lin court dialogue. Nouvelles diverses. I lions communales pour leur faire part de leurs appréhensions au sujet de la sauté des enfants. Il faut espérer que les autorités communales sauront, tout en faisant preuve de tolérance vis-à- \is des écoles cléricales, prendre les mesures d'hu manité que réclame la santé dos enfants. (Gazette). Les élè\es des écoles congrégauistes, chauffés blanc, insultent dans les rues leurs anciens cama rades, restés fidèles l'école communale. Après les épithètes dégoûtantes dont les pau vres enfants ne comprennent pas la portée, ou en viendra aux mains. Si c'est ainsi que l'on forme la bonté, la mansuétude les fidèles de l'aveuir, ils seront en core pis que ceux de l'époque actuelle. Ce système promet des jours heureux la Belgique. Il est temps que les bous citoyens de tous les partis s'entendent pour mettre un terme aux ma nœuvres du clergé. Celui-ci a besoin d'une bonne leçon. Il la recevra le 14 Octobre. Journal de Bruges). Nous lisons dans Y Etoile La question de l'armement de la garde civique a fait un grand pas: il est probable que l'arme qui sera adoptée sera celle dont le type inventé par un fabricant bien connu de Liège, M. Malherbe, a été grandement perfectionné par deux de ses plus in telligents ouvriers, les frères Salle. Le Malherbe- Salle est. nous dit-on, mais nous donnons cette appréciation sous réservede tous points une arme nationale. Au mérite d'être belge, elle enjoint d'autres: sous le rapport de la précision du tir, de la facilité d'usage et d'entretien, de la sécurité sur tout, ce fusil parait ne rien laisser désirer. La commission directrice du Tir national l'a proposé, en première ligne, au gouvernement, aprèsde longs essais comparatifs. Dans la visite qu'il a faite Dimanche au Tir national, M. le ministre de l'intérieur, accompagné de M. Soinerhausen, directeur général intérimaire de la garde civique, a assisté de nouveaux essais de cette arme qui, entre les mains d'un tireur étné- rite, M. Dubois, a donné de brillantes résultats. M. Rolin-Jacquemyns a ensuite fait démon ter ce fusil et il semble que cet examen attentif a produit sur lui une impression favorable. La distribution solennelle des prix du concours international de tira été fixée au 12 Octobre. Le curé F instituteurMais pourquoi ne vou lez-vous pas donner votre démission Pouvez-vous prêter votre concours et recevoir l'argent d'un gou vernement de malheur qui conduit le pays sa perte? L'instituteur au curé. Après vous, M. le curé. Après vous. Comment pouvez-vous toucher un traitement payé par ce gouvernement de malheur? Donnez votre démission ou refusez votre traite ment. Et alors je vous écouterai (Jde Liège.) On lit dans l'Opinion d'Anvers: La commune de Bael, près Aerschot, a pour curé un excellent homme nommé Bischops qui, mis en demeure de quêter pour les écoles catholi ques, préféra donner 1.000 francs de sa poche que d'aller mendier chez ses paroissiens, pour la plu part indigents, la commune de Bael étant une des plus pauvres du pays. 1,000 francs, c'était peu près 5 francs par ménage: aussi M. Bischops était il en droit de croire que l'archevêque serait satisfait. Il n'en fut rien. On lui reprocha Malines de n'avoir pas fait sa tournée, et cela en termes si durs que le digue curé a cru devoir donner sa démission. 11 quitte la paroisse dont il a été le pasteur pendant nombre d'années et où il est très-aimé, pour aller s'établir Turnhout. Le gouvernement anglais vient de publier son rapport sur le progrès de l'instruction primaire en Angleterre pendant l'année 1878. Il ressort de ce document que sur 102 villes anglaises. 79 sont soumises, par la législation lo cale, F instruction obligatoire, c'est-à-dire que renseignement primaire est aujourd'hui obligatoire pour Ifi millions d'Anglais soit pour 70 p. c. de la population On écrit de Meuiu Un comité de persounes charitables s'est formé en notre ville, pour procurer notre nombreuse population ouvrière des pommes de terre au plus bas prix possible. Jeudi dernier est arrivé le premier wagon de ces précieux tubercules qui constituent la princi pale nourriture de nos ouvriers. Ce premier envoi, qui n'était qu'à litre d'essai, a été débité 570 ménages, au prix coûtant de 12 c. le kilo, par les soins de notre infatigable commissaire de police, dont le dévouement est audessus de tout éloge. Voilà un excellent moyen de combattre l'émeute et d'empêcher le vol quand celui, qui a pour mission de reprimer les délits, enlève ainsi le pretexle qui les fait commettre. Le comité, dont il est parlé ci-dessus, s'interdit tout bénéfice dans ses opérations qui se feront ex clusivement dans l'intérêt de la classe ouvrière. La ligne du chemin de fer de Menin Tourcoing par Halluin s'ouvrira incessamment. Le ministre des travaux publics Paris vient d'autorisci la compagnie des chemins de fer du Nord-Est livrer celte ligne l'exploitation. La longueur totale en est de 12 kilomètres724 mètres jusqu'à Tourcoing. La uuit de 23 au 24 septembre, des malfaiteurs ont pé nétré, par le soupirail dans la cave du sieur Servais Thaon, Noordschole, eu faisant sauter deux barreaux en bois et se sont emparés d'environ 6 kilog. de beurre. Un autre vol a été commis la même nuit et dans des circon stances identiques Zuytschute, au détriment du sieur Louis Devos. Le 22 Septembre, entre 3 et 7 heures du soir, des mal faiteurs se sont introduits l'aide d'effraction dans la demeure du nommé Séraphin Wolleput, St-Requières et lui ont enlevé 3 chemises et plusieurs autres objets. Des malfaiteurs se sont également introduits en escaladant une fenêtre dans la demeure du nommé Charles Pauwels, Passchendaele, où ils ont ouvert, au moyen d'une fausse clef, une armoire et enlevé une somme de 600 700 fr. On annonce la publication prochaine d'un nouveau journal progressiste dans le Hainaut. Il prend pour litre la Tribune de Monsdu Borinage, de l'arrondissement et du centre. Il sera quotidien et son premier numéro paraîtra aujourd'hui, 1" octobre. Un vol de bijoux, accompli dans drs circonstances qu'il est bon de signaler, a été commis pendant la soirée du 25 septembre, Bruxelles, daus un établissement public du bas delà ville. Un hardi malfaiteur faisant raine de se rendre dans la cour de la maison, est monté au premier étage de l'habita tion et s'est introduit l'aide de fausses clefs dans une cham bre coucher. Là, il a fait main basse sur une cassette placée sur uu coffre-fort et en a retiré pour environ 1,800 francs de bijoux. Ce n'est que le lenderaaio matin que 1rs personnes de la mai-sou se sont aperçues du vol en trouvant répandus sur le plancher quelques bijoux et des écrins vides qui avaient été abandonnés par l'auteur du méfait. Une jeune fille de 20 ans, dont le père lient le café- restaurant De KeyzerAnvers, s'est précipitée vendredi, vers midi, d'un quatrième étage de la maison sur le pavé de la rue. Elle s'est tuée raide en se fracturant le crâne. Détail émouvant Au moment d'accomplir sa funeste réso lution, l'insliuct de la conservation semblait vouloir s'y oppo ser. La malheureuse jeune fille s'était cramponée la gout tière de la toiture où elle est restée suspendue pendant au moins deux minutes avant de se laisser choir. Les uombreux témoins de celle scène ont été vivement impressionnés. On attribue cet acte de désespoir des chagrins amoureux. Les ascensions daus les Alpes suisses ont accasionoé cette année de nombreux accidents. Les journaux suises en signalent encore- un. Depuis plusieurs jours on était sans nouvelles du lieutenant en premier Melem, de Berne, qui avait voulu faire sans guide l'ascension du Stockhorn, monta gne de la troisième chaîne des Alpes, d'où l'on découvre une vue magnifique sur une grande partie du canton de Berne, le lac de Thun et les glaciers de l'Oberland. On vient de retrouver son corps au fond d'un précipice; la tête était complètement frécassée, et des lammergeyer ou vautours des Alpes se dis posaient dévorer le cadavre. Une véritable catastrophe vient d'avoir lieu Szolyva (Hongrie) le jour de la célébration du nouvel an des israéli- tes. La synagogue de celte ville ou plutôt la salle de prières se trouve placée au-dessus d'un établissement de bains. Pen dant le service religieux le plancher de la salle a cédé du côté réservé aux finimes, et quaiante persounes ont été précipi tées dans une piscine. Les scènes qui ont eu lieu alors ne sauraient être décrites, rapporte le Tagblatl. Le bruit d.s solives qui se brisaient, la poussière des décombres, les cris des victimes ajoutaient l'effroi des fidèles qui s'enfuyaient en se poussant les uns les autres vers les portes. Vingt femmes et plusieurs eufants ont péri, et l'on compte un nombre égal de blessés. Un affreux accident s'est produit mercredi Phalera- pin. On battait du blé la machine dans la ferme Dujardin. Tout était presque fini. Le machiniste ralentissait sa marche, quand Arthur Baudoux, âgé de vingt ans, cultivateur, voulut, malgré la défense, monter sur la batteuse du côté des cour roies. Il posa le pifd près du cylindre, proximité des en grenages. Le pied glissa et le malheureux Baudoux eut la jambe broyée jusqu'au genou. L'amputation a eu lieu, mais n'a pu la supporter. Il est mort une demi heure après. La rage. Le 11 août dernier, la veuve MttHer, âgée de 50 ans, demeurant rue de Montreuil, Paris, fut mordue par un chat inconnu. Par mesure de précaution, la blessée courut chez un pharmacien du voisinage, qui cauté risa la plaie. La cicatrisation se fit très rapidement, et Mme Muller oublia ce petit incident. Samedi soir elle se tenait debout devant sa porte, causant avec une voisine, lorsque tout coup ses yeux s'injectèrent et, saisi par un subit accès de rage, elle se précipita sur son interlocutrice, essayant de la mordre. La voisine, frappée d'épouvante pris la fuite en appelant au secours la veuve Muller s'élança sa poursuite, et la bouche écumanle, les mains crispées, chercha la saisir. Heureuse ment, l'accès terrible auquel elle était en proie paralysa ses forces, et après une minute de course folle, elle tomba épuisée au milieu d'un groupe de voisins que l'effroi faisait reculer d'horreur. En ce moment arrivèrent les gardiens de la paix l'un d'eux saisit une couverture ft, la jetant rapidement sur la malheu reuse malade, réussit l'envelopper. La pauvre veuve put alors être approchée; placée sur un brancard, elle a été transportée l'hôpital Saint-Antoine, malgré ses cris et les efforts désespérés qu'elle faisait pour se jeter sur ceux qui la portaient. Au moment où le triste cortège franchissait la porte de l'hospice la malheureuse femme fut prise d'un nouvel accès, plus terrible que les précédents, et expira dans d'épou vantables souffrances. Un jeune homme de Serain (Aisne) vient d'être victime de son imprudence. Ayant eu la malencontreuse idée de jeter le reste de sa cigarette encore embrasée dans l'intérieur d'une futaille vide ayant renfermée du pétrole, il se mit regarder au-dessus de l'étroit orifice destiné au robinet. Au même instant une épouvantable détonation se faisait en tendre, et la partie supérieure de la futaille était lancée une progidieuse hauteur. Les parents du jeune homme, accourus au bruit de l'explosinn, relevaient leur fils, la face littérale ment broyé par les éclats de la barrique. Il expirait deux heu res après, au milieu d'atroces soufrances. Le 23 septembre, vers 2 heures du malin, le cadavredu nommé Jacques De Smedt, âgée de 55 ans, marchand de poissons Alosl, a été trouvé sur la route de Mouscron (aux Montaleux). En le relevant, on a constaté qu'il avait la tête écrasée une voiture attardée lui aura passé sur la tète et la mort avait dû être instantanée. Ce malheureux ayant été vu dans la soirée dans uu état complet d'ivresse, ou suppose qu'il se sera couché et endormi sur le pavé.

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2