La comédie de l'excommunication. La liberté cemoie en Belgique. Bravo pour Furnes! Nouvelles locales. Plus nous approchons de la fêle de Pâques, (di sait il y a huit jours la Vedetteet plus la lutte entreprise par le clergé contre nos institutions de vient violente. Combien nous sommes loin du temps où, lorsqu'on voulait s'approcher de l'autel sacré pour y déposer son offrande, le grand prêtre demandait N'as-tu point de haine contre Ion frère? Oui, j'ai de la haine contre un de mes frè res. Eh bien, va d'abord te réconcilier avec lui, car Jéhovah n'accepte rien d'un cœur rempli de fiel et ressentiment. Et Jéhovah, c'est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacop, le Dieu des chrétiens, le Dieu éternel. Que font maintenant les successeurs du grand prêtre Non-seulement ils ne renvoient point ceux dont le cœur est chargé de haine et de malédic tions, mais ils donnent eux-mêmes l'exemple de la haine et du mépris du prochain. A les en croire, les neuf dixièmes des Belges et des autres habi tants de la terre sont destinés aller brûler éter nellement dans les flammes de l'enfer. Oubliant les préceptes de charité qui leur ont été enseignés par le divin maître, il vont le matin nourrir leur âme du corps et du sang de Celui qui est venu apporter disent-ils, la paix en ce monde, et, peine le sacrifice consommé on les voit se ré pandre dans les campagnes, flattant ici. menaçant la, calomniant d'autre part, mais demandant par tout de l'argent qui, au lieu d'être distribué en bonnes œuvres, sert le plus souvent enlrenir la discorde et le fanatisme. Cette lutte aura pourtant une fin. Les prêtres eux-mêmes sentent bien qu'ils ne peuvent la conti nuer longtemps. Déjà les enfants que l'on avait d'abord excommuniés ont été admis la commu nion, quelle que soit l'école fréquentée. Quant l'excommunication lancée contre les personnes qui, de près ou de loin, s'occupent de l'enseignement officiel, ce n'est là qu'une manœuvre électorale, un truc jésuitique, dans le but d'intimider les électeurs. Que nos amis se rassurent donc, si taot est que les foudres en fer blancs de nos évêques aient pu les intimider. Après les élections de juin on enter rera sans tambour ni trompette, les fameux man dements désavoués par le Pape dès aujourd'hui, et la croisade entreprise contre le libéralisme se terminera la plus grande houle de uos doux pas teurs. Les cléricaux crient l'oppression parce que des bureaux de bienfaisance ont mis pour condition la distribution des secours la fréquentation des écoles soumises l'inspection de l'Etal, les seules, quoiqu'on en dise, qui puissent offrir l'admini stration publique toutes les garanties d'ordre et de moralité. Ils demandent, au nom de la liberté, que.l'en fant du pauvre puisse choisir entre l'école cléricale et reDseigQcmeut douné par la commune. Et au nom de cette même libertéle clergé ex communie tout ce qui tient l'enseignement pu blic; il refuse l'absolution aux instituteurs, aux pareuts eboisissant librement pour leurs eufants une autre école que celle indiquée par les prêtres au nom de celle même liberté il chasse de l'église ou menace de les chasser, les élèves des écoles pu bliques il fait peser sur eux le refus d'admission la première communion. Toujours au nom de cette même liberté, il refu se les derniers secours de la religion aux mourants, s'ils ne consentent pas retirer leurs enfants des écoles maudites. Puis, ce clergé si tolérant, viennent se joindre certains gros bonnets du prétendu parti honnête et modéré, et pour la liberté ils forcent, sous peine de ruine el de misère, le pauvre travailleur àchoi- sir l'école cléricale. Plus de travail, plus de se cours, plus de clientèle pour ceux qui u'obéissent pas. Oh honte, cela se passe dans notre beau pays en 1880, et cette farce se joue sur l'air de la li berté comme en Belgique. Nous signalons avec bonheur, dit l'Avenir de Flandre, une décision que vient de prendre le conseil communal de Fumes,dans sa dernière séan ce du 25 mars. Adoptant une proposition faite par M. Ollevier, échevin ff. de bourgmestre, le conseil décidé qu'à partir du 5 avril prochain, jour de la rentrée des classes l'Ecole communale des filles, l'ensei gnement serait complètement gratuit, tant pour les classes françaises que flamandes et cela pour le prix d'égolage comme pour les fournitures classi ques. Voilà un réponse éloquente aux attaques insen sées du clergé contre l'enseignement laïque Bravo pour Furnes Sous ce titre le Sacrilège de Waremmeles journaux sacrés publient des articles grand or chestre dans lequels il est raconté que les libéraux ont célébré leur triomphe en promenant dans la commune une croix rouge portant un Christ voilé d'un crêpe et en faisant tout autour force génu flexions dérisoires. Les journaux sacrés mentent naturellement. Ce qu'on a promené dans la commune, c'est une buse, une buse de trois mètres de longueur, et voilà tout. La plaisanterie est d'un goût douteux et il eut valu tout autant ne pas la faire: mais la mani festation sacrilège n'existe que dans la riche ima gination des saintes feuilles. Grande inquiétude parmi nos officiers. Ils se demandent si le mariage de la princesse Stéphanie ne va pas amener un changement d'uni forme, et si en ne va pas remettre de nouveau l'ar mée l'autrichienne, comme elle l'a été après le mariage du duc de Brabant. Dame, voilà déjà dix ans la française. Le tour de l'Autriche pourrait bien revenir. Tailleurs, vos pièces! (Gazette). Dans sa réunion, le Mœnnergesangverein de Vienne a décidé l'unanimité qu'il se rendrait Bruxelles pour donner une sérénade la princesse Stéphanie, et lui offrirait ainsi les premiers hom mages de sa future patrie. Le président, M. le docteur Olschbaner, a dit que celte ovation était motivée par la joie univer selle résultant en Autriche des fiançailles du prin ce héritier avec une fille du roi des Belges, ce sou verain bien-aiméd'un Etal constitution» -I modèle.» Il a ajouté que le projet de ce voyage était approu vé par l'empereur François-Joseph, qui en avait salué l'idée dans des termes les plus gracieux. C'est le 18 mai, après les fêtes de la Pentecôte, que le Mœnnergesangverein partira pour Bruxel les, et c'est le 21 mai, anniversaire de la naissance de la princesse Stéphanie, qu'il lui donnera la sé rénade projetée. Les frais de voyage seront complètement cou verts par les tonds mêmes de la société. On croit avoir lieu d'espérer que le jour indiqué I archiduc Rodolphe se trouvera également Bru xelles, et l'on s'attend, en outre, a voir l'empereur François-Joseph faire, la même époque, une vi site la eour de Belgique. Voici, d'après Nick, les probabilités du temps pour le mois d'avril prochain DENIER DES ÉCOLES. Dépenses jusqu'à ce jour, 22,69 4-53 En caisse 1,139-13 l'avoir de son fermier; s'il y a du surplus il passe géné ralement en frais. Tout industriel, commerçant, artisan, cultivateur ou particulier qui,pendant nombre d'années, a accordé crédit du bétail, des semences, des engrais, des ustensiles de ferme, etc. qui ont permis au fermier d'exercer son industrie, de payer le pot de vin et de grands loyers, est soudain frustré de tout. Et cela en vertu de cette hypothèque légale mais mystérieuse! J'allais dire clandestine, car il est impossible de con naître jusqu'où le crédit d'un fermier est compromis par suite de son arrière de bail. Le propriétaire ne le divul gue pas aussi longtemps qu'il considère sa créance suffisamment garantie par son privilège. Vous dites que le propriétaire peut se passer de cette loi; qu'il peut toujours se tirer d'affaire vis-à-vis de son locataire. Je suis de votre avis et c'est pourquoi elle peu disparaître sans inconvénient et sans danger pour aucune classe de la société. L'agriculture, la base du bien être général, souffre de cet état de choses l'intérêt bien entendu du proprié taire est étroitement lié celui de son locataire. Un petit nombre en profitent. Tout le monde en souffre. Cette opinion est partagée par la grande majorité des membres du cercle commercial et le vœu émis au sujet decette question,l'a été après examen en assemblée gé nérale. Est-elle erronnée? Vous rendriez un service réel au commerce, l'agriculture et au public en général,en voulant bien le démontrer dans votre estimable journal dont le dévouement au commerce et l'agriculture est connu. L'agriculture est une ressource d'une importance si considérable pour notre arrondissement que j'ose espé rer que vous voudrez bien accorder la présente l'hos pitalité de vos colonnes. Je vous présente, Monsieur l'éditeur, l'assurance de ma parfaite considération. Ycrmeulen-De Coene. i Apparition probable de bourrasques vers les 1er, 7, 14. 21, 27, un ou deux jours près, dates des nœuds de la lune ou des lunestices. cause de la déclinaison, gé néralement boréale faible, dans l'ensemble, du soleil et des planètes, les bourrasques se rapprocheront un peu plus souvent de nos latitudes. Par suite, des grains, ondées, giboulées, orages ou coups de vent se manifes teront plus ou moins sur la France et sur les pays voi sins. En somme, temps mixte assez humide et agité sur les zones du centre et du Nord de la France et des pays li mitrophes situés sous les mêmes latitudes. Gros temps probables vers les nœuds et les lunestices. Crues d'eau après. Temps mixte relativement assez beau sur la zone du Midi, sauf quelques perturbations durant les périodes critiques, avec ciel assez souvent nébuleux, couvert ou brumeux dans la matinée et dégagé ensuite. Eclaircies entre et durant les périodes critiques,prin cipalement sur la zone méridionale, avec radiation assez vives et orages épars probables vers le 7, 9, 15,21, 25; grêle craindre vers les trois premières dates. Varia tions brusques des température; nuits fraîches, gelées blanches propables, notamment dans le voisinage des lunestices et de l'apogée, du 29 mars au 5 avril, du 10 au 16 et du 25 au 30. .orpor-jin-s^— Listes précédentes, 23,818-94 Verbroedering der maatschappijen van den billard en de baguette in Parnassus tôt voor- bereiding van den Paaschdag, 1-00 Omdat de président van den billard en den gouverneur der baguette zuiver van concien- tie zijn, 1-00 Eer aan de commissie der beide maatschap pijen over het versieren dezer feest tôt bekee- ring der zondaren, L00 Omdat de leden dezer maatschappijen zich wel bereidt vinden, 0-55 Omdâ' Lowi djaloes wâ, 0-10 Pour l'achat d'une girouette pour C. L. 0-57 Een porte-monnaie gevonden (policie), 0-50 33,833-6* Le Journal d'Ypres n'est pas content de ce que l'Administration communale, supprimant un vieil usage ridicule, ait fait sonner l'heure le Vendredi-Saint.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2