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Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
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Mariages.
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[j cléricalisme dans les résultats de la lutte entreprise
Litre l'enseignement public. Il prévoit que l'attaque
La repoussée avec une audace et une habilité
[ijuies, avec des ressources matérielles considérables,
ivec une persistance bien décidée aller jusqu'au bout
algré tous les obstaoles et aux maîtres avec foi il
|l sans confiance Dans le combat qui vous est pré-
aré, vous abandonnerez le succès aux mains de la Pro
vidence qui dispose de la victoire et qui permet quelque-
jis le triomphe momentané de l'erreur et du mal. Mais
[vous succombez, vous succomberez noblement, parce
|ue vous ne succomberez qu'avec le droit et la vérité,
llartyrs, victimes, vous le serez, si Dieu le veut ou le
permet; dupes ou complices, vous ne le serez jamais.
Ni dupes, ni complices, soit; mais ni martyrs non
Jjlus, car il ne peut pas y avoir de martyrs en Belgique
Lus un régime comme le nôtre victimes tout ou plus.
Le but véritable de ce discours est de soutirer beau-
Lup d'argent aux populations croyantes, comme le
trouve le passage suivant Ce n'est qu'à force de cou
lage, de dévouement, de sacrifices incessants aussi,
Il dont chacun doit prendre sa part, que nous pouvons
kpérer de conjurer le péril.
Nos lecteurs méditeront cet autre passage du discours
lie Mgr Namèche, qui est une véritable ironie quand on
[oit comment on entend la religion dans notre temps
La religion, c'est cette immortelle conciliatrice des
ociétés humaines, qui rapproche tous les enfants de
[lieu, qui n'en fait qu'une seule famille et leur apprend
i ne se refuser jamais les uns aux autres ni l'amour, ni
vérité, ni la justice, qui réunit toutes leurs pensées,
loutes leurs affections en une seule et même pensée, la
pensée de l'amour du Père commun qui les rassemble
ians ses temples et dans ses fêtes pour chanter unani-
nement les louanges de ce Père qui est dans les cieux,
ipprendre l'aimer ensemble et s'aimer les uns les
mtres pour l'amour de lui.
Voilà ce que devrait être la religion, c'est vrai mais
qu'il est difficile de la reconnaître ce portrait, quand
on voit ce que l'on fait de cette immortelle conciliatrice
(Etoile.)
AVIS.
Le concert qui sera donné demain Jeudi 28 courant,
par la musique du lr régiment de ligne, sur l'estrade
de la Grand'Place,commencera 8 heures très-précises.
état-civil d'Vpbes, dit 15 au 22 Août 1879.
NAISSANCES: Sexe masculin, 10 id. féminin, 6; Total 16.
Ganne, Henri, boucher, et Denoyelle, Marie, dentellière.
Pialeloo, Félix, fabricant de parapluies, et Simoin, Louise,
repasseuse.Beelen, Jean, premier maréchal des Logis au
2e régiment de Guides, et Peperstraete, Céline, cabaretière.
Wydein, Théophile, maréchal des Logis au 2° régiment de
Guides, et Huyghe, Silvie, couturière.
Vandezande, Marie 92 ans, sans profession, veuve de Jo
seph Debruyne, rue de Dixmude. Pesse, harles, 41 ans,
tailleur, époux de Gracieuse Desvallées, rue du violon d'or.—
Coussaert, Frédéric, 63 ans, sans profession, veuf de Colette
Demey, rue de Menin. Liebaert, Jean, 80 ans, brasseur,
veuf de Virginie Rabau, rue de Dixmude.
Enfants au dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 0, Sexe féminin, 2, Total 2.
Un cultivateur des Ardennes vient de mourir, laissant
une femme,un cheval et un chien. Quelques instants avant sa
mort, il avait dit sa femme: Tu vendras le cheval et tu
donneras le montant de la vente mes parents; lu vendras le
chien et tu garderas l'argent pour toi.
Huit jours après, la vruve conduit au marché le cheval et le
chien. Tous les paysans s'arrêtaient devant, un écriteau où on
lisait: u Le chien 500 francs; le cheval cent sous.
Cette femme est folle, disaient-ils. Mais tous les acheteurs
elle posait les mêmes conditions: Pour avoir le cheval, il faut
acheter le chien d'abord 500 francs le chien, et le cheval
pour cent sous. C'est prendre ou laisser.
Un amateur conclut le marché, sans y rien comprendre.
Quant la rusée paysanne, elle a obéi aux ordres de son
mari. Elle a gardé pour elle le prix du chien, 500 fr. Elle a
donné cent sous la famille du défunt.
(Journal de l'Officier de l'état-civil.)
Le drame de la rue Middleer. Ce n'est qu'a
près les vacances judiciaires, au mois d'oclobrr, que devront
se dérouler devant la justice belge les divers incidents se rap
portant au drame conjugal qui s'est passé, le 25 juillet der
nier, dans une maison de la rue Middleer, Mmo la comtesse de
Sampigny,néeMarie-Léocadie-Caroline de Ponlavicede Heussy
est complètement rétablie aujourd'hui des gravps blessures
qu'elle avait reçues la tête, mais elle restera défigurée. On
lui a permis de continuer occuper, en attendant, un cham
bre l'hôpital dans le quartier des malades payants.
Quant son complice, l'ex-cocher Toussaint Thonct, alias
Michel Hamou, il aura comparaître en police correc-
lonnelle'a Bruxelles avec sa maîtresse du chef d'adultère 'a
moins que le mari ne renonce la poursuite, pour éviter un
nouveau scandale.
M. le comte Henri Husson de Sampigny, qui est retourné
en France, après avoir été mis en liberté souscaution, revien
dra Bruxelles pour se mettre la disposition de la justice
aussitôt que cela sera nécessaire. On sait que ces conseils sont
M" De Becker, avocat la cour de cassation, membres de la
Chambre des représentants, et Delantsheere, avocat 'a la cour
d'appel de Bruxelles, ancien ministre de la justice et également
membre de la Chambre des représentants.
L'affaire dite des placards occupera très prochai
nement la chambre des vacations de la cour de cassation,
pour statuer, toute affaire cessante, sur le pourvoi formé par
le procureur-général près la cour d'appel de Bruxelles, contre
l'arrêt de non-lieu rendu par la chambre des mises en accusa
tion, ie 13 Août courant, en faveur de l'inculpé Guillaume
Van Hamme. Le dossier de cette affaire vient d'être transmis
par le ministre de la justice au parquet du procureur-général
près la cour de cassation.
Un mémoire a été adressé la cour suprême par le procu
reur général près la cour d'appel de Bruxelles l'appui du
pourvoi. Ce mémoire a été rédigé par M. Bosch, premier avo
cat général, qui siégeait la chambre des mises en accusation.
Armée. L'exposé de la situation du royaume
(4° fasicule) contient la notice suivante sur l'origine des diffé
rents corps de notre armée.
Infanterie. Les régiments n" 1 11 d'infanterie de
ligne ont été formés, en 1830, des débris de la 1e, de la 3e,
de la 4e, de la 9% de la 11e, de la 12e, de la 14e, de la 15e,
(fe la 16°, de la 17e, de la 18e division (afdeeling) du royaume
des Pays-Bas. Le 12e régiment de ligne, le lr, le 2e et le
3e régiment de chasseurs 'a pied furent formés en 1830 et en
1831 de différents corps de volontaires auxquels la révolution
avait donné naissance. Le lr régiment de chasseurs prit suc
cessivement les dénominations de lr Régiment de chas
seurs carabiniers et de Régiment de carabiniers.
Un régiment d'élite fut créé en 1837 par la réunion des
compagnies d'élite des 4e bataillons des régiments de ligne il
reçut d'abord la dénomination de Régiment de grenadiers
et de voltigeurs réunis en 1850 celle de Régiment de
grenadiers.
En vertu de l'organisation du 29 janvier 1874, trois nou
veaux régiments, un de chasseurs et deux d'infanterie de
ligne, ont été créés et ont reçu les dénominations respectives
de lr chasseurs pied, 13e et 14e de ligne.
Cavalerie. Le lr et 2e régiment de chasseurs cheval
ont eu pour noyau, eu 1830, les débris du 6e et du 8* régi
ment de hussards de l'armée des Pays-Bas le 1» et le 2* régi-
rneot de lanciers, reçurent les hommes du 10e régiment de
lanciers, du 4e et du 5e régiment de dragons léger». Un régi
ment de cuirassiers fut formé en 1830 et réorganisé en 1831;
en 1836, ce régiment, qui était de huit escadrons fut dédou
blé. Les deux régiments de cuirassiers furent transformés en
1862, en d'iix régiments de lanciers qui priieul les n°* 3 et 4.
Le régiment des guides fut organisé en 1833; il eut pour
noyau la compagnie dite les guides de la Meuseformé
en 1850 par l'enrôlement d'anciens cuirassiers et dragons
congédiés du service de la Hollaude en 1829, le nombre des
escadions de ce régiment fut porté six.
L'organisation du 29 janvier 1874 a créé un second régi
ment de guides dans lequel on a incorporé les deux escadrons
de l'école de cavalerie tous les régiments de cavalerie, ont
été, la même époque, portés cinq escadrons.
Artillerie. En 1838, ou forma successivement dix
compagnie, d'artillerie de campagne 'a pied, dix compagnies
d artillerie de miitee, une compagnie de canonniers séden
taires, une compagnie d'artillerie 'a l'arsenal de construction
et deux compagnies du train d'artillerie. En 1831, ce dernier
corps fut augmenté d'une compagnie.
En 1852, on créa une nouvelle compagnie d'artillerie de
campagne pied, une compagnie de pontonniers et une com
pagnie d'artillerie cheval les compagnies d'artillerie de
milice furent converties en trois bataillons d'artillerie de
siège; enfin, le train porté quatre compagnies, fut constitué
en bataillon.
Cette organisation subsista jusqu'en 1834. Le corps d'ar
tillerie fut alors composé d'un état-major, d'un régiment
d'artillerie de campagne, de trois bataillons d'artillerie de
siège, d'une compagnie de pontonniers, d'une compagnie
d ouvriers militaires, d'une compagnie de canonniers séden
taires et d'un bataillon du train.
En 1836, les troupes d'artillerie de campagne et de siège
furent organisées en trois régiments, comprenant chacun six
batteries de campagne, cheval ou montées, six batteries de
siège et une batterie de dépôt. La compagnie de canonniers
sédentaires fut transformée en compagnies d'artificiers.
En 1842, le nombre des régiments de l'artillerie fut porté
quatre, dans lesquels on répartit indistinctement toute
l'artillerie.
En 1868, on créa deux nouveaux régiments et l'on eut
alors trois régiments d'artillerie de campagne et trois régi
ments d'artillerie de siège.
Enfin, en 1873, il a été créé un quatrième régiment d'ar
tillerie de campagne.
Génie. Un corps de sapeurs mineurs fut organisé a
Liège en 1830. L'année suivante, on en forma un bataillon
de six compagnies. En 1837, oo l'augmenta de deux compa
gnies. En 1842, les sapeurs mineurs furent réunis au génie:
on eut alors un régiment du génie de dix compagnies; l'or
ganisation de 1878 augmenta ce régiment de trois compa
gnies spéciales. L'organisation de 1875 a porté de trois cinq
le nombre de compagnies spéciales et de dix douze celui des
compagnies ordinaires.
Les dévots
Un propriétaire était l'église, faisant ses Pâques, et priant
sans doute Dieu de lui envoyer des locataires, lorsque le prê
tre dit cette phrase:
Que l'Eternel soit loué
Et mes appartements aussi murmura le propriétaire.
Un mercier. Madame désire?...
Une petite dame. Je voudrais des jarretières.
En voici d'abord de roses c'est la couleur la mieux
portée cette année.
Ah! non; cela ne m'irait pas... Vous allez comprendre
cela: mes meubles sont bleus.
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