Nouvelles locales.
AVIS#
d'amis, cherchant avec une impatience mêlée
de crainte, un époux, un fils, un père! La vue
d'un être aimé fait tressaillir de bonheur plus
d'un visage!Hélas! il n'en est point de
même pour tous Combien n'en est-il pas
parmi les vainqueurs qu'on ne reverra plus!!!
A cette époque eut lieu la création des Ghildes
d'archers, d'arbalétriers, qui, après environ
six siècles d'existence, sont encore maintenant
en pleine voie de prospérité. Disons en termi
nant que M. Pauwels est non seulement le
peintre qui parle aux yeux, mais encore l'his
torien fidèle, le poète qui parle l'esprit,
lame et ranime dans les coeurs l'amour du sol
natal.
Le funérailles de M. Boyaval ont été célébrées
jeudi 11 heures, Bruges, avec une grande pom
pe et au milieu d'une afïïucnce considérable de
monde. MM. les ministres Bara, Van Ilumbéeck,
Rolin-Jacquemyns et Graux y assistaient, ainsi
que l'évêque de Bruges, un grand nombre de
bourgmestres et de délégués des Associations libé
rales de la province, les officiers de la garde civi
que, ceuk de la garnison, etc., etc.
Le cortège était imposant un grand nombre de
couronnes; des sociétés avec leurs drapeaux voilés
formaient la tête des discours ont été prononcés
la maison mortuaire par M M. Crocq. pour le Sénat.
Van Nieuwenheysen. pour l'Association libérale.
Pécher, pour la Fédération, de Busschere, comme
membre de l'ancienne administration communale,
Jacqué. au nom du Cercle Brugge Vooruil. Le
cortège a traversé la ville au milieu d'une foule
énorme et recueillie la plupart des maisons a\ aient
arboré un drapeau noir. Au cimetière, un dernier
discours a été prononcé par M. Maréchal, institu
teur. La cérémonie était finie 2 heures et demie.
(Echo).
Des dépêches ont fait connaître sommairement
le tragique dénoûmenldu duel qui a eu lieu récem
ment Rheinfeld. Un témoin oculaire adresse de
Cologne au Pester Lloyd les détails suivants sur
celte déplorable affaire
Le marquis de la Roebejaquelein avait donné
il y a quelque temps Rheinfeld une soirée dan
sante laquelle il avait invité tous les baigneurs de
distinction. Après la danse commença le souper
durant lequel divers convives racontèrent des
anecdotes. Lorsque vint le tour du baron V..., il
raconta une anecdote qui s'était passée Conslan-
tinople en 1877, et dont le principal personnage
avait été le comte de G... Quand il eut terminé
son récit, l'un des convives se leva brusquement et
lui demanda d'un ton rude: «Connaissez-vous
personnellement le comte de G...? Parfaite
ment, répondit le baron. Comment ne le connaî-
Irais-je pas? Il m'a escroqué 20,000 francs!
Vous êtes un menteur répliqua le comte. Et il
jeta un verre plein de Champagne au visage du
baron A... Je suis la personne dont vous parlez,
et vous n'avez jamais eu l'honneur de méconnaître.»
Comme le baron voulait frapper, les convives
s'interposèrent et ne parvinrent qu'à grand'peine
séparer le deux furieux. Peu après, le comte
raconta l'affaire et déclara qu'il était prêt donner
satisfaction.
Les conditions de la rencontre ayant été arrê
tées entre les témoins des deux parties, le duel eut
lieu le lendemain.
Au premier tour, le comte fut assez sérieuse
ment blessé la partie supérieure du bras; et
comme le sang qui couvrait son épée rejaillissait
sur la figure de son adversaire, les seconds du
baron proposèrent de mettre fin au combat: mais
cette tentative échoua devant l'obstination du
blessé.
Le combat continua donc et se termina cinq
minutes plus tard par la chute du baron V..., qui
tomba mortellement frappé. Le comte lui avait
ouvert le bas-ventre. La blessure fut aussitôt pan
sée par les chirurgiens présents, et le corps du
baron fut transporté Vervicrs.
Pendant ce temps, le comte, qui voulait se
rendre en Angleterre, avait été arrêté la gare. Il
a offert au tribunal un million titre de cau
tion mais son offre a été repoussée; il a clé main
tenu en état d'arrestation.
Léon XIII a quitté le Vatican la semaine der
nière et est allé passer incognito plusieurs jours au
palais de Castel Gandolfo.
Son absence n'a pas été beaucoup remarquée au
Vatican, car il se montre peu. et souvent il reste
même plusieurs jours sans se laisser voir.
A Castel Gandolfo, il a pu. sans être trop re
marqué, se promener le malin de bonne heure et le
soir au coucher du soleil, dans les grandes allées
de chênes qui vont de ce village aux Capucins
d'Albano et, de là, Ariccia.
Les journaux cléricaux ne manqueront pas de
contester le fait, mais, dans peu de temps, ils se
ront peut être forcés d'en convenir.
C'en est donc fait de la fameuse légende: la cap
tivité du pape n'est plus une fiction, pour ne pas
dire une tromperie.
Le Bourgmestre a l'honneur de porter la
connaissance du public que les peintures mu
rales de M. Fera. Pauwels, seront visibles
Dimanche21 Sèptembre 1879, de 11 1 heure.
(Entrée sous le Nieuwerk).
Voici les deux discours prononcés, l'un par M.
Dutillcul, sénateur, maire de Lille, et l'autre pat
M. Schneidcr-Bouchet, conseiller général et mu.
nicipal, président des Orphéonistes Lillois, lors de
la visite de la société Philharmonique de Pope,
ringhe, les 7 et 8 Septembre dernier et qui a prête
son bienveillant concours au concert en faveur de
pauvres de Lille.
Discours prononcé par M. Dutillcul
Discours prononcé par M. Schneidcr-Bouchet
DENIER DES COL ES.
Listes précédentes, 20,626-66
Intérêts d'argent déposé la caisse d'épargne, 102-35
L'histoire du mariage de Georges, la Taverne, 0-85
Une partie de cartes la Concorde d'été, 0-73
Omdat Gr zijn mes verloren heeft in 't
Priemstratje, 0-05
Collecte faite au café des Boulevards, 5-92
20,736-50
Dépenses jusqu'à ce jour, 19,4 4 5-74
Kn caisse, 1,200-82
Programme du concert qui sera donné sur le kiosque
de la Grand'Place, le Jeudi 15 courant, 7 1/2 heures
du soir, par la musique du 1" Régiment de Ligne.
1. Guillaume-Tell, ouverture, Rossini.
2. Gavotte de Louis XIII,
3. Le Trouvère, fantaisie (demandée) avec
solo de piston, tuba, saxophone et trom
bone, Verdi.
4. La vague, valse, Métra.
5. Rimenbrenza, pot-pourri, arr., Bernhart.
6. L'éclat de rire, polka Rhuling.
M. Hector Desmadryl, de Brielen, élève de se
conde professionnelle au Collège Communal, vient d'ê
tre admis la section des conducteurs de l'école du
Génie Civil, Gand.
Il a obtenu 675 points sur 1000.
On écrit de Tournai
Quoique annoncé tardivement, le concert de joyeuse
entrée donné lundi soir au Parc par la musique du 2°
régiment de Guides a obtenu le plus grand succès. No
tre population s'est rendue en foule l'invitation qui
lui avait été faite et poursuivi de ses hourrahs et de
ses bravos l'exécution des différents morceaux qu'on
lui a fait entendre, sous l'habile direction de M. Simar.
Le concert s'est terminé par la Brabançonne et les
chants populaires de Tournai, et on s'est séparé aux
cris de vive le 2° régiment de Guides.
Société de Gardes civiques d'Ypres. - 9° et
dernier tir de la période d'été. 15 Septembre 1879.
Aux points.
1. Dumon, A. 2 3 5 4 4 6 24
2. CandaeleJ. 4 4 5 4 1 6 24
3. Ligy, F. 5 1 3 0 5 4 18
4. Ligy, A. 3 3 5 0 0 5 16
5. Leclercq, Th. 4 2 2 2 2 3 15
9. Vandaele, F. 550410 13
7. Gaimant, A 430510 10
Au blanc.
Pool, H.
Leclercq, G.
V. vVaaroin mag Dortj smet te Brielen niet meei
zingen op het hoogzaal
A. Omdat hij niet wil zingen zooals de Pastooi
schuifelt.
Messieurs,
Je commence, par remercier mon honnorable ami, M. Le
quenne, des souvenirs de cordialité qu'il vient de m'exprime!
De tels éloges, toutefois, me trouveraient insensible, si je
sentais qu'ils s'adressent surtout la ville, que j'ai l'honneu
d'administrer, et c'est ce titre que je les accueille et m'
félicite.
J'éprouve en outre grand plaisir, Messieurs, vous salue
votre passage, Lille.Ce n'est pas la première fois que vot
pénétrez dans cette cité et que vous y faites pénétrera voti
suite des échos de fête, au milieu de l'allégresse publiqui
Vous avez laisséparmi nous, comme Belges, il y a quatre an*
une impression excellente, et comme artistes, des souvenii
qui vivent encore dans toutes les mémoires. Quant moi, c
que je fête surtout en vous, ce sont les représentants de
ptuble Belge qui nous est cher plus d'un titre et avec lequ
nous entretenons les relations les plus hautes.
Dans nos concours, dans nos tirs, dans toutes nos fêtes ic
t'Toalionales, vous aimez déborder sur nous, comme no
aimons nous répaadre sur votre pays. En 1870, vous veni
au secours de nos blessés il y a six mois 'a peine nous soûl
gions les familles des victimes de Frameries. Vous nous app
raissez cette heure presque sous les traits de la charité dai
le concert où vous allez vous faire applaudir.
Il y a là, vous l'avouerez, des procédés internationaux, q
sont l'honneur de nos deux nations. Plût au ciel qu'à leur ei
emple, il n'y eût jamais entre les peuples d'autiss révolt
que celle des bienfaits et de la reconnaissance
C'est sur cette impression, Messieurs, que je vous propo
de vous associer au toast que je porte la Belgique et
Majesté le Roi des Belges J'ai ru l'honneur de lui présent
mes hommages, il y a quelques semaines, lors de son passa
Tournai, en juger par l'enthousiasme des populations i
l'ont accueillis, il serait le plus grand peut-être des rois
l'Europe si la grandeur des souverains se mésurait l'afTecti
de leurs sujets.
Je porte en même temps un toast la villç de Popering
que vous représentiez d'une manière si sympathique n
yeux, et je ne me pardonnerais point de ne pas y joindre i
santé eu l'honneur de M. Van Merris votre protecteur au
éminent que libéral dans le sens le plus large du mot.
En proclamant hautement devant vous que je professe pi
lui une profonde estime, je suis convaincu que vous éproui
son égard une reconnaissance mêlée d'admiration.
Messieurs,
Hier, je vous disais soyez les bieoveous, aujourd'hui je di
vous dire au revoir.
Ce n'est pas sans un certain serrement de cœur que ni
voyons arriver l'heure de la séparation. Les jours heurt
se passent, hélas! trop rapidement...
Il nous faut donc, nous résignant aux nécessités de la
vous, regagner vos pénates, et nous, rester sous le charme i
courtsmais bien agréables instants que nous av
passés ensemble.
Laissez nous espérer que vous regarderez un bon souve
de votre visite toute gracieuse, et que vous n'oublierez jan<
qu'il y a ici des hommes au cœur chaud qui, soit que vi
veniez Lille, en corps, soit que vous y veniez individuel
ment, vous accueilleront toujours bras ouverts, c'esl-à-(
fraternellement.
Pour vous donner un gage visible et palpable de nos sel1
ments, nous vous prions d'accepter cette modeste médai
qui n'est certainement pas la hauteur de vos talents et de
bons cœurs mais qui est au moins l'expression siucèri
notre sympathie et de notre gratitude.
De notre côté, nous aurons constamment présente i
mémoire la preuve de la boone confraternité, que vous vd
de nous donner. Nous n'oublierons jamais qu'à PoperinJ