La bourse de Bruxelles. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Entrée 25 centimes. sont les voyages, les pauvres diables méritent bien cela. La Chronique nous apprend que l'administration communale de Bruxelles se propose d'imposer une taxe de 50 francs aux étrangers qui fréquentent les bourses de marchandises de celte ville. Nous avons peine croire celte nouvelle qui nous pa raît invraisemblable. Un pareille taxe entraînerait la désertion de la Bourse de Bruxelles et ne profi terait par conséquent personne. Nous espé rons que la Chronique a été induite en erreur. (Echo de I"Escaut). Un arrêté Royal du 20 Août dernier approuve la délibération du conseil provincial qui apporte des modifications l'art. 24 du règlement sur l'a mélioration de la race bovine. Les indemnités de vacation des membres et du secrétaire du jury, sont calculées raison de dix francs par jour d'expertise, cependant les médecins-vétérinaires qui fônt partie du jury, recevront des frais de route calculés raison de deux francs par demi myrianaètre de distance et des indemnités de vacation, raison de cinq francs par jour d'expertise. Programme du Concert qui sera donné par la Société Philharmonique de Poperinghe, sous la direction de Mr E.Van Elslande, dans la Grande Salle des Halles, au bénéfice du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres, le Dimanche 10 Octobre 1880, 7 heures du soir. 1° Matin, midi et soir Vienne, ouverture de Concert, (Von Suppé). 2* Mia Cara, muzurka, (E.Van Elslande). 3° pivertissement sur des motifs d'Offenbach, (idem. 4° Intermèzzopour harmonie militaire, (idem). 5° Fantaisie sur le Pré aux clercs, (J. Bender). 6° Rêve sur l'Océan, grande valse, (Gung'l). Une jeune fille de vingt-trois ans, domestique h Saint- Marcel, en France, s'est donné la mort dans des circonstances terribles. Cette jeune fille avait eu le malheur de commettre une faute, et, se sentant déshonorée, elle a voulu en finir avec la vie. Tel est du moins le motif auquel on attribue sa funeste détermination. Pour réaliser son projet, elle est allée dimanche, neuf heures du soir, se placer sur la voie du chemin des Dombes, entre Villars et Saint-André-de-Carcy. Avec un courage et une précaution extraordinaires, cette malheureuse a placé son cou sur le rail, a dissimulé son corps et sa tête autant qu'elle a pu, dans un pli du terrain, afin d'éviter d'être repoussée par le chasse-pierres, a jeté son mouchoir de poche sur ses yeux, s'est croisé les bras et, immobde, a attendu le passage du train n' 108. Rien n'a pu ébranler sa résolution le train arrive, elle reste..., et, le train passé, on ne trouve plus qu'un cadavre affreusement mutilé la tête est entièrement détachée du tronc, coupée par les roues de la machine. Ce n'est que le lendemain qu'on a découvert les restes de l'infortunée. LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Un arrêté de la police de Weimar interdit, sous peine de 2 marks (fr. 2-30) par jour, de jouer du piano les fenêtres ouvertes. La peine est doublée pour les pertonnrs qui seront prises en contravention en jouant le Miserere du Trouvère dont les jeunes virtuoses de Weimar font, paraît-il, un abus intolérable. L'Economie Financière paraissant le Dimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Voici, d'après des informations dignes de foi, publiées par le Nieuwe Rotterdamsche Courant, l'aveu complet de l'assassin De Jongh Le 23 Septembre vers deux heures de l'après-midi, il se rendit dans le voisinage de la maisôn de M. Boogaardt et attendit que Mm* Boogaardt fût sortie en voiture. Il a suivi quelque temps et vit qu'elle se dirigeait du côté de Sehevenin- gue. Aussitôt après il se rendit l'école dr M. Bouscholte et demanda le jeune Marius Boogaardt, auquel il dit qu'il venait le chercher de la part de sa mère, qui l'attendait dans une ferme, près des dunes. Marius savait en effet que sa mère était allée Scheveningue, et il n'eut aucun soupçon. L'assassin s'est rendu alors, en compagnie du petit, la duneDekker. Lorsqu'ils furent arrivés l'endroit où le cada vre a été découvert, De Jongh lia le jenue Boogaardt et lui dit qu'il ne rentrerait pas dans la maison de sou père avant que celui-ci n'eût versé une certaine somme d'argent. De Jongh alors enveloppa le petit garçon dans son paletot et voulu s'éloigner. Mais Marius commença citer très fort. De Jongh reviul vers lui et le menaça de le tuer, s'il ne se taisait. Marius continua crier. C'est ce moment que De Jongh, craignant d'être découvert, porta l'enfant sept coups de sa canne épée dans la poitrine. L'assassin reconnaît s'être rendu ensuite de Scheveninghe La Haye. Il n'est rentré chez sa mère qu'après avoir écrit une secon de lettre de menaces au père Boogaardt. Le patron du cabaret dans lequel De Jongh écrivit cette lettre dit lui avoir vu boire ensuite un verre d'eau, cè qu'il faisait rarement. L'assassin déclare n'avoir pas de complice. Son but était de se mettre en possession d'une grande somme d'argent, qui lui aurait rendu l'existence plus facile et aurait procuré sa mère une vie exempte de soucis. Le jour de l'enterrement du malheureux fils de M. Boo gaardt, qui était aussi le jour où l'assassin entrait eu fonctions au département des colonies, les employés de son bureau remarquèrent que De Jongh ne disait rien et écrivait toujours pendant que les autres parlaient du crime mais ils attri buaient cela la première ardeur du nouvel employé. L'assassin a eu hier une entrevue avec sa mère. A la vue de la pauvre femme, il se jeta dans ses bras en pleurant très fort et en demandant pardon. Pourquoi? dit la mère. Poul ies lettres que j'ai écrites, dit-il, mais pas pour le crime que je n'ai pas commis. A ce moment encore, l'accusé ne vou lait pas reconnaître son forfait. Dans la prison, De Jongh est assis le jour sur son banc, ayant les yeux hagards, se tordant les mains et pleurant tou jours. La nuit, il a le sommeil agité, rêve tout haut et dort peu. La confrontation avec les habits ensanglantés du pauvre Marius Boogaardt l'a profondément impressionné. On cite plusieurs traits de sou cynisme après le crime. A l'un de ses voisins, qui lui faisait remarquer sa ressemblance avec l'homme dont le signalement avait été donné par la police, il répondit Cesse donc ces cancans, tu finirais par me fâcher. Après avoir été arrêté, puis relâché, il dit au même voisin: La servante qui m'a ouvert la porte ne m'a pas seulement reconnu. Il parla aussi de l'abolition de la peine de mort et dit qu'il était regrettable qu'on ne pût être pendu. La fille qui est allée l'école demander le fils Boogaardt avant De Jongh n'a pas encore été arrêtée. Nous trouvons dans un journal français, ItVoltaire, le fait suivant qui nous pavait intéressant reproduire en ce moment: Lundi 20 septembre, a comparu devant le tribunal correc tionnel d'ïssingeaux, Al. l'abbé Freycenon, curé de de Saint- Viclor-Malescours. Convaincu d'avoir fulminé en chaire contre l'application des décrets du 29 mars, M. le curé de Saint-Victor a été con damné six jours de prison et aux dépens. Il était tombé sous le coup de l'art. 201 du code pénal couçu Lrs ministres des cultes qui prononcent dans l'exercice de leurs fonctions et en assemblée publique un discours contenant la critique ou censure du gouvernement seront punis d'un emprisonnement de trois mois deux ans.» Tableau de l'emplacement de» établisse ments et des corps de l'armée du 1' Octo bre 1880. (Suite et fin). GÉNIE. INSPECTION GÉNÉRALE (BRUXELLES). Le régiment. Etat-major, 1, 2, 3, 4, 5, 0, 7, 8, 9, 10, 11,12 compagnies et dépôt Anvers (cas. front 8-9) com pagnie de télégraphistes de campagne, Bruxelles (lxelles); compagnie de télégraphistes de place, compagnie de chemin de fer, Anvers (cas. front 5-fi); compagnie de pontonniers Anvers (cas. Sainte-Anne) compagnie d'ouvriers, h Anvers (lunette front 8-9). Bataillon d'administration, Anvers. 1 compagnie sédentaire, Bruxelles 2, lxelles. Corps de discipline et de correction (èlal-major), Vil- vorde). 1 compagnie de discipline, Anvers (fort n. G); 2, au camp de Beverloo. 1, 2 et 3 compagnies de correction, Vilvorde 4 com pagnie de correction, Anvers (fort n. 7). Etablissements. Ecole de guerre, lxelles. Ecole militaire, Ixelbs. Ecole de volontaires d'infanterie (état-major, I et 2 com pagnies), Couvain. Ecole des rufanls de troupe, Alost. Ecole d'équitation, Yprrs. Ecole de tir et de perfectionnement pour l'infanterie, au camp de Beverloo. Ecole pratique de travaux de campagne pour l'infanterie, Anvers. Ecole de tir de l'artillerie, Brasschaet. Ecole de pyrotechnie, Anvers (front 11-12). Arsenal de construction, Anvers. Fonderie de canons, Liège. Manufacture d'armes, Liège. CAVALERIE. COMMANDEMENT SUPÉRIEUR. BRUXELLES. 1° division. Bruxelles. I brigade. Gand. 1 rég. de chasseurs. Etat-major, Gand 1 et 2 esca drons, Liège 3, 4 et 5 escadrons, Gand. 2 rég. de chasseurs. Etat-major, 1, 2, 5, 4 et 3 esca drons, Bruges. 2 brigade. Bruxelles. 1 rég. de guides. Etal-major, 12, 3, 4 et 5 escadrons, h Bruxelles. 2 rég. de guides. Etal-major, 1, 2, 5, 4 et 3 escadrons, Tournai. 2e division. Louvain. 1 brigade. Namur. 1 rég. de lanciers. Etat-major et 1 escadron, Namur; 2 escadron, Bruxelles (provisoirement) 3 escadron, au camp de Beverloo 4 et 3 escadrons, Namur. 2 rég. de lanciers. Etat-major, 1, 2, 3, 4 et 3 escadrons, Louvain. 2 brigade. Mons. 3 rég. de lanciers. Etat-major, 1 et 2 escadrons, Mons; 3 escadron, au camps de Beverloo; 4 et 5 escadrons, Mons. 4 rég. de lanciers. Etal-major, 1 et 2 escadrons, ÏP res 3 et 4 escadrons, Audenarde 3 escadron, Ypres. ARTILLERIE. INSPECTION GÉNÉRALE (BRUXELLES). Compagnie de pontonniers, Anvers (cas. front 11-12). Compagnie d'artificiers (cas, front 11-12). Compagnie d'ouvriers, Anvers. Compagnie d'armuriers, Liège et Anvers (réduit front 10-11). Train d'artillerie. Etat-major, 1 et 2 compagnies, h Anvers 3 compagnie, Anvers (cas. front 9-10) 4 com pagnie, Bruxelles; 5 compagnie, Anvers (cas. front 9-10); G compagnie, au camp de Beverloo et dépôt, Anvers (cas. front 9-10). 1 brigade. Gand. 1 régiment. Etat-major, 1, 2, 3 et 4 batteries montées, Gand 3, G, 7 et 8 batteries montées, Anvers 9 et 10 batteries montées de réserve, Gand. 2 régiment. Etat-major Malines 11 batterie montée, au camp de Beverloo; 12 batterie montée, Anvers 13, 14. 15 et 16 batteries montées, Malines; 17 batterie montée, au camp de Beverloo 18 et 19 batteries cheval, Malines 20 batterie montée de réserve, Malines. 2 brigade. Bruxelles. 3 régiment. Etat-major, Bruxelles 21, 22, 23 et 24 batteries montées, Liège 25 batterie montée, Brasschaet; 26 batterie montée, Bruxelles 27 batterie montée, Bras schaet 28 batterie montée, 29 et 30 batteries de réserve, Bruxelles. 4 régiment. Etat-major, Tirlemont 31 et 32 batteries montées, Louvain 33 batterie montée, Saint-Trond 34 batterie montée, Tirlemont 35 batterie montée, Saint- Trond 36 et 37 batteries montées; 38 et 39 batteries cheval, 40 batterie montée de réserve, Tirlemont. 5 régiment.Etat-major, 17,18 et 19 batteries de siège, Anvers (cas. front 9-10) 20 batterie de siège, Anvers (cas. front 10-11) 21 batterie de siège, Anvers (cas. front 9-10) 22, 23 et 24 batteries de siège, Anvers (cas. front 10-11) 25 batterie de piège, Anvers (fort Liefkenshoek) 26 batterie de siège, Anvers (fort Sainte-Marie); 27 batterie de siège, Anvers (fort Lillo); 28, 29, 30, 31 et 32 batteries de siège, Anvers (cas. front 9-10); batterie réserve et dépôt Anvers (cas. front 9-10). 3 brigade. Anvers. 6 régiment. Etat-major, Anvers (cas. front 10-11); 33 et 34 batteries de siège, Anvers (fort n. 4) 33 batterie

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2