Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
es
LU
1^1
ta
H
s
souillé d'immondices plusieurs salles de classe,
et couvert le buste du Roi d'une ignoble peinture...
C'est charmant.
Bruges.
VAX GHELUWE'S GENOOTSCHAP.
Installation de Monsieur Arthur Pecsteen
comme'président dhonneur.
Toute la ville de Bruges et de nombreux étrangers
sont là pour attester que de longtemps il n'y a eu une
manifestation populaire, non seulement plus enthou
siaste, mais en même temps plus décente, plus conve
nable.
A la réception des sociétés étrangères la station et
pendant le défilé, la population était unanime faire
cette réflexion Voilà qui vaut mieux que le bou
can d'il y a quinze jours; voilà du moins des figu
res respectables,des hommes convenables qui savent
se conduire
A 9 1/2 heures du matin, les membres de Van Ghe
luwe's Genootschap se sont réunis au Roode Huis.
Bientôt on y vit arriver des sociétés brugeoises qui te
naient rehausser la fête de leur présence.
Ces sociétés se sont rendues la station, précédées
de la musique de la Réunion Musicale, conduite par
M. le comte Moles Lebailly.
Là se trouvaient déjà de nombreuses députations de
sociétés étrangères et plusieurs corps de musique.
Nous citons, au hasard, de Werkmanskring, Vlaan-
deren den LeeuwConscience's Genootschap, Saint-
Sébastien, toutes les quatre de Blankenberghe, accom
pagnées de l'harmonie,de Neplunus KinderenIIoop
in de Toekomst, Altoos met Courazie, Rhetorika,
Libérale Vrijschulters, St-Sébastien, toutes d'Osten-
de et accompagnées de l'harmonie Euterpe. Il y avait
ensuite plusieurs sociétés de Thourout, accompagnées
de l'harmonie de Ste-Cécile.
Venaient plus loin de nombreuses députations des
sections du Willems-Fonds de Roulers, Courtrai,
Nieuport, de oud-leerlingen der Gemeente-School (Se
cours Mut.) d'Ypres, Lokeren, Malines,<ie Veldbloem,ûe
Bruxelles; puis Van Crombrugge's Genootschap,
Voor Nijverheid en Wetenschappen, Willems Ge
nootschap, Zetlernamskring et autres sociétés de
Gand, la société de musique de Maldeghem (M. Pater-
son), de Mertens Vereeniging et le Rubens Kring
d'Anvers; enfin nous devons mentionner que l'Union
Libérale et la Jeune Garde Memnoise étaient repré
sentées par l'élite de la population de Menin.
Le cortège formé par les députations de près de cin
quante Associations était vraiment imposant et,
comme nous l'avons déjà dit, a causé une impression
des plus favorables sur la population, qui, sur tout
son parcours, a été l'objet des témoignages les plus sym
pathiques.
Le cortège s'est rendu au Roode Huis où Van Ghe
luwe's Genootschap a souhaité la bienvenue aux so
ciétés étrangères. Vers 11 heures et demie, le cor
tège s'est reformé dans le même ordre et, arrivé sur la
Grand'Place, il s'est rangée pour livrer passage M.
A. Pecsteen, qui allait assister la cérémonie du Saai
Halle.
Le cortège s'est rendu ensuite au Saai Halle où le
vin d'honneur a été offert aux présidents des diverses
sociétés. M. l'avocat Herreboudt, président de la socié
té organisatrice de la fête, a prononcé un discours
dans lequel il a exposé le but de Van Gheluwe's Ge
nootschap.
Si Van Gheluwe's Genooschap a choisi M. Pecsteen,
c'est qu'elle a pleine foi|en ses mériteset en son dévoue
ment et qu'elle est convaincue que sous son égide, elle
prospérera et vivra longtemps la satisfaction de toute
la ville de Bruges.
M. Pecsteen a prononcé ensuite un discours, dans
les meilleures termes, dans lequel il a remercié les mem
bres du Van Gheluwe's Genootschap de la marque
de confiance qu'ils lui ont témoigné il s'appliquera
s'en rendre digne et fera tous ses effots pour que cette
utile association atteigne son but.
Ce discours a été interrompu par des applaudisse
ment enthousiastes.
A 2 heures et demie, près de 350 convives se sont
réunis la grande Salle des Halles et là a continué la
fraternisation entre les sociétés brugeoises et étrangè
res.
A l'entrée de M. Pecsteen, la musique de M. Lebailly
a fait entendre l'air de Grétry; mais les sons de l'harmo
nie ont bientôt été étouffés par lesacclamations enthou
siastes des convives.
Après le premier plat, M. Frembgen, un ouvrier de
Gand, membre de la société Voor Nijverheid, a chanté,
d'une voix admirable, le Zegelied de Peter Benoit, sur
le quel M. Wytinck, de Gand, avait adapté des vers de
circonstance et qu'il avait intitulé: Heilig groet aan
Brugge.
Ces couplets, articulés de la façon la plus franche,
ont soulevé un véritable enthousiasme.
Le premier toast fut porté par M. le président Her
reboudt au Roi et la Famille Royale. Il fut accueilli
comme il devait l'être au milieu d'une réunion de vrais
patriotes, c'est-à-dire avec enthousiasme.
M, le Président reprit bientôt la parole pour porter
un toast au président d'honneur, M. Arthur Pecsteen.
[Explosion d'applaudissements).
Si le Van Gheluwe's Genootschap a choisi M. Pec
steen, c'est que, formée d'anciens élèves de nos écoles
communales, il a contribué avec M. Boyaval, comme
avec MM. Van Nieuwenhuyse, Roels, DeBusschere,
les faire vivre et qu'il est convaincu que le président
d'honneur saura bien empêcher qu'on fasse mourir ces
écoles. Longs bravos).
Aussi les sociétés réunies en ce banquet ont un devoir
remplir, c'est de travailler la réalisation du vœu de
M. Pecsteen.
Toute la salle se lève et l'on n'entend qu'un cri
poussé avec enthousiasme 'T ZAL
M. Pecsteen répond en flamand et dit combien il est
honoré de la coniiance qui lui témoigne une réunion
composée des représentants de nos classes les plus
laborieuses. Avec de pareils éléments, on aurait tort
de désespérer de l'avenir de la ville de Bruges. S'il a
accepté la présidence de la Van Gheluwe's Genoot
schap c'est qu'il prévoit tous les avantages qui peuvent
résulter pour Bruges de pareille association.
M. Pecsteen boit donc la Van Gheluwe's Genoot
schap, ses organisateurs, ses membres et ses
protecteurs. (Applaudissements enthousiastes et
longtemps prolongés).
M. Isidore Mestdagh, instituteur l'école communale
n° 2 Gand, a chanté ensuite Lieve Vlaanderen.
Enfin, M. le représentant Devigne de Gand a clos la
série des toasts par un vigoureux discours. Il a noble
ment vengé les écoles communales des calomnies et des
mensonges qui leur sont prodigués par les ennemis de
toute lumière. Il a dit que le moment est arrivé pour
tout citoyen, pour tout travailleur de dire quelles sont
ses aspirations il faut que tous coopèrent la civili
sation du peuple et il est heureux de pouvoir féliciter
M. Pecsicsn, le futur sénateur de s'être mis la tête
d'une association qui travaillera énergiquement ce
but.
En ce moment l'enthousiasme est indiscriptible et
toute la salle retentit de nouveau du cri 7 Zal..
Après un nouveau discours de M. Herreboudt, la
séance fut levée.
On se rendit ensuite au Cercle libéral pour prendre
le café. Là encore de généreuses et énergiques paroles
furent prononcées par MM. Van Nieuwenhuyse, Pec
steen, l'avocat Buse de Gand et bien d'autres.
La fête s'est donc accomplie dans le meilleur ordre.
On peut dire que la journée de Dimanche a été une des
plus belles que l'on ait enregistré depuis longtemps
Bruges. Aussi, notre population a pu juger quelle diffé
rence il y a entre les fêtes données par les libéraux et
les manifestations de nos congrégations. La com
paraison n'est certes pas l'avantage de ces derniers
M. Alfred Laheyne, de celte ville, ancien élève du
Collège Communal, vient de passer avec succès, le premier
examen de docteur en droit, devant le Jury de Gand.
Décidément le temple des Augustins aura bientôt vécu;
sa démolition est décidée, on va mettre sous peu la main
l'œuvre.
Les bureaux de la poste seront installés dans une baraque
provisoire que l'on va élever sur les terrains qui longuent la
rue Maus, prés de la Bout se, lesquels appartiennent la ville.
[Echo).
Encore une victime des courses de chevaux.
Le jockey Edwards est mort Vendredi, h onze heures du
soir, des suites d'une chute qu'il avait faite dans la journée
Maison-Laffile, sur le cheval Slowmalcb. Il est tombé la
dernière haie, bousculé par presque tous les chevaux on l'a
ranimé au pesage évanoui et très grièvement blessé; il n'a
pas repris connaissance. Edwards était parti le malin de
Chantilly avec de sinistres pressentiments.
Un épouvantable accident est arrivé, Dimanche der
nier 10 heures, six kilomètres de Dison, sur la ligne de
Lyon Montbrisou. A cet endroit se trouve un passage
niveau qui livre passage un chemin de grande communica
tion. Une voilure appartenant Jl. Pevsson, fondeur Lyon,
et qui renfermait sept personnes, dont trois enfants, se ren
dait la campagne pour y passer la journée du Dimanche.
Le garde-barriere laissa la voiture s'engager sur la voie,
lorsque le train express, débouchant brusquement d'une
courbe qui précède le passage niveau, arriva toute vapeur.
Le gardi-barrière affirme qu'il a livré passage la voiture
dans la persuasion que le train était encore éloigné, puisqu'il
n avait pas en tendu le coup de sifflet réglementaire.
Quoi qu'il en soit, la machine du train heurta l'avant-train
de la voiture qu'elle entraîna sur une longueur de cent mètres.
Le cheral a été coupé en deux.
Mm' Peysson et M. Charles Peyrucieau, cocher, oot été
tués du coup. Une jeune bonne de dix-huit ans a eu les jam
bes coupées. M. Peysson et son fils âgé de sept ans sont bles
sés grièvement h la tête. Un petit garçon de neuf ans et une
petite fillette sont seuls sains et saufs.
Le train n'a heureusement pas déraillé.
Actes officiels.
Par arrêté royal paru au Moniteur, M. Léon Verhaegbe
de Naeyer, conseiller de la légation, est nommé gouverneur
de la Flandre orientale, en remplacement de N. deT'Serclaes
démissionnaire.
eo
P
eô
X
(3
<D
m
Q3
Eh
Z
E O
3 8
»-H
I CD G
S5 t
G O M
- es
w S o
g _i a. 1j co
o u -te
z a es o
C o ai
<s> s
N i ai
LU H
t— «3
Z O1
LU
I» I O
Sê5
tu
s
td
o O
-i-= "^5
03 H
P3 (Z3
td
a ES3
a> r-2
ai S
a
.a
-S H
-p tu
2=2
vj I
w
CD
03 J CO 03
£,^<03 "g
g
É-t <T) wv-
rO SU
tz
<a>
Sh
f-
cS
O
S
O.® -g
- 2 50 03
s <3 o
03 O
- 2
«j
L-
O S-
03
P
p
<33
03 2
"C
s
03
P <3 pL, p, -eS
qh.-,
oc 2
03
S t,
p. -
s
o>
i -t-= "O
03 &C
m M
02
03 <33
S-
S
03
aicï s
'o S g «3*5
S t- <03 S
p 03 Sh es
<cS
2*
63
S
O o
53 03
-a M
+3 fi
a» o
13 8"
O 03
SI
a,
CO t»
03 03
fi çrt
a
s g
co e?
03
co
3
C
03
"O
03
u O
-M 03
-.S
Si
es
"O
X
p
ci
a>
u
^3
X
9
<s
p s
03 "o
-a
G
o
*GG
03 S
s 2
O
03
03
a js
-§ -S
g
03
co
V - ci
J_ £H
g
«3 S 12
C3 O 2
r-; co.tr
O
tS CO
-s
,-3 I
S 03 03"
«J T3 O
P B
3 03 CS
Ie -S?
.g g s
P,S
s»
O
=0
CO
LU
OC
3
«c
L
'^3
a
o«a>
I
"1
S
3^
e
.s
"S
ISS.
(o
SU
-, e
03 s
C M
a
^3
Z Itavi s
Bras,
s f
fivra
§2
mm C
H
o<.
S eï l
T s
i su