Distribution de Prix.
N Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Chronique Judiciaire.
ne desquelles on a remis neuf cachets de leçon
d cquitation et qui étudient en ce moment avec ar
deur l'art diflicile de se tenir convenablement sur
un destrier.
Vendredi, 13 Août, a eu lieu, aux Halles, la
distribution des prix aux élèves de notre Col
lège Communal et de l'Ecole Moyenne de
l'Etat.
A 3 heures précises, les accords de la Bra
bançonne et les vifs applaudissements d'un
public nombreux saluèrent l'entrée des Auto
rités.
Monsieur Vanheule, Bourgmestre, prési
dait la cérémonie auprès de lui avaient pris
place, sur l'estrade, M. Bossaert, échevin M.
le Chevalier Hynderick, Conseiller la Cour
de Cassation M. Ferd. Merghelynck, Com
missaire d'arrondissement; M. Iweins, Pro
cureur du Roi des Conseillers Communaux;
M. De Deyne, Inspecteur du canton scolaire
d'Ypres, ainsi que des officiers de l'armée.
La musique du Corps des Sapeurs-Pompiers
ouvrait la séance sous l'habile direction de
son chef, M.Wittebroodt,elle a exécuté avec le
talent qu'on lui connaît, une fantaisie patrio
tique Hommage au Roi, un morceau de cir
constance par le temps de fêtes jubilaires
La parole a été donnée ensuite M. V. De-
veenprofesseur de mathématiques et de
sciences au Collège Communal.
L'honorable professeur avait pris pour su
jet L'enseignement des sciences. L'importan
ce d'une connaissance plus étendue des scien
ces surtout des sciences naturelles la
nécessité absolue d'augmenter, dans les Athé
nées et les Collèges, le nombre d'heures, assi
gnées l'enseignement de cette branche d'in
struction l'heureuse influence qu'une étude,
plus complète et moins aride, exercerait sur
le développement intellectuel et moral de
l'élève, telles sont les principales considéra
tions que M. Deveen a développées, dans un
discours, écouté avec un sympathique intérêt.
L'orateur a terminé par quelques paroles pa
triotiques qui ont soulevé, dans la salle entiè
re, de longues et retentissantes acclamations.
La distribution des récompenses a commen
cé ensuite.
D'enthousiastes applaudissements ont ac
cueilli la magnifique récompense, décernée
par la Ville, l'élève Gorrissen Gustave, de
lluy, lauréat du Concours général de l'ensei
gnement moyen du lr degré en 1879 (lre scien
tifique).
Cette intéressante fête de l'instruction s'est
terminée vers 5 heures
DENIER DES ÉCOLES.
Décès.
On nous écrit de Lille, en date du 10 Août 1880.
Monsieur t Editeur,
Par suite des Fêtes Nationales 1830-1880, les ateliers
de notre journal étant fermés, Le Progrès ne paraîtra
pas Jeudi prochain.
Listes précédentes, 24,831-59
Sultan, 18-25
Grand Monarque (estaminet du Samedi), 17-50
Kruisstraat, (chez Devos), 7-96
Eperon d'Or, 7-03
St-Sébastien, 6-00
Taverne Anglaise, 5-00
Bergerie, 3-46
Witte Klakken 3-22
Tète de Bronze. 2-00
Boerenhol, 1-50
Parnassus, 4-46
Pour un tour manqué, la Tète d'or, 1-00
34,908-97
Dépenses jusqu'à ce jour, 23,844-60
En caisse 1,064-37
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 6 au 13 Août 1880.
NAISSANCES: Sexe masculin, 5; id. féminin, 5; Total 8.
Mariages.
Demey, Charles, garçon brasseur, et Debreuck, Léonie,
servante. Van Gasse, Fidèle, musicien au 4" régiment de
Lanciers et Vico, Angélique, sans profession.
Ganne, Bernardine, sans profession, 69 ans, célibataire,
rue de la Bouche. Wolfcarius, Joseph, sans profession, 87
ans, veuf de Adèle Wydooghe, rue de Dixmude. Weyer-
man, Isabelle, sans profession, 76 ans, épouse de Jean Rab-
berecht, nouveau chemin St.-Martin. Bourgois, Lucie,
sans profession, 79 ans, veuve de Baudouin Pickhout, Marché-
bas.
Enfants au dessous de 7 ans
Sexe masculin 0; id. féminin 3; Total 5.
Quoique habitant Lille depuis nombre d'années, je n'en
porte pas moins d'attachement ma ville natale, et suis fier de
me compter encore parmi les bons enfants d'ïpres aussi
éprouvai-je un sentiment de satisfaction intime, quand je ren
contrai Lundi dernier, une musique de jeunes Yprois, que je
reconnus bientôt comme appartenant l'Ecole Communale
d'Ypres. La foule accourue sur leur passage, semblait admi
rer l'altitude correcte de ces jeunes gens, exécutant avec un
ensemble parfait un joli pas-redoublé aussi recueillirent-ils,
chemin faisant, une ample moisson de bravos.
J'appris bientôt par leur dévoué et zélé chef de musique,
M. Balmaekers, attaché en cette qualité, depuis plus de 25 ans
cette école, qu'ils étaient venus Lille dans le but d'en visi
ter les principaux établissements et que M. Verduyn, le di
recteur de l'Ecole Communale, s'était choisi cet effet, deux
intelligents cicérones M. Parent, l'hôtelier, chez qui ils
étaient descendus, et notre joyeux et obligeant ami, M. Ca
mille Swekels, qui déjà depuis la veille avait préparé l'itiné
raire suivre.
A l'heure, où j'eus le plaisir de les rencontrer, ils avaient
passé par la porte de Paris, vieux monument, digne d'atten
tion, visité le vaste Hippodrome, admiré le Lycée, la Préfec
ture et trouvé toutes portes ouvertes, le bel établissement des
bassins de natation.
Nous entrâmes donc dans le jardin Vauban, après avoir
parcouru tout le Boulevard de la Liberté. A chaque instant,
nous entendîmes les cris d'admiration jetés par les jeunes visi
teurs, la vue des magnifiques parterres, dont les différentes
nuances de verdure et de fleurs forment les dessins les plus
variés, les plus gracieux, et émaillent partout les fraîches pe
louses.
Nous nous dirigeâmes ensuite vers le palais Rameau, vérita
ble palais de cristal, aux proportions colossales, et spéciale
ment destiné des concerts, des expositions d'horticulture,
de plantes et de fleurs.
En sortant de là, nos jeunes touristes, entamèrent résolu
ment un nouveau et brillant pas-redoublé, et nous fûmes con.
duits ainsi jusqu'au Musée des Tableaux, vraie merveille Là,
vingt salles, toutes aux magnifiques planchers cirés, étalent
aux regards éblouis les chefs-d'œuvres de tous les peintres de
renom. On y voit entre autres, l'Ecole Flamande, représentée
par deux admirables tableaux de Rubens et de Van Dyck.Tous
ces trésors réunis frappèrent vivement l'attention de nos jeu
nes gens. Quelques-uns semblèrent cloués leur place et il
fallut parfois l'énergique appel du Directeur, pour les arra
cher de là. Enfin, après avoir parcouru toutes les salles, deux
heures durant, ils en sortirent tout émerveillés mais aiguil
lonnés par la faim, ils marchèrent droit leur hôtel, ou un
excellent et abondant dîné les attendait déjà. Inutile de dire
qu'ils firent honneur la table, et que la plus franche gaieté
ne cessa de régner pendant tout le repas.
A 3 1/2 heures, visite aux Musées d'Anatomie, de Zoologie
et d'Industrie. Là encore, nouveaux sujets de surprise et de
curiosité pour les plus jeunes chacun semblait regretter de
ne pas avoir plus d'yeux pour regarder. C'était un entre-croi
sement continuel de questions et d'exclamations Vers 5 heu
res, tous rentrèrent l'hôtel pour prendre un rafraîchisse
ment; mais quel ne fut pas leur étonnement, quand un hon
nête ouvrier, l'interprète, disait-il, d'une société de flamands
en cette ville, vint présenter un magnifique bouquet leur
directeur celui-ci remercia le brave homme en quelque paro
les bien senties et fit entonner l'air de la Brabançonne et de
la Thuyndag liedje.
Enfin une dernière visite restait faire au Jardin Zoologi
que, sit^ié trois quarts de lieue. Nous nous mîmes brave
ment en route, en parcourant la rue Nationale dans toute sa
longueui;ce qui offrit nos excursionistes l'occasion d'admi
rer de droite et de gauche, les somptueux édifices et les riches
magasins, qui s'y trouvent alignés. Arrivés destination, le
directeur de l'établissement, déjà averti, nous en offrit l'accès
avec un louable empressement. Nos jeunes gens se divisèrent
en plusieurs groupes, et disparurent bientôt derrière les épais
massifs qui bordent les allées tortueuses du jardiu. Celui-ci
n'est guère intéressant pour la collection d'animaux que l'on
y trouve, mais il offre en certains endroits des aspects vrai
ment pittoresques. Les grottes, les cascades, les poms rusti
ques, les étangs artificiels, les pelouses verdoyantes et les
jolis bosquets, s'y succèdent alternativement.
L'heure du départ venait de sonner le rappel fut battu et
en moins de dix minutes, nous nous trouvâmes sur les voilu
res du tram-way. Une demi-heure après, tous les jeunes gens
avaient déjà pris place sur les omnibus qui devaient les ra
mener chez eux.
Je pris congé des Messieurs qui les avaient accompagnés,
et je rentrai chez moi, content d'avoir passé une si belle
journée au milieu de mes pays. Un enfant d'Ypres.
Lundi prochain, 16 Août, 6 heures du soir, au bou
levard de l'Abattoir (près de la porte d'Anderlecht), ascension
du ballon 1880, monté par l'aérorTaute Toulel.
V Economie Financière, paraissant le Dimanche avec
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
Un grave échec pour la poésie nationale dans les
deux langues.
Le Moniteur annonce que
Le jury nommé pour juger les deux concours ouverts par
arrêté du 15 Décembre 1879, pour la composition d'un chant
lyrique dans les deux langues, a renvoyé M. le Ministre de
l'intérieur 71 compositions en langue française et 15 compo
sitions en langue flamande qui avaient été soumises son
examen.
Il fait connaître, en même temps, qu'aucune des pièces
envoyées au concours ne lui avait paru digne d'être cou
ronnée.
Nous insérons avec plaisir le rapport suivant j'ai tou
jours recommandé le Biberon-Robert parce qu'il réunit toutes
les conditions désirables il est plus commode que tout autre
et peut être laissé sans crainte d'aucun danger entre les
mains du nourrisson. Maubin, docteur en médecine
Président de la Société protectrice
de Marseille.
Exposition Nationale.Pendant la journée du
16 Août, l'Expositon sera ouverte de 8 10 heures du matin.
Le prix d'entrée reste fixé 2 francs par personne.
A partir de 10 heures, nul ne sera admis dans l'enceinte de
l'Exposition que sur la production d'une carte permanente
d'exposant ou d'abonné ou d'une carte d'invitation délivrée
par M. le Ministre de l'Intérieur.
Les machines ne fonctionneront pas ce jour-là. Les halles et
galeries seront complètement évacuées dix heures. Elles
resteront fermées jusqu'à cinq heures du soir.
De toutes les maladies qui apportent leur contingent au
bulletin des décès, la plus commune, la plus désespérante
pour les familles, celle qui chaque jour accasionne la plus
grande mortalité, c'est assurément le phthisie pulmonaire.
Des expériences faites d'abord Bruxelles et renouvelées
depuis un peu partout ont prouvé que le goudron, qui est en
produit résineux du sapin, a une action des plus remarquables
et des plus heureuses sur les malades atteints de phthisie et de
bronchite.
La meilleure manière d'employer le' goudron, c'est sous
forme de capsules. Les capsules de Goudron de Guyot
sont devenues un remède populaire dans ce genre de mala
dies. La dose ordinaire est de deux capsules prendre au
moment de chaque repas. Le bien-être se fait sentir rapide
ment.
Pour éviter de nombreuses imitations, exiger la signature
Guyot imprimée en trois couleurs sur l'étiquette du flacon.
Dépôt dans la plupart des pharmacies.
LEPETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs
moyennant un franc. (Voir aux annonces.)
On télégraphie de Bradfort au Daily Telegrapli
Un terrible accident est arrivé sur le Midland Railway,
près de Lancastre, celte après-midi (12 août), et a coûté la vie
sept personnes; vingt autres sont grièvement blessées. Le
train rapide qui part de Leeds 12 h. 15 a déraillé près de
Wennington, ayant une vitesse de 35 milles l'heure. La
locomotive a trainé les wagons vers un pont et s'est brisée en
mille pièces contre un des montants; les wagons suivants ont
été également détruits et se sont empilés sur la berge.
Les secours sont arrivés avec rapidité et les blessés ont
été transportés l'hôpital de Lancastre.
La Cour d'appel a confirmé ce matin le jugement
rendu récemment par le tribunal correctionnel de Ter-
monde et condamnant le bénédictin Vermondus un
emprisonnement de 2 mois du chef d'outrages publics
aux mœurs.