérante au travail de réorganisation de l'armée, qu'il présenta aux Chambres et fit voter on lui doit en outre plusieurs mesures très favorables l'armée. Ayant quitté, après les élections de 1870, le porte feuille de la guerre, M. Renard prit sa retraite et fut nommé inspecteur général de nos gardes civiques. Grâce ses connaissances militaires reconnues, l'autorité de son nom, jointes un tact très sùr et une bienveillance constante, M. le général Renard put ren dre de grands services la milice citoyenne on peut lui attribuer une bonne part dans lès progrès qu'elle a faits depuis quelques années. Revenu au ministère après les élections de 1878, M. Renard, malgré son grand âge, se mit avec ardeur l'étude des réformes militaires dont la nécessité avait été reconnue; il s'occupa surtout de l'organisation d'une réserve nationale et de celle de la garde-civique. La maladie est venue l'arrêter dans ces travaux trop lourds peut-être pour son âge. Le lieutenant-général Renard était un de nos auteurs militaires les plus appréciés en Belgique et l'étran ger tout le monde se rappelle encore la façon énergi- quement patriotique dont il répondit aux imputations anglaises. Le défunt devait ses longues études et ses remar quables travaux une grande autorité dans les choses militaires il est regrettable qu'il n'ait pu présenter et défendre la Chambre les résultats du travail impor tant dont son dévouement l'avait fait se charger un âge et après une carrière qui certes lui eussent bien permis de se reposer. Les funérailles du général Renard ont eu lieu Lundi 11 heures, l'église Sainte Gudule, avec une grande solennité. 6 discours ont été prononcés la maison mortuaire le 1" par M. Frère-Orban, ministre des affaires étran gères, au nom du cabinet le 2e par M. le lieutenant- général Goffinet, au nom de maison militaire de S. M. le 3e par M. le lieutenant-général De Moor, comman dant la 2e circonscription, lequel a parlé au nom de l'ar mée le 4* par M. le colonel Branle, chef de l'état-major général de la garde civique, au nom des milices ci toyennes le 5e par M. Mercier, au nom de la Société royale et centrale des sauveteurs de Belgique dont le général Renard était président le 6° par M. L. Geel- hand, au nom de l'Association belge desecours aux mi litaires blessés en temps de guerre. Les coinsdu poêle étaient tenue par M. Frère-Orban, ministre des affaires étrangères M. le général Goffinet, aide-de-camp du Roi M. d'Anethan, vice-président du Sénat; M. Guillery, président delà Chambre des re présentants. De 6 heures du matin 1 une de l'après-midi des coups de canon étaient tirés par une batterie d'artille rie établie l'ancienne plaine des Manœuvres. La garde civique de Bruxelles et de la banlieue, les détachements de la province étaient établis rue Royale, Place de Palais et sur les boulevards vers la porte de Hal, la droite était appuyée l'hôtel du ministre de la guerre. L'armée, dont la droite était peu près la même hauteur, s'étendait rue de la Loi et sur les boulevards vers la porte de Schaerbeek. A 10 1/2 heures la garde civique prenait la tête du cortège se mit en marche, descendait par le Treuren- berg, contournait l'église, et rejoignait la rue de la Loi par la rue de Ligne, la rue du Moniteur, la rue de l'O rangerie. Des détachements de l'armée faisaient les salves la sortie du corps, les troupes de la gannison fermaient le cortège. Pendant le service, les troupes se massaient sur la place Sainte-Gudule et dans les rues avoisinantes; la sortie du corps, elles reprenaient la queue du cortège qui, remontant par le Treurenberg et la rue de la Loi, étaient, partir de cette dernière rue, précédé de la garde civique, qui l'y avait attendu. Au rond-point de la rue de la Loi, la garde civique et la cavalerie se sont retirées; les carabiniers accom pagnèrent le corps jusqu'au cimetière l'entrée duquel étaient placées quatre pièces d'artillerie chargées de tirer seize coups pendant l'enterrement. Les Chambres et tout le monde officiel assistèrent aux funérailles; les fonctionnaires étaient en uniforme, gantés de noir et portaient la crêpe au bras et l'épée. Un grand nombre d'officiers des autres garnisons assis tèrent également l'enterrement. La commission du conseil provincial du Hainaut vient de valider le candidatclérical élu le 26 mai dernier Enghien, mais elle a dù flétrir des actes inqualifiables commis cette occassion par le clergé. Un curé a dit ses paroissiens Voter pour un libéral c'est commettre un péché mortel. Un prêtre déclaré au prône que: Les libéraux sont des chiens enragésetc., etc., etc. Un moine a arraché le cruxifix de la chaire, l'a brisé et en a jeté les morceaux au milieu de ses auditeurs en leur disant: Voilà ce que les libéraux feront de votre Dieu. On mande de Cape-Town, en date 15 juin, l'Agence- Reuter Le bruit court qu'un armistice de quinze jours a été conclu avec Cetywayo. Il n'y a aucune nouvelle militaire importante. Le lieutenant Carey, qui a accompagné le prince lors de sa mort, sera traduit devant un conseil de guerre. Le Caire, 3 juillet. Le nouveau ministère est ainsi composé: Chérif pacha, pré sident dit conseil, intérieur et affaires étrangères; Mustapha Fahni, travaux publics Ismaïl Eyouh, finances Mahmoud Bardi, instruction publique Osman Galil, guerre; Mourad, justice. On annonce officiellement le payementdu coupon d'amortis sement de l'emprunt de 1865, qui vient h échange le 7 juillet. Grandes médailles dor, dargent et de bronze Cologne, 1875 Amsterdam1877. 120, rue du Trône, Ixelies; 7 et 8. quai Plantin, Anvers; 8 et 10, rue des Guillemins, Liège. -o-t- Citernes pour distilleries, sucreries. Risques de coulage garautis. Pavement» monolythes économiques pour germoirs, caves, etc. Bac» refroidissolrs, cuves guilloires, construction de glacières. Asschècheinents de caves inondées et de murs humides. Construction de grottes, rochers, cascade» et jardins d'hiver. 2» RUE DES CHIENS 29, Cimetière St-Jacques, 10. donne des leçons de chant, de violon, de piano et de plusieurs instruments en cuivre. Journal Illustré, Instructif, Amusant, Littéraire, Scientifique D'économie Domestique Paraissant tous les Dimanches rédigé pir Une Société de Professeurs et d'Hommes de Lettres, sous la direction de M. Victor Doublet de Villers. Leçons diverses Récits historiques et bio graphiques Voyages Romans moraux en vogue ou inéditsComédies Causeries Nou velles Contes Faits divers Anecdotes Chronique de la semaine Evénements re marquables Architecture Beaux-ArtsHv- gièoe pratique Médecine usuelle Bons conseils Art vétérinaire Economie rurale Statistique Éphémérides, etc. Prix de l'abonnement POUR UN AN Belgique, franco15 fr. France18 Angleterre, Allemagne 18 Suisse, Hollande 18 On s'abonne au bureau de ce journal.

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 3