Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Tribunaux. Puis s'il est des positions qui, après Anvers, leur soient précieuses ce sont bien celles-là, qui sont la clé de deux provinces où depuis ils régnent en maitres absolus. Enfin, parmi leurs candidats dans les deux villes, il en est dont l'échec leur tiendrait cœur; par exemple, ceux qui jugeaient eux-mêmes leur élection tellement sure qu'ils croyaient passer comme une lettre la poste. Ils estimeront donc que ces bollaltages ont pour eux une importance énorme supérieure même celle d'une élection, et, n'étant non plus distraits de celte lutte par aucun autre soin, ils y porteront tout leur effort, joueront le grand jeu, feront feu de toutes leurs pièces et ne négligeront, dans l'en semble et dans le détail, aucun des moyens qui leur sont familiers. Mais, plus la lutte sera vive, plus grand en sera l'honneur. On se rend bien compte d'avance de la résistance que doivent rencontrer les vaillants libéraux de Bruges et de Namur, mais on ne doute point, puisqu'ils ont pu arriver un ballotage dans un moment ou tout était en question, qu'ils ne remportent un succès décisif après une journée qui, fortifiant notre opinion, doit être pour eux un puissant encouragement. Le fait seul de ce ballot tage est un échec pour un adversaire qui jusque-là ne doutait de rien. On a donc barres sur lui, il est moralement ébranlé: encore une charge fond et il est en déroute. On écrit de Bruges: Nous lisons dans VIndépendance La Tribune de Mons a confirmé celte nouvelle elle a public en même temps le texte d'une longue lettre que Mgr Dumont a adressé ces jours derniers plusieurs feuilles cléricales et dont l'abondance des matières ne nous permet pas de nous occuper aujourd'hui. L'Opinion annonce que le général Liagre de mande a être relevé de ses fonctions et qu'il sera remplacé sous peu au ministère de la guerre par le colonel Nicaise, qui va être promu général. Nous ne savons ce qu'il y a de fondé dans celle nouvelle. Le Monde, jouroal clérical de Paris, reçoit de son correspondant romain une lettre où on lit ceci Nous trouvons dans la Gazette de Breslau (Prusse) l'article suivant DENIER DES ÉCOLES. La lutte a été opiniâtre sur 2788 inscrits, 111 ab stentions seulement. Les infirmes, les moribonds ont été amenés au scrutin par les cléricaux. Des négociants sont revenus de Londres pour voter. La lutte a été bien menée par les deux partis. Malheu reusement les membres des bureaux étaient tous cléri caux, sauf un. Le résultat est attribué par les libéraux la mauvaise foi des membres cléricaux des bureaux. On parle de la complaisance qu'à mis un bureau attendre les paysans électeurs catholiques. Le dévoûment et l'activité de la Jeune Garde ont rendu des services très sérieux; elle est admirablement organisée. Le résultat a été appris avec beaucoup de dignité on persistera. Au troisième bureau il y avait 683 votants seulement 681 bulletins ont été trouvés dans l'urne; M. Visart, président, a passé outre. On espère pouvoir faire casser l'élection. Des messes ont été dites dans toutes les églises pour le succès de la liste cléricale. Contrairement aux prévisions la ville a été bonne, et les campagnes mauvaises. Nous croyons savoir que le rédacteur en chef de la Tribune de Mons intente un procès en diffamation l'évêque de Namur, Mgr Gravez, pour avoir dit, dans sa protestation datée de Laroche, que les lettres des évêques de Liège et de Namur qui nous ont été com muniquées par notre confrère, avaient été arrachés plutôt que reçues des mains inconscientes du malheu reux évèque de Tournai. Notre confrère s'est rendu Villers-Perwin, avec Mc Masquelier, du barreau de Mons. J'apprends que le président du ministère belge, M. Frère-Orban, vient de répondre la note du cardinal Nina, et qu'il l'a fait sur un ton qui manifeste des sen timents bien contraires aux principes et aux droits que soutient le Saint-Siège. Il s'y trouve aussi, sous une forme digne des mœurs libéralesla menace plus ou moins claire de supprimer toute relation diplomatique.» LE JUBILÉ BELGE. Dans quelques jours la Belgique entière sera en fête. Flamands et Wallons, libéraux et catholiques, célébre ront le cinquantième anniversaire de l'indépendance de leur patrie. Le Congrès de Vienne avait attaché les neuf provin ces belges la Hollande et formé de la sorte le royaume uni des Pays-Bas. Si ces deux pays avaient pu rester unis, ils eussent vu s'épanouir pour eux l'avenir le plus brillant. Ils auraient présent 10 millons d'habitants, la production de leur industrie et le mouvement de leur commerce se chiffreraient par des millards; ils auraient peut-être une des premières marines de l'Europe; leurs frontières seraient garanties par une armée de 200,000 hommes ils posséderaient d'admirables colonies Bru xelles, que l'on nomme déjà le petit Paris,serait devenu sans doute une des villes les plus riches et les plus im portantes du continent les Pays-Bas seraient la tête des puissances de second ordre. Pendant les cinquante ans qui ont suivi leur émanci pation, ils ont prouvé que le sentiment de l'ordre et du respect de la loi forme un des premiers éléments de leur caractère. Il n'est pas un pays qui, pendant un demi-siècle qui va se clore sur l'indépendance belge, ait joui de plus de tranquilité et qui ait réglé et conduit ses affaires avec plus de sagesse. Léopold Ir, auquel on avait prédit qu'il verrait son trône ébranlé au bout de quelques années, n'a pas eu un moment se plaindre de son peuple. Il a régné depuis 1831 jusqu'en 1865 sans qu'une voix séditieuse se soit élevée contre lui sans qu'une seule crise ait mis ses prérogatives en question. Son fils, Léopold II, règne depuis quinze ans dans la même sérénité. La dynastie belge est aussi soli dement établie que n'importe quelle autre. Grâce cette longue paix et l'activité naturelle de sa population, la Belgique a acquis une prospérité qui fait l'étonnement de l'étranger qui la visite. Il n'est pas de pays mieux cultivé, il n'en est pas dont l'industrie soit plus florissante. Dans tous les concours internatio naux, nous voyons les Belges rivaliser avec les nations les plus avancées. Leur territoire est grand comme la main et quoiqu'il soit habité par une population de cinq millions d'âmes ils savent en tirer des trésors qui non seulement suffisent leur subsistance, mais qui leur ont procuré une fortune publique qui les met en état de satisfaire largement toutes les exigences matérielles de nos temps modernes. Nulle part on ne trouve plus de chemins de fer, plus de thélégraphes,plusde bureaux de poste. Leurs canaux, leurs hôpitaux, leur enseigne ment public, tous les services de l'administration, leurs prisons, sont les témoins vivants de leur puissant esprit d'organisation. La Belgique est devenue une des contrées les plus heureuses du monde civilisé. Les Belges ont le droit d'être fiers de leurs progrès et l'on comprend sans peine l'enthousiasme et l'unanimité avec lesquels ils se préparent célébrer l'anniversaire jubilaire de leur indépendance. Jamais on n'aura vu dans ce pays, la terre classique des fêtes publiques, des solennités aussi grandioses. Bruxelles, Anvers, Gand, Lièges, toutes les grandes villes auront leurs patrioti ques journées. Le jubilé commence le 15 Juin et ne finira, dit-on, que vers la fin du mois de Septembre. Les millions qui y seront dépensés tant par le gouvernement que par les communes et les particuliers sont estimés si haut que nous hésitons reproduire le chiffre. L'Allemagne ne saurait rester indifférente cet évé nement prochain. La Belgique est pour nous une nation amie. Elle occupe en Europe une position au main tien de laquelle nous sommes vivement intéressés. Nos vœux accompagnent par conséquent sa belle fête nous souhaitons de tous cœur qu'elle puisse servir d'aurore uu autre demi-siècle aussi satisfaisant que le premier. Listes précédentes, 24,704-21 Erreur la mention Tète d'argent. Au lieu de 1-40 fr. il faut lire 7-40, soit une différence de frs 6-00 Bergerie, 11-16 Eperon d'Or, 5-97 Progrès, 9-75 34,737-11 Dépenses jusqu'à ce jour, 23,684-93 En caisse 1,053-18 Les miliciens de l'arrondissement d'Ypres sont appe lés Bruges, le Vendredi 18 Juin, pour se faire incor porer. Le sieur Leboucq, de notre ville, qui est employé au Département de la Justice, vient d'être promu au grade de commis de classe. Il est porté la connaissance du public que des Con certs hebdomadaires auront lieu sur le Kiosqne de la Grand'Place, pendant les mois de Juin, Juillet et Août, 81/2 heures du soir, commencer le Jeudi, 17 courant. Un avis, affiché au Kiosque, indiquera, le cas échéant, que le concert n'aura pas lieu. Programme du Concert qui sera donné le 13 Juin 1S80, de midi 1 heure, dans le Jardin Public, par la musique du 4" régiment de Lanciers, sous la direction de M. Coutelier, au profit des victimes de la catastro phe de Wetleren. 1° Souvenir d'Audenarde, marche militaire, t par L. Bury. 2° Henriette, ouverture, par: Panne. 3° Un jour de bonheur, polka pour piston, par: Coutelier. 4" Bouquet de Mélodies, 5" L'Espérance, valse, par Ellenberg. Société de la Concorde, (extra-muros.) Programme des morceaux qui seronl exécutés le Dimanche 15 Juin 1880, (i heures du soir, par la susdite musique. 1. Mai elle militaire, 2. Ouverture, par Sleenebrngen. 5. La Voltige, polka-mazurka, par Devos. 4. Un doux regard, polka, pat Dikuuning. 5. Fantaisie originale, 6. L'allente, valse, par: Clément. Société de dardes Civiques d'Ypres. 3° tir de la période d'été. 7 Juin 1880. Haut total. Candaele, J. 2 5 3 5 5 4 20. Lesalfre, A., 1 2 1 5 3 3 19. Boedl, L., 5 3 1 5 2 2 18. Ligy, A., Gaimanl ,A., -1 2 4 1 3 5 3 5 4 r 16. 13. Au blanc. Ugy, F-, Iweins, G., Les concours de Juments de trait auront lieu 1° A Furnes, le Samedi3 Juillet 1880, 10 1/2 heures du matin, pour l'arrondissement judiciaire de Furnes. 2° A Ghistellcs, le Vendredi, 23 Juillet 1880, 11 heures du matin, pour les cantons judiciaires de Ghistelles et d'Ostende. 3° A Bruges, le Samedi 24 Juillet 1880, 3 heures de l'après-midi, pour les cantons judiciaires de Bruges, Thielt, Ruysselede et Thourout. 4" A Waereghémj le Mardi 31 Août 1880, 11 heures du matin, pour l'arrondissement judiciaire de Courtrai. V Economie Financière, paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Le 6, vers 8 heures du matin, le cadavre du nommé Cyrille Vynck, demeurant 'a Geluwe, a été trouvé dans la campagne trois cents mètres de son habitation. LEPETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Le goudron est une substance très complexe et dont la composition varie considérablement selon le mode de prépa ration et surtout selon la substance dont on l'a extrait. En effet, on retire du goudron de ta houille, des bois de hêtre, de pin, de sapin etc. il va de soi que les propriétés curalives de ce produit varient selon son origine et son mode de prépara tion. Autrement dit, chaque espèce de goudron a ses proprié tés spéciales. Aussi n'est-il pas étonnant qu'au point de vue médical, tous les produits dénommés goudron ne produi sent pas les mêmes résultats. Pour la fabrication de ses capsules de goudron, M. Guyot emploie seulement le goudron dit de Norwège. Il ne peut garantir la qualité, et par suite l'efficacité, que des flacons de capsules qui portent sur l'étiquette sa signature imprimée en trois couleurs. Les Capsules de Goudron de Guyot s'emploient dans les cas de rhume, toux, bronchite,asthme, phtisie. A la dose ordidaire de deux ou trois capsules chaque re pas, ce traitement revient quelques centimes par jour et dis pense de l'emploi de toute espèce de tisanes, pûtes ou sirop. Dans sa séance du 18 Mars dernier, le tribunal cor rectionnel d'Ypres avait condamné le sieur Jean Baelde, de Passchendaele, une amende de 26 francs, aux frais du procès, et 30 francs de dommages et intérêts, du chef d'injures, envers M. Alphonse Geldof, instituteur communal Boesinghe. Le Ministère public et M. Geldof intejetèrent appel de ce jugement. Mercredi dernier la Cour d'appel de Gand a condam né Jean Baelde, 1° un emprisonnement de huit jours; 2° une amende de 25 francs 3° 100 francs de dom mages et intérêts; 4° aux frais du jugement du tribunal d'Ypres et de celui de Gand, ainsi que de la partie civile. Puisse cette condamnation être un sérieux avertisse ment ceux des fanatiques qui auraient encore les lâchesle triste courage d'insulter les instituteurs of ficiels

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2