BANQUE A. VONCK-CLEMENT, AVIS. ADJODICATION1®SAV0N w P0UDRE L'Union Commerciale d'Ypres. Chronique Judiciaire. Actes officiels. rr» ir^aa I c— VARIÉTÉS. raj'-gn-. AGENCE DE LA CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Les porteurs d'obligations sont prévenus que les coupons d'intérêts échéant le 15 Avril ainsi que les titres échus et remboursables seront payés sans frais la Banque Ate VONCK- CLEMENT. La maisons se charge également de l'encais sement des coupons d'intérêts Belges et étran gers de l'achat et de la vente de fonds publics et de toute autre opération de Banque des conditions modérées. 2° Une bonne petite FERME et 2 hectares 66 ares 90 cen- Un homme marié et placé dans le tiares mmerce. voudrait trouver un em- Y erger et Labour, a COMINES-TEIN- commerce, voudrait trouver un em- TT^AT -, ploi de voyageur de commerce, n'im- BRIELEN, près de la Place porte dans quels articles. S'adresser au bureau du journal. ETUDE DES NOTAIRES VAN EECKE, àWervicq, et LANNOYj a Comines.j Occupés par M. Devos, sans droit Occupée par Jean-Baptiste Allard 400 fr. l'an et l'impôt, avec droit de bail jusqu'au lr Octobre 1884. 3° 46 a. 90 centiares de LABOUR, ZANTVOORDE, près de la Voor- straete. de bail. 5 heures, en l'estaminet Le Lion Blanc, àCOMINES-TEN-BRIELEN Employez 1° Une MAISON 2 demeures pfiii'j avec 7 ares 61 centiares de Util Fonds et Jardin COMINES- TEN-BRIELEN, sur la Place. L'une de ces demeures était derniè rement occupée par M. Jean-Baptiste Lemahieu. Etablissement de confiance reconnu pour ses bas prix et la qualité avantageuse de ses marchandises, situé près delà Station (QUARTIER DU COMMERCE) YPRES. i si y Les Magasins sont toujours amplement pourvus de Chaux de Tournai et Ciment. Toutes espèces de Pannes et Carreaux de Brabant. Carreaux de Basècle. Un bel assortiment de Cheminées en marbre, Tablettes et Plinthes. Pavements et Carreaux en grés cirame (Boch). Carreaux de ciment de toutes nuances Ciment Portland. 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Pres Rue de l'Etoile, 4, Ypres I t En effet, il régnait alors un véritable ouragan, une vraie tempête dans l'air, et des torches de paille en flammées, des morceau de bois en feu, des étincelles sans nombre étaient lancés par le vent des distances vraiment prodigieuses et allaient ainsi propager l'incendie, qui menaça bientôt d'enva hir tout le village. En moins de vingt minutes, l'élément destructeur avait at teint 8 maisons et le vent continuait souffler sur ces brasiers ardents avec une rage inouïe. Il se passa alors, dans ce petit village, des scènes indescrip tibles. Presque tous les propriétaires des maisonsatleintes par le feu étaient absents, ils travaillaientaux champs. On alla donc les rapprler en hâte, dans les campagnes, et l'on comprend aisément leur désolation en arrivant au village, de voir leurs maisons avec ce qu'elles contenaient, devenir la proie des flam mes ils voyaient anéantir le prix de toute une vie de travail et de sueurs Aussi, avec quelle ardeur fiévreuse, avec quel courage ils travaillaient au sauvetage de leur mobilier, de leurs bêtes, vaches, chèvres et poules! On lance les meubles par les fenê tres, on les porte dans les jardins, afin de les mettre l'abri du feu. On fait sortir des élablesdes vaches et les chèvres, dont les propriétaires sor.t absents et on les mène au milieu des champs. De toutes parts, par toutes les routes qui sillonnent les vastes campagnes entourant Thy-le-Bauduin, arrivent en foule des hommes, des enfants. Bientôt les pompes d'Hansinnes et d'Hanzinelle arrivent avec 18 pompiers. On organise promptement les secours, il s'agit de couper le feu, afin d'épargner le reste du village. Les pompes fonctionnent avec une merveilleuse promptitu de. A cinq heures du soir, il y a douze maisons atteintes par l'incendie. Des gerbes de flammes son projetées de toutes parts. Les deux rangées de maisons qui bordent la route de Zom- zée sont en feu et font de ce chemin une fournaise au milieu de laquelle quelques ombres glissent parfois pour enlever soit un meuble soit une vache, la rapacité du feu. Tout le moude s'est dévoué avec une ardeur et un entrain dignes d'éloges. Une sinistre du même genre qu'à Thy-le-Bauduin vient d'avoir lieu le même jour, presqu'à la même heure, Gau- gnies, petite ville située entre Biesmes et Villers-Po terie.s. Il y a, dit-on, six huit maisons incendiées. EXPOSITION DE 18SO. Industries d'Art en Belgique antérieures au XIX siècle. Les listes d'inscription ne sont pas encore toutes rentrées. Mais dès ce moment la Commission ne peut plus accepter ni tapisseries, ni monnaies, ni livres, ni manuscrits; ces diffé rentes classes sont au grand complet. L'exhibition des tapisseries se compose de 176 tentures, toutes des plus belles et des plus rares entre les tapisseries belges; elles sont tissées en laine et en soie il y en a de con fectionnées en fils d'or, d'autres en fils d'argent par les plus fameux tapissiers flamands. La série des monnaies nationales est formée par le groupe ment des plus célèbres collections chaque amateur a distrait de ses tiroirs les monnaies spéciales une province ou une ville, et la réunion de ces diverses collections formera burinée sur le métal, une histoire nationale complète. On y verra, depuis les monnaies gauloises la succession des différents règnes, et le développement des événements politiques jusqu'à l'époque de la Dévolution Brabançonne représentée par les décorations patriotiques de 1790. L'ensemble de cette exposi tion numismatique occupera un espace de 65 mètres carrés entièrement récouverts d'or, d'argent et de bronze et nous n'oserions dire l'énorme valeur assignée cette partie de l'Exposition. Le nombre des Manuscrits Belges est de 225. Chacun de ces Manuscrits rares, fous miniatures, et dont quelques- uns nous ont été prêtés par les Gouvernements étrangers^ représente ce qui a été produit de plus délicat et de plus parfait dans cet ancien art de l'enluminure. Il n'y a pas de fortune capable de réunir pareille collection chez un seul ama teur. La série des livres se compose également d'un nombre très limité d'ouvrages choisis parmi les plus précieux dans les col lections privées et dans les bibliothèques des villes. Tous exem plaires de choix, rares, grandes marges, sur grand papier, sur velin; pièces introuvables, qui ne sont plus dans le com merce des livres et qui se paient des sommes folles quand on les rencontre. On reprochera peut être aux organisateurs de l'Exposition d'avoir été exclusifs dans leurs choix, mais ils ont voulu quela première grande Exposition rétrospective de la Belgique, en même temps, qu'elle était une révélation, fût une exposition sérieuse et éclectique, et que l'inscription des objet au cata logue fût considérée comme un certificat de rareté ou de va leur artistique. L'Esposition sera digne d'un pays qui de tous temps a cul tivé avec amour les arts somptuaires, et quoique l'Etranger nous ait enlevé prix d'or une partie de nos curiosités, on sera étonné de la quantité d'objets précieux qui étaient enfouis dans les trésors de famille, et qui vont enfin se produire au jour, grâce celte grande exposition nationale. L'impression du catalogue est commencée, une partie est aux mains des tijpographes la Commission va donc se trouver forcée de clore prochainement les listes pour toutes les classes représentées l'exposition. Et alors quelque soit le mérite ou la rareté des objets offerts, armes, dentelles, porcelaines, instruments de musique, orfèvrerie, dinanderie ou horlogerie tout devra être refusé. Le tribunal correctionnel de Châteaudun a condamné 100 fr. d'amende le curé de Marboué, M. Houtin pour avoir, pendant la leçon du catéchisme, blessé les en fants en leur frottant la figure avec une vieille brosse de cuisine, sous prétexte de leur donner des leçons de propreté. imij> itji *5 T T« là Un arrêté de Sa Majesté, en date du 18 avril, auto rise la commission administrative de l'institution roya le de Messines (province de la Flandre occidentale) admettre dans cette maison d'éducation vingt-six filles de militaires morts ou devenus invalides au service de l'Etat. Un arrêté royal autorise le conseil communal de Co nfines, percevoir, pendant vingt ans, 30 centimes ad ditionnels extraordinaires au droit de patente pour cou vrir les dépenses communales. Le prix d'un baiser en Angleterre. Un jeune Français, Daniel Brignollas est traîné devant le magistrat de Windsor pour avoir osé, uu Dimanche, en mon tant l'escalier, cueillir un baiser surles lèvres purpurines d'une servante d'auberge, miss Wilson, qui a porté plainte. Le juge s'est borné savonner ferme l'entreprenant Pari sien, disant que «jamais un Anglais ne se fût permis pareille impropretéet surtout un Dimanche, jour où les lèvres ne doivent être occupées qu'à réciter la Bible. Après cette mercuriale, il a condamné Brignollas dix shellings de dommages-intérêts. RUE DE L'ÉTOILE 4, YPRES. LE LUNDI 24 MAI 1880, DE: pour laver toute chose.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 3