Encore un! Nouvelles locales. Ecole d Equitalion. Nouvelles diverses. Pour éviter le retour de pareil fait, il ne restera au Gouvernement qu'à faire adopter par la législature la disposition légale qui se trouvait dans le projet primitif du code élec toral de 1878. A Poperioghe, tout en étant battus, les libéraux ont obtenu une victoire relative. Sur 650 bulletins valables, le candidat du clergc en a obteuu 400. Le libéral, le défenseur énergique de l'école de filles, en a obtenu 251Différence 149, dontol seulement pour le bureau de la ville. Or, dans l'élection com munale qui eu lieu avant la promulgation de la loi scolaire, le candidat combattu par le clergé, nonob stant qu'il tint de tous côtés au cléricalisme,a suc combé avec 250 voix de minorité! Donc, en com parant ces chiffres, ont constate une perte sèche de 101 voix pour le clergé, depuis la loi de 1879. Encore une défaite de ce genre et les vaincus d hier seront les vainqueurs de demain. Scènes de mœurs électorales.Ceci se passe Dixmude, au local catholique, dit le Tap. Un sénateur (dont les discours, qu'il prononce en celte qualité, sont, dit-on, rédigés, les uns par un de ses collègues, les autres par un ex-ministre) avait convoqué dans ce saint lieu vingt électeurs campagnards bien catholiques. Il expliquetanlbien que mal, non pas le catéchisme, je vous prie de le croire, mais le nouveau mode de votation. Il y avait là un simulacre de couloir. Chacun de ces braves gens vote son tour. Tout va bien, dit le sénateur in partibuset de satisfaction il se frotte les mains. Mais, voici un changement dedécor. Le résultat du dépouillement est celui-ci: treize voix pour M. De Breyne-Du Bois et sept pour M. De- landtsheere. Téte et colère du baron sénateur. Et vous pou vez juger de cette colère et de cette téte, lorsque vous saurez, que le personnage en question est le seigueur de village le plus despotique et le plus arogant de tous les seigneurs de village de Belgique. (Historique). La cour d'appel de Gand vient de rendre un arrêt intéressant en matière électorale. Elle a décidé que l'indemnité de logement payée aux vicaires ne permet pas ces messieurs de compter leurs contributions personnelles pour par faire le cens électoral. Faisant application de ce principe, elle a rayé des listes électorales de Bruges tous les vicaires de celle ville, au nombre de dix. Le Journal de Bruxelles qui se pique d'avoir de la tenue en manque absolument vis-à-vis de Mgr Dumont. Il nous rappelle le sauvage piétinant le cadavre de son ennemi. Il traite l'évêque de Tournai avec une brutalité et un mépris qui n'ont rien d'humain ni de chrétien. 11 va chercher dans Rabelais des termes pleins de saveur pour les appliquer M. Dumont. Il n'a pitié ni de la situa tion pénible dans laquelle se trouve ce prélat, ni des tortures qu'on lui a fait endurer, ni du nom respectable qu'il porte, ni du sanctuaire de la fa mille où la victime de l'ultramontanisme cherche un soulagement la persécution qui a sévi contre lui. La haine cléricale est féroce Le procédé est digne du journal qui célébra la mort de Thiers comme un box débarras. (Précurseur). Le journal Y Uylenspiegel, de Louvain, avait lancé dans ses colonnes l'accusation la plus outra geante qui se puisse imaginer contre une jeune personne, encore mineure, fille du directeur du pensionat communal. Le tribunal de Louvain, saisi d'une demande de dommages-intérêts par le père agissant tant en nom personnel que comme tuteur de sa fille, avait alloué un chiffre de dix mille francs. La cour de Bruxelles, sur appel de YUylenspie- gel, et les conclusions conformes de M. le substitut Janssens, a confirmé hier cette décision par un arrêt dont les termes sévères infligent au journal clérical une flétrissure morale plusgrave encore que la réparation matérielle accordée. Me Orts, père, plaidait pour la partie calomniée; Me Dejaer pour Ùylenspiegel. Un second arrêt, prononcé la même audience, condamne Y Uylenspiegel 500 francs de domma ges-intérêts pour diffamation l'égard du directeur de l'Hôpital de Louvain. Dans cette seconde affaire, les intérêts de Y Uylenspiegel étaient défendus par Me Woeste, et ceux de la partie diffamée par Me André. Il parait qu'un membre de la Concorde et de la Burgersgildeprésident d'un jeu de billard orthodoxe et en même temps employé au Monl-de- piélé, a dû comparoir aujourd'hui devaut le juge d'instruction pour avoir tait trop souvent compa raître devant lui, aux heures où le bureau était fermé, une fille d'une douzaine d'années qui allait engager des objets appartenant ses parents, et que l'employé engageait, de son côté, tout autre chose. Les cléricaux n'observent pas plus le sixième commandement de Dieu que les lois de leur pays. Journal de Bruges). Décès. Rarement carrousel de clôture a été favorisé par uu lemps plus beau que celui de Mercredi dernier. La bourgeoisie yproise avait répondu avec em pressement aux aimables invitations lancées par M. le Colonel-commandant et ses officiers. Les tribunes étaient bondées, au grand péril des élé gantes toilettes arborées par le beau sexe mais grâce au zèle galant de M. le lieutenant Depiere tout ce monde a réussi se caser très convenable ment. MM. les membres du jury, présidés par M. le Général Courlin. occupaient la tribune centrale, et ont donné diverses reprises le signal des applau dissements. Vous pensez bien que l'exécution des différentes parties du programme a été irréprochable. Aux accords harmonieux de la musique du 4e Lanciers, évolutions d'ensemble, course au ruban vive et animée, spirale déroulant ses anneaux sinueux, charges, saut des obstacles, les exercices se succé daient toujours nouveaux, toujours imprévus force, adresse, légèreté, nos cavaliers ont tout pour eux. La foule joyeuse, émerveillée, applaudissait outrance et les manœuvriers et leurs comman dants, MM. les capitaines Van Wil de Rode et Van Nuffel d'Heynsbroeck. Le public s'est retiré enchanté il n'y avait qu'une voix pour féliciter le sympathique Colonel Blomberger de la parfaite réussite de h fête laquelle il avait si courtoisement convié l'élite de la population. E. Listes précédentes, 24,349-14 Gardes Civiques retour du camp. 17 lambics. 2-32 Société des XX amis réunis un souper aux Armes de France, 2-18 Plateau déposé au local de la Tombola le Dimanche 23 Mai 1880, 21-80 24,37 £-44 Dépenses jusqu'à ce jour, 23,672-78 En caisse 702-36 Société de la Concorde, (extra-muros.) Programme des morceaux qui seront exécutés le Dimanche 50 Mai 1880, 6 heures du soir, par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers sous la direction de M. Witlebroodt. 1. L'Ombre, marche, De Flotow. 2. Une fête Champêtre, ouverture, Labory. 3. Fatinitza, fantaisie, Suppé. 4. Pomponette, mazurka, Wittebroodt. 5. Les Vêpres Siciliennes, fantaisie, Verdi. 6. La reine Inidigo, Strauss. AV I S. Les liquidateurs de la Société anonyme du chemin de fer d'Ostende Armentières informent les porteurs d'obligations et de scripts de la dite société que,partir du V J tin 1880, ils pourront déposer leurs titres la Banque de Bruxelles, 22, rue Royale, de 10 2 heures. Chaque obligation, munie des coupons n° 23 et sui vants, donnera droit 1° A une somme de 125 francs en rente belge 4 p. c., jouissance du 1' Mai 1878. L'état ne délivrant pas de coupures de rente en dessous de 10 francsles soultes inférieures ce chiffre seront payées en espèces. 2° Aux intérêts 4 p. c., payables en espèces, sur le montant de 125 francs par obligation, du lr Janvier au 30 Avril 1878. 3° A un bon de liquidation donnant droit aux réparti tions ultérieures. Chaque groupement de 65 scripts donnera droit aux mêmes avantages, plus une soulte de 25 centimes en espèces valeur 1" Janvier 1878. Les scripts isolés ou les groupes de moins de 65 cripts seront payés raison de fr. 1-92, valeur 1r Jan vier 1878. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Du 14 au 21 Mai 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 5 id. féminin, 7; Total 10. Mariages Charles Vanderbrecht, tisserand, et Marie Kcrrinckx, dentellière. Henri Pickel, tisserand, et Céline Alternat), dentellière. Jacques Servais, lieutenant au huitième régi ment de ligne, et Zélie Lambin, sans profession- Vandenbtissche, Flore, dentellière, 58 ans, célibataire, rue de Meniti. Tytgat, Julie, dentellière, 57 ans, épouse de Charles Aernout, rue de Menin. Parmenlier, Frédéric, sans profession, 84 ans, époux de Catherine Verrulle, rue des Boudeurs. Verleysen, Amélie, servante, 65 ans, célibataire, rue du Verger. Enfants au-dessous do 7 ans. Sexe masculin 5; idem, féminin I l'oftl: 4. Un Fou. La Reine faisait Mercredi en poney-chaise sa promenade habituelle. Elle était arrivée au coin de l'avenue Louise et de la chaussée de Vleurgat quand un individu bien mis, nous dit-on, ramassa une pierre et la lança S. M. en proférant de grossières injures. La Reine fut atteinte l'épaule. Elle continua cependant sa sourse sans prendre la précaution de faire arrêter, p ar le domestique qui l'accompagnait, l'individu en question. Jusqu'à présent, le coupable n'a pas été retrouvé. Il nous parait évident que cette agression, aussi stupide qu'odieuse, est le fait d'un aliéné. LEPETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) L'Economie Financièreparaissant le Dimanche avre 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Un terrible accident s'est produit Lundi au théâtre Bellecour, Lyon. Un ouvrier électricien, nommé Simonnet, âgé de vingt ans, ayant déplacer un fil conducteur de l'électricité, l'a saisi avec les mains, alors qu'il aurait dû avoir des gants de caout chouc pour éviter le courant électrique. Il a été instantanément foudroyé, et tous les secours qui lui ont été prodigués sont restés sans résultat. Un grand incendie, exité par un vent violent, a réduit en cendres, le 5 Mai, 47 maisons du village de Zassossenka, près de ta ville de Biriutcb, gouvernement de Voronège.Qua rante familles, composées de 255 personnes, sont sans abri et sans subsistance. Le zemstvo a distribué 85 tchelverts de blé aux nécessiteux. La volost a décidé de fournir du bois de construction pro venant de la forêt communale. Il n'y a pas eu de victimes humaines. Depuis quelque lemps, nous avons cru devoir appeler l'attention des malades sur les remarquables propriété des Capsules de Goudron de Guyot dans les cas de rhume, bronchite, catarrhes, phthisie, ou autres affections des bron ches et des poumons. Une chose nous a frappé, c'est que la plupart des personnes venant notre pharmacie, pour nous demander ce produit, n'ont pas retenu le nom du médicament et le désignent sous le nom de pilules, globules et même pastilles. Lorsqu'on s'adresse directement notre maison, il nous est facile de rectifier la mémoire de l'acheteur, mais il peut n'en pas être ainsi lorsqu'on se présente dans une autre pharmacie, et cela peut prêter de fâcheuses confusions. Nous prions donc les acheteurs de vouloir bien remarquer et se rappeler le nom du médicament Capsules de Gou dron Guyot. De plus, pour éviter toute erreur, on vou dra bien se souvenir que notre signature GUYOT estimprimée en trois couleurs sur l'étiquette de chaque flacon.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2