579. Jeudi, 22 Juillet 1880. JOURNAL D'APRES ET DE L" V RRQtyDISSEMENT. Aménités. 7 40e 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE. DDI.lNtilIEvtres wmutr kundo. -r*f mu,! pr ii '.'^vii'il ml)" Il i Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par VAgence Havas (Publicité), 89, Marcbé-èuxjHerbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Pftris,. Popr l'Allemagqç, l'Ausiro-Hoqgrie el la Suisse,chezRudolf Mosse (Annoncert-Expedilion) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stutlgard, Vienne et Zurich, -** Pobr la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Slrec-l et C°, 30, Cornhill, E C et 3, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh e| Van Djfmae, Rotterdam. PoUr I Amérique: chez Pelhingbillc et C°, 38, Park Row-New-York. îU'jJI - i BULLETIN POLITIQUE. Le Sultan a confié un certain nombre de fonctionnaires allemands le soin de réorganiser j l'administration financière ottomane. La nouvelle a causé une assez vive sensation, surtout en Angleterre, où l'évolution d'Abdêil-Hamid est con sidérée comme un événementconsidéraWej La presse allemande, prise en quelque sorte l'impro- viste, car rien ou 'bien peude'Ctaôse n'avait trans piré au sujet de la mission du comte de Hatzfeld, s'évertue aujourd'hui démontrer que les journaux i de Londres fout: fausse route et que le prince de Bisipark n's pas songé;un seul instant épouser les intérêts de liempire turc ou contracter une espèce d'alliance avec.oe dernier. L'Allemagne reçu cette nouvelle avec; un vif antbousi&siqe; elle repousse -bien loi» l'idée que dans celte circonstance le chancelier'impérial se i serait guidé par des arrières-pensées d aunexiops ou d'alliances: 11 n'en reste pas moins vrai que la nomination-de 'M. de Weltendorfiélid'aulres fonc- tiopnaîresalleinands constitue un événement gra- veyiqai éveillera les susceptibilités de >pi#s d'une des grandes puissances. 11 se confirtttte que dans quelques jours une etffréWid aura Ifèu Gastein eutré'lesf etapereurs •d'Allemagne et d'Aulriche-Hongric. Les entretiens dèbtesdéùx puissants souverains défrayeront lông- temps lès polémiques de la presse. Il y aura lieu de sé'mettre en garde coulré les allégations plus ou moins intéressées auxquelles TeutrevUe doùnera naissance. La situation du ministère italien se çpp^olide. La droite du Sénat la majorité -r- a décidé de voter, en rechignant, il est vrai, le projel d'abolï- tion du droit de mouture que lii Chambréadopté 450 voix de majorité. La discussion de la loi sur 1 éviction des fermiers irlandais est terminée la Chambre anglaise, après Une véritable hécatombe d'amendements. Nous ne saurions dire si le biil a été adopté; la dépèche que nous recevons garde cet égard un mutisme com plet. J^ncpfe un tnemhrç du ministère qui 5u|>U un échec électoral Rerwick, le lord avocat, dans Un scrutin nécessité par une invalidation, a été *j| .aioi ni 'Jlvjdil n-: -?:i ;.iiuaq§bnr no? ob i.Wptf, par 58#; voix cpptrp 582, Cet écfieç est doublement regrettable après le jugement qui enlève son siège au président du Lord Goverumept Boàrd, M. Dodson, élu par Iq circonscription de iuolioe ïhbfl oh olliv ci aonsVl eJ Dumoiit coulre Durousseaux. La Tribune de Mons nous apporte les prélimi naires dû prrOeèS'intetttélpaft"Mgf DuttïOnt l'admi nistration diocésaine de Tournai, représentée par Mgr Ddrousseaux. Samedi, dix heures du matin, M. le juge <le paix de Tournai, agissant la requête de Mgr Dumoiil, se rendit l'évêché pour y apposser lés scellés sur les papiers et les coffrés-forts dont l'ibtrùs Durousseaux s'est emparé. A peine ces messieurs furent-ils introduits que M. Durousseaux protesta contre cette prétendue violation dr son domicile. Il nia avoir des papiers votifs appartenant Mgr Dumout qu'il acéusa d'avoir emporté ce qui ne lui aj- .sm^irucm al TnaSreo u 1 f On se" i"em»l eh référé pour obtenir l'apposition dès sèéHlfs,"hon toûtefôi'S' sans laisser dés gardiens chargés de s'opposerifen,lèvemairt1ééls;papiers cl valeÉRIiv-o-iîJiup Jii90 Jqsfi liai J«i d M.Atasquelrer, mandataire de Mgr Dumont. avait déféguèsespouvoirs, en vertu d'une des clauses de 6^procuration M® Paul Janson et Aimable Lefebvrov" s Vi •!- M') L,èTebVtè'eXpi6Se"eii"référé fârreqnête' de"M^r Dumont ét'W'tlieft-fondé de cette requête. Il montre le 28'ûoVe'fùbre T879, les hommes'dir Mgr Dnfbus- seaW* s'introduisant dans le domicile de Mgr Du mont, y mettant garnisoft, crochetant les portes, changeant les serrures, séqhestrant Mlle Dumont eri^iJabSèWèéi dé'Son frété: Ces actés od/Mlx'H'oiit mis en possession du domicile et de ta caisse de Mgr Dumont. Leicbvre est certain que M. le président ordonnera l'apposition des scellés. M® Leschevin prend la parole au nom de Mgr Durousseaux et se lance dans une interminable dissertation sur le bref dn Pape, sur les préroga tives d'un admfnisirà'téar apostolique il rappelle en termes peu voilés la folie de Mgr Dumont.' Ni en équité ni en droil'ii ne voit qu'il soit possible d'accorder l'apposition des scellés. Tout esf 'clarr, tout est net, il n'y a aucun compte régler. Mgr Durousseaux se plaint de la violation de son do micile, et il a eu raison de faire acter au procès- verbal sa protestation indignée. Me Jaéion pfetid son tour la parole. En quel ques mots l'éminent avocat fait justice des subtili tés de son adversaire.' 11 rappelle les scènes scanda leuses du* 28 hdèémbre 1879 et s'étonne que l'on ose aujourd'hui parler de violation de domicile. Ce mot devrait brûler les lèvres de M.' Durous seaux et dé ses amis. Comment comparer l'atti tude loyale et dégale des conseils de Mgr Dumont au crociielage des serrures pratiqué sur 1rs ordres de M. Durousseaux? Le procédé est-il le même En niant qu'il y ait aucun compte régler. M® LcsetoevRÉS' prouve combien il a la mémoire cou rte: Lé 2 décembre 1879, M. Leschevinlui- méme soumettait en effet la signature doAIgr Dumont un projet de règlement de comptes qu'il trouvait Urgent, aucun inventaire n'ayant été fait. Ce projet, que lit Me Janson, est entièrement écrit de la main de Me Leschevin, sauf la date, qui fut niiW par M. Bouvry. M. Leschevin niera l-il sa propre écriture? M® Janson poursuit Quoi vous nous accusez d'avoir emporté de l'évêché ce qui ne nous appar tient pas et vous y détenez ce qui nous appartient! Vous devriez nous remercier de la mesuré conser- vaidïrè qhe nôûs demandons, C'est la luipiérè que nous voulons faire. La craindriez-vous M. Durousseaux doit peser ses mois. 1! ne portéi'S JHre1' atteinte impunément l'honneur de Mgr Dumont. Nohs connaissons ses pratiques. Le monde a jugé t assolutamente segreto catholique. M. le président jugera si l'inventaire confidentiel proposé le 2 décembre dans la note écrite par M® LeschevMj sdARA sauvegarder (|çs intéf^s impor tants, saiisTBire la conscience piibfiquc. Après une courté plaidoiYie de Me Leschevin, Al. le président se retire et revient bientôt après ;avep une? ordonnance autorisant l'apposition dés qçellés. -j Le:jiige de paix et son greffier sont aussitôt retournés ap palais épiscopal, où les scellés ont été immédiatement apposés. Extrait d'un article dans lequel le Bien public engage les conseils provinciaux cléricaux résister la loi en refusant de voter les subsides nécessai res l'enseignement officiel Comme l'année passée MM. Van Hnmbeeck et llolin, embusqués au coin du bois officiel, nous appliquent sur la poitrine un arrêté royal avec cette injonction éminemment libérale la bourse ou la vjo! Les deux associés ministériels n'auront pas notre bourse: on verra s'ils oseront la prendre. Peut-être l'essayeront-ils, pcul-ôlre même y par viendront-ils en tout ou en partie, mais cela ne donnera pas la légalité leurs actes, ni l'hoanéteté leur métier. Le brigandage ne devient pas légiti me pour êlffc exercé sur içs chemins gouvernèrten- taux. il .M ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. tr. 6-00 Idem Pour le restant du pays. 7-00 Tout ce qui concerne le INSERTIONS: Annonces journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmade, 59. la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE ÉER. (1' Juillet). HEURES DE DÉPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouclf. 6-20. 12-07. 6-47. Poperinghe. 6-20. 9-07. 9-55. 12-07. 2-45 3-57. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-34. - 9-52. - 14-20. - 2-40. - 5-25. Roulera. 7-45. 12-25.16-50. Langhemarck-Ostende. 7-21. *-r 12-22. 3-59.6-27.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1