Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Le clergé, lui, se garde bien d'une aussi incroya
ble crédulité; il se contente d'en vivre.
Au lieu d'aller prendre les eaux saintes Lour
des, il ira, aux eaux lliermalesde Spa ou d'Aix-la-
Chapelle demander le rétablissement de santés
ébranlées par les suites d'un trop grand amour du
Bourgogne.
Au lieu d' 11 pèlerinage liai, Sl-lluberl ou
St-Cucufin, il priera le médecin de lui rendre vi
site.
Les miracles on en vit et l'on n'en use pas;
car, ceux qui en usent s'en aperçoivent au porte-
monnaie. Ernal, de la Vedette.
Le Moniteur d'aujourd'hui contient l'arrêté
royal qui annule la décision de l'administration de
communale de Bruges, supprimant la distribution
des prix aux élèves des écoles communales. Ainsi
nos municipaux auront fait de la méchanceté inu
tile, en pure perte et les jeunes élèves ne seront
pas privés des récompenses qu'ils ont mis une
année d'étude mériter.
Nous croyons qu'il serait impossible de rencon
trer ailleurs qu'à Bruges une haine plus rafliuée,
plus implacable que celle de nos municipaux contre
les écoles communales. Mais l'opinion publique
proteste contre ces excès, contre les violences poli
tiques qui frappent d'innoncents enfants et leurs
parents. La persécution est une arme deux
tranchants qui blesse plus souvent le persécuteur
que la persécuté. L'administration communale en
fera l'expérience. La distribution des prix, qui
aura lieu vendredi, revêtira une pompe extraor
dinaire.
Le public en s'y rendant voudra témoigner de
ses sympathies pour la jeunesse et pour la nouvelle
loi scolaire, en même temps que sa présence infli
gera un blâme sévère ceux qui méconaissenl ce
qu'ils doivent aux lois et l'enfance.
On lit dans la Gazette de Cologne-.
Le gouvernement belge ne répondra pas un mol
la dernière allocution du Pape. La chose est" du
reste parfaitement inutile, car depuis, on a livré
la publicité, hors du dossier de l'ex-évêque de
Tournai, des documents qui prouvent encore da
vantage que durant l'été de l'année dernière, il a
existé des différences d'opinion entre le Pape et les
évêques ceci n'a été nié des deux parts, qu'après
la volte-face de la fin d'automne.
Il est positif que les évêques ont bravé les or
dres de modération du St-Père et qu'ils ont fina
lement imposé leur volonté Rome.
Aujourd'hui l'allocution prétend que le Pape a
toujours approuvé ce que les évêques ont fait.
En réalité, il n'y a pas un mot répondre une
assertion semblable.
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Pas rassurant pour nos descendants cette asser
tion que nous lisons dans la revue scientifique
Terre et Ciel.
Le sol bouge! la forme de la Terre n'est pas
stable. La côte occidentale de l'Amérique du Sud
presque toute entière avec sa puissante chaine de
montagnes, dont les cimes percent les nues, s'élève
davantage vers le ciel; la Sibérie, terre nouvelle,
est dans une période de croissance; les Pays-Bas
s'affaissent et sont menacés de disparaître pour
longtemps sous les eaux, enfin la côte belge, elle
aussi, est instable...
Heureusement, il faudra du temps! ces mouve
ments du sol se font avec une sage lenteur; la
valeur des mouvements ne dépasse pas en moyenne
i centimètre par an et la plus grande valeur trou
vée jusqu'ici est celle du soulèvement deValparaiso,
soit 20 centimètres par an.
Rapprochement entre les préceptes que prêche,
d'une part, la presse cléricale, et d'autre part la
maçonnerie.
C'est édifiant, n'est-ce pas
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Extrait du Neue Zeilung, jour
nal clérical de Mayence, cité par
tU mi de l'Ordre, organe des ul-
tramonlains Namurois
Habituons-nous de plus en
plus fermer nos portes aux
gueux et aux gueuses et non-
seulement, fermons-leur nos por
tes, mais cessons de franchir le
seuil des maisons où ils sont ac
cueillis. A plus forte raison, ne
soyons plus assez niais de les faire
travailler Ils veulent nous em
pêcher d'élever nos enfants dans
îa foi et ils ont juré de pousser
notre religion dans la fosse
fuyons-les comme le chancre et la
peste AïFAMOftS-LES.
Nous le disons hardiment Ca
tholiques, ne vous adressez ni
un médecin libéral, ni un avo
cat libéral,ni un huissier libéral,
ni un architecte libéral, ni un
cordonnier libéral, ni un négo
ciant libéral, etc., etc. Les libé
raux veulent nous arracher noire
(oi et nous les ferions vivre!!
Extrait des préceptes maçon
niques:
Agis envers les hommes com
me lu voudrais que les hommes
agissent envers toi.
Aime ton prochain.
Ne fais pas le mal fais le
bien.
Fais le bien pour l'amour du
bien lui-même.
Aime les bons, plains les fai
bles, fuis les méchants, mais ne
hais personne.
Soulage les pauvres; chaque
soupir que ta dureté leur arra
chera sera une malédiction qui
tombera sur la tète.
Respecte l'étranger voyageur;
aide-le, sa personne est sacrée
pour toi.
VILLE D'ITERES. conseil commvnal.
Séance publique du 11 Septembre 1880,
5 heures du soir.
ORDRE DU JOUR.
1. Communication de pièces.
2. Subside au Bureau de Bienfaisance.
3. Réorganisation de l'Ecole de Musique.
4. Création. Ecole primaire supérieure pour
filles.
5. Bail de la Châtellenie.
Programme du concert qui sera donné sur la
Grand'Place le 9 Septembre 1880, 8 heures du soir,
par la musique du 4e régiment de Lanciers, sous la
direction de M. Coutelier.
1. Marche militaire, parMesneer.
2. Ouverture, par Steenebrugen.
3. Air varié pour saxophone, arr. Labory.
4. Pot-pourri des Dragons de Villars, parZettcb.
5. Le Postillon amoureux, polka pour piston,
par Neuwmann.
6. Valse des Toupies, par Reuland.
Le 4 courant, vers 9 heures du soir, un incendie a
éclaté au hameau Storte, sous Wytscbaete, et a réduit en
cendres une maison composant deux corps de logis, appar
tenant et occupée par les nommés Tyteca, Henri, et Tiersen,
F. Tout le mobilier a également été consumé par l'élément
destructeur,
Voici les officiers belges désignés pour suivre les ma
nœuvres l'étranger:
Allemagne: Le lieutenant-colonel Dejardin (genie) le
capitaine Jungbluth (étal-major).
France: Le général-major Libert (infanterie); le major
Allewereldt (état-major) le capitaine commandant Theunis
(artillerie); le capitaine Derghmans (cavalerie).
Italie: Le major de Villers-Dufourneau (artillerie).
LE PETIT RENTlEResl envoyé 52 Dimanches consécutifs
moyennant un franc. (Voir aux annonces.)
On lit dans l'Opinion d'Anvers
Les tribunaux vont être prochainement saisis d'une affaire
qui promet d'avoir un grand retentissement.
Dernièrement est mort Weslerloo une demoiselle Caro
line Peeters, laissant par testament olographe G5û hectares
de terrain h ses héritiers ligitimes et son fortefeuille M""' la
comtesse de Mérode.
L'exécuteur testamentaire est un sieur Naels, de Lierre,
ancien zouave pontifical. C'est lui qui, en cas de refus de
Mme de Mérode, doit bénéficier de la clause du testament
relative aux valeurs de portefeuille.
Ce sieur Naets est le frère de M. Naets, ancien jésuite e;
conseiller provincial, qui, pendant huit ans, a soigné les
intérêts de la famille et a été régisseur du comte de Mérode.
Caroline Peeters avait de 76 h 77 ans. Elle était au mieux
avec les Prémontrés de Tongerloo.
Jeudi l'ouverture du portefeuille les héritiers légitimes
ont fait une vive opposition. Le plus indigné de tous était un
honnête curé qui fait partie de la famille.
h En vertu d'un codicille, les héritiers qui réclameraient
sont déchus de tout droit.
Six mille messes 2 francs et cinq grands services seront
célébrés pour la défunte.
Dimanche matin, dit la France du Nord, est entrée
dans la porte de Calais une embarcation comme on n'en avait
pas encore vu.
C'est un canot en caoutchouc qui se démonte et peut être
contenu dans une malle ordinaire. Une fois monté, on place
une petite voile, et avec un vent favorable, le canotvole plutôt
qu'il ne glisse au dessus des flots. Un Anglais avait parié de
tranverser la Manche dans cette frêle embarcation. L'expé
rience a pleinement réussi. Le propriétaire du canot est des
cendu au quai de marée, a démonté son bateau et est parti
pour Bruxelles.
V Economie Financière paraissant leDimancheavec,
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
Les Madrilènes ont l'œil ouvert:
Ils ont été avertis officiellement qu'aussitôt après la déli
vrance de la reine, des signaux indiquant le sexe du nou
veau-né seront arborés la partie supérieure du palais
royal.
Dimanche matin,vers 9 h., un incendie a éclaté dans l'é
tablissement du diorama, situé rue Montagne-aux-Herbes-
Potagères,à Bruxelles. D'après ce qu'on nous assure, un gamin
qui était chargé d'allumer le gaz a, par imprudence, rois le
feu aux draperies, et la flamme, s'élant communiquée aux
boiseries, a pris rapidement de telles proportions que le tout
a été consumé. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le
diorama de Lourdes n'existe plus. Il n'en reste que quelques
débris carbonisés.
Le tout était assuré pour une somme de cent mille fraocs,
ce qui ne nous étonne pas, du reste, attendu que la toile
principale, représentant la vallée de Lourdes, était un tableau
de valeur peint par M. Van der Hegt, un artiste de talent.
Nos pompiers ont fait des prodiges de valeur, mais malheu
reusement, ils n'ont pu réussir préserver quoi que ce soit,
parce que tout étant en bois, cela a flambé comme de l'amadou.
Un double assassinat vient d'être découvert h Lille.
Le crime remonte au 15 août.
Les victimes sont Mme Waltine et sa fille, Mme Blondeau,
rentières, rue Blanc-Ballot.
On suppose que, rentrant chez elles vers dix heures du
malin, elles ont été frappées dans le couloir par un individu
caché dans la maison.
Les cadavres sont dans un état de complète décomposition,
qui ne permet pas de bien déterminer la nature des blessures.
On se perd en conjectures.
Voici le sommaire de L'ILLUSTRATION NATIONALE
de cette semaine
Gravures -. Fêles nationales du Cinquantenaire Belge
L'arc de Triomphe de la place des Nations. La Fête patrio
tique du 16 Août 1880. Le Diorama dans les jardias de
l'Exposition Nationale. La Fête vénitienne sur l'Escaut
Anvers: le 24 Août 1880.
Texte:L'Arc de triomphe de la place des Nations par L.
V. La Fête patriotique du 16 Août 1880, par Eugène Lan.
dov. La Fête vénitienne sur Tescaut, par Walker. Ex.
position Nationale Éducation et Enseignement^ par Léon
