Nouvelles diverses. Actes officiels. Nécrologie. K fi 1 S 8J 45 s-* Fête aux Postiioorns. Un GRAND CONCOURS AU JEU DE lOULES, aura lieu aux POSTHOORNS, le )imanche 17 Août 'prochain4 heures de re- *oée, pour finir 8 heures. Ua mise est de 50 centimes. 8 beaux prix et une Médaille dargent seront ècernés aux vainqueurs, plusieurs prix seront donnés en Tombola aux ^-gagnants. Une Tombola sera offerte aux Dames présen tes par les souscripteurs Le concours sera repris le lendemain Lundi 4 heures. Ce même jour, 5 1/2 heures, La tombola offerte aux Dames sera tirée le Mndi 7 heures du soir. Efi fi fi fi fi fi fi -J S o a - a fi fi fi fi fi fi S fi fa fi fi g" -Sis fi 2 a fi S 5 S "g s i<3 a a a e a a a §2 Grand Concert et autre» réjouissances. VILLE D'YPRES. Coxscn. Communal. Séance du 16 Août 1879, 5 h. de relevée. ORDRE DU JOUR: 1. Communication de pièces. 2. Dépôt du compte communal pour l'exercice 878 et du rapport sur la situation des affaires de la vil- e pendant le même exercice. 3. Prêt hypothécaire par les Hospices. 4. Arrêt définitif du rôle supplétif de la taxe sur es chiens. 5. Location de biens ruraux du Bureau de Bien- aisance. 6. Arrêter la liste des enfants pauvres admis 'Instruction gratuite. 7. Compte 1878 de la fondation Alp. Vandenpee- eboom. 8. Demande relative au cours d'eau dit Belle- vaerde. 9. Demande fabrique de St. Pierre, pour aliéner in terrain. La longue querelle judiciaire entre les concessionnaires du iuano en Belgique vient de recevoir une solution Par arrêt du 4 Août, la Cour de Bruxelles a confirmé le jugement rendu par le tribunal d'Anvers en cause de MM. ireyfus, frères et Cie, de la Peruvian Guano Company limiled, :t de MM. Rau, Vandenabeele et Cie, ses agents en Belgique, iu sujet des qualités sous lesquelles les deux maisons vendent e Guano en Belgique. Le public agricole a grand intérêt être exactement rtn- eigné ce sujet. Or, il est constaté: Que le gouvernement péruvien a concédé la Peruvian i Guano Company limited le droit exclusif et le privilège de vendre le Guano sans préjudice aux conventions existantes entre le gouvernement et MM. Dreyfus, frères et O Que le gouvernement péruvien ne livre plus actuellement de Guano MM. Dreyfus, frères et Cie, que l'exportation ne se fait plus que par la Peruvian Guano Company limited, mais que MM. Dreyfus, frères et C'", conservent les mêmes droits qu'au paravant pour la vente des Guanos qu'ils ont dans leurs magasins et la Cour d'Appel de Bruxelles écide que pour cette vente ils peuvent encore se qualifier de concessionnaires. Fêtes royales de Tournai. 21 et 25 août 1879. L'administration communale de Tournai informe le public pie pour éviter l'encombrement au départ des trains pendant es jours des fêles royales, elle a demandé et obtenu de I ad- ninistration des chemins de fer la création de quatre bureaux provisoires destinés desservir séparément les lignes de Mons, [Bruxelles, Lille et Gand. Il y aura 9 départs pour Mous, 11 pour Bruxelles, 9 pour Lille et 1 1 pour Gand. Les dernières trains partiront vers 11 heures et minuit. Tous les trains seront renforcés et des départs seront organi sés le cas échéant. Tous les trains extraordinaires desserviront les stations intermédiaires. Pour l'arrivée Tournai des trains spéciaux seront orga nisés sur les quatre lignes de Mons, Bruxelles, Lille, et Gand. La chambre du conseil chargée de l'examen de l'affaire Vau Hamme, a rendu une ordonnance de non lieu en ce qui concerne le frère Nieolaï. L'ordonnance porte: u Attendu qu'il n'existe plus actuellement de charge contre lui..., etc. Un incendie d'uue certaine violence éclatait vendridi, vers 4 heures de relevée, dans le bâtiment d'habitation du chef jardinier au palais de Laeken et situé en plein parc de la Résidence royale. Le milieu dans lequel se trouvait placé le foyer de l'incen die inspirait naturellement les craintes les plus sérieuses. Le détachement du régiment des grenadiers, en garnison Lae ken, conduit par son commandant le capitaine Mouillié, ac courut aussitôt et grâce aux mesures intelligentes et énergi ques prises par cet officier, vaillamment secondé par les hommes sous ses ordres, le feu fut bientôt maîtrisé. Une enquête, au sujet des causes de cet incendie, est ou verte par la police de la commune. A la dernière séance de la Société royale de numismati que, M. Vandenpeereboom a annoncé qu'il était question de frapper, l'occasion des fêtes nationales de 1880, et pour toutes les monnaiseo cours, des pièces dans le genre de cel les qui ont été émises lors du mariage du roi Léopold II. D'après nos informations la ligne de Menin Somain s'ouvrirait vers le 15 Septembre. (J. de Bruges.) A l'occasion de l'inauguration du Pavillon de la presse des fêtesaurontlieuà Nieuporl-baios lesSamedi ôOetDimanche 51 Août. Sérénade, excursions dans les dunes, lunch, festival, carrousel sur la plage, banquet, bal et illumination, tel est le programme des réjouissances que M. B. Crombez a organisées pour ses invités. Les journaux de Dublin annoncent des cas de longévité extraordinaire qui ont été enregistrés en Irlande pendant les six premiers mois de l'année. A Londonderry on a inscrit un décès l'âge de 107 ans, et Dumanway deux décès l'un 105, l'autre 117 ans. Comme la douleur, une grande joie trop subitement éprouvée, peut ébranler le cerveau le mieux équilibré. C'est pour l'avoir oublié que Mme B... vient d'être la cau se d'un accident dont elle sera la première victime. Malade depuis longtemps, Mme, B..., dont le mari est em ployé dans l'administration du télégraphe, Paris, s'était rendu en Normandie, dans sa famille, peur y rétablir sa san té. Presque chaque jour, M. B..., resté seul Paris, recevait une lettre de sa femme.'Les dernières nouvelles faisaient mê me prévoir un rétablissement prochaio, ce dont l'employé se félicitait fort, lorsque, avant-hier, le concierge lui remit une nouvelle missive dont la suscription n'était point de l'écriture de sa femme. Tremblant, il décacheta l'enveloppe, et peine eut-il lu les premières lignes qu'il tomba anéanti sur une chaise: on lui annonçait qu'à la suite d'une rechute subite sa femme ve nait de mourir. Fou de douleur, le pauvre mari s'apprêtait partir pour la Normandie, lorsqu'un coup de sonnette se fit entendre. B... alla ouvrir. C'était sa femme, rayonnante de santé A cette vue, le cerveau du pauvre homme n'y put plus tenir; et tan tôt riant aux éclats, tantôt pleurant chaudes larmes, il se mil arpenter fiévreusement l'appartement. Il était fou! Mme B..., pour se rendre compte du degré d'affection de son mari pour elle, avait fait écrire la lettre annonçant sa mort elle comprit, mais trop tard, la maladresse qu'elle avait commise, et qui, craint-on, sera irréparable. En attendant, le malheureux aliéné a été interné dans une maison de santé. La Revue politique et littéraire rapporte un juge ment sévère sur l'ex-prince impérial, exprimé dans son salon, devant cinquante personnes, par une femme d'un esprit très distingué, dont le mari joue un rôle considérable dans le parti bonapartiste A présent que le prince impérial est mort. Il est inutile de cacher la vériler son sujet. C'était le caractère espagnol qui dominait en lui, mais le caractère espagnol sombre et fa natique du seizième siècle. Son héros de prédilection, c'était le duc d'Albe. S'il fût parvenu monter sur le trône, il eût ordouné des fusillades et des transportatious sans l« moindre scrupule, pour la plus grande gloire de Du-u et pour le plus grand bien de l'ordre social. Il n'avait rien de français ni de moderne dans l'esprit, et c'est une image plus ou miins affa- cée de Philippe 11 qu'on aurait vue dans notre temps. Sous ce Mre Un ténor foudroyé une correspon dance de Suisse annonce le fait suivant A l'une des dernières représentation de Lucieau théâtre d'Allorf, un violent orage éclata, etjla foudre viat frapper le ténor au momeut où il chantait la scène de la Malédiction. Le malheureux artiste tomba inanimé sur la scène et ses camara des accoururent son secours. Il était entièrement paralysé. L'Homme le plus Décoré. Il résulte, dit le So leil, d'un aperçu officiel que le personnage allemand qui le plus de décorations est le prince de Bismarck, qui eu possède quarante-trois. Après lui vient comte de Molke, qui en a qua rante et une. On dit que si le prince de Bismarck en obtient encore une, il sera obligé de la mettre sur le dos. Cela rap pelle uo mot de Ferdinand I, empereur d'Autriche. Un jour qu'il avrit défendu sa porte, on viot lui annoncer qu'un gé néral désirait fort lui parler. Sachant que ce général était l'homme le plus décoré de l'empire, Ferdinand dit sua chambellan Faites entrer le ciel éloilé. Institution royale de Messines. Un arrêté de Sa Majesté, autorise la commission administrative de l'in stitution royale de Messines admettre dans cette maison d'éducation vingt filles de militaires morts ou devenus invalides au service de l'Etat. La démission de M. Van Eecke, de ses fonctions de notaire la résidence de Neuve-Eglise, est acceptée. Garde Civique non-aclive. Par arrêté royal du 8 Août, sont nommés pour la période quinquennale de de 1879-1884. Dans les bataillons formés de plusieurs gardes réunies. Wervicq. Lieutenant-adjudant-major, Van Els- lande lieutenant-quartier-maître, Franchomme. Gheluvelt. L.-a.-m., Vanhalewyn; l.-q.-m., Lysy. Zonnebeke. L.-a.m., Dochy l.-q.m., Christiaen. Vlamertinghe.L.-a.-m.,Vrambout; l.-q.-m., Beele. Elverdinghe. L.-a.-m., Devos; l.-q.-m., Morlion. Proven. L.-a.-m., Doucy l.-q.-m., Moncarey. Poperinghe.L.-a.-m., Coevoet l.-q.-m., Polley. Kemmel. L.-a.-m., Dambre Deburgrave l.-q.-m., Depuydt. Warnêton. L.-a. m., Willems l.-q.-m., Boedt. Nous apprenons avec regret la mort de Monsieur Jean SWERTS, Directeur de l'Académie des Beaux-Arts de Prague, décédé le 10 de ce mois dans cette dernière ville. Ce peintre, bien connu de la population yproise, est l'auteur des deux magnifiques tableaux qui ornent la paroi sud de notre Salle Echevinale. C'est Monsieur Jean SWERTS, ainsi qu'à son digne émule et ami, Mon sieur Guffens, que revient l'honneur d'avoir introduit en Belgique la peinture murale. Plusieurs monuments pu blics décorés de leurs peintures resteront comme un témoignage impérissable de leur talent. Enlevé trop tôt ses nombreux amis et l'art auquel il s'adonnait avec tant de bonheur, Monsieur SWERTS sera vivement regretté par tous ceux qui ont pu connaî tre et apprécier l'aménité et l'affabilité de son caractère, ainsi que le beau talent dont la nature l'avait généreu sement doué. cr« c3 «X) fi fi c3 M o o fi cr« -s i. «5 vu fi •2 g 5 s s a S 6 1 Z s-, o p -® PU PU p a -+U -a 8 QJ *<D "fi t/l fi "fi fi fi «X> su nd fi c3 O s s o .2 60 ce M ce eS g '03 5C fi O <5 «j w Q C. 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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 3