ÉLECTIONS PROVINCIALES X No 561. Jeudi, 40e ANNÉE. 26 Mai 1880. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Association Libérale et Gonstilnlionnelle P VR USS WI LE JEUDI ET LE DIMANCHE. vue acuuiiut kumu CANDIDATS DE L'ASSOCIATION LIBÉRALE ET CONSTITUTIONNELLE 1 BAYART, FERDINAND 2 DEBOO, FLORIMOND 3 de STUERS, FERDINAND 4 TITECA, EDMOND 5 VANHEULE, LOUIS D E L'A RRONDISSEMEN T U Y PRE S. Séance du 13 Mai 1880. LE PROGRÈS Les annonces de la Belgique et de l'Etranger son» reçues par i 'Agence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles ei chez ses correspondants: Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse: chez Hudolf Mosse (Annoncen-Expeditiou) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich; Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Street et C°, 30, Cornhill, E C et S, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour I Amérique: chez Pelhinghille et C°, 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé b l'éditeur, rue de Dimude, 39. Idem Pour le restant du pays7-00 INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: le ligne fr. 0-23. DU 24 MAI 1880. DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Présidence de M. Henri Carton. L'assistance est nombreuse. Il règne une grande animation dans la salle. Il est donné lecture du procès-verbal de la der nière séance. Aucune observation n'étant faite i: est adopté. M. le Président fait un nouvel appel au dévouement de tous les membres de l'Associa tion. Il fait ressortir l'importance des élections du 24 courant. Il exhorte chacun faire sou devoir, faire des démarches auprès des personnes qu'on croit pouvoir gagner sa cause. Mais il faut avant tout du tact et non des menaces; il faut agir par la persualion et insister sur les avantages qu'il y a attendre du régime libéral; enfin il faut faire voir que le cléricalisme ou la domination des prê tres,est la misère et l'oppression que la victoire des libéraux est la prospérité et la liberté. M. le Président rappelle ensuite quelques in structions générales et les principales dispositions concernant le mode de votation, engageant chacun se mettre au courant des petits détails nécessaires la validation de ses bulletins. Il faut aussi faire comprendre aux électeurs timorés que le secret du vot'est garanti, car, dit-il, dèsqueles électeurs seront aussi convaincus que nous,que ce secret estabsolu, les trois quarts des électeurs voteront pour nos candidats. Enfin il recommande aux jeunes gens et tous ceux qui s'intéressent la victoire des libéraux de veiller jusqu'au dernier moment ce que l'on ne violente pas les électeurs. M. Ferdinand Merghelynck se dit chargé par M. de Stuers, de présenter ses excuses de ce qu'il n'assiste pas la réunion, mais il a été empêché par une légère indisposition de veniràYpres. Toutefois t M. de Slucrs espère, d'ici quelques jours, être même de se mettre la besogne électorale et il promet de n'épargner aucune démarche pour faire triompher la liste libérale. (Applaudissements). M. Ferd. Bayarl. MM., Je n'ai pas besoin de faire une longue profession de foi mon passé est là qui vous dit ce que je suis. J'ai toujours été fermement attaché la cause libérale, non par ambition, ni par intérêt, mais par dévouement aux grands principes que nous professons tous. Jescrai dans l'avenir ce que j'ai été dans le passé et je ne négligerai rien pour me rendre digne de vos suf frages. Je vous remercie de tout cœur de la marque de confiance que vous m'avez témoignée en me por tant votre candidat au Conseil provincial. (Applau dissement). 11 est procédé ensuite des expériences de vola- lion, l'aide d'un couloir qui est dressé dans la salle. Si quelque chose peut nous rassurer sur l'issue de la lutte, c'est l'accueil qui est fait partout la liste de nos candidats partout, en effet, on recon naît que nous avons choisi pour nous représenter la province, des hommes instruits, ayant une gran de expérience et une longue pratique des affaires, d'une moralité non contestée et jouissant de l'estime et de la confiance générale; sous tous les rapports nos candidats ont une grande avance sur ceux de nos adversaires et nous assurent les voix de tout les hommes modérés qui ont souci des intérêts et de l'avenir de notre arrondissement. Nous le savons, la loi scolaire sera le cheval de bataille pour nos adversaires, mais nous pourrions leur dire qu'il s'agit ici d'un mandat administratif, plutôt que politique et que c'est précisément parce que les Dépulations permanentes tendent ainsi se convertir en corps purement politiques, qu'il faudra les reformer, si non les supprimer.Or en se plaçant sur ce terraiu, nous demandons tout homme impartial et de bon sens, qui est le plus instruit M. l'avocat Vanheule ou M. l'avocat Biebuyck; M. Bayart ou M. de Vinck; M. le notaire De Boo ou M. Struye M. le notaire Tileca ou M. le meunier Breyne; M. Ferdd de Stuers ou Henrietje. Cerles, si les électeurs étaient dans le cas de devoir opter pour confier leurs affaires l'un ou l'autre candidat, ne donneraient-ils pas la préfé rences nos candidats? Eh bien! pourquoi ne feraient- ils pas de même, lorsque l'intérêt général est en jeu. Mais voyons au fond quel grief la loi scolaire inflige-l-elle Les prières ne sont-elles pas dites comme jadis Le même cathéchisme n'est-il pas enseigné? Les mêmes emblèmes religieux ne sont- ils pas appendus dans les écoles? Oui, dira-t-on, mais le curé n'y donne plus l'enseignement reli gieux, mais voyons en âme et conscience combien de fois le curé allait-il l'école dans les Villages En moyenne pas deux fois par année; il se fiait l'instituteur pour l'enseignement religieux et était très heureux d'être déchargé de cette besogne. D'ailleurs si le curé ne va plus l'école, c'est par sa libre volonté et dans l'unique but de jeter do discrédit sur ces institutions, en les représentant aux imbéciles pour ce qu'elles ne sont pas. car enfin prenons pour exemple ce qui s'est passé dans la ville d'\ près lorsque les élèves, après leur pré paration pour la Ie communion, ont été classés d après leur degré d'instruction, tous ceux qui appartenaient aux écoles officielles étaient au pre-

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1