Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
k
DEIIER DES ÉCOLES.
Garde Civique d'Y près,
CONSEIL DEDISCIPLI1E.
Décès.
Listes précédentes, 27,841-83
Omdat den Baron, uit de Boesingstraat.ook
al heeft willen vechten voor het geloof, 0-10
Hij riep ik hebden minister bij de keel!! en
och heer, het was zijn v...., en zij huilde van
pijn, 0-10
Trouvé sur le pavé de Dickebusch, 0-50
Le prophète par Tom, in de getemde, 1-10
Le grenier 1-03
L'arbre de la liberté, 0-95
2 boeten, 0-20
Omdat de stemme van Tom, door een gazet
is verhoogd geweest, 0-10
Un naturel d'Etall, battu plate couture, 0-25
Pour célébrer la nouvelle victoire de la
femme forte, 0-25
Visite des francs arbalétriers (Tête de Bron
ze) leurs camarades les francs arbalétriers
(Fleurs de Lys), 0-50
Tous du même sang, 0-50
Le Vice-Président Bboit l'union et
la fraternité des 2 sociétés, 0-33
Honneur l'arbalète de Louitje FVoor
geen 5<»0 fr. neen, neen neen Honde.... 0-30
De major: kapitein Bachi-Bouzouk, gij zult
recht voor de vuist zijn en geene permissie
geven zonder mijne toelating, 0-10
De kapitein B. B. 'k zweer'k ben de jus-
ticie zelve, waare het zoo niet, brengt mij
voor de kogels van de 1* compagnie, 0-10
En 't eindigde met crac crac boum hij
was dood, 0-05
Maatscbappij de Ware Vrienden van het
billardspel op hun avondmaal, 0-56
St-Maarten te paard dezer maatscbappij
voorzien van goede krabben, 0-50
Voor de heeren zangers en den dansmeester
op glazen dezer maatschappij, 0-50
Om eenen grijnzenden doktor te bedanken
voor zijnen brief, om 't schoolfeest te beletten, 0-10
Voor den zelfden grijnzer tôt dank, dat hij
't muziek van Voormezeele helpt scheuren, 0-10
27,850-05
Dépenses jusqu'à ce jour, 25,821-14
En caisse 2,028-01
SÉANCE DU 26 OCTOBRE 1880.
Vanden Berghe, Philippe, garde la 4" compagnie, un
jour de prison.
Vandewynckel, Servais, garde la 2° compagnie,
deux francs d'amende ou un jour de prison en cas de
non paiement.
Le vent a soufflé avec rage depuis quelques jours.
La nuit de Jeudi il a été d'une violence incroyable.
Des cheminées ont été abattues, des arbres déracinés
ce que l'automne avait laissé de feuilles a été emporté.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 22 au 29 Octobre 1880.
NAISSANCES: Sexe masculin, 4; id. féminin, 5; Tutal 9.
Mariages.
Payé, Charles, pâtissier, et S:aes, Evelinc, dentellière.
Aernout, Charles, journalier, et Obyn Emma, dentellière.
Stassin. Jean, médecin de bataillon, et Becuwe, Marie, sans
profession. Vandecaveye, Jacques, négociant, et Vande-
lanoitlr, Hélène, sans profession. Mul, François, cordon
nier, et Van Lede, Marir, cabaretière.
Worm, Augustin, sans profession, 76 ans, veuf de Amelir,
Mveroo, rue de Oixmude. Cruyplandt, Calhérine, s. prof.
80 ans, veuve de Félix Spinnewyn, rue de l'Hôpital St.-Jean.
Le Fever, Amélie, sans profession, 88 ans, veuve de Pierre
Thélie, rue de Wenninck.Vermeersch, Jean, négociant,
63 ans, époux de Virginie Veigole, rue des Roses. Wal-
leeu, Edouard, fabricant de brosses, 78 ans,époux de Julien
ne Verhaeghe, rue de Menin. Tybergluin Martin, docteur
en médecine, 68 ans, veuf de Hortense Hanssens, rue des Ré-
collets.
Enfants au dessous de 7 ans
Sexe masculin 3; id. féminin 2; Total 5.
I ■irfrTT,""^Tiî-'SSBT
Mercredi, vers dix heures du soir, le feu s'est déclaré
chez M. Verstraete, boulanger, rue de Lille, 'a Coœines. Il y
a 330 fr. de dégâts, et il y a assurance.
Toute personne économe exigera de ses fournisseurs,
lorsqu'elle paie au comptant, le remboursement de ses dépen
ses par les coupons commerciaux.
Un terrible accideot est arrivé'a Quesnoy-sur-Deùle,
la distillerie dé MM. Rodé, Nanquesanne et Cie.
Un ouvrier Félix Lauraine, âgé de 38 ans et domicilié
Warnêton (Belgique), a été asphyxié dans une cuve de trois
mètres de profondeur, qui avait contenu du jus de bette-aves
en fermentation.
Le malheureux avait laissé tomber son porte-monnaie dans
la cuve, et voulut y descendre pour le reprendre, mais l'acide
carbonique qui avait encore toute sa force le saisit au moment
où il remontait l'échelle, et il tomba la renverse, lin de ses
camarades témoin du fait, appela au secours et aidé d'audres
ottvrieis, le retira, mais ce n'était plus qu'un cadavre.
Le docteur Debuiset ne put que constater la mort par
asphyxie.
L'Economie Financière paraissant le Dimancheavec
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
La terreur noire continue sévir Waerschoot. Un
troisième fait vient d'être posé.
D'abord, on a incendié un hangar, dépendant de l'habita
tion de M. Deschepper, président du comité scolaire.
Quelques jours après, la servante d'un libéral recevait, sur
le pas de la porte, un coup de fusil qui la blessa l'épaule et
la poitrine. Une instruction est ouverte.
Samedi soir, vers 1 1 heures, le feu a été mis dans UDe dé
pendance d'un estaminet, qui est fréquenté par les libéraux.
La justice, représentée par le juge d'instruction et le procu
reur du Roi de Gand, a fait une descente Waerschoot.
(Précurseur).
—LE PETIT RENTIER est envoyé 32 Dimanches consécutifs
moyennant un franc. (Voir aux annonces.)
Un accident extraordinaire est arrivé sur le nouveau
yacht du Czar le Livadia pendant la traversée de Glasgow
Brest. Un des mécaniciens du naviée était occupé installer
des lampes électriques lorsque par suite d'une erreur il
détourna sur lui tout le courant de la machine. Le malheureux
tomba foudroyé. Malgré les soins qui lui furent prodigués on
ne put le ranimer son corps avait été si complètement dé
composé par le passage du courant électrique qu'il fallut le
jeter pardessus bord.
La Direction centrale de la Société Anonyme des cou
pons commerciaux, a l'honneur d'informer le public que la
liste du tirage du 10 Octobre courant, des bons de capitali
sation remboursables par anticipation 100 francs est sa
disposition dans les bureaux de son directeur Monsieur
A. Lesaffre-Beharem.e, rue des Chiens, n° 41, et ch'z les
oégocianls adhérents de notre ville.
On sait que les valeurs perdues par M. Pagès dans la
gare du Nord, Paris, et s'élevanl la somme de 650,000 fr.
ont été retrouvées et rendues son propriétaire par un soldat
du 97e de ligne, nommé Ezelet. Voici ce sujet des détails
intéressants que nous trouvons dans le Courrier de
l'Aisne:
M. Pagès n'avait point laissé, comme oo l'a dit, son
paquet de valeurs dans les water-closets de la gare. Il l'avait
laissé tomber sur le quai.
C'est laque cette liasse, enveloppée dans un simple jour
nal, fut apperçue par trois soldats qui parlaient en permission.
Ces soldats, doot Ezelol faisait partie, s'amusèrent ainsi que
des enfants 'a pousser du pied ce paquet qui contenait une
fortune et se le renvoyer mutuellement. Enfin, au moment
de monter dans le train, l'un d'eux, par manière de plaisante
rie, prit le petit ballot et le fourra de force dans la musette
de son camerade Ezrlot, qui se laissa faire sans soupçonner
qu'il portait sur lui un trésor.
Arrivé la station où il devait descendre, Ezelol se mit
en route pour Nruilly (Aisne). Mais il se souvint qu'il y avait
cesoir-l'a fêle dans un village où demeure une de srs tantes.
Il se rend dans celte localité, s'y arrête et y danse pendant
deux heures, sans avoir quitté sa musette, qui se balançait
son côté pendant qu'il se livrait ses joyeux entrechats.
Après avoir bien dansé, Ezelot se met en route pour
Neuilly, où il trouve ses parents, braves jardinières qui n'ont
d'autre fortune que leur travail. La mère d'Ezelot déballe la
musette de son fils, aperçoit le paquet, le jette sur une vieille
table qu'elle avait payé cent sous il y a une quinzaine d'années,
et dit son fils en riant Ah bien! je lenverrai encore de
l'argent pour que tu le dépenses acheter des chansons et des
images. Puis on s'en va se coucher.
La liasse de 650,000 francs resta sur la table pendant
quatre ou cinq jours sans que personne y pniine garde, une
sœur d'Ezelot, mariée un mécatiicim, vient *a la maison,
aperçoit le paquet et développe le journal qui servait d'enve
loppe.
Quelle ne fut pas sa surprise quand elle aperçoit drs litres
de diverses espèces Aussitôt, sans avoir une minute d'hésita
tion, la famille Ezelot court chez le maire pour lui;remettre
sa trouvaille. Notez que ces braves gens ignoraient absolu
ment la perle de M. Pagès, la récompense annoncée et
l'imposibilité où ils auraient été de faire usage des titres
perdus et dont les numéros avaient été signalés. C'était donc
la plus scrupuleuse et la plus admirable probité qui les
guidait.
Le maire de Neuilly était absent. Ils courent la gendar
merie où ils trouvaient le brigadier. Celui-ci télégraphia
immédiatement M. Beauvjsage, agent de change Paris,
dont le nom se trouvait sur un bordereau, fil. Beauvisage
avertit M. Pagès qui prend le train et arrive Neuilly-Sl-
Front chez Ezelot. On s'explique et on se rend la gendar
merie.
Le brigadier ne se contente pas des preuves qui lui donne
fil.Pagés, et pour bien établir l'indentité de celui-ci, part
pour Paris, accompagné du fusilier Ezelot. C'est là que les
650,000 francs furent rendus leur propriétaire, qui remit
aussitôt Ezelot les 25,000 fr. promis et de plus 5,000 fr.
aux deux filles du brigadier de gendarmerie.
Accident sur le chemin de fer Liégeois-Lim-
bourgeois. Un épouvenlable accident est arrivé Mercredi
soir sur la ligne de Liers-Vivegnies.
Le train de voyageurs partant deVivegnies 8 h. 34 du soir
et se dirigeant vers Liers venait de quitter Herstal avec auto
risation de départ télégraphiée de Milmorte, quand arriva,une
minute après son départ, une seconde dépêche de fililmorte
télégraphiant de ne pas laisser partir le train, car un coinvoi
lancé toute vitesse vencitde traverser la station, se dirigeant
vers Herstal.
Il était trop tard, le train était parti Dans quelle anxiété
on se trouva, c'est impossible décrire. Ce qu'on redoutait
arriva les deux trains se rencontrèrent. Le choc fut épouvan
table: il ne reste pour ainsi dire que des débris du train de
voyageurs. Quatre employés de celui-ci furent tués sur le
coup. Quatre voyageurs furent Inès également. P.«imi ceux-ci
le premier reconnu fut M. Charlier, négociant en grains
Liers. Parmi les blessés, on cite une demoiselle qui a les
deux bras coupés.
Le train descendant de Liers qui est cause du malheur, se
composait d'une locomotive et de six wagons chargés qui
manœuvraient dans cette gare. On sait qu'il y a de Liers
Herstal une forte pente. Le machiniste qui conduisait ce train
et qui n'est pas tué, a déclaré qu'il s'était endormi pendant
les manœuvres il ne s'est pas aperçu que sa locomotive,
suivant la voie et emportée par la pente, partait pour Her
stal
Depuis combien de temps cet homme, qui a cédé au som
meil, travaillait-il L'enquête le dira. En attendant, cet hor
rible accident montre une fois de plus les dangers de chemins
de fer une voie.
Les dégâts sont grands, et l'encombrement de la voie est
tel que le parcours est impossible. Les voyageurs partant de
Liège ne peuvent aller que jusqu'à Herstal ceux qui se diri
gent au delà doivent, encore l'heure actuelle, aller par 1rs
Guillemins et Ans.
P. S. Voici les noms des machinistes et employés du che
min de fer tués ou blessés
Chauffai t, marié, deux enfants, chef du train de voyageurs,
mort.
Hertot, garde du même train, marié, père de famille, mort.
(On n'a pas retrouvé son corps).
Pot, garde mort.
Qwadvlieg, machiniste, père de sept enfants, mort.
Franz, chauffeur, célibataire, blessé, a un pied conpé.
i Le chef du train de marchandises, cause de l'accident, n'a
pas de blessure grave il a depuis confirmé sa déclaration
qu'il était endormi sur sa machine; il s'appelle Lardinois.
Les gares de Vivegnies et de Herstal, présentaient un as
pect désolé. On y rencontrait des parents et des amis des
victimes qui pleuraient en demandant des rrnseignemeots sur
la catastrophe. Un assez grand nombre de personnes sont al
lées visiter les lieux du sinistre. (Journal de Liège)-
Beaucoup de personnes se plaignent d'éprouver chaque
matin, an réveil, une grande gêne dans les brouches comme
de l'étouffement produit dans l'arrière-gorge, par des muco
sités plus ou moins épaisses. On fait pour cracher de violents
efforts qui amènent souvent de la toux et quelquefois des nau
sées; et ce n'est qu'à grand'peine, au bout d'une heure ou
deux de malaise, qu'on parvient se débarrasser de tout ce
qui entravait la respiration. C'est rendre un véritable service
toutes les personnes atteintes de cette affection si pénibleque
de leur en indiquer le remède il s'agit simplement du gou
dron, si efficace dans toutes les affections des bronches. H
suffit d'avaler immédiatement avant chaque repas deux ou
trois capsules de goudron Guyot pour obtenir rapide
ment un bien-être que, liop souvent, on avait cherché en
vain dans un grand nombre de médicaments plus ou tnoios
compliqués et dispendieux. Huit ou neuf fois sur dix, ce ma
laise de chaque matin disparaîtra complètement par l'usage
un peu prolongé des capsules de goudron,