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En vue des élections.
Chronique électorale.
Bibliographie.
Nouvelles diverses.
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Proven.
Rousbrugge-Ha-
riughe.
Westvleteren.
Rubbrecht, notaire, Proven.
0e Longrée, receveur des con
tributions Rousbrugge-
Hannghe.
De Longrée, commis-greflier
de la justice de paix, Rous-
brugge-Haringhe.
Thévenard, receveur de l'en-
registrement, Rousbrugge
Ilaringhe.
I Ruyssen-Boucry, ancien gref
fier de la justice de paix,
Rousbrugge-Haringhe.
Cambron, T.commis-greflier,
Rousbrugge-Haringhe.
Deux mois peine nous séparent des élections
de Juin. Depuis longtemps toutes les forces, toutes
les influences du clergé sont mises contribution
pour le triomphe du parti clérical. Le carême n'a
été qu'une longue suite de harangues politiques
prononcées du haut de la chaire dans toutes les
églises du pays; le temps pascal vient de clore
cette période de discours véhéments et fanatiques
et de leur apporter, par le moyen du confessionnal,
un précieux appui.
Déjà, toutes les dociles milices du clergé se sont
ébranlées comme un seul homme pour faire une
formidable propagande électorole. Evéques, prê
tres, cercles, congrégations, écoles même, tout
s'agite et obéit avec une soumission entière aux
ordres secrets et impérieux qui émanent de Rome,
tout en ayant simplement l'air de sortir de nos
palais épiscopaux.
Nous disons jusqu'aux écoles et nous en avons
la preuve chaque jour. On ose parler politique aux
enfants qui fréquentent les établissements congré-
ganistes et ceux sur lesquels le clergé exerce son
influence et fait peser sa domination. Ce qu'on a
fait l'église, on le fait l'école, car on espère que
ces enfants iront naturellement raconter leurs
parents ce qu'ils ont entendu dire en classe; c'est
ainsi que tous les effrayants tableaux qui peuvent
naître dans une cervelle cléricale par rapport
l'avenir du pays, si les libéraux remportaient la
victoire, seront fidèlement transmis dans les fa
milles.
Nous ne voulons pas qualifier de pareilles ma
nœuvres dit l'Avenir des Flandres et encore
moins faire ressortir tout ce qu'il y a d'odieux et
de perfide mêler ainsi les enfants nos affaires
politiques, semer, dans leurs cœurs, des senti
ments d'hostilité, de mépris et de haine l'égard
de leurs semblables qui ne partagent pas les opi
nions du clergé. Non les cléricaux nous ont habi
tués depuis longtemps ces manœuvres que la
raison et l'honnêteté réprouvent, rien ne nous
étonne de leur part et nous nous attendons tous.
Notre conduite serait donc impardonnable si,
avertis comme nous le sommes nous ne prenions
pas, dès présent, toutes les mesures nécessaires
pour assurer notre triomphe aux élections du mois
de Juin.
Les libéraux, pour réussir n'ont besoin ni de
fraudes, ni de manœuvres; ils ne doivent pas se
servir des malheureux enfants comme missionnai
res de leur cause; non, elle est assez grande, elle
est assez populaire, elle est trop respectable dans
son but pour devoir s'abaisser aux niveau des
intrigues et des vilenies du parti clérical nous lui
cédons volontiers le monopole de tout ce qui ne
porte pas le cachet de la franchise et de la loyauté.
Mais, ce qu'il faut pour réussir, c'est avant tout
l'union entre tous les libéraux indistinctement des
villes et des campagnes. Combien de fois, malheu
reusement, la divergence des vues, des intérêts
'personnels, le choix des candidats, en un mot, le
-manque d'union et d'entente pour faire dominer
l'intérêt, et l'intérêt seul du parti, au-dessus de
toutes les questions secondaires et personnelles,
n'a-t-il pas été la cause d'un échec et même de la
perte du pouvoir. i
D'ailleurs, si nous comprenons si bien tous les
efforts que font les cléricaux pour reconquérir un
.pouvoir perdu, si nous comprenons quelle impor
tance ils doivent attacher pouvoir célébrer en
vainqueurs le cinquantième anniversaire de notre
indépendance avec leurs ministres et leurs députés
en tète, nous de vous également comprendre quelle
est l'urgence pour nous de rester au pouvoir, de
garder notre conquête qui. sans aucun doute,
resterait longtemps sous les drapeaux de nos adver
saires, si elle venait nous échapper. Quelle ne
serait pas notre humiliation de voir conduire nos
splendides fêtes jubilaires en habits de triomphe
par ceux qui, naguère, déclaraient ne vouloir y
assister qu'en vêtements de deuil?
Notre union doit donc être générale; nous de
vons nous serrer étroitement autour do notre dra
peau; nous devons abdiquer toute prévention,
n'avoir en vue que le triomphe seul du libéralisme
et payer chacun de notre personne pour sa défense
et sa propagande c'est ce prix, et uniquement
ce prix, que la victoire nous est assurée.
sions.
Nous apprenons avec satisfaction que les libé
raux de l'arrondissement de DIXMUDE ne reste
ront pas inaclifs dans la grande lutte du mois de
Juin. Sous peu de jours aura lieu la réunion de
l'Association libérale et un excellent candidat,
que la voix du peuple désigne et réclame, ira
prendre la place qu'occupe l'illustre pantin épiseo-
cal qui a oublié en pleine Chambre qu'il représen
tait l'arrondissement de Dixmude.
Aux armes! Dixraudois! n'oubliez pas votre
glorieux passé
La députation permanente de Luxembourg
dont M. Neujean a tait dernièrement une si vive
critique la Chambre vient de voir encore une
grande partie des ses décisions frappées d'appel.
Au 1er avril, le nombre des appels interjetés
était de 163, plus quatre affaires évoquées par la
Cour.
Dans ce nombre, il y a 148 appels libéraux et
13 appels cléricaux seulement.
Ces chiffres donnent une idée de l'impartialité
qui préside aux délibérations de cette députation.
On nous écrit d'Anvers que M. David a annoncé
officiellement, samedi soir, au corps d'officiers, sou
intention de se démettre du commandement de la
garde civique anversoise et de son grade de colonel.
Le Bureau exécutif croit devoir rappeler que le
délai pour l'inscription aux concours de plantes et
de fleurs qui auront lieu le 13 Juin et le 21 Juillet
expire le 15 Avril courant. Après celte date il ne
sera plus possible d'accepter de nouvelles adhé-
Monsieur Alphonse Vandenpeereboom vient de ter
miner une étude sur la <li»ti-if>utiou des eaux
alimentaires et les fontaines d'ITpres. Cette
notice de 78 pages, avec gravures, plan et annexes
paraîtra dans le 1' fascicule du tome IX des annales
de la Société Historique, Archéologique et Littéraire
de la ville d'Ypres et de l'ancienne West-Flandre.
Espérons que ce fascicule ne tardera pas pouvoir
être distribué et que tous les membres de cette Société
seront ainsi mis en possession de ce nouveau travail de
notre ancien Bourgmestre.
En attendant, quelques exemplaires de la notice ont
été tirés part et offerts aux conseillers communaux
membres de la Société Historique et divers fonction
naires de la commune. On peut ainsi apprécier dès
présent cet ouvrage.
Après avoir recherché quelle époque furent creusés
les étangs de Zillebeke et de Dickebusch, l'auteur con
state que la distribution d'eau, surveillée dès le XIII"
siècle par des agents nommés comtes de l'eau douce
fut longtemps considérée comme admirable et mer
veilleuse il établit ensuite quand et pourquoi ce sys
tème, si parfait dans le principe, se détériora plus tard,
et rappelle les mesures nombreuses, mais toujours in
fructueuses, prises pour l'améliorer depuis le XVI" siè
cle jusqu'à nos jours.
On trouve aussi dans cette notice tout un ensemble
de détails, peu connus ou même inédits, sur les fontai
nes que Louis XIV, le Roi-Soleil, voulant joindre le
beau l'utile fit construire en notre ville, sur les
études faites, les plans exécutés, les ingénieurs qui les
dirigèrent, les sculpteurs qui firent le monument, sur
les médailles frappées cette occasion, etc.
Enfin les tentatives faites au XVIIIe siècle et. jusqu'en
18G4 sont également mentionnées dans l'intéressante
notice de Monsieur Vandenpeereboom.
Ce travail rétrospectif est ainsi complet, et, on doit
le reconnaître, il paraît en temps opportun, c'est-
à-dire au moment où tout Ypres» si vivement et de
puis si longtemps préoccupé de la question des eaux,
doit acclamer ses édiles qui ont décidé de réformer un
système de distribution aussi vicieux que nuisible la
salubrité publique.
L'auteur termine son étude en émettant ce double
vœu de voir exécuter bientôt les résolutions prises et
de vivre asssz longtemps pour ajouter sa notice un
chapitre supplémentaire intitulé
La nouvelle distribution
des eaux alimentaires d'Ypres.
Fêtes données l'occasion de son inauguration.
Espérons que ces vœux se réaliseront
On annonce comm- prochaine l'arrivée de la reine
d Angleterre Bruxelles, son retour d'Allemagne.
Mardi a eu lieu l'élection de Huy et de Namur.
Le nombre des votants ét.<it de 523 il y a eu 48 bulletins
nuls.
M. De Lhoneux a été élu sénateur par 439 *oix.
M. Warnanta été élu représentant par 448 voix.
A Namur, M. de Montpellier, candidat clérical, a été élu
réprésentanl sans lutte.
L Economie Financière, paraissant le Dimanche avec
1C pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
Un grand incendie a éclaté au village de Moniraimont,
en Savoie 31 maisons ont été brûlées 17 personnes ont péri
dans les flammes. s
LEPETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs
moyennant un franc. (Voir aux annonces.)
Un terrible événement vient de jeter dans l'épouvante et
et la désolation la petite commune de Clermont-sous-Hny,
d'ordinaire si paisible. Jeudi dernier, les habilants des mai
sons du village groupées entre la route de Huy Seraing et
la maison de plaisance élevée sur les ruines du vieux château
de Clermont, s'éveillaient vers cinq heures du matin aux cris
de détresse poussés par les habitants de la maison occupée
par le nommé Florent Dumont et sa famille c'était la maison
de ce dernier dont l'étage était tout en flammes.
A cet étage, immédiatement sous le toit, couchaient six des
enfants Dumont; le plus jeune dormait avec ses parents an
rez-de-chaussée: le père venait de se lever et,après avoir allu
mé le feu pour le déjeuner de la famille, monta l'étage pour
éveiller lesainés, mais il n'eut pas franchi deux escaliers qu'il
s'aperçut que ce n'était déjà plus qu'une immense fournaise.
A son appel désespéré, ses enfants s'éveillèrent, quatre
d'entre eux purent se sauver travers les flammis qui les
brûlèrent cruellement, et descendre la suite de leur père,
mais, hélas deux enfants, deux jeunes filles, l'une âgée de 18
ans, l'autre de 7 ans, étaient restées dans les flammes.
Au premier moment, on croyait toute la famille sauvée, et
lorsque les malheureux parents constatèrent leur absence il
était trop tard, c'est en vain qu'ils essayé'mt, au prix (le
fortes brûlures, de pénétrer de nouveau l'étage, ainsi que
d'autres courageux voisins ce ne fut que lorsque l'incendie
eût été maîtrisé que l'on put retirer les cadavres carbonisés
des pauvres enfants. Des neuf membres de la famille, une
jeune fille seule a pu s'échapper sans blessures.
Détail touchant toutes les victimes ont été recueillies par
leurs voisins qui les soignent l'envi les employés de la
poudrière et les autre notables du village se sont entendus
pour qu'il ne leur manque aucun secours. La famille Dumont,
si cruellement éprouvée, était justement estimée de tout le
monde. On ne sait encore quelle imprudence attribuer cet
affreux sinistre. (Journal de Huy)'
Le dernier numéro du Journal militaire de celte
année annonce la suppression de l'école des sous-officiers de
Hasselt créée il y a quatre ou cinq ans. On ignore jusqu'à pré
sent les motifs qui on provoque celte décision.