Economie rurale. Exposition nationale de 1880. - Horticulture. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Bibliographie. COMMERCE. Ce bureau s'appellera bureau de traduction. Il aura pour objet 4° De réunir, par voie d'achat, de donation ou d'échange les puplicalions destinées faire connaî tre l'état et les progrès les plus récents des sciences, des beaux-arts ou de la législation dans les pays étrangers 2° De porter la connaissance du public belge les faits qui sont révélés par ces publications cl qui peuvent l'intéresser 3° D'organiser un cabinet de lecture où les per sonnes, admises sur la décision du ministre de l'intérieur, pourront prendre connaissance:des pu blications dont il s'agit. Le personnel se composera d'un chef de bureau, nommé par le Roi, et de traducteurs, choisis par le ministre. Un comité consultatif de cinq membres, nom més par le Roi, sera chargé de proposer les tra ducteurs l agréation du ministre et de donner son avis sur les echats de livres et les abonnements, ainsi que sur les publications traduire. Des registres, déposés dans le cabinet de lecture, seront destinés recevoir les vœux des personnes admises la fréquenter, quant l'achat ou la traduction de publications étrangères. Les traductions faites par le bureau et acceptées par le comité consultatif, seront publiées par la voie du Moniteur ou par celle des journaux et revues scientifiques agréés par le ministre sur la proposition du comité. Les publications qui ne serviront plus aux tra vaux du bureau de traduction, seront déposées la Bibliothèque royale ou réparties, selon leur objet, entre d'autres bibliothèques. C'est le Roi qui a eu l'idée de cette innovation. C'est un nouvel effort pour intéresser la Belgique ce qui se fait en dehors de chez elle. En fait d'économie politique, ce qui existe en ville pourrait également exister la campagne. Dans la plupart des villes, il existe des Banques populaires pour favoriser les intérêt industriels et commerciaux de la classe moyenne. M. Van den Berghe, président de la Société agricole de Thielt- Roulers, voudrait voir établir quelque chose d'ana logue la campagne, principalement pour garantir l'agriculture des fraudes commerciales dans les en grais et semences. Nous trouvons dans le Stemder vlaamsche Landbouvoers un article très sensé, adressé tous les amis de l'agriculture, qui ont des propriétés rurales, situées dans le même arron dissement. Nous souhaitons au projet salutaire de de M. Van den Berghe tout le succès possible. D'après le programme des expositions horticoles qui seront organisées en 1880 Bruxelles, les in téressés peuvent disposer, dater du 15 Février, du terrain nécessaire pour y former des massifs d'arbres et d'arbustes (rosiers, conifères, houx, au- cuba, evonymes etc.) Le Bureau exécutif croit devoir rappeler que le délai d'inscription pour les collections de l'espè ce expire le 1er Septembre 1879. Il en est de mê me pour les coucours darbres fruitiers et le con cours de pelouses. Résultat du Tir, offert par la Ville au Bataillon et la Demi-Batterie de la Garde Civique, ainsi qu'au corps des Sapeurs-Pompiersle 6 Août 1879. Garde Civique. AUX BALLES ET AUX POINTS. L Hof, Alphonse, Maréchal-des-Logis Chef. 2. Deweerdt, Charles, Sous-Lieutenant. 3. Vandermarliere, Louis, Artilleur. 4. Decoene, Hilaire, Capitaine. 5. Candaele, Joseph, Garde. 6. Gainiant, Arthur, Sergent. 7. Lesaflre, Auguste, Garde. 8. Vandaele, Ferdinand, Sous-Lieutenant. 9. Swekels, Léon, Garde. 10. Duraon, Gustave, Fourrier. AUX BLANCS. 1. Ligy, Félix, Lieutenant-Adjudant-Major. 2. Lombaert, Charles, Sergent. Pompiers. 4Deweerdt, Constant, pompier. 2. Landerwyn, Louis, id. 3. Vergracht, Louis, sous-lieutenant. 4. Verkouter, Théophile, pompier. 5. Dujardin, Edmond, id. 6. Hubail, Henri, musicien. 7. Devers, Emile, pompier. 8. Rabau, Louis, sergent. 9. Igodt, August, musicien. 10. Gheysens, Emile, pompier. 11. Werbrouck, musicien. 12. Brunfaut, Auguste, lieutenant. Un brave paysan brabançon vient de résoudre, d'une fa çon ingénieuse et pratique, la difficulté soulevée par le clergé, qui refuse la première communion aux enfants des écoles communales. Le curé de son village lui refuse l'admission de son enfant la communion, parce que le père n'a pas voulu envoyer son fils l'école des petits-frères. Grand émoi dans toute la famille; la mère se désole, l'en fant pleure, le père fulmine... Puis, tout d'un coup, il se calme et annonce tranquillement qu'on ait se tenir prêt le lendemain matin de bonne heure en habits de fête, pour une excursion la ville voisine. Le jour suivant, en effet, il conduit toute sa famille la ville, la mène dans une église, tous se confessent et commu nient, l'enfant comme les parents, puis, on revient au village où un joyeux repas réunit les parents et les amis. Le curé est furieux, comme on pense; mais les villageois sont enchantés et ils ne parlent de rien moins que de choisir l'ingénieux père de famille comme candidat aux prochaines élections. Un colombophile Vautour. Il n'est bruit h An vers que de la découverte d'une fraude colossale commise par un amateur de pigeons, habitant l'un des faubourgs d'Anvers. Cet individu, un certain D..., remportait depuis qu>lque temps, coup sur coup, tous les premiers prix dans tous les concours auxquels il prenait part. Celte chance exceptionnelle, cépendant, finit par éveiller les soupçons et pour en avoir le cœur net on résolut de lui tendre un piège cet heureux veinard. Dimanche donc, il y avait un concours *a Chartres. Sans avertir personne on télégraphia Chartres au moment de lâcher on apposa une contre marque sur chaque pigeon. D... ne savait pas le premier mot de cette mesure de précau tion. Comme d'habitude son pigeon arriva le premier avec une avance de 2 heures sur tous les autres pigeons. Chacun était émerveillé et D..., qui se voyait déjà possesseur du prix d'honneur, qui gagnait toutes les poules, manifestait bruy amment sa joie. Elle fut de courte durée.La rapidité du vol du pigeon vainqueur s'expliquait par la circonstance que le pigeon de D... portait en moins que les autres pigeons la contre-marque révélatrice. Interrogé sur l'absence de cette marque, D... finit par se troubler et enfin pressé de tous côtés, par avouer. On comprend l'émotion que cette découverte a produite dans le monde colombophile. La police s'est mise de la partie et recherche activement les complices qui ont nécessairement dû aider D... pour pouvoir ainsi tromper la vigilance connue de nos sociétés colombophiles. (Opinion.) Le 4, la nommée Françoise De Rudder, âgée de 75 ans, demeurant Walou, a été victime d'un vol d'une somme de 305 fr. Un incendie s'est déclaré dans la nuit du 5 au 6, vers 12 h., dans une meule de colzat, appartenant aux enfants De Vos, Roulers, en pleine campagne et l'a réduite en cendres, La perte s'élève 600 fr. Rien n'était assuré. On lit dans le Courrier de Bruxelles t Mardi, S. E. le cardinal-archevêque de Malines a réuni çn synode les 48 doyens de son diocèse. La grande œuvre des écoles a fait l'objet principal de leur délibérations. D'ex cellentes conclusions pratiques en ont été le résultat. Un effort de mémoire.Les négociants anversois, que leurs affaires retiennent dans notre ville, envoient Spa, Rlankenberghe ou Ostende leur femme et leurs enfants. L'un d'eux accompagnait l'autre soir la gare sa charman te moitié qui, tort ou raison, passe pour pratiquer une morale facile. Tu sais, lui dit le mari demi-voix au moment du dé part, que tu m'as promis de ne me faire aucune espèce d'in fidélité! Mais oui, mais oui, mon chéri, répond la dame d'un ton protecteur. Tu n'oublieras pas ta promesse, au moins? Mais non, mais non, je ne l'oublierai pas. Et d'ailleurs, tiens!... Et, joignant le geste la parole, elle faisait un nœud son mouchoir!... On écrit de Beaumont du Périgord la Gironde que le 22 Juillet, dix heures du soir, l'abbé Gentil, curé de Naussahes, s'est tiré deux coups de pistolet dans la tempe. La mort a été instantanée. L'abbé Gentil s'était couché avant de mettre exécution son projet de suicide. On ignore les causes de cet événement. Onguent et Pilules Holloway. Principes In contestables.Tous les ulcères demandent pour leur guéri- son un approvisionnement libre de sang et de la puissance dans les nerfs locaux et les vaissaux ce qui facilité la forma tion de nouvelles chairs. Les médecines Holloway atteignent évidemment ce double but, ainsi que partout l'attestent nom bre de personnes de deux sexes. Quand un malheur se décla re sur tout autre partie du corps, que la jambe, il est consti tutionnel et exige l'influence unie de l'Onguent et des Pilules. Si l'ulcération est sur la jambe, le mal peut n'être que local et en ce cas des frictions soutenues avec l'Onguent suffisent pour amener la guérison. L'Illustration Européenne(10,50fr. franco paran. Sommaire du N°40. Gravures Un Poste avancé, d'après M. Berne-Bellecour. Un Sourire travers les Larmes.Sur les Dunes de Sche- veningue, d'après M. P. Blommers. Histoire naturelle. Grappe de Fruits de l'Hovenia Dulcis. Texte: Nos Gravures.Trompé, mais Fidèle. Nouvelle. Connaissances usuelles de la Semaine. Du Système dra matique des Indiens. Quelle est la Plante la plus utile l'Homme? Il faut être Deux." Fantaisie. Marchand contre Marchand. Roman de Mœurs. Le Miisée du Jeune Age (4,25 frs. franco par an.) Sommaire du N* 13. Gravures: Julien et Julienne. Le Plaisant-Séjour!" Ne cachons rien nos Parents. Regarde, ma Sœur, comme ma petite barque passe bien entre les pierres." Rose retour na chi-z elle le cœur gros d'alarmes."Un Visiteur inoppor tun. Texte: Julien et Julienne, ou Histoire de deux Orphelins. Ne cachons rien a nos Parente. Un Visiteur inopportun. Trois Caractères. Une causerie sur l'Araignée. Fuyez la Paresse. Patieoce dans les Contrariétés.Educa tion et Morale. L'Erreur et le Mensonge. Entretien d'un Père avec ses Enfants sur l'Art épistolaire. On s'abonne au Bureau du Journal. marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 9 Août 1879. Prix moyen poids m" pau de cent l'hecto- kilogr. litre. Froment 9,800 fr. 33 37 80 Seigle. 1,600 21 25 73 000 00 Pois 300 25 00 80 Féveroles 700 25 25 80 Pommes de terre 8,000 11 00 Beurre 285 NATURE des GRAINS ET DENRÉES. quantités vendues kilogrammes

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2