Lisez. Les cléricaux ue sont pas administrateurs. ëVs? s Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Chronique judiciaire. Le Comité de l'Association Libérale de BRUGES prie tous les libéraux de Bruges et qui y ont conservé leurs droits électoraux de venir prendre par aux élections législatives du 8 Juin prochain. On lira Mercredi prochain dans YEcho de Nafnur «TRIOMPHE!!! La minorité la Chambre reste nos amis. Nous ne perdons qu'une douzai ne de députés, et M. Mullc de Terschueren est vainqueur Thielt, où il n'y avait pas de lutte. Les élections qui viennent d'avoir lieu dans la province de Namur montrent quelle peut être l'importance d'une seule voix daus les luttes élec torales. A Audennc, le 24 Mai, une voix de plus donnée M. Closset. candidat libéral, assurait la majorité absolue ce candidat et empêchait le scrutin de ballottage dans laquelle M. Malisoux, clérical, a été nommé. Le suffrage d'un seul électeur libéral suffisait ainsi pour opérer un déplacement de 2 voix dans la composition du Conseil. A Dinant, une seule voix catholique venant manquer M.VI.de Montpellier et Pierlot, ces deux candidats devaient être soumis un ballotage et pouvaient, tout comme M. Closset, échouer dans ce nouveau scrutin. Enfin, Namur, deux voix de plus données M. Marchant au ballotage, et M. Anciaux était éliminé. Une voix ajoutée et une voix déplacée auraient donc suffi pour changer la majorité du Couseil provincial de Namur. Il y a parfois des électeurs qui disent: Il im- porte peu que j'aille voter; je n'ai que mon suffrage et il est impossible que le sort d'une élection dépende d'une seule voix. Les faits que nous venous de rappeler prouvent combien ce raisonnement est dangereux. Que les libéraux s'efforcent donc, pour les élections de Mardi prochain, de ne négliger aucun électeur, de ne faire fi d'aucune influence. La victoire est sou vent ce prix. (Avenir des Flandres). Chaque fois que le hasard ou la fraude a placé les cléricaux au pouvoir, ils l'ont quitté en laissant les finances publiques dans un pitoyable état. On ne conteste pas cela. Récemment encore, dit Y Avenir des Flandres, comme déjà en 1857, il a fallu l'avènement des libéraux pour rétablir l'équilibre dans la comptabi lité de l'Etat. ILS N'ONT QUE DES IDÉES ÉTROITES. Dans toutes les questions économiques, indus trielles et commerciales, le parti clérical a donné des preuves de son incapacité et de ses idées rétro grades. S'il était resté majorité dans nos assem blées législatives nous en serons encore aujourd'hui au système de la protection, c'est-à-dire au système qui ruine l'industrie et le commerce, aux princi pes qu'applique encore en Europe la catholique Espagne. CE SONT DES BORNES. Si le ministère clérical n'avait pas été renversé nous auiions conservé l'échelle mobile pour les céréales, c'est-à-dire la protection aveugle qui appauvrit les campagnes et les villes. On n'aurait pas aboli les odieux impôts d'octroi, abolition que les cléricaux ont combattue ou trance, sous le vain prétexte de défendre les inté rêts des communes rurales. On aurait mainteuu les droits de barrière sur les routes de l'Etat et des provinces!! On se serait bien gardé de supprimer l'impôt sur le sel On n'aurait pas songé dégrever des milliers de patentes!! Toutes réformes présentées par les ministres libéraux et combattues par les députés cléricaux. 9°T Vi w o oc Ci OC Ci 00 C 3 X Ci Ot n 2-H.2.3 2 2 3 3 I 2 g Ç«L a et C. a a "S tn s 2 a y et a C r— as <t to Ci Ci Ci m* Ci 00 Ci Ol Ci m o S. m' sa CD ÉL r Pi o C a DENIER DES ÉCOLES. -- ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 21 au 28 Mai 1880. Décès L'instituteur Vanderlinden, de Baesrode, dont nous avons fait connaître dans notre dernier numéro, la méthode d'enseignement, a été condamné par le tribu nal correctionnel de Termonde, quinze jours d'em prisonnement et 50 fr. d'amende ou 15 jours d'em prisonnement subsidiaire. -t-H- oc cg o g 00 Q. n et G3 C vt O! Ol 00 01 o" 3 c et t a G 2 2 M S s et M S 3 to O G 2 O Ol o 0 14) w o 0*01*00*01 ccwy. 01 o o* 00 Ol OC Ol *OI ^1 S 3 M o .2- 3 c X D 3 a. S. Q- q. S o ï.E.» 9-3 "ffo a re. a. 3 a y DO 00 Vo*. OC oc et ce a M o ^1 16 o C5 as tu 3T a o- o- EL et rt. n- s*5-— d c. r> ÎT 7C* -• 03 H <t D 03 B3 n'-g CO 2 o s o w w oc O ce oc H-H- *00*Ôc O CD Ci c- ce oi OS Ci JTi 00 Ol 1 *01*0 o oi O *^-1 14) KS> *00*01 vt ©t Ci §1 *k>*oo Ol Ol *00 -1 O to 00 •*»- V <x> or g et -1 0 W W 01 co ^1 00 tôv oc CD JMO Ci oc oc O ^1 OC C; pi pi t4) tfi Ol >4^. 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La poudrière, magnifique établissement qui occupait une superfice de terrain de plus de huit hectares, a sauté et une douzaine d'ouvriers .ont perdu la vie dans ce sinistre. Ces malheureuses victimes sont pour la plu part des pères de famille, qui laissent femme et enfants dans la misère. Des souscriptions ont été ouvertes pour leur venir en aide. C'est dans ce même but que la musique du 4e Lanciers donnera ce jourd'hui Dimanche, de midi une heure, un concert au parc. Il sera perçu un droit d'entrée de cinquante centimes. Toutes les personnes qui veulent bien prêter leurs concours cette œuvre de bienfaisance trouveront ainsi l'occasion de faire le bien tout en entendant de la bonne musique. Puisse la recette répondre aux intentions des orga nisateurs de cette fête. Voici le programme des morceaux qui seront exécu tés durant ce Concert. 1* Souvenir d'Audenarde, marche militaire, par: L. Bury. 2' Henriette, ouverture, par: Panne. 3* Un jour de bonheur, polka pour piston, par: Coutelier. 4° Bouquet de Mélodies, 5" L'Espérance, valse, par: Ellenberg. Vendredi dernier, midi et demi, ont eu lieu les funérailles d'un soldat du 1' régiment de Ligne, le nommé Moutier, mortellement blessé par la balle qu'un de ses camarades se destinait pour mettre fin ses jours. Moutier, né Carnières (Thuin), milicien de la levée de 1879, était fils d'une honnête famille ouvrière, l'ainé de six enfants et le seul en état, avant son entrée au service, d'aider son père dans son rude travail de houilleur. Par son caractère aimable, par son esprit d'ordre et de discipline, il gagna bientôt l'estime et la confiance de ses chefs, l'amitié de tous c'était, en un mot, un exemple de conduite, le type du soldat milicien, servant la patrie autant par amour que par devoir et sachant puiser dans l'espoir d'un prochain retour, tou tes les vertus qui le distinguaient. Son malheureux père, prévenu aussitôt de la fatale nouvelle, arriva Ypres le lendemain et manifesta bien vivement le désir de voir son enfant enterré Carnières. Le colonel, touché des pldurs et de la triste position de cet infortuné père et voulant d'autre part, récompenser d'une ma nière exceptionnelle les bons services rendus par le défunt, décida que les frais de transport de la dépouille mortelle seraient supportés par le régiment. Tous les camarades de Moutier avaient aussi cœur de montrercombien était grande la perte qu'ils venaient de faire ceux de sa compagnie se cotisèrent pour acheter une couronne d'immortelles, symbole du souve nir qu'il laisse parmi eux, et l'un de ses meilleurs amis, au moment où le corps a été déposé dans le wagon, a lu un petit discours, fort sentimental, que le père Moutier a demandé emporter. Puisse cet éclatant hommage rendu, au noble cœur du soldat Moutier, par le colonel, par tous les officiers et par tous les soldats du régiment, apporter quelque adoucissement la profonde douleur de sa famille. Société de la. Concorde, (extra-muros.) Programme des morceaux qui seront exécutés le Dimanche 6 Juin 1880, G heures du soir, par la musique du lr régiment de Ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Kbotomago, marche, 2. Obéron, ouverture, 3. Cinq-Mars, transcription, 4. Papageno, polka, arr 5. Fantaisie pour saxophone, 6. La vague, valse, Weber. J. Simar. Strauss. Lon gelée Métra. NAISSANCES: Sexe masculin, 1 id. féminin, 2; Total 3. Mariages. Deslaef, Gustave, facteur de la poste aux lettres et Beckaert, Eleonore, dentellière. Vanautryve, Ivon, soldat l'école d'éqnitation, 25 ans, cé libataire, rue de Doucher. Vandenbroucke, Clémence, sans profession, 40 ans, épouse de Liévin ïïarkey, rut de Menin. Deraedt, Charles, boulanger, 63 ans, v,;uf de Mé- lanie Vanacker, rue d'Elverdinghe Wascîynck, LLe»;*, sans profession, 72 ans. veuf de Nathalie Vanhoutte, rue de Meniu. Madou, Emérence, dentellière, 23 ans, célibataire, rue chevalier St-Jean. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 1; id. féminin 3; Total 4. m_i ICI ian- LEPET1T RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs* moyennant un franc. (Voir aux annouces.) L Economie Financière, paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Le Moniteur publie un arrêté royal portant que la ges tion des fondations Devos, Walwein, Maezcman et Ploeyaert Reninghelst, est remise, sans préjudice du droit des tiers, l'administration communale de Rheningheisl, sauf celle- ci fournir dans l'établissement un local pour le service de l'école dominicale. Pour ceux que leur profession oblige parler beaucoup avocats, professeurs, orateurs, prédicateurs, quoi de plus dé sagréable qu'un mal dégorgé, un rhume, ou restant de bron chite On emploie profusion, mais sans grand résultat, cha cun le sait, une série de pâtes, sirops, tisanes, etc., qui, le plus souvent, laissent la maladie suivre traquillemeal son cours. Il n'y a guère que le goudron qui puisse apporter un soulagement rapide, on peut dire presque instantané quand il est pris dose suffiaole. Pour obtenir ce résultat, il coovient de prendre chaque repas quatre six capsules de goudron de Guyet. Le flacon, du prix de S fr. 50, contenant 60 capsules, ce mode de traitement revient donc quelques centimes par jour, et l'on peut affirmer que sur dix personnes qui l'ont essayé, il y en a neuf qui s'en tiennent cette médication. Les capsules de goudron de Guyot, en raison de leur succès qui grandit chaque jour, ontsuscitc de nombreuses imitations. M. Guyot ne peut garantir que les flacons qui portent sa signa ture imprimée en trois couleurs. M" Jules Eyerman s'est constitué partie civile au nom des parents de la petite victime. Le tribunal a alloué la partie civile la somme de 75 fr. titre de dommages-intérêts.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2