f Il V î'1 Modifications la loi sur la milice. L'incident de la rue delà Reine. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Actes officiels. Bibliographie. (i. :!s.1 4° Sur la question de savoir quelle serait l'atti tude uniforme des évoques l'occasion des fêtes de notre cinquantenaire et de l'exposition des œuvres d'art provenant du trésor des églises. Il a été décidé sur ce premier point que l'épiscopat tout en tier s'associera aux fêtes nationales, et que tous les évéques autoriseront l'exposition des objets d'art dont ils ont la disposition. 2° Sur la question de savoir si les élèves des écoles officielles seront admis faire leur première communion. Il a été décidé que les élèves de toutes les écoles indistinctement seront admis et que chacun des évéques transmettra immédiate ment (celui de Bruges l'a fait aussitôt et le cardinal archevêque de Malines samedi dernier) des instruc tions par lesquelles il sera prescrit aux curés de traiter dans les églises tous les enfants avec les mê mes égards, quelle que soit l'école laquelle ils appartiennent, de leur donner l'enseignement re ligieux sans les parquer par catégories, de les in terroger impartialement et de ne les rejeter qu'au cas où leur instruction serait complètement nulle. En cas d'abus, les parents et même toute personne quelconque auront le droit d'en référer l'autorité supérieure ecclésiastique. D'uu autre côté l'Ami de l Ordre affirme, d'a près des renseignements qui lui viennent de l'évê- ché de Namur qu'il n'y a pas eu récemment de réunion des évéques Malines. D'autre part encore la Flandre libérale publie en latin et en français le texte des dernières instruc tions émanées de l'archevêché de Malines, sous la date du 23 février 4880. «M 4Si Nous avons fait connaître naguère, d'après l'ex posé des motifs, les modifications proposées par le gouvernement la législation en matière de milice. Il s'agit d'abord de proroger jusqu'au 34 Décem bre prochain le pouvoir conféré au Roi de rappeler l'activité les classes congédiées. En effet, la loi de 4870 devait être complétée par l'organisation de la réserve nationale que nos adversaires ont tou jours ajournée et depuis le 4 Janvier dernier le droit de rappel n'existe plus en cas de guerre ou si le territoire était menacé. L'article 2 du projet fait droit aux critiques sou levés fréquemment contre l'obligation imposée aux miliciens qui veulent se faire remplacer, de verser une somme de 200 francs avant le tirage au sort, sans pouvoir se faire restituer cette somme alors qu'ils ne sont pas appelés au service. A l'avenir, les sommes ainsi versées seront restituées aux mi liciens que le sort n'aura pas désignés pour le ser vice. L'article 3 fixe trente jours le droit pour l'au torité militaire de refuser les remplaçants qu'elle juge impropres au service et enfin l'art. 4 propose les mesures destinées faciliter les enrôlements volontaires. Toutes ces dispositions ont été admises sans diffi cultés par la section centrale; mais la mission de celle-ci s'est trouvée singulièrement étendue par un vœu émis en section de voir compléter le projet de loi par la suppression de la dispense provisoire d'incorporation pour ceux qui, après leurs études moyennes, se destinent au ministère ecclésiasti- que, et sont élèves en théologie dans un établis- sement reconnu par la loi, s'il en existe pour leur culte. La section centrale a longuement examiné cette question. La dispense accordée aux séminaristes peut-elle encore se justifier? Ne constitue-t-elle pas une in justice intolérable sous l'empire de la loi nouvelle sur le contingent? Est-il opportun d'en proposer la suppression? Voici comment le rapport de la section centrale répond ces divers points La dispense dont il s'agit a été maintenue dans la loi de 4870, après une longue discussion. On invoquait alors en sa faveur les besoins du culte, l'insuffisance du nombre des prêtres, In difficulté de recruter le clergé. On craignait de tarir la source du sacerdoce, suivant l'expression de l'honorable M. Dumortier. Cette crainte ne peut plus exister. Il serait impossible de citer une seule commune qui n'ait au moins son curé. Chaque jour voit augmen ter le nombre de religieux qui, ne pouvant trouver place dans les rangs du clergé séculier, vont gros sir la population déjà si considérable des couvents. Non-seulement le clergé se recrute avec facilité, mais on peut induire des fait qui se produisent sur presque tous les points du pays, qu'il est trop nom breux pour la besogne qui lui incombe. Dès lors, il est du moins inutile de favoriser son recrutement par des faveurs spéciales, au dé triment de nos forces sociales. El ce ne sera, du reste, pas l'entraver que de ne pas lui accorder de privilège, que de le soumettre au droit commun: les séminaristes et les élèves en théologie, comme tous les autres citoyens, conserveront la faculté de se faire remplacer, s'ils veulent être exonérés du service militaire.» Puis le rapport fait remarquer que la situation est modifiée depuis la nouvelle loi sur le contingent, puisque tout milicien dispensé doit être suppléé. Et comme on dispense en moyenne 32 séminaristes par année. 32 jeunes gens sont obligés de payer la dette d'autrui. Cet état de schoses doit disparêtre sans plus attendre, ajoute M. Lucq, rapporteur; l'Etat n'a pas le droit d'être injuste. En conséquence et trouvant que la modification apporter sur ce point la législation trouve sa place la suite du projet présenté, la section cen trale propose, par 3 vois contre 1. la suppression de la dispense d'incorperation consacrée par la loi de 4873 en faveur des séminaristes. Disons en terminant que la section centrale, pré sidée par M. De Wael, était composée de MM. Halflanls, Pety de Thozée, Lucq, Bockslael, Go- blet d'Alviela et Couvreur. Le rapport de la Section centrale qui examiné la proposition de loi que l'un des députés de Liège, M. Neujean, a dévelloppée devant la Chambre des représentants le 20 janvier dernier, et qui réclame une enquête parlementaire sur la situation morale et marérielle de l'enseignement primaire en Belgi que, vient d'être distribué. La Section ceotrale, composée, en majorité, de membre de la droite, conclut au rejet de la propo sition et propose de la remplacer par cette contre- proposition Une Coinmissiou, nommée par la Chambre sera de rechercher le nombre des élèves fréquentant les écoles primaires communales du royaume. Elle recherchera, en même temps, le nombre des élèves fréquentant les écoles primaires libres, sans pouvoir, néanmoins, pénétrer dans ces écoles contre le gré de leurs directeurs. La Commission distinguera les élèves en âge d'école de ceux qui l'ont dépassé ou ne l'ont pas encore atteint. On écrit de Bruxelles: On parle aujourd'hui, pour candidat des libé raux Waremme, de M. de Diest et de M. Hallet, commissaire d'arrondissement. La classe des lettres de l'Académie royale de Bel gique a décidé qu'elle ne pourvoirait par cette an née la place de membre effectif devenu cacanle par suite de la mort de M. Devaux. C'est un pieux hommage que l'on rend la mémoire de cet hom me éminenl. L' Echo du Luxembourg annonce qu'une épidémie des plus graves vient d'éclaterdans l'école avec Dieu de Metzert. Douze ou quinze enfants sont atteints et on rapporté l'épidémie dans leurs familles, il y a déjà eu plusieurs décès. Celte école est élabliedans une masure humide et baignée par une mare d'eau stagnante. Une vive émotion régnait Bruxelles et dans tout le pays au sujet de l'incident qui s'est produit hier soir dans la capitale. On sait qu'au moment où la Reine venait de quitter le théâtre de la Mon naie, 11 que la voilure de S. M. venait de débou cher rue de l'Ecuyer, une détonation >Ynt fait en tendre. Le gouvernement a cru devoir entretenir la Chambre de cet incident qui était très-diversement commenté. M. Bara. ministre de la justice, a fait connaître qu'une enquête a été immédiatement ouverte et qu'il résulte des investigation les plus minutieuses de la justice, qu'il n'y a pas eu ombre d'attentat contre la Reine. Voici ce qui a été établi La voiture du Comte de Lnnnoy, qui suivait 60 mètres celle de S. M., marcha sur un pétard qui éclata et produisit la détonation dont certaines personnes s'inquiétaient. La déclaration de M. Bara a été accueillie par des témoignages de satisfaction unanimes. Elle cor robore, d'ailleurs, la conviction de l'opinion publi que qui a vu uniquement dans cet incident, une stupide et dangereuse plaisanterie. U 1 :i ii Examen. M. Henri de CODT, sorti au mois d'Août dernier du Collège communal de cette ville, vient de subir, avec succès, la 1" épreuve de la candi dature en philosophie et lettres, devant le Jury de Bruxelles. Société «le« Chœurs. La 7e Fête de la saison d'hiver est fixée au Mercredi 17 Mars7 1/2 heures. Cette soirée musicale sera suivie d'une Redoute. Dimanche, 7 Mars 1880, de midi une heure, un Coneert-Promen»«l« sera donné par la Musique du corps des Pompiers,dans la Grande Salle des Halles, au profit du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres. L'entrée est fixée 50 centimes, en échange desquels on recevra cinq billets de la Tombola dudit Denier. Voici le Programme: 1° Marche militaire. 2° Le voyage en Chine. 3» Flora, mazurka. 4° La vague. 5" Marche Persane. 6° Bal Philantrophie. En Allemagne, les graveurs el les horlogers durcissent, dit-ou, leurs outils de la manière suivante l'outil est schauffé blaoc, puis plongé dant de la cire a cacheter au bout d'un instant, on l'en relire, puis on l'y replonge de nouveau, et cette opération se répète jusqu'à ce que l'acier soit trop froid pour entrer dans la cire.On prétend que par ce procédé l'acier acquiert une dureté presque égale celle du diamant, et quand ensuite on frotte l'outil avec un peu d'huile ou de té rébenthine, que cet outil devient excellent pour graver et même percer les plus durs métaux. Au commencement de ee siècle on comptait, paraît-il, qu'il existait trois millions d'exemplaires, soit imprimés, soit manuscrits, de la Bible mais, depuis celle époque, il en a été imprimé cent seize millions par les sociétés bibliques seules d'Angleterre et d'Araéiique. L'Economie Financière, paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).Pour 1880, caractère renouvelé, format agrandi. LEPET1T RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Eu remède bon marché. Prendre deux OU trois capsules de goudron de Guyot au moment de cha que repas, dans les cas de rhume, toux, bronchite, calarhe, phlhisie, et, en général, dans tous les cas d'affection des bron ches et des poumons. Chaque flacon du prix de 2 fr. 50 contient 60 capsules, ce qui remet le prix du traitement dix ou quinze centimes par jour, et dispence d'employer pâles, sirops, tisanes. Nombreuses Imitations. Exiger sur l'étiquette la signature Guyot imprimée en trois couleurs. Dépôt dans la plupart des pharmacies. Notariat. Sont nommés: Notaire la résidence de Wielsbeke, en remplacement de M. Vermeulen, M. Feys, notaire Proven. Notaire la résidence de Proven, M. Rubbrecht, candidat notaire et secrétaire communal Rousbrugge-Haringhe. I.' Illustration Européenne (10,50 fr. franco par an). Sommaire du N" 18. Gravures Adelson Castiau. Ruth et Noëmi, d'a près M. Ary Schefîer. Le Bonhomme Richard et leSérapis, d'après M. J. Davidson.Le Panda,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2