Nouvelles diverses. Rez, pauvres plaisants! tristes rires! Riez, riez Bibliographie. t Cest dur, c'est dur, en vérité et jamais, pensons- nous, nos matadors cléricaux ne se sont trouvés dans un semblable pétrin Faut-il être ahuri, en eflot,q)our en arriver rire des bottes de l'un et du chapeau de l'autre Nos insti tuteurs jiortatent des coiffures qui ont donné des tentations aux collectionneurs de curiosités Queile spirituelle plaisanterie, et comme cela prouve bien que laiète n'a pas réussi Et ceux qui trouvent ces colossales sottises là, car ils sont nécessairement plusieurs pour-J^s chercher, ne songent pas que si certains de leurs amis ont de quoi porter des chapeaux la mode, c'est Ypres même qu'ils sont venus en décrocher le moyen. Etrangers presque tous eux-mêmes la ville,' ét plu sieurs de simple passage ici, ils vont jusqu'à s'imaginer ces sribes, qu'ils sont, eux, - tout Ypres et que du ^ornent qu'il rient jaune (de Pape), tous les habitants t comme eux. dw4>mme on l'a bien vu Dimanche irs, et de plus en plus comme cela. e qui nous amuse le plus, nous, libéraux, ce sont précisément les rires de cette sorte rires forcés, con traints; cachant uti profond dépit, Masquant la rage au cœur, la larme l'œil, et vous fesant ressembler au légendaire Jean qui, la fois, rit et pleure. LES QUIPROQUO DE LA JOURNÉE. Au coin de la rue de Menin, prêt se replier sur le quartier général voisin, un groupe de jeunes calotins avise un individu qui, le dos tourné vers eux, regarde défiler le cortège. L'homme porte un frac quelque peu primitif et un chapeau de 1830. Ce ne peut être qu'un instituteur officiel. Et nos gamins de crier aussitôt Eh man met uwen frak Vent met uw geushoedje L'homme se retourne. C'était Meester L.. dans toute sa majestueuse et ca tholique simplicité. Tête de nos jeunes cléricaux. F.t d'tfne A Devant la maison du président Sp...., qui, soit dit en passant, regardait le cortège de derrière la péTte vitrée de son balcon, un autre groupe de jeunes sacris tains aperçoit un Monsieur en bottes fortes, aussi le dos vers eux. Ce ne peut être que le brave capitaine D. V Même gaminerie. Eb Kaptein met uwe geuze leerzen L'homme se retourne comme l'autre. C'était l'huissier B.... dans tout l'épanouissement de sa sémillante et cléricale personne. Autre tête Et de deux (La suite au prochain n°). Les Abbés, illustres rédacteurs du Journal d'Y près, constatent avec cet accent de vérité qui leur est propre que la fête scolaire de Dimanche dernier, fête brillante et réussie s'il en fut, ne présentait aucune animation et que le public y faisait complètement défaut. Le récit très-exact de la feuille véridique n'étonne ra personne; ne doit-on pas s'attendre tout de la part des gens d'Eglise ils ont toutes les audaces et l'imposture est leur moindre défaut. Fidèles aux préceptes de l'immortel Basile ils mentent envers et contre tous, persuadés qu'il en restera toujours quelque chose. Les événements qui les gênent, se fussent-ils passés en présence de plusieurs milliers de personnes, sont racontés au gré de leur fantaisie et dénaturés d'après les besoins de la cause. Qui ne sait que la rage engendre la démence! Etant en si bonne verve, pourquoi, M. les Abbés, n'avez vous pas dit vos lecteurs qui avalent si béné volement les pilules que vous leur servez, pourquoi ne leur avez vous pas dit: que vos ardentes prières unies celles des congrégations religieuses ont été exaucées, qu'une pluie torrentielle a inondé le cortège et la revue des écoles que des grêlons, gros comme des œufs, ont brisé les vitres des maisons habitées par les gueux, enfoncé les chapeaux de M. le Ministre, de M. le Gou verneur, et se sont attaqués de préférence ceux des Instituteurs qui en avaient de si drôles. N'est-ce-pas (Bah et les tricornes donc Vaillants tonsurés, sachez bien que nous faisons ti de vos stupides mensonges tout autant que de votre prose auss^pfate'qu'oriluriôre; quant vos groteèques quoli bets, ils ne peuvent nous atteindre.Nous ne relèverons pas les insultes dont vous ne rougissez pointée gratifier nos modestes et intelligentes Institutrices leur carac tère et leur dévouement les mettent au-dessus de vos lâches grossièretés, écrites avec des plumes trempées dans la boue. Savez»vous ce que dit le poète Et de ces mêmes doigts qui louchent leurs hosties Ils écrivent, par Dieu, toutes les infamies. Mais notre tour si nous parlions de vous et des vôtres?.,.. Seulement, nous ne vous suivrons pas dans la voie du mensonge et nous prendrons nos esquisses sur le vif. Peut-être ignorpz-vous qu'un de vos plus chauds partisans (à.la surface,dit-on) fête fréquemment les saints sa manière et cela d'une façon aussi peu orthodoxe qu'exempte de toute retenue,demandez plutôt aux gais compagnons qu'il abreuve d'un vin généreux, suivant en cela un précepte sacré. Donnez boire ceux qui ont soif. Ce petit homme en même temps, se soigne si bien lui-même, qu'il abandonne ses sens au fond de la bouteille et en arrive maintes fois oublier la route qui mène vers ses pénates et les échos d'alen tour de répéter avec lui 0 Sophie waar kan men beter wezen Désirez-vous qu'on vous dépeigne ce furibond et astucieux gantois, la face de brigand, dont rien ne peut assouvir l'orgueil incommensurable Faut-il vous rappeler la figure de fouine de ce vieilard jadis libéral aujourd'hui clérical demi-mort déjà toujours médi- ~tant et soufflant la vengeance Il en est cent autres de ces croquis que nous pouvons vous offrir et que nous vous servirons si vous continuez votre révoltante polémique. ladit: et se croient seulement atteints d'un gros rhume on d'une légère bronchite alors que la phthisie est déjà déclarée. Le goudron s'emploie sous forme d'eau de goudron. Autre fois, on mettait du îgoudron dans le fond d'une carafe, on remplissait avec de l'eau qu'on agitait deux fois par jour, pendant une semaine, avant de l'employer on obtient ainsi un produit peu actif, très variable dans* ses effets t d'un goût jâcre et désagréable. Aujourd'hui, on trouve chez tous les pharmaciens, sous le nom de Goudron de Guyot, une liqueur très concentrée de goudron qui permet de préparer instantanément, au moment du besoin, une eau de goudron très limpide, très aromatique rt d'un goût assez agréable. On en verse une ou deux cuillerées café dans un verre d'eau et on peut ainsi obtenir volonté une eau de goudron plus ou moins chargée de principes aromatiques et d'un prix mi nime ce point, qu'un flacon du prix de 2 francs peut servir préparer dix douze litres d'eau de goudron. Du reste, une instruction détaillée accompagne chaque flacon. C'est avec le Goudron de Guyot que les expériences ont été faites dans sept hôpitaux et hospices de Paris, ainsi qu'à Bruxelles, Vienne et Lisbonne. M. Guyot prépare ainsi des petite; capsules rondes de la grosseur d'une pilule, qui, sous une mince couche de gélatine sucrée, contiennent du goudron de Norwège pur de tout mélange. Cette forme peut être recommandée au personnes qui ont de l'aversion pour l'eau de gotldron ou que leur posi tion appelle voyager fréquemment. Deux ou trois capsules de goudron de Guyot prises immédiatement ava it le repas remplacent facilement l'usage de l'eau de goudron. Chaque flacon du prix de 2 fr.50, contient 00 capsules; c'est assez dire combien peu revient le IrailrmeriLpar les capsules de goudron de Guyot dix quinze centimes par jour. Lorsqu'un rhume sera déjà ancien ou lorsqu'on voudra obtenir un effet plus rapide, il conviendra de suivre le trai tement par les capsules de goudron en même temps que l'on prendra de 1 eau de goudron au repas et au moment de se coucher. Ce double traitement dispense de l'emploi des tisanes, pâles et sirops,et le plus souvent le bien-être se fait sentir dès les premières doses. —LE PETIT RENTIER est envoyé 62 Dimanches consécutifs moyennant un frauc. (Voir aux annonces.) Lundi a été célébré, en l'Eglise de Laeken, le service funèbre annuel en mémoire de la Keto*; Louise, auguste mère de notre Roi. Le chœur de l'église était tendu de noir. Au centre du transept s'élevait un dais dont les longues draperies de deuil étaient rattachées aux quatre piliers latéraux. Leurs Majestés et S. A. R. la Princesse Stéphanie sont ar rivées l'église 11 heures et demie, accompagnées des offi ciers et dames de service. La Reioe et la Princesse étaient en vêtements de deuil. Le Roi portait le grand uniforme d'officier général. La Famdle royale a pris place dans le chœur, le Roi ayant sa droite la Reine, sa gauche la princesse Stéphanie. Le service a été suivi avec recueillement par toute l'assem blée. A la fin de la cérémonie religieuse, Leurs Majestés et la princesse Stéphanie ont été accompagnées jusqu'au portail par le clergé précédé de la croix. En quittant l'église, la famille royale a été l'objet des té moignages de respectueuse sympathie par la foule des assis tants. L'Economie Financière paraissant le Dimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Un conseil suivre. Jusqu'à présent, la science n'a encore trouvé aucun moyeu certain de guérir la phthisie son rôle se borne soulager les malades qui eh sont alt> ints. Aussi, malgré les soins intelligents que leur sont prodigués pour prolonger leur existence de quelques années, la phthisie pulmonaire est-elle, de toutes les maladies qui apportent leur contingent au bulletin des décès, la plus commune, la plus désespérante pour lesfamiles et celle qui chaque jour occasi onne la plus grande mortalité. Chacun sait qu'on recomman de aux poitrinaires de passer l'hiver dans iesclimats chauds rt, autant que possible, dans le voisinage des forêts de sapins, dont les émanations ool une action si favorable sur les pou mons. Malheureusement, bien des malades ne peuvent pas se déplacer, c'est spécialement eux que cet article s'adresse. Des expériences faites d'abord Bruxelles et renouvelées depuis, un peu partout, ont prouvé que le goudron, qui est uq produit résineux du sapin, a une action des plus remar quables et des plus heureuses sur les malades atteints de phthisie et de bronchite. C'en est assez déjà pour que ee produit mérite de fixer i'atlrnlion des malades. Mais il faut bieu se persuader que c'est surtout au début de la maladie qu'il faut prendre le remède. Le moindre rhume peut dégénérer en bronchite aussi con vient-il, pour en tirer le plus grand proGl possible, de se mettre au traitement du goudron dès que l'on commence tousser. Cette rectmm indation est d'autant plus utile, que beaucoup de poitrinaires ne se doutent même pas de leur ma- La clôture de l'Exposition Nationale est défîni- tivément fixée au 25 de ce mois. Le double droit d'entrée pour les heures d'études du matin et le demi- droit pour la soirée sont supprimés. Les jardins et les halles sont accessibles au public, de 8 heures du matin 5 heures du soir, moyennant un franc d'entrée. Tous les ouvriers recommandés par leurs patrons et par les autorités locales sont admis visiter gratuitement l'Exposition. Il suffit d'en faire la demande par écrit deux jours au moins avant la date de la visite. La Commission s'occupe activement des dispositions prendre pour la réexpédition des produits. On com mence d'expédier les bulletins et adresses pour le retour des balles et des caisses vides. Les voies ferrées seront rétablies vers le 22 dans les jardins et le 20 dans les galeries. Pendant les 10 jours de prorogation, les exposants pourront vendre et livrer immédiatement les objets que les acheteurs voudront emporter eux-mêmes. Les acheteurs devront passer par un bureau spécial qui sera établi l'entrée principale dans l'axe de la rue de la Loi. Ils seront munis d'une facture détaillée, acquit tée par l'exposant-vendeur. Des mesures très sévères empêcheront la sortie de tout produit non régulièrement facturé. Aucune marchandise ne pourra être introduite dans l'enceinte de l'Exposition, l'exception des den rées nécessaires au service des restaurants et des buvettes. Nous lisons dans le Précurseur HISTOIRE DU PEUPLE BELGE. Un des bons livres publiés l'occasion des, fêtes de 1880, c'est l'Histoire du Peuple belge et ses institutions par Ch. Vercamer, ancien préfet des études et professeur de rhétorique. M. Vercamer a compris que l'enseignement de l'histoire, sortant de la vieille ornière où le froid exposé de quelques faits rt de quelques dates constituait tout le bagage de l'élève, et trop souvent du maître, doit nous présenter le spectacle fidèle et complet de la vie du peuple et nous initier toutes les manifestations par lesquelles le progrès s'est révélé chez dui. M. Vercamer sait rester impartial en décrivant les époques les plus troublées de notre histoire, mais il ne recule pas devant l'affirmation très-franche de la vérité, et les réflexions que lui suggèrent les événements dont il parle sont pleines de sens et de patriotisme et fort instructives pour l'élève ou le maître. Après avoir appliqué sa méthode aux périodes anciennes de notre histoire, après nous avoir montré la marche du peuple belge travers les siècles, sur le terrain des lettres, des scien ces et des arts, comme sur celui de la politique et comme sur celui du commerce et de l'industrie, l'auteur l'applique arec succès aux périodes modernes. D'autres évitent d'entrer dans des développements lorsqu'ils abordent ces périodes ils s'abstiennent même de parler des événements contemporains y

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2