Acta sanclorum. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Actes officiels. si s nisé des combats de chiens. Le ministère public, représenté par M. Corr, commissaire en chef, a énergiquemenl flétri la conduite inhumaine des prévenus. Le juge, faisant droit, a condamné cha cun des quatre prévenus deux jours de prison et 20 francs d'amende et le sieur Walravens. m outre, 10 francs d'amende, pour avoir organisé les combats danssa propriété. Une nouvelle action est intentée au pévenu D... du chef d'outrages envers un agent de l'auto rité dans l'exercice de ses fonctions, pour avoir, au cours des débats, présenté la disposition de l'ofli- ciers de police Staeleus comme fausse et menson gère. Dans sa dernière session, la Cour d'assises de la Gi ronde a condamné par contumace dix ans de travaux forcés et vingt ans de surveillance le nommé Joseph Girand, âgé de quarante-huit ans, né Bordeaux, de meurant Cadillac, arrondissement de Bordeaux, frère congréganiste, déclaré coupable des crimes d'attentats la pudeur sans violence sur des enfants âgés de moins de seize ans. Le Patriote de l'Ouest dit que le sieur Chesnel, en religion frère Agatimbre, a été écroué dans la prison de Segré (France) sous le coup de poursuites motivées par de nombreux attentats la pudeur sur des élèves alors âgés de moins de treize ans. Ces attentats, commis Segré il y a quatre ans, ont été connus il y a quelques semaines seulement. Frère Agatimbre a été arrêté Argentan (Orne). Il est âgé de soixante-dix ans. Le nommé Songris, en religion frère Alexandre, in stituteur dans une école congréganiste de Libourne, vient d'être condamné 10 ans de réclusion pour atten tats la pudeur sur dix-neuf enfants âgés de 5 12 ans. Le frère Lys, adjoint l'école communale de garçons de Mont-de-Marsan, a été condamné par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, un an de prison et cent francs d'amende pour attentats la pudeur sur des enfants confiés ses soins. Le curé de Courcelles (Indre-et-Loire), que XUnion libérale de Tours dit être un des agents les plus actifs du parti ultramontaine en Indre-et-Loire, vient d'être arrêté sous l'inculpation de nombreux attentats la pudeur, commis depuis trois ans sur des jeunes filles. Le curé aurait fait les aveux les plus complets. Le Bien public prend texte de l'infamie d'un institu teur laïque, condamné récemment du chef d'attentats la pudeur, pour entreprendre la réhabiliation de l'en seignement des Petits-frères. L'entreprise est un peu hardie, au moment même où la presse française publie une statistique officielle d'où il résulte que, de 1871 1879, la proportion des atten tats commis sur les élèves des écoles primaires a été de 32 p. c. pour les instituteurs congréganistes et de 8 p. c. seulement pour les laïques. Société de la. Concorde. Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 5 Février 1880, 7 1/2 heures du soir, par la musique du 4° rég' de Lanciers, sous la direction de. M. Coutelier. 1° Brise-fer, allégro militaire, par Decoster. 2° Actéon, ouverture, musique d'Auber. 3° Pensez-à-moi, polka pour piston, dédié M. le Colonel command' le Baron de Winckstern, par Aug. Deleeuw. 4° Fantaisie sur les Cloches, arr. Coutelier. 5* Souvenir du Hanovre, (redemandé) Labitzki. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 23 au 30 Janvier 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 3; id. féminin, 4; Total, 7. Mariages Monleyne, Ghislaiu, employé de commerce, et Desmits, Florence, lailleuse. Décès Vanzandycke, Henriette, sans profession, 80 ans, veuve de Constantin D. sviide, rue de Cassel. Leenard, Ftauçois, cabaretier, 60 ans, époux de Marie iloslen, rue des Bouchers. Baralto, Léopold, cabaretier, 44 ans, époux de Virginie Lapierrr, Petite Place. Noisier, Henri, tailleur de pierres et boutiquier, 47 ans, époux de Octavie Huygt-bacrt, rue des Bouchers. Louvvagie, Barbe, institutrice. 02 ans, céliba taire, ru>- des Aveugles. Barra, .Iran, -40 ans, époux de Reine Gapjielle, rue de Meniu. Enfants au-d ssous de 7, ans Sexe masculin, 5, Sexe féminin, 2, Total 7. - .i ie- i I n Vendredi dernier, M. Alphonse De Wonck-Valériane, bourgmestre de Cras-Averuas, a procédé dans sa commune l'exhumation d'une jeune fille qui, s'étanl suicidée, avait en couru la condamnation spirituelle d'être enterréedans le «trou des chiens Plus de 600 personnes assistaient, de la façon la plus respectueuse et dans le recueillement le plus parfait, cette cérémonie de réhabilitation civile. Le plus grand silence et le plus grand ordre n'ont cessé de régaer. Ce fait prouve que dans nos administrations communales des campagnes on comprend le respect dû aux familles et que les lois de proscriptions religieuses ne prévaudront pas contre les lois civiles et sociales. (Etoile). LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu tifs moyennant un franc. (Voir aux anuonces.) Veudrrdi soir, vers 9 heures et demie, un rassemble ment cousidérable s'était formé, rue des Sables, vis-à-vis d'un d'un petit débit de liqueurs, Bruxelles, où racontait-on haute voix, un prêtre venait d'entrer avec une filie qu'il avait levée aux euvirons du Passage et qu'il avait accom pagnée jusque-là, bravant le scandale et la curiosité des pas sants, bientôt attroupés sa suite. Cette foule était composée en grande partie de femmes et d'ouvriers. Elle faisait par moment entendre des interpella tions plus vives que raffinées, interrompues par des silences pleins de chuchottements indignés. Au bout d'un quart d'beure, la police, que le mailre de l'établissement était allé chercher, a dégagé le trottoir et a fait avancer une vuiture de place. Un prêtre en soutane et eu tricorne est sorti, la tête basse, par la porte étroite de la boutique, salué par une épouvanta ble bordée de sifllrts et de huées. II s'est jeté dans le fiacre qui est parti ventre terre, par la rue du Marais, tournant droite et entraînant derrière lui une escorte hurlante. Cette scène édifiante, nous l'avous vue et entendue. Quant aux commentaires, nous en laissons le soin nos lecteurs: oo nous dispensera de reprodûire ceux qui se faisaient là, aussi bien que les détails donnés par les personnes qui prétendaient avoir suivi l'aventure dès le début. Gazette). L'Economie Financière, paraissant le Dimauche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).Pour 1880, caractère renouvelé, format agrandi. Un fait scandaleux vient de provoquer l'émoi dans la populeuse commune d'EllrzrlIes. Un clérical tous crins, vrai champiou de l'ordre moral, a été surpris par plusieurs per sonnes en flagrant délit de tentative de viol. Le parquet est saisi de l'affaire. Le Gibraltar Guardian publie une lettre du Maroc, annouçant que de graves désordres ont éclaté Fez. Un certain nombre de Maures ont attaqué des juifs ayant pris un vieillard de soixante-dix ans, ils l'ont arro de pétrole et ils l'ont brûlé vivant au milieu des démonstrations de joie de la foule. Quelques sujets français ont été blessés. Un remède bon marché. Chacun sait combien, d'ordinaire, les rhumes bronchites et autres affec tions de ce genre, sont tenaces, longs guérir, et ce qu'il faut employer de tisanes, sirops et autres médicaments pour y arriver. De plus, personne n'ignore qu'un rhume négligé finit souvent par dégénérer eu bronchite quand il ne se trans forme pas en phthisie pulmonaire. De nombreuses expériences viennent de prouver que le goudron de Norwège, bien pur et convenablement préparé, a une efficacité que l'on pourrait presque dire merveilleuse pour guérir rapidement les maladies en questions. Le Gou dron ne peut pas se prendre tel quel, cause de son goût désagiéable et de sa nature visqueuse. Un pharmacien de Paris, M. Guyol, a imaginé de le renfermer dans des petites capsules rondes en gélatine, de la grosseur d'une pilule ordi naire. Rien de plus facile avaler; la capsule se dissout et le goudron agit rapidement. Deux ou trois capsules de goudron de Guyot, prises au moment des repas, amènent un soulagement rapide et suffisent le plus souvent pour guérir en peu de temps le rhume le plus opiniâtre et la bronchit*. On peut même arriver ainsi en rayer et guérir la phthisie déjà bien déclarée dans ce cas, L goudron arrête la décomposition des tubercules, et, la na ture aidant, la guérison est souvent plus rapide qu'on u aurait osé l'espérer. On ne saurait trop recommander ce remède deveou popu laire,et c la, autant cause de son efficacité que de son bon marché. En effet, chaque flacon dr capsules de goudron con tient 60 capsules et ne coûte que 2 fr. 50. Le traitement ne revient donc qu'à dix ou quinze centimes par jour, et dispense de l'emploi de tisanes, pâtes et sirops. Pour être bien certain d'avoir les véritables capsules de Goudron de Guyot, exiger sur l'étiquette du flacon la signa ture Guyot, imprimée en trois eouleur. Ces capsules, du reste, se trouvent dans la plupart des pharmacies. On mande de Calmplhout Les expériences de pyrotechnie et de tir au canon ont commencé au polygone de Brasschaet. Les habitants de Calmpthout ne sont pas leur aise. Eo effet il arrive que des projectiles s'égarent et viennent donner jusque dans les cours des fermes. Ainsi ces derniers jours, un boulet de for me conique 6-7 kilos, est tombé dans la cour du fermier Van Thillo au Heikanthameau où se trouve une agglomération importante de fermes et de maisons. La cour Vati Thillo est située 5 ou 4 mètres de son habitation et le boulet est tom bé 1/2 mèlre du fermier même. Or, les manœuvres ne fe- sant que commencer, ou conçoit que les paysans sont loin d'être rassurés et se plaignent de ce bombardement l'amia ble sur lequel nous attirons l'attention des autorités que la chose concerne. ifi" T" - i Chasse courre. Par arrêté ministériel, en date du 30 janvier 1880, la chasse courre avec meute et sans armes feu reste permise dans la partie nord de la province de Limbourg jusqu'au 30 avril prochain in clusivement. i q? mmmm es ^5 o» fe ;G> 22 ie - ço t o •a o w I"" O ce V 10 i^T cT K3 -* Cï X yo i o :e 34 O vr •34 <3* îff l> <31 IC ce Ci cTic h- 2* ,CJ <31 l>. 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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 3