CANADAS,
CHÊNES,
A dj udication
BOIS-BLANCS,
THÉÂTRE O'ÏPRES.
Nouvelles diverses.
Chronique Judiciaire.
Chronique Religieuse.
de Mtre LANIXOY, Notaire
de 80 marchés de 1res beaux
ORMES, FRÊNES
et Bois-Blancs.
Pièces musique
Boîtes musique
de Mtre Arsène Yak Kecke
du Notaire VICTOOR,
SAULES ET ORMES
A MESSINES,
?r£
Jeudi 11 Décembre 1879, midi précis,
1° A la ferme occupée par Ranwn,
2° Sur une propriété de M. Brel,
A ZANTVOORDE,
proximité de la place,
A crédit sous caution.
étude
Le Lundi 8 Décembre 1879, 4 heu-
Ires, au cabaret Ma Campagne, Co
mines,
d'une MAISON usage de 3 demeu
res et 23 ares 70 centiares de Fonds-
Bâti, Jardin et Labour, COMINES,
le long du chemin dit Gemeentestraat
son C, n°° 314, 315 et 316.
Occupés par François Allemeersch,
Pierre Ver faillie et Pierre Devanoe-
]raere, sans droit de bail,
étude
A WARNÉTON.
Le Lundi la Décembre 1879, 1
heure de relevée, sur les vergers de
la ferme occupée par M. Edouard
Coppin-Coppin, et le long du pavé de
Messines Neuve-Eglise.
Plusieurs de ces arbres mesurent
2 3 mètres de circonférence.
Transport facile.
Long crédit moyennant caution.
Société «le la Concorde.
des
lorceaux qui seront exécutés le Jeudi 27 Nov. 1879,
1/2 h. du soir, par la musique du lr rég' de ligne,
)us la direction de M. Ch. Simar.
Freyschutz, ouverture, Weber.
Le départ, polka pour piston, Haymans.
Transcription sur l'opéra Carmen, J. Simar.
Marche Egyptienne, Straus.
Le songe d'une nuit d'été (demandé). Thomas.
La Compagnie des Tournées littéraires et drama-
fues, dont M. Husson est directeur, et M. Noirot,
ministrateur, viennent Ypres, Dimanche prochain,
0 Novembre 1879, pour donner une seule et unique
eprésentation extraordinaire de Ruy-ltlas, pièce en
actes, par Victor Hugo. Cette pièce, le grand
uccès de la Comédie Française, représentée sur
otre scène par M6"' ConstanceMeyer, M. Laclaiudière,
1. Rodriguez, M. Rornéal. M. Alexandre fils. M"' J.
Vbraham, tous artistes des Théâtres de la Forte Saint-
dartin et de l'Ambigu, est appelée recevoir en notre
fille un accueil brillant, car, parmi nos concitoyens
îous comptons beaucoup d'amateurs et d'appréciateurs
e l'art dramatique.
A la veille de leur départ de Paris, M. Victor
HUGO a bien voulu adresser M. IIUSSOV, direc-
;eur de la tournée de RliY-BLAS, et aux artistes
nterprètes de la pièce, la lettre suivante:
Monsieur,
Je ne puis qu'approuver de tout mon cœur votre idée
excellente. Je vous envoie, vous et vos chers artis
tes, tous mes voeux de succès. Partout où vous serez,
e serai avec vous.
Agréez, pour vous et vos vaillants artistes, tous mes
encouragements, c'est-à-dire, tous mes applaudisse
ments. VICTOR HUGO.
On nous demande de reproquire les renseignement sui
vants de l'Echo d'Ostende qui pourront peut-être
tirer de la misère des malheureux qui ignorent qu'un héritage
1rs attend.
Le 4 de ce mois est décédée Bruxelles, rue des Armuriers,
17, dans la propriété de M. Gilet, la nommée Monique-Fran
çoise Lecluyse, née Ostende le 12 février 1809, laissant
Id'après les journaux de Bruxelles, une somme de fr. 14,230-27,
produit de mendicité. Comme les héritiers de la défunte sont
inconnus, nous donnons ci-dessous les renseignements les
découvrir
Ladite Monique Lecluyse était fille de Jacques André Le
cluyse, né Ostende le 9 mars 1771 et de Françoise Cruyt,
née Gand le 28 octobre 177(5 petite fille de Jacques-Jean
Lecluyse, née Ostende le 19 octobre 1739, et de Thérèse
Vitse, née Socx, vers l'année 1736 et arrière-pelile-fiille
de Jacques-FrançoisLecluyse,décédé Dixraude,el de Catheri
ne Van Iseghem, née Ostende le 4 Août 1709, y mariés le 8
janvier 1737. La défunte a eu quatre frères et deux sœurs
dent les nom suivent
1. Thérèse, née Ostende le 13 octobre 1798.
2. Aimé, né Ostende le 8 mai 1800.
3. Constance, née Ostende le 20 mars 1802.
4. Eugène, né Ostende le 3 avril 1804.
5. Henri, né Ostende le 10 mai 1806.
6. Napoléon, né Ostende le 4 février 1811,
qui tous avec elle ont été élevés charge des Hospices de la
ville d'Ostende et qui, l'approche de leur majorité, sont allés
habiter Bruges, Biuxrlles et ses faubourgs il est *a supposer
que parsuile de mariages contractés, il en est issu des enfants,
les seuls appelés a leeurillir la succession et pour le cas de
non existence d'enfants, il est notre connaissance que plu
sieurs descendants de Jacques-Jean Lecluyse et Thérèse Vitse
habitent actuellement la ville d'Ostende.
Nous avons appris d'une façon certaine que beaucoup
de persuunes atteintes de rhumes, bronchites ou phlhisie
ayant demandé dans certaines pharmacies des cap.-ules de
goudion, on Icui a vendu des capsules ne sortant pas de notre
laboratoire. Nous croyons devoir rappeler aux malades que
toutes les espèces de goudron sont loin d'avoir la même com
position et que p:u conséquent leur effet ne saurait être le
même.
Ne voulant pas assumer une responsabilité qui ne nous in
combe pas, nous déclarons que nous ne pouvons garantir la
qualité, et par suite, l'ifficacilé que des véritables capsules de
goudron de Guyol qui portent sur l'eliqurlte du flacon la
signature imprimée en Irai- couleurs.
Gu yot, pharmacien, Paris.
- *gg>0<^3g «Étant i - -
Le tribunal correctionnel de Hasselt vient de con
damner le garde-champêtre de Schuelen 25 fr.
d'amende pour avoir insulté l'instituteur communal.
Cet agent de la force publique a cherché s'excuser
en disant que le vicaire lui avait fait boire une liqueur
qu'il ne connaissait pas et qui lui était montée la tête!
On écrit de Louvain la Gazette
Le tribunal civil de Louvain vient de rendre, en ma
tière de presse, un jugement destiné faire événement.
Trois actions en dommages-intérêts du chef de ca
lomnie et injures, avaient été presque simultanément
introduites deux contre des journaux cléricaux, une
contre un journal libéral.
La plus importante de ces affaires, introduite par
l'échevin de l'instruction publique, par le secrétaire
communal et par un conseiller contre les trois journaux
universitaires, avait pris une audience de plaidoiries,
lorsque l'organe du ministère public avertit les avocats
plaidants qu'il concluerait l'incompétence du tribunal
civil et au renvoi des affaires de pressse devant la juri
diction consulaire
Cette opinion fut combattue aussitôt par les deman
deurs et par les défendeurs.
Dans son réquisitoire, l'honorable organe du ministè
re public développa ses moyens.
Ce sont, dit-il, des commerçants les imprimeurs
qui sont assignés vous ne pouvez les détourner de
leur juge naturel que s'il s'agit d'un fait étranger
leur commerce ce n'est point le cas, puisque c'est
par l'impression et la publication de leur journal, donc
par l'exercice de leur industrie, qu'ils ont commis le
fait que vous incriminez; or, il est de jurisprudence que
les commerçants sont justiciables des tribunaux de
commerce pour les conséquences de leurs quasi-délits,
donc on lui avait répondu d'avance
L'imprimeur-commerçant n'est au procès qu'en lieu
et place du journaliste, de l'auteur du délit, qu'il peut
faire apparaître par une simple déclaration, mais pour
lequel il lui plaît de répondre or, le journaliste n'est
pas commerçant....
Il ne s'agit point ici d'un fait dommageable, occasion
né par le métier d'imprimeur, comme dans une espèce
jugée par la cour de Liège. Ce n'est point un délit de
presse mais un délit de plume, etc.
Le tribunal, contrairement aux conclusions des deux
parties, a rendu un jugement motivé par lequel il adop
te la manière de voir du ministère public, il s'est déclaré
incompétent dans les trois affaires.
Cette jurisprudence va pour la première fois être sou
mise la cour d'appel de Bruxelles.
La cour de Gand ne l'a pas adoptée. Elle a réformé
un jugement du tribunal de Termonde, qui est l'inven
teur du système nouveau.
La cour de Liège va avoir bientôt se prononcer sur
le mérite d'un jugement du tribunal de la même ville
devant lequel l'incident a été soulevé et qui s'est déclaré
compétent.
T
Je ne sais si la presse aurait en fait se plaindre du ré
gime nouveau auquel quelque tribunaux essaient de la
la soumettre. Le tribunal de commerce, c'est presque
le jury ce juge naturel des journalistes, dont, par un
premier croc-en-jambe la loi, on lésa distraits.
En tous cas, le bon côté de ces tentatives de jurispru
dence sera cause de la singularité même du système,
de hâter la discussion d'une loi sur la presse.
rranniBran
Le frère Arètas, dont nous avons annoncé l'arresta
tion Jumet, est parti hier de la prison de Tournai,
où il est détenu, pour être remis aux mains des auto
rités françaises.
On lit dans la Paix
Les journaux ont beaucoup parlé, ces temps der
niers, d'un fait scandaleux qui se serait passé La
Fère (Aisne) et qui aurait eu pour auteur un abbé du
nom de Marbrier. Le juge d'instruction du tribunal de
Laon, chargé de suivre l'affaire, rendit une ordonnance
de non-lieu.
- Nous apprenons aujourd hui qu'à la suite d'un
arrêt rendu par la chambre des mises en accusation,
l'abbé Marbrier va comparaître en police correction
nelle, sous la prévention d'outrage public la pudeur.
Le nommé Songris, en religion frère Alexandre,
instituteur dans une école congréganiste de Libourne,
vient d'être condamné 10 ans de réclusion pour
attentats la pudeur sur dix-neuf enfants âgée de 5
12 ans.
Le frère Lys, adjoint l'école communale de garçons
de Mont-de-Mareau, a été condamné par le tribunal
correctionnel de Mont-de-Mareau, un an de prison et
cent francs d'amende pour attents la pudeur sur des
enfants confiés ses soins.
Le frère Christol et le frère Contextus (où diable
vont-ils chercher ces noms-là), de l'école de Segre
(Maine-et-Loire), étaient accusés par la rumeur pu
blique de maltraiter odieusement les enfants confiés
leurs soins.
Une enquête a établi que tous deux avaient l'habitude
d'inculquer les bons principes leurs élèves coups de
bâton.
Le frère Christol, seul responsable aux yeux de la
loi, a été suspendu pour un mois, avec privation de
traitement.
A COAIIAES.
Vente publique
jouant de 4 200 airs avec ou sans ex
pression mandoline, tambour, timbres,
j castagnettes, voix-célestes, jeu de harpe, etc.
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cigares, chalets suisses, albums, encriers,
boîtes gants, presse-lettres, vases fleurs,
étuis h cigares, tabatières, tables ouvrage,
j bouteilles, verres bière, poite-monnaies
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