BANQUE A. VONCK-CLEMENT, S o S3 «g* Nouvelles locales. Nouvelles diverses. AGENCE DE LA CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Les porteurs d'obligations sont prévenus que les coupons d'intérêts échéant le 15 Avril ainsi que les titres échus et remboursables seront payés sans frais la Banque A,e VONCK- CLEMENT. La maisons se charge également de l'encais sement des coupons d'intérêts Belges et étran gers de l'achat et de la vente de fonds publics et de toute autre opération de Banque des conditions modérées. s si LU LU p 3§ S G m m p 2 fi o S *9 g-- -! S X S E-< P P'S ^22 s® s-S a a o 1 VILLE D'VPRES. eamiKH commcuvai.. Séance publique du 11 Septembre 1880. Présents: MM. L.Vanheule, Bourgmestre; H. Bos- saert, Echevin; Chevalier G. de Stuers, T. Cornette, L. Van Alleynes, A. Brunfaut, .1. de Codt, J. Creton, Conseillers; Ferd. Van Daele, Secrétaire. La séance est ouverte 5 heures. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 28 Août dernier. Adopté. Sur la proposition du Collège, le Conseil vote un subside de fr. 1000 pour l'organisation d'une grande fête scolaire qui aura lieu en cette ville le Dimanche 10 Octobre prochain, l'occasion de la distribution des certificats obtenus au Concours général par les élèves des Ecoles Communales des cantons scolaires de Cour- trai, Menin, Roulers et Ypres. Cette dépense figurera en rappel au budget pour l'exercice 1881, au crédit alloué pour les fêtes publi ques. En communication de pièces, M. le Président donne lecture d'une lettre par laquelle M. F. Ligy, prie le Conseil d'accepter, la démission des ses fonctions de Professeur de Gymnastique au Collège Communal. Le Conseil accorde M. Ligy la démission honorable de ses fonctions. Pour satisfaire aux prescriptions de la circulaire de M. le Ministre de l'Intérieur en date du 4 Mai 1880, le Conseil arrête l'état indiquant, en français et en flamand, le nom officiel de la commune, ainsi que des hameaux et sections qui en dépendent. M. le Bourgmestre fait connaître au Conseil que le Bureau de Bienfaisance a fait parvenir l'Administra tion Communale un exposé de sa situation, d'où il résulte qu'il y a urgence lui accorder un subside afin de permettre au Bureau charitable de faire face aux besoins de l'indigent et la liquidation des payements les plus urgents. Celte situation provient de ce que l'Admi nistration voit ses dépenses s'accroître d'année en année par suite de l'entretien mis sa charge des orphelins et des infirmes, tandis que les recettes restent station- naires ou accusent môme une tendance la baisse. Le Collège estime, en attendant que l'administration du Bureau de Bienfaisance soit dégrevée de l'entretien de cette catégorie d'indigents qui semble devoir incomber l'Administration des Hospices qu'il y a lieu de lui venir en aide par l'octroi d'un subside sur les fonds communaux. Sur la proposition du Collège, le Conseil accorde au Bureau de Bienfaisance un subside extraordinaire de frs. 10,000 valoir sur la somme de 170,000 fr. em pruntée par la Ville la dite administration. M.le Bourgmestre soumet au Conseil une proposi tion tendant compléter et réorganiser les cours de musique par la création d'une Ecole de Musique dont les locaux seraient établis l'Hôtel-de-Ville. Il est donné lecture d'un avant-projet de règlement. Le Conseil arrête en principe la réorganisation de l'Ecole de Musique et charge le Collège d'élaborer un projet de Règlement organique examiner dans une séance ultérieure. Le Conseil décide qu'il y a lieu de renouveler aux mêmes clauses et conditions, le bail de l'Hôtel «la Cha- tellenie accordé la société La Concorde pour 18 années et au prix de frs. 1,600 l'an, par résolution du Conseil Communal du 30 Août 1862, approuvée par la Députation Permanente le 19 Septembre suivant. Par arrêtés royaux du 25 Avril et 20 Juillet 1880, les communes ont été autorisées donner, selon les be soins de la localité des extensions l'enseignement primaire. Le Conseil Communal, estimant que l'intérêt de l'instruction et de l'éducation des filles exige que le programme de l'enseignement donné dans les Ecoles primaires de la ville reçoive toute l'extension prévue par le programme annexé aux dits arrêtés royaux, décide qu'd y a lieu d'organiser une Ecole primaire supérieure complète pour filles, et charge le Collège de solliciter du Gouvernement l'autorisation nécessaire cette fin. Le Conseil approuve une délibération du Bureau de Bienfaisance portant cession la ville d'Ypres, pour le prix de fr. 8990, d'une maison et terrain sit ués rue des Boudeurs, ce pour la construction d'une Ecole Gardien ne Communale. Le Collège est chargé de transmettre les pièces l'approbation de l'Autorité supérieure. Comité secret. Le Conseil nomme la demoiselle Ceriez, Fidélie, en qualité d'Institutrice l'Ecole Communale de Filles (Ecole payante), et la demoiselle Mois, Eugénie, en qualité de maîtresse de couture aux Ecoles Communales. Monsieur le Bourgmestre propose auConseil d'au toriser la musique du Corps des Sapeurs-Pompiers se rendre Dixmude le 12 courant, afin de rehausser leclat de la réception que cette ville fera M. le Minis tre de l'Intérieur et M. le Gouverneur. La dépense résulter de cette excursion sera imputée sur le crédit alloué pour dépenses imprévues. Ce voyage de notre Musique Communale est motivé, dit M.le Bourgmestre,par le désir d'aider l'Administra tion de la ville de Dixmude enrayer une tentative ayant pour but de faire échouer la fête offerte M. le Ministre de l'Intérieur et M. le Gouverneur. En pré sence des agissements hostiles du parti catholique,il est bon que les Administrations libérales s'entr'aident l'occasion, et se donnent en même temps des marques réciproques de sympathie et d'estime. Approuvé. L'ordre du jour est épuisé et la séance levée 6. 45 m. Les peintures murales de M. Pauwels seront visibles le dimanche 19 Septembre de 11 heures 1 heure. Entrée sous le Nieutcerck Une fête militaire organisée par les sous-officiers du lr Régiment de Ligne, avec le concours de la musique, aura lieu le Lundi, 27 Septembre, 3 heures de relevée, dans la cour de la caserne d'infanterie. Les personnes qui désirent y assister peuvent se pro curer des cartes d'entrée l'Hôtel-de-Ville (Salle du Rez-de-Chaussée) le Lundi 20, Jeudi 23, et Dimanche 26 courant de 2 4 heures de relevée. N. B. L'entrée aura lieu par la rue de la Bouche. La distribution des prix aux élèves des écoles commu nales Bruges, a rtvêlu celle année, grâce l'hostilité non déguisée du conseil communal pour l'enseignement offi ciel, grâce aux tracasseries de tous genres dont les instituteurs et les enfants des écoles communales ont été l'objet, le carac tère d'une manifestation spiendide. L'Economie Financière paraissant le Dimanche avec 10 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Le ministre des affaires étrangères de France a appris, par un télégramme de l'attaché français la cour de Pékin, que le roi de Corée, qui est vassal de la Chine, ouvrait aux F'rançais le port de Jusau. Jusqu'à ce jour, la presqu'île de Corée avait été fermée aux Européens. Loterie Nationale. Toute personne recueillant six abonnements au Petit Rentier (52 n"' pour un franc) recevra gratuitement de l'Administration, 47, rue de l'Ecuyer, Bruxelles, UN Billet de la Loterie Nationale. Gros lot: fr. 100,000). AVIS. Un garçon de 14 ans, le nommé Joseph Gin- nari, ouvrier argenteur Bruges, a quitté le domicile de ses parents depuis le 22 août dernier, sans que l'on sache ce qu'd est devenu. Il est de petite taille, a le visage plein et rond, les cheveux blonds et porte sur les mains des lâches jaunes pro duites par l'eau forte, sa marche est très-lourde. Le jour de sa disparition, il était en tenue de travail veston noir déteint tacheté de jaune par l'eau forte, vieux pantalon en drap noir, vieilles bottines élastiques et casquette eu drap ooir. Les personnes qui pourraient découvrir son séjour ou fournir quelques renseignements son sujet sont priées d'en informer le père, Ginarri, argenteur, rue St-Georges, 102, Bruges. Nus confrères sont priés de reproduire cet avis. AVIS. A dater du 20 Septembie 18X0, les trains partant journellement de Courlrai pour Thouioiu X heures du matin et de Thourout pour Courlrai 7 h. 55 du soir aiosi que celui partant le Samedi de Courlrai pour Bruges 5 h. 45 du soir seront supprimés. Le sieur Michaud, nettoyeur la gare de Dole, en France, vient de se suicider dans des circonstances atroces. Il a avalé du pétrole mélangé d'une dissolution de phosphore provenant d'allumettes chimiques. Michaud, souffrant horriblement, et trouvant la mort trop lente venir, saisit une hache et s'en donna un coup sur la téle. Son agonie dura encore deux heures. LE PETIT RENTIER estenvoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Un remède Ixtn marelié. Chacun sait combien,d'ordinaire,les rhumes bronchites etautres affections de ce genre, sônt tenaces, longs guérir, et ce qu'il faut em ployer de tisanes,sirops etautres médicaments pour yarnver. De plus, personne n'ignore qu'un rhume négligé finit souvent par dégénérer en bronchite quand il ne se transforme pas rn phlhisie pulmonaire. De nombreuses expériences viennent de prouver que le goudron de Norwège, bien pur et convenablement préparé, a une efficacité que l'on pourrait presque dire merveilleuse pour guérir rapidement les maladies en questions. Le Goudron ae peut pas ce prendre tel quel, cause de son goût désagréa ble et de sa nature visqueuse. Un pharmacien de Paris, M. Guyol, a imaginé de le renfermer dans des petites capsules rondes en gélatine, de la grosseur d'une piluleordinaire. Rien de plus facile avaler la capsule se dissout et le goudron agit rapidement. Deux ou trois capsules de Goudron de Guyot, prises au moment des repas, amènentun soulagement rapide et suffisent le plus souv. nt pour guérir en peu de temps le rhume le plus oji.n âtre et la bronchite. On peut même arriver ainsi enrayer et guérir la phlhisie déjà bien déclarée: dans ce cas, le goudron arrête la décomposition des tubercules, et, la nature aidant, lr guérison est souvent plus rapide qu'on n'aurait osé l'expérer. On ne saurait trop recommander ce remède devenu popu laire, et cela, autant cause de son efficité que de son lion marché. En effet chaque flacon de capsules de goudron con tient 60 capsules et ne coûte que 2 fr. 50. Le traitement ne revient donc qu'à dix ou qui nze centimes par jour et dispense de l'emploi de tisanes, pâtes et sirops. Pour être bien certain d'avoir les véritables capsules de Gou dron de Guyot, exiger su>- l'étiquette du flacon la signature Guyol, imprimée en trois coulerus. Ces capsules, du reste, se trouvent dans la plupart des pharmacies. RUE DE L'ÉTOILE 4, YPRES. ta ta ta ta ta ts - H s ta ta h H m g w A PS S go - °P s s OS Ps rvj -a -j «-88 ,2 ■CÔ t U T3 ai o O Cj 4_3 ÊH p_, ci CD ^3 w -S p p. 2 P g g =8'S - r—i àC m g 0) P o l-H -G -O 83 I w zn -< cô <3 p 83 s- -O -a p«ppS 03 fl «3 i - cD i -2 <D J© s "fi g g ^2 2 _co 0 P,B fi"0 fi 03 S (- "2 ~G fi fi 5-g - r— CD O I3 0) 0+313 0 T1 2 03 rK bc s- P" cô p 02 cô Gû O >-< i <JÀ _zz P-aj'â-p --fi 2 g.® .2 2 •s 2^3-©-S C3.CO._t -+J w cô S m X! a-rH 3 S13 <D 3 O CO 4 rH CO 'ë-3l-lS£ Q ÇO o m 3 M -2 "P cô P -p b e3 fi M CD Qy CO f/} .S JS'3 £-2 fi §- u 1 - IL -ë B .g - .2 .5 s ta a s ta 2 -5 - B w 6. tm R re ra U] «-.&■ - té"0 K p 3 *0 ce «^3 -g V - s» •r '5 S S w tm H hJ a. 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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 3