BLATON-AUBERT
ON DEMANDE 7™":*
Henri Van Elslande,
Dépôts de Ciments
L'AMI DES FAMILLES
Actes officiels.
Nécrologie.
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nistrative desHospicesCivils d'Y près.
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A. DECHIÈVRE
YPRES.
Professeur de Musique
Là attendait le vaisseau de guerre Orontes. Le
cercueil a été immédiatement transporté bord,
au milieu des salves d'artillerie de tous les vais
seaux en rade.
Il a été reçu sur le pont du navire par sir Barlle
Frere, sa famille elles principales autorités civiles,
militaires et maritimes.
Aussitôt après la cérémonie religieuse, célébrée
par l'évêque du Cap, le cercueil a été déposé dans
une chapelle ardente, élevée sur le pont même du
vaisseau.
Le pavillon français flotte sur YOrontes.
Le transport Orontes avec la dépouille du prince
impérial, est arrivé Madère le 4 juillet.
L'Orontes arrivera Portsmoutb, jeudi matin,
10 juillet.
Un arrêté royal autorise le bureau de bienfaisance
accepter les libéralités faites par le sieur Delmotte aux
Hospices Civils d'Ypres. Ce legs était fait sous certai
nes conditions contraires la loi et réputées non écrites.
LË (;È\ÉRAL RENARD.
Mle général Renard, ministre de la guerre, a suc
combé Jeudi, vers 5 heures du soir, âgé de 75 ans,
l'affection rhumatismale qui le tenait éloigné des affai
res depuis quelque temps.
M. le lieutenant-général Renard, retraité depuis
1870, était aide-d€-camp du Roi, inspecteur général des
gardes civiques du royaume et ministre de la guerre
il était né Tournai le 14 Avril 1804, avait pris part
la campagne de 1830, était général depuis 1854.
En 1868, étant une première fois la tête du dépar
tement de la guerre, il prit une part prépondérante au
travail de réorganisation de l'armée, qu'il présenta aux
Chambres et fit voter on lui doit en outre plusieurs
mesures très favorables l'armée.
Ayant quitté, après les élections de 1870, le porte
feuille de la guerre, M. Renard prit sa retraite et fut
nommé inspecteur général de nos gardes civiques.
Grâce ses connaissances militaires reconnues,
l'autorité de son nom, jointes un tact très sùr et une
bienveillance constante, M. le général Renard put ren
dre de grands services la milice citoyenne on peut
lui attribuer une bonne part dans lès progrès qu'elle a
faits depuis quelques années.
Revenu au ministère après les élections de 1878, M.
Renard, malgré son grand âge, se mit avec ardeur
l'étude des réformes militaires dont la nécessité avait
été reconnue; il s'occupa surtout de l'organisation
d'une réserve nationale et de celle de la garde-civique.
La maladie est venue l'arrêter dans ces travaux trop
lourds peut-être pour son âge.
Le lieutenant-général Renard était un de nos auteurs
militaires les plus appréciés en Belgique et l'étran
ger tout le monde se rappelle encore la façon énergi-
quement patriotique dont il répondit aux imputations
anglaises.
Le défunt devait ses longues études et ses remar
quables travaux une grande autorité dans les choses
militaires il est regrettable qu'il n'ait pu présenter et
défendre la Chambre les résultats du travail impor
tant dont son dévouement l'avait fait se charger un
âge et après une carrière qui certes lui eussent bien
permis de se reposer.
Les funérailles du général Renard ont eu lieu Lundi
11 heures, l'église Sainte Gudule, avec une grande
solennité.
6 discours ont été prononcés la maison mortuaire
le 1" par M. Frère-Orban, ministre des affaires étran
gères, au nom du cabinet le 2e par M. le lieutenant-
général Goffinet, au nom de maison militaire de S. M.
le 3e par M. le lieutenant-général De Moor, comman
dant la 2e circonscription, lequel a parlé au nom de l'ar
mée le 4* par M. le colonel Branle, chef de l'état-major
général de la garde civique, au nom des milices ci
toyennes le 5e par M. Mercier, au nom de la Société
royale et centrale des sauveteurs de Belgique dont le
général Renard était président le 6° par M. L. Geel-
hand, au nom de l'Association belge desecours aux mi
litaires blessés en temps de guerre.
Les coinsdu poêle étaient tenue par M. Frère-Orban,
ministre des affaires étrangères M. le général Goffinet,
aide-de-camp du Roi M. d'Anethan, vice-président du
Sénat; M. Guillery, président delà Chambre des re
présentants.
De 6 heures du matin 1 une de l'après-midi des
coups de canon étaient tirés par une batterie d'artille
rie établie l'ancienne plaine des Manœuvres.
La garde civique de Bruxelles et de la banlieue, les
détachements de la province étaient établis rue Royale,
Place de Palais et sur les boulevards vers la porte de
Hal, la droite était appuyée l'hôtel du ministre de la
guerre.
L'armée, dont la droite était peu près la même
hauteur, s'étendait rue de la Loi et sur les boulevards
vers la porte de Schaerbeek.
A 10 1/2 heures la garde civique prenait la tête du
cortège se mit en marche, descendait par le Treuren-
berg, contournait l'église, et rejoignait la rue de la Loi
par la rue de Ligne, la rue du Moniteur, la rue de l'O
rangerie.
Des détachements de l'armée faisaient les salves la
sortie du corps, les troupes de la gannison fermaient
le cortège.
Pendant le service, les troupes se massaient sur la
place Sainte-Gudule et dans les rues avoisinantes; la
sortie du corps, elles reprenaient la queue du cortège
qui, remontant par le Treurenberg et la rue de la Loi,
étaient, partir de cette dernière rue, précédé de la
garde civique, qui l'y avait attendu.
Au rond-point de la rue de la Loi, la garde civique
et la cavalerie se sont retirées; les carabiniers accom
pagnèrent le corps jusqu'au cimetière l'entrée duquel
étaient placées quatre pièces d'artillerie chargées de
tirer seize coups pendant l'enterrement.
Les Chambres et tout le monde officiel assistèrent aux
funérailles; les fonctionnaires étaient en uniforme,
gantés de noir et portaient la crêpe au bras et l'épée.
Un grand nombre d'officiers des autres garnisons assis
tèrent également l'enterrement.
La commission du conseil provincial du Hainaut vient
de valider le candidatclérical élu le 26 mai dernier Enghien,
mais elle a dù flétrir des actes inqualifiables commis cette
occassion par le clergé. Un curé a dit ses paroissiens Voter
pour un libéral c'est commettre un péché mortel.
Un prêtre déclaré au prône que: Les libéraux sont
des chiens enragésetc., etc., etc.
Un moine a arraché le cruxifix de la chaire, l'a brisé et en
a jeté les morceaux au milieu de ses auditeurs en leur disant:
Voilà ce que les libéraux feront de votre Dieu.
On mande de Cape-Town, en date 15 juin, l'Agence-
Reuter Le bruit court qu'un armistice de quinze jours a
été conclu avec Cetywayo.
Il n'y a aucune nouvelle militaire importante.
Le lieutenant Carey, qui a accompagné le prince lors de sa
mort, sera traduit devant un conseil de guerre.
Le Caire, 3 juillet.
Le nouveau ministère est ainsi composé: Chérif pacha, pré
sident dit conseil, intérieur et affaires étrangères; Mustapha
Fahni, travaux publics Ismaïl Eyouh, finances Mahmoud
Bardi, instruction publique Osman Galil, guerre; Mourad,
justice.
On annonce officiellement le payementdu coupon d'amortis
sement de l'emprunt de 1865, qui vient h échange le 7 juillet.
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Journal Illustré,
Instructif, Amusant, Littéraire,
Scientifique
D'économie Domestique
Paraissant tous les Dimanches
rédigé pir
Une Société de Professeurs et d'Hommes de Lettres,
sous la direction de M. Victor Doublet de Villers.
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