6 FRANCS PAR AN. 577. Jeudi 40® ANNÉE. JOURNAL D'YPRES ET DE L ARRONDISS EM EN T. Hommage H. le Gouverneur Heyvaert. Ce qui reste Taire. f PARAISSANT LE JEUDI ET EE DIMANCHE. Les Pour annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par Agence Havas (Publicité), 89, Marehé-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: _r la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Àuslro-Hongrie et la Suisse: chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slutfgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne:et l'Irlande: chez Geo Street tt BULLETIN POLITIQUE» Le calme qui règne au Luxembourg et au Palais- Bourbon indique que la session touche sa fin. Un certain nombre de sénateurs et de députés ont déjà pris leurs vacances. Les séances ont été insignifiantes. La Chambre a voté le budget des finances et a repoussé la pro position de M. Sourrigues tendant opérer la con version do la rente. La discussion de, la loi sur la gratuité de l'enseignement primaire devra proba- blement être renvoyée la session prochaine. Paris s'est laissé quelque peu distraire de ses préparatifs de fêlé. Six millè hommes du peuple se sont rendus, vers sept heurds, la gare de Lyon pour souhaitcf la bienvenucà l'un des revenants de la Commune, le célèbre pamphlétaire Henri Rochefort. La réception a éléxhaleureuse, enthou siaste; le flot populaire grossissait toujours et envahissait les rues et les boulevards. Place de la Bastille, plus de 30,000 hommes acclamaient cette personnalité étrange et brouillonne dont les écrits incendiaires ont exercé une influence aussi désas treuse que considérable sur les derniers événements de l'insurrection communaliste. Singulier tempé rament que celui dès classes ouvrières de la grande capitale! Qui pourrait dire combien, parmi les manifestants d'hier, assistaient aux démonstrations du 30 juin et acclamaient les jésuites expulsés de leurs établissements La statistique, malheureuse ment, serait difficile faire; elle établirait; certes,de curieux rapprochements. Pendant la soirée, l'ordre n'a pas été troublé. Voilà ce qui est d'un» heureux augure pour la fête nationale. Les grandes puissances se préoccupent depuis quelque temps de la situation intérieure de la Bul garie. Il existerait dans la principauté nouvelle ment créée, un mouvement unioniste qui pourrait rouvrir un incident de la question d'Orient. Cette agitation tend amener l'union de l'Etat du prince Alexandre avec la Roumélie orientale, et elle cause une inquiétude telle que le gouvernement britan nique a été interpellé ce sujet la Chambre des communes. Au dire de sir Ch. Dilke, sous-secré taire d'Etat au Èoreign Office, les craiates seraient Le gouvernement d'Athènes a été invité par les grandes puissances ajourner la mobilisation des troupes, afin de permettre qu'une dernière et pres sante tentative de médiation soit faite Conslanti- nople. Une entrée en campagne compromettrait le succès des pourparlers. M. Tricoupis, le chef du cabinet hellénique, a promis de surseoir la mobi lisation du corps d'armée qui devait, d'après les derniers renseignements, se diriger sur les frontiè res septentrionales. La Chambre italienne a voté, peur la troisième fois et une énorme majorité l'abolition du droit de moulure. L'article 1er, réduisant la taxe d'un quart partir du Ier septembre prochain, a été adopté par 262 voix contre 108 l'article 2, portant suppression ahsolue de l'impôt pour le 1^ janvier 1884, par 244' voix contre 116. En Allemagne, tort ou raison, on commence parler des négociations qui seraient prochaine ment reprises entre le prince de Bismarck et la curie romaine. Ces rumeurs ne doivent èlre accep tées qu'avec une grande défiance. Il s'est levé un clérical au sein du conseiî pro vincial ayant assez d'indépendance de caractère pour rendre un hommage bien mérité noire ho norable gouverneur et faire ainsi une réponse éloquente aux vi'Iénics que certaines gens et cer taine presse prodiguent ce haut fonctionnaire. Voici un iucidcul que nous extrayons textuelle ment du compte-rendu de la sténographie M. BreydelMM., je demande la parole pour motiver mon vote qui sera, comme dans la der nière session, un vote de confiance eir faveur de M. le gouverneur. Nous savons tous que M. Heyvaert est un en fant des Flandres, qu'il est né parmi nous, et ap partient notre Province. Je le remercie hautement deS1 démarches qu'il a faites en haufliei). Je le félicite du succès qu'il a obtenu et si jamais, comme je l'espère, nous voyons se transformer notre belle place de Bruges, c'est lui que nous le devrons. M. y an den Abeele. Je demande dire un mot. M. le Président. M. Breydcl a la parole en ce moment. M. Breydel. Je félicite donc M. le Gouverneur du succès qu'il a obtenu, et je le conjure d'user encore de son influence pour activer les travaux qui embelliront le chef-lieu de la Province, et se ront pour la classe nécessiteuse, trop nombreuse dans notre ville, une source de travail et par con séquent un' bienfait. Je pense, MM.,que tous, nous devons être d'ac cord pour voter le rapport de la 4me commission et que nous devons avoir assez de confiance dans le Gouvernement qui a ses hommes spéciaux pour l'élude des questions d'architecture, tandis que uous ne sommes pus môme de diseuler ces ques tions. Je renouvellerai donc le vote que j'ai émis dans la dernière session et qui, celte époque, a trouvé peu d'écho; mais j'espère qu'aujourd'hui nous se rons unanimes. Très bien). M. J. de Thiebault de Boesinghe. Bravo Les paroles de M. Breydel furent couvertes d'ap plaudissements dout M. de Thibault, comme ouïe voit, a donné le signal. Elles vengent amplement M. le gouverneur de l'affront que les meneurs épiscopaux oot voulu lui faire au début de la séance par une décision qu'ils oui., escroquée au conseil. Allez donc, Patrietombez bras raccourcis sur MM. Breydel et de Thibault W On comprend après cela, l'aplatissement du doc teur Blnsgaki. Comme fiche de consolation, il a émis un vœu que les plans pour la construction de l'hôtel de la province et des bâtiments élever par l'Etat soient mis au concours parmi tous les architectes du pays. Le Conseil a émis ce vœu, tout en n'en faisant pas une question sine quâ non de son approbation. Les conclusions de la 4>ne commission ont en»- suite été adoptées l'unanimité, y compris la voix de M. Vandenabeele. Ainsi finit la comédie, dit l'Avjnir. Le pays s'élant hautement prononcé en faveur de la politique du ministère libéral, celui-ci a pour devoir de poursuivre avec fermeté la réalisation du programme de sou parti et de donner satisfac tion l'opinion publique qui réclame éuergique- ment l'abolition des privilèges dout le clergé est encore en possession. Au nombre de ces immunités, la plus inique est, sans contredit, celle qui exempte le- sémina ristes du service militaire. La section centrale, chargée d'examiner les modifications apporter LE PROGRÈS VIKES ACQUIRiT KUNDO. C° 30 Coruhill, C et 5, Serle Street VV C, Loudres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Llitmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pelbinghiilc et C°', 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. G-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé k l'éditeur, rue de Dixuude, 59. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER,, (f Juillet). HEURES DE DEPART D'YPRES A Poperingbe-Hazebrouck. 6-20. - 12-07.6-47. Poperinghe. G-20. 9-07. 9-35. -12-07. 2-45 3-57. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-34. - 9-52. - lt-20. - 2-40. - 5-25. Rouler». 7-45. 12-25. 6-30. Langbemarck-Ostendé. 7-21. 12-22. 3-39.-— 6-27. exagérées et l'on n'aurait pas redouter pour le moment de uouYelles complications.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1