Correspondance musicale.
Nouvelles locales.
THÉÂTRE D'YPRES.
Nouvelles diverses.
iers par l'nd'iir allech s. décotivriri nt enfin It; sanctuaire des
pains fourrés, du foie gras et du gâteau. Ils allaient pénétrer
dans cet Edrn tout parfumé de nectar et d'embroisie, lors-
qu'une escouade de commissaires spéciaux leur barra le pas
sage en disant que, pour le moment, ces lieux pleins de déli
ces n'étaient accessibles qu'aux cavaliers ornés d'une dame.
Ils descendent les escaliers quatre quatre et en un clin
d'œil les salons de H. Hévard présentent le spectacle de l'en
lèvement des Sabines, c'est qui en attrapera une. On se pré
cipite vers l'escalier, on s'étouffe le long de la ran.pe, on s'é
crase les doigts des pieds. La razzia est foudroyante.
On vile une dame monter jusque douze fois l'assaut pour
calmer autant de ventres affamés.
Vers une heure, la salle des comestibles fut rendue accessi.
ble tout le monde; et 2 1/2 heures les provisoires étant
épuissées, la foule s'écoula lentement.
Tttdieti! s'écrie la Gazette, cela apprendra aux
gens du monde ne pas épouser les bouderies clé
ricales! Les invités du gouvernement libéral ne
se relèveront jamais de ce récit aussi délicat que
véridique.
Mais drôlerie part, que dites-vous de ce jour
nal et de cette besogne
Les artistes qui ont envoyé leurs œuvres l'ex
position universelle de Sydney, n'auront pas le
regretter. Plusieurs d'entre eux ont vendu et très
bien vendu.
Le comité, institué là-bas pour l'achat des
œuvres d'art, a acquis le tableau de fleurs et de
fruits de M. Robie pour la somme de 10.000 fr.
Ce tableau est destiné la Galerie nationale de
Sydney.
Notre compatriote M. Comein y vend aussi très
bien ses statuettes.
Le Bien public prend texte de l'infamie d'un
instituteur laïque, condamné récemment du chef
d'attentats la pudeur, pour entreprendre la réha
bilitation de l'enseignement des Petits-frères.
L'entreprise est un peu hardie, au moment
même où la presse française publie une statistique
officielle d'où il résulte que, de 1871 1879, la
proportion des attentats commis sur les élèves des
écoles primaires a été de 32 p. c. pour les institu
teur* eongréganistes cl de 8 p. c. seulement pour
les laïques.
Le nouveau tarif télégraphique est généralement
bien accueilli, sauf naturellement de la part de la
presse cléricale, qui est furieuse de se voir arracher
une arme d'opposition sur laquelle elle fondait le
plus grand espoir. La grande masse du public sait
gré l'honorable ministre des travaux publics
d'avoir fait droit ses réclamations.
Nous lisons dans Y Echo du Luxembourg
La presse libérale luxembourgeoise compte un
organe de plus
LA PLANCHETTE.
Journal capricieux paraissant sa guise
et distribué gratis
Editeur Désiré Hardenne, rue de la
Marquette, Lomprez.
Salut notre nouveau confrère qui nous sou
haitons longue vie, bonheur et prospérité.
Ce journal a une destination et un but particu
liers. Dans les campagnes du canton de Wellin.
on lit peu; le clergé par conséquent a toute faculté
pour y exercer sa domination par la pression et Ij
menace: il faut éclairer les campagnards, leur
montrer ce qui se passe; ainsi on parviendra
détruire l'influence néfaste que le clergé y exerce
au moyen de manœuvres inqualifiables.
Monsieur VEditeur,
Permettez un vieil amateur de musique de combler
les lacunes du compte-rendu, très justement ébgieux
du reste, inséré dans votre dernier numéro, lacunes
qui, évidemment, ne peuvent être que le résultat d'une
erreur de mise en page.
L'harmonie du lr de ligne a exécuté d'une manière
irréprochable les ouvertures de la Muette et de Zanet-
ta. La musique élégante, légère et pétillante d'Auber
exige une délicatesse de sonorités, une variété de tim
bres que seuls les archets ou les bois peuvent donner.
L'honneur de cette excellente interprétation revient de
droit au chef expérimenté, l'artiste de goût et de ta
lent qui a nom Ch. Simar.
MM. les solistes des deux corps de musique ont ré
colté. eux aussi, dans ces soirées une ample moisson de
bravos.
Le plat de résistance des deux concerts, la base, com
me on dit au mess, a été fourni par la symphonie de la
Société des Chœurs. De chaleureux applaudissements
ont accueilli chacun des nombreux morceaux joués par
cette brillante phalange instrumentale, qu'on ne se las
se pas d'entendre, et dont les chefs d'attaque, simples
amateurs cependant, sont des lauréats du Conservatoire
Royal de Gand.
Deux d'entre eux, MM. A. Gaimant et A. Ligy, nous
ont fait apprécier dans le grand duo d'Alard, un" méca
nisme brillant, un coup d'archet magistral aussi un
rappel unanime et bien mérité a-t-il récompensé les
deux virtuoses.
N'oublions pas M. Baratto, l'habile accompagnateur;
il a été la peine, il est juste qu'il soit l'honneur.
Après la musique, la danse. Terpsichore n'aura pas
eu se plaindre de ses disciples. Grâce au galant em
pressement, l'aimable et joyeux entrain de MM. les
officiers, la partie chorégraphique des soirées n'a rien
laissé désirer. La jeunesse yproise doit une réelle re
connaissance ceux qui ont réussi force de zèle et
d'activité mener bonne fin une entreprise pleine de
difficultés les enfants de Mars ont prouvé une fois de
plus que pour eux le mot impossible est rayé du dic
tionnaire.
Agréez, etc. E.
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 22,948-46
Pour les courses de la rousse après Oscar, 0-20
Jambes en l'air. 0-64
Cartes et muscades, (Soleil) 0-58
Le Ruban, (Solei') 0-20
Boite du Parnassus-Hof, 7-20
9%,957-34
Dépenses jusqu'à ce jour, 22,142-07
En caisse 915-31
Nous apprenons que le digne président, Monsieur de
Laveleye, offre aux membres des Witte Klakken, un
bal paré, déguisé et travesti, au local de la société, le
Dimanche 8 Février prochain.
Ceux là seuls, qui ont assisté ses fêtes, connaissent
la manière aussi cordiale que grandiose, dont monsieur
de La veleye a l'habitude de traiter ses invités eux aus
si savent seuls juger du plaisir et de la splendeur qui
président ses fêtes.
Les membres du Cercle Commercial et Industriel
sont priés d'assister l'assemblée générale fixée au
Samedi 31 Janvier, 2.30 heures de l'après-midi, au
Sultan.
Ordre du jour
1. Reddition des comptes.
2. Rapports sur les travaux du cercle durant l'an
née 1879.
3. Renouvellement statuaire delà commission.
SOCIÉTÉ DES CHŒURS.
SOIRÉE DU MERCREDIS8 JANVIER 1880.
PROGRAMME:
1" partie.
1. Ouverture de la Sirène (symphonie), Auber.
2. Chansonnette dite par MDeltemper.
3. Stances l'Océan, chantées p. M. Coflyn, Concone,
4. Menuet symphonique. Waelput.
5. Chansonnette dite par M. Dekemper.
2' partie.
1. Marche originale (symphonie), Raff.
2. Chansonnette dite par M. Dekemper.
3. La rose de bruyère, mélodie chantée par M. Dubois,
de Rotschild.
4. Polka des Mandolines ('symphonie). Desformes.
5. Chansonnette dite par M. Dekemper.
Redoute.
direction de M. Caron.
DIMANCHE 85 JANVIER 18SO.
Représentation Extraordinaire
donné par la Troupe du Théâtre de Bruges.
L'OMBHE
Opéra-comique en 3 actes, paroles de M. St. Georges,
musique de M. de Flotow.
Ouverture des bureaux 6 h.Levée du rideau 61/2
Prix des Places, l'ordinaire.
Il a y onze ans que moii- iil au palais (le La km, l'âge
de dix ans, le prince Léopold-Ferdiuand, duc de Brabant,
comte de Hainailt (22 janvier 1869).
Kreuzendorf, 27 Octobre 1878.
Monsieur,
Le Capsules de goudron de Guyot m'ont rendu l'hiver der
nier de grands services; au mois dit novembn dernier par un
travail aux champs prolongé, j'avais gagné un r< froidissemmt
qui résistait tous les soins du méd<csu il en était résulté
un catarrhe des bronches qui me donuait les plus grandes
inquiétudes après i'usage de deux flaccns de capsules le mai
avait cédé, et depuis longtemps je ne me suis trouvé si bien
que cette année.
Pendant quatrr jours je pris chaque repas trois capsules
et ensuite seulement deux. CHAKLES SCHOLZ, propriétaire.
Un crime a été commis samedi soir Wasmes. Un ou
vrier houilleur, Arnaud Wautier, qui revenait delà fosse, a
été attaqué, dans un chemin écarté, et étranglé. Son cadavre
a été ensuite transporté dans un champ voisinoù il a été
découvert dimanche matin.
Wautier était porteur d'une trentaine de francs, le mon
tant de sa semaine, dont l'a sassin s'est emparé.
M. J. Putzeis, greffier près la Cour de cassation, vient
de publier un Ricuril des arrêts rendu par la Cour de cas
sation, en matière de garde civique, de 1803 1879.
Un volume in 24, Prix 2 fr. 30 c. Bruxelles, librairie Drcq
11 Ouhent.
E Economie Financière, paraissant le Dimanche avec
l'i pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).Pour
1880, caractère renouvelé, format agrandi.
Dans la nuit du 20 au 21 courant, des voleurs se sont
introduits l'aide d'effraction dans une étable appartenant
l'hospice des vieillards de Cortemarck et y ont enlevé cinq
dindons.
Il y a quelques jours, un enfant âgé de cinq mois, mis
en nourrice Joué, en France, par un habitant de Tours, a
été victime d'un affreux accident.
Sa nourrice, assise devant le feu, le tenait sur ses genoux
et était occupée le changer de linge, lorsque tout coup,
perdant connaissance, elle tomba la renverse.
L'enfant, échappé de ses mains, roula dans l'âtre, où il de
meura étendu sur le côté, devant le feu et appuyé contre une
barre de fer destinée soutenir les tisons.
On ne sait combien de temps ce pauvre petit être resta dans
celte situation horrible. Il rôtissait, et faisait des pieds et des
mains d'inutiles effort pour se soustraire cet épouvantable
supplice.
Un voisin, entendant les cris persistants de la victime, pé
nétra dans la maison, où il trouva la nourrice étendue sur le
sol et qui était encore privée de connaissance. Ayant ensuite
aperçu l'enfant dans la cheminée, il se piécipita vers lui, et
le retira.
Tout un côté du corps était affreusement brûlé, littérale
ment rôti.
L'enfant a reçu les premiers soins de la supérieure de l'hos
pice de Joué. Il a été ensuite visité par le docteur Triaire.
Onguent et Pilules ffolloway. Ces agents cùra-
lifs agissent sur le corps humain comme de puissants dépu
ratifs qui, peu peu, et graduellement amènent une amélio
ration dans tout le système. L'Onguent est tellement efficace
qu'il purifie et guérit les maux et ulcères qui ont défié la
science d'excellents médecins mais, pour atteindre ce résul
tat, la patience est nécessaire, car un ulcère ou une maladie
de la peau, qui ont pris une forte racine dans le corps pen
dant plusieurs années ne peuvent êtres guéris en qurlques
jours. Ce n'es: pas trop de demander lin essai de ces sublimes
remèdes dans les cas d'ulcération chronique ou autre blessu
re profonde. En peu de temps, ils feront preuve de leurs ver
tus.
«■'■m'm i—am>JMMiiinniii «il—a——m—a—
Les anneaux qui nous enchaînent
les uns aux autres.
Expéditions pour les malades.
Cinq mille lieues d'océan sont une simple bagatelle dans
cp siècle de vaisseaux vapeurs et de clippers. Notre com
merce réciproque avec la Grande Bretagne est aussi fréquent
que si un bras de mer nous séparait, et parmi les nombreuses
choses bienfaisantes qu'elle nous envoie en échange de notre
Poussière d'Or, nous n'en avons pas en plus haute estime
que les excellents remèdes du Professeur Hoiloway. Ses fa
meuses Pilules et son Onguent non moins en renon paraissent
comme désignés pour satisfaire les besoins de notre climat et
de notre condition. Faiblesse ou débilité quelquefois engen
drées, toux et rhumes, quelquefois les suites de maladies ai-
giies et compliquées, les désordres les plus désastreux de l'es
tomac, du foie et des intestins sont excessivement fréquents
dans les mines. Pour ce genre d'afflictions les Pilules sem
bleraient expressément désignées, si elles ne guérissaient les
autres maladies avec autant de certitude et aussi promptement.
Ainsi le mineur cl le bûcheron d'après la nature de leur occu
pation, sont particulièrement sujets des accidents tels que
coupure s, contusions, fractures et dislocations; ces maux, de
même que les éruptions variées si communes dans les excava
tions, se guérissent promptement sous l'influence inouie de
l'Onguent.