A V I S.
ÉLECTIONS PROVINCIALES
13 Mai 1880.
6 FRANCS PAR AN.
Élection Provinciale du M Mai 1880.
Olla podrida.
N° 559. Jeudi,
40e ANNÉE,
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
paraissant le jeudi et le dimanche. vires aciiuirit kendo.
CANDIDATS DE L'ASSOCIATION LIBÉRALE
ET CONSTITUTIONNELLE
MM. BAYART,Bourgmestre de
Becelaere.
DE BOONotaire, Oost-
vleteren.
de STUERS Ferdinand,
membre sortant.
TITECA, Notaire Boesin-
ghe.
YAAHEELE, Avocat et
Bourgmestre de la ville
d'Ypres.
Collège électoral des Cantons d'Ypres.
Le Président du Bureau Principal informe
Messieurs les Electeurs qu'il recevra les pro
positions de Candidats, leurs acceptations et
les listes des témoins qu'ils auront désigné,
les 17 et 18 Mai, de 3 5 heures de relevée,
en la chambre du Conseil du Tribunal, au
Palais de Justice, Ypres Passé ce délai,
aucune proposition ou acceptation de candi
dature et aucune désignation de témoins ne
sera plus recevable. La liste officielle des
Candidats sera communiquée dès le 19 Mai,
au même lieu et aux mêmes heures.
Le Président,
SARTEL.
Ypres, le 12 Mai 1880.
L'Association libérale avait promis l'année
dernière, lors de l'élection partielle, d'engager
vigoureusement la lutte en 1880l'effet
d'envoyer au Conseil provincial cinq manda
taires libéraux.
Elle n'a pas failli sa promesse; mais n'v
eut-il pas eu engagement, il est incontestable
que la lutte s'imposait comme un devoir
surtout que nous voyons le parti libéral des
autres arrondissements tenter de généreux
efforts l'effet de reconquérir des sièges perdus
depuis de longues années Du reste la lutte
est le symbole de l'existence, et l'Association
libérale avait, dans le moment actuel, témoi
gner de sa vitalité.
Aussi présente-t-elle des candidats d'une
moralité irréprochable et d'un passé sans
tache, sympathiques et capables, avec la con
viction certaine qu'ils sauront, le 24 Mai,
rallier la majorité des suffrages?
Ce résultat ne saurait être douteux si, com
me il y a tout lieu de l'espérer, les amis poli
tiques apportent dans cette lutte tout le zèle et
tout le dévouement dont ils sont capables?
A l'œuvre donc! Messieurs les libéraux.
Nous ne voyons aucune raison pour engager
dès-à-présent la polémique au sujet de nos
futures élections provinciales. Nos adversaires
d'ailleurs lutteront-ils? Us ne trouvent person
ne de très pressée accepter une candidature;
et cela se conçoit; car qui pourrait être dispo
sé aller au-devant d'un échec certain.
Du reste, tout le monde est d'accord pour
reconnaître que les choix de l'Association libé
rale sont excellents et qu'elle ne pouvait pré
senter de meilleurs candidats.En tête nous trou
vons le sympathique et brave Bourgmestre de
Becelaere, M. Bayart, celui-là même, dont
nos adversaires ont cherché flétrir une car
rière de 40 années de probité et d'honneur;
puis Messieurs les Notaires Titeca et De Boo,
deux hommes rompus aux affaires et dont la
délicatesse est proverbiale; enfin Messieurs
de Stuers et Vanheule, le premier qui a déjà
rempli un premier mandat avec autant de
talent que de zèle et de distinction, et le second
qui a donné des preuves si multiples de ses
connaissances juridiques et administratives
et dont personne ne songera contester le
mérite. Aussi, nous recommandons nos candi
dats avec une entière confiance au choix des
électeurs, persuadé que leurs noms sortiront
triomphant de l'urne.
Comme l'avait annoncé le Journal d'Ypres
dans son numéro de Mercredi, l'Association
cléricale s'est réunie Samedi dernier, l'effet
d'arrêter la liste de ses candidats pour les pro
chaines élect ions provinciales mais la nou
velle que nous allions lutter, et avec des can
didats d'une valeur incontestable, a jeté,
paraît-il, le désarroi dans le camp clérical.
On y a beaucoup discuté, on s'est même un peu
chamaillé toujours est-il qu'on n'est pas par
venu composer une liste et qu'on s'est séparé
sans avoir rien décidé, en laissant Monsei
gneur de Bruges le choix des candidats. La
seule chose qui paraît certaine, c'est que M.
Breyne-Devos se retire sous la tente et n'ac
cepte plus de nouveau mandat.
Et les mêmes tiraillements existent pour les
élections législatives on insiste, paraît-il,
auprès de M. Biebuyck pour qu'il donne sa
démission. A l'appui on invoque son grand
âge et ses infirmités, et au fait, il se montre
assez disposé renoncer son mandat au
profit de son fils, mais les matadors ne veulent
pas de Louwitje et laissent entendre au père
qu'il devrait faire ce sacrifice au profit de ce
pauvre M. Ruzette, qui frappe toutes les
portes pour devenir législateur et qui ne voit
s'en ouvrir aucune. Les négociations en
sont là; on préférerait convaincre M. Biebuyck
par la persuasion que de devoir lui notifier,
que telle est la volonté de Monseigneur de
Bruges.
Ainsi donc on rangerait l'arrondissement
d'Ypres parmi les bourgs pourris du pays.
Nous doutons fort que le corps électoral soit
disposé subir cette humiliation et nous som
mes convaincus que le choix d'un étranger
pour nous représenter la Chambre déter
minera nos amis les plus dévoués et les plus
influents sacrifier leurs convenances person
nelles l'intérêt du parti.
Si cette éventualité se réalise, nous verrons
une lutte formidable, dont le résultat ne sau
rait, être un seul instant douteux.
Au moment de mettre sous presse, nous
recevons le compte-rendu de l'assemblée géné
rale de l'Association Libérale, qu'à notre grand
regret, nous ne pouvons publier que Samedi
prochain.
LE PROGRÈS
Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles el chez ses correspondants
Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de lia Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Auslro-Hongrie cl la Suisse: chez Rudolf îViosse (Annoncen-Expedition)
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C°, 38, Park Row-New-York.
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de DixKitde, 59.
Idem Pour le restant du pays7-00 INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-2a.
DU 24 MAI 1880.
DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES.
i i
Les cléricaux lutterout pour l'élection provin
ciale du 24 Mai cela ne peut faire de doute pour
personne; mais avec qui? That is Ihe question.
Jusqu'à ce jour le Journal d'Ypres est muet com
me une carpe, et, si nous pouvons ajouter foi
certaines indiscrétions Je premier de tous les motifs
serait que le choix des candidats n'e6t pas définiti
vement arrêté.
D'aucuns prétendent, qu'un des conseillers sor
tants qu'en 1876 le corps électoral a préféré a Hen-
ritje. a déclaré formellement que les occupations,
que réclame son moulin, ne lui permettent plus
d'aller Bruges dépenser inutilement son temps et